Monthly Archives: septembre 2010

Concentrez-vous sur l’essence

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je changer mes valeurs? Comment dois-je placer l’importance de la Force Supérieure qui me définit constamment et forme moi et mon monde au-dessus de tous les désirs matériels, animés, physiques, et même humains? Comment puis-je utiliser le groupe, l’environnement, pour m’élever au-dessus tout ce qui est important pour le désir égoïste? 

Réponse: C’est en particulier l’importance qui différencie le désir égoïste de la volonté spirituelle de donner sans réserve. Sur le plan corporel, elle est concentrée sur le Kli (récipient), tandis que sur le plan spirituel, elle est centrée sur le Créateur.

C’est ainsi, ce qui importe est l’endroit où vous concentrez votre attention: sur ce que vous recevez ou de Qui vous le recevez.
L’importance peut être basculée. Par exemple, du point de vue d’une mère, un enfant est plus important qu’elle-même. Cependant, comment puis-je suivre son exemple en ce qui concerne d’autres personnes dans un monde si diversifié? Comment puis-je me convaincre de transférer l’importance de ma vie pour une certaine force qui me dépeint ce monde ?

 

Cela vaut la peine de se rappeler que je révèle cette force en faisant un effort pour l’examiner. J’acquiers le récipient de la révélation. Maintenant, la force est également présente, mais je ne suis pas concentré pour la percevoir. Alors, comment puis-je porter mon attention sur elle?

 

Tout dépend de l’importance: Quand elle se concentre sur le Créateur, je le sens et je vis en Lui. Je peux enfin discerner les choses que je n’ai pas remarquées avant. Le Créateur lui-même ne change pas. Il reste dans un repos absolu. C’est seulement la permanence de fonctionnement des Reshimot (réminiscences, les gènes spirituels) qui me font faire un effort. Et plus tard, je dois trouver un moyen de concentrer ces efforts sur tout ce qui compte vraiment.

 

C’est là que l’environnement vient à la rescousse. Comme des lunettes de vue, il concentre mon regard sur l’essence. Nous nous unissons, élevons l’importance de la spiritualité à nos yeux, et nous concentrons nos efforts communs sur un petit point à travers lequel je commence à voir le Créateur.

Croyez-vous à la vie après la naissance ?

Dr. Michael LaitmanUne blague que j’ai reçue:Dans le ventre d’une femme enceinte, deux bébés ont une conversation. L’un d’eux est un croyant et l’autre est un athée.

L’athée: Crois-tu à une vie après la naissance?

Le croyant: Bien sûr. Tout le monde sait qu’il y a une vie après la naissance. Nous sommes ici pour grandir et être assez forts et préparés pour ce qui nous attend après.

L’athée: Allons donc! Il ne peut pas y avoir de vie après la naissance! Peux-tu imaginer comment cette vie serait?

Le croyant: je ne connais pas tous les détails, mais je crois qu’il y a plus de lumière, et peut-être que nous nous promènerons et nous nous nourrirons là-bas.

L’athée: N’importe quoi ! Il est impossible de marcher et de nous nous nourrir! Ridicule! Nous avons le cordon ombilical qui nous nourrit. Je veux simplement te faire remarquer : la vie après la naissance ne peut pas exister parce que notre vie, le cordon, est déjà trop courte.

Le croyant: je suis sûr que c’est possible. Ce sera juste un peu différent. Je peux l’imaginer.

L’athée: Mais il n’ya personne qui n’est jamais revenu de là! La vie se termine simplement par la naissance. Et franchement, la vie est une grande souffrance dans l’obscurité.

Le croyant: Non, non! Je ne sais pas comment sera exactement la vie après la naissance, mais en tout cas, nous allons rencontrer notre mère et elle prendra soin de nous!

L’athée: Mère? Tu penses que nous avons une mère? Alors, où est-elle donc?

Le croyant: Elle est partout autour de nous, et nous sommes en elle! Nous bougeons à cause d’elle et grâce à elle, nous nous déplaçons et nous vivons ! Sans elle, nous n’existerions pas.

L’athée: Absurdité ! Je n’ai jamais vu une telle mère; donc, il n’y a personne.

Le croyant: je ne peux pas être d’accord avec toi. En fait, parfois, quand tout se calme, on peut l’entendre chanter et sentir comment elle caresse notre monde. Je crois fermement que notre vraie vie commence seulement après la naissance.

Et vous, cher lecteur?

Quand les petites choses comptent le plus

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-ce qu’une personne peut tomber du chemin par des désirs mesquins? 

Réponse: Au début, une personne a l’impression qu’il n’est distrait de l’objectif que par des questions très importantes qui ne peuvent pas être ignorées. Cependant, plus tard, il se rend compte que même des perturbations mineures l’égarent. En outre, ces petites perturbations offrent une cible beaucoup plus précise.

Une personne se sent comme une mauviette, révélant de plus en plus de sa nature faible. Cependant, cela ne se produit pas parce qu’il s’est affaibli et ne peut pas traiter avec elles. Il s’agit de son propre point de vue subjectif sur les choses, alors qu’en réalité, il travaille avec des désirs beaucoup plus puissants. Auparavant, seulement un problème sérieux de la vie aurait pu le distraire de la voie spirituelle, mais de nos jours, même une difficulté mineure est suffisant pour l’éloigner du but.

Un homme se sent qu’il est devenu beaucoup plus faible et découvre qu’il lui faut maintenant déployer des efforts beaucoup plus grands qu’auparavant, afin de rester sur le chemin spirituel. Une personne continue à avancer et donc elle est obligée de préciser beaucoup plus sa mire vers le but.

Le groupe subit des états similaires ainsi. Toute perturbation est précisément réglementée par les degrés spirituels et est faite sur mesure pour son état. Pourtant, il m’est toujours donné la possibilité de surmonter et de monter à un nouveau degré l’instant suivant. Il est dommage que les gens laissent échapper ces occasions. À cet égard, un outil très utile pour aller de l’avant est la diffusion. Si je ne participe pas à la diffusion et la vie du groupe, alors le retard peut durer des mois. Cependant, tout l’avantage d’actualiser la Kabbale est d’achever la correction entière dans cette vie, plutôt que sur plusieurs incarnations.

Le goût de la vérité

Dr. Michael LaitmanEn ce moment nous avons la possibilité d’accélérer le rythme de nos progrès en choisissant égoïstement le moindre de tous les maux. Évidemment, ce n’est pas déjà une libre volonté parce que la libre volonté me permet de choisir ce que je veux, alors qu’ici on me propose seulement la douleur et plaisir, et on me dit: «Choisissez! » 

Le Baal HaSoulam décrit deux échelles de mesure: « l’amère par rapport au doux » et « le vrai par rapport au faux ». Nous devons nous élever au degré de la vérité au lieu de celui du mensonge, ou en d’autres termes, la douceur et l’amertume. Tout le monde voit qu’il n’y a pas de libre choix ici, mais seulement l’analyse: Dans quelle mesure suis- je commandé par mon esprit et dans quelle mesure par mon cœur?

 

Tout est déterminé par ce qui m’est révélé et ce qui ne l’est pas, et ce qui est plus important: la vérité ou l’amertume? Évidemment, je vais choisir en fonction de ma perception. Cependant, une réelle libre volonté apparaît uniquement dans le groupe. Le groupe sert de facteur externe par lequel je discerne le sens de la vérité extérieure.

 

Par conséquent, la «vérité» signifie que je dois faire partie du groupe. Cependant, il ya une résistance entre la vérité et le groupe, qui est mon égoïsme, la volonté de recevoir du plaisir. Il s’agit d’un système complet et il ne dépend pas de ma capacité à discerner le «vrai», le «faux», l’«amer» et le «doux». Je n’ai pas besoin d’être intelligent ou sensible. Qui est plus intelligent, plein d’esprit, ou hypermétrope, cela n’a pas d’importance. À la fin de la journée, nous voyons tout en relation avec le groupe, notre unité, et le Créateur.

 

J’existe dans ce circuit, ce transistor spirituel où j’active la Lumière qui se déverse de haut en bas dans la mesure où je suis uni avec le groupe. Ceci est notre libre arbitre, dans le tiers au milieu de Tiferet. D’un côté il y a l’ego, et de l’autre côté, le groupe, et j’effectue une analyse sur la balance du « vrai et faux » au dessus du « doux et amer » par rapport à moi et au groupe.

Ne pas combattre la lumière

Dr. Michael LaitmanAu début, la Lumière a créé le désir de recevoir. Puis Elle s’est développée et s’est retirée d’Elle-même afin de lui donner l’indépendance, l’opportunité de se gouverner et d’être équivalent à la Lumière. Dans ce processus, la Lumière était première, Elle a été la cause, alors que la volonté de recevoir était secondaire,l’effet. 

Chaque action se produit par l’impact de la Lumière sur la volonté de recevoir (le désir. Le désir lui-même est incapable d’agir. Seule la présence de la Lumière en lui, donne à la volonté de recevoir la possibilité de demander à la Lumière un certain type d’effet.

Une fois que la lumière a préparé le désir d’une correction indépendante, en lui donnant la capacité de devenir semblable à Elle-même, la Lumière n’est plus primaire en ce qui concerne les actions réalisées par le désir. Elle reste uniquement une force de motivation. Elle éveille à l’action le désir de recevoir, en créant toutes les conditions nécessaires pour sa correction, afin de permettre son accession à l’équivalence avec la Lumière.

Le processus de la Lumière qui créée toutes les conditions nécessaires à la réalisation du désir d’équivalence avec Elle-même est appelée la descente de la Lumière et la volonté de recevoir de haut en bas. Le désir de maturité progressive vers l’équivalence avec la Lumière est appelé ascension de bas en haut. Pendant la descente de haut en bas, la Lumière établit les degrés de l’ascension de bas en haut, laissant le désir avec le libre arbitre (liberté de choix et d’action). Cette libre volonté s’aggrandit en formant l’aspiration à la similitude ou à la proximité avec la Lumière en se tournant vers la Lumière.

La lumière programme les étapes de l’ascension pour diriger le désir à travers les formes qu’il doit acquérir dans sa correction progressive. Tout ce que nous devons faire, c’est être en mesure de nous conformer à la forme du degré spirituel spécifique à chaque étape et de demander à la Lumière la correction, qui nous rendra semblable à la Lumière.

Afin de comprendre le travail de la Lumière sur nous et son programme pour nous corriger, et de désirer la mise en œuvre de ce programme sur nous, nous nous réunissons en groupe, nous étudions la Kabbale, et nous nous inspirons mutuellement pour donner de l’importance à l’obtention de l’équivalence avec la Lumière et ne pas lui résister. Dans ce processus, je dois d’abord m’annuler en faisant une «restriction» (Tsimtsoum), comme si je n’existais pas. Je dois laisser la Lumière entrer et faire le travail. Cette participation passive me permet de « trouver le chemin de la Lumière. »

Après cela, j’ai besoin de désirer activement l’impact de la Lumière car, ce faisant j’augmente la pression de son flux avec l’accord que j’ai reçu du groupe. En acceptant de recevoir un puissant effet de la Lumière (en disant, « Let it be »), je gagne la qualité du don sans réserve, la similarité avec le Créateur. J’entre mon désir minimal (l’accord), mais grâce au flux puissant de la Lumière, je reçois une immense propriété de don sans réserve (l’intention de donner) à la sortie, et c’est mon nouveau «moi».

La Lumière pénètre dans mon premier « point dans le cœur» (Netzotz, l’étincelle) et « l’allume ». En accord avec ses actions, je « grandis » jusqu’à ce que j’atteigne le 125ème degré spirituel, le Créateur, et j’acquière la même propriété.

 
C’est ce que symbolise la fête de Souccot . En fait, tous les jours dans notre monde sont des symboles de ce qui nous arrive dans le monde spirituel.

Perdu dans la traduction

Dr. Michael LaitmanLe langage utilisé par les kabbalistes semble dépassé. Le Créateur est appelé un « Roi » et il y a des mots qui ne sont plus beaucoup utilisés. La formulation, le style, et l’utilisation de citations éloignent une personne moderne du contenu interne.
C’est un obstacle qu’il faut surmonter en extrayant l’essence même du texte. Lorsqu’une personne s’immerge dans l’article et ressent qu’il se concrétise dans l’espace spirituel, elle commence à être d’accord avec la façon dont le texte est présenté. Elle commence vraiment à appeler le Créateur le «Roi », même si elle n’a jamais rencontré ce phénomène dans notre monde, en vivant dans un pays démocratique avec des idéaux de liberté et d’égalité.
Une fois dans la réalité spirituelle, une personne fait la connaissance de l’échelle des degrés spirituels et ressent leur connexion puissante. Puis elle n’a pas d’autre mot pour caractériser le Créateur que celui de « Roi». Elle est naturellement d’accord avec les définitions données par les Kabbalistes aux divers phénomènes du monde spirituel. Néanmoins, parce que nous sommes obligés d’amener la Kabbale plus près de nos contemporains, nous devons continuer d’essayer de « traduire » les matériaux en langage moderne pour le débutant.

La ligne médiane

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que la ligne médiane? Est-ce la capacité d’agir correctement entre les deux lignes (gauche et droite)? 

Réponse: La ligne médiane est un mariage de la lumière et du désir.  Son adhésion est comprise du désir et de l’intention, combinée avec la source de Lumière, le Créateur. En utilisant le désir de recevoir avec une intention de donner du plaisir au Créateur, l’homme découvre la source de plaisir, le Créateur. Il s’avère que le désir et le plaisir n’étaient simplement qu’un moyen pour trouver la connexion entre l’homme et le Créateur. Ces trois composantes: le désir, le plaisir et l’intention se réunissent en une seule: moi et le Créateur.

Vivre et être tout simplement heureux

Dr. Michael LaitmanTout nous semble stable dans ce monde, comme le berceau habituel d’un enfant. Cependant, nous devons en sortir et vérifier si cela est vraiment si fiable.

 

Plus important encore, nous avons besoin de sortir de l’influence de la société. Si un homme vient à ce soi-disant «logement temporaire», ce qui signifie, il construit un nouvel environnement pour lui-même afin de devenir indépendant et voit ce monde de loin, comme de l’espace, alors il attire encore plus proche la Lumière. Il est important de révéler le monde « de l’autre côté » (de l’autre côté de l’égoïsme) sans rien changer dans «cette vie», d’apprécier rationnellement notre monde comme temporaire, et ajouter le permanent en s’unissant avec le Créateur.

 

Ce monde nous est donné seulement pour que nous puissions apprécier le monde parfait du Créateur. Afin de se réjouir dans ce monde et dans le suivant, nous avons besoin d’assimiler le monde supérieur, tout en étant dans notre état actuel. Cela se réalise en modifiant l’importance de la réception vers le don, transformant les déchets en essence, et le permanent en temporaire. Nous avons besoin de nous retourner et de découvrir l’harmonie et la perfection.

Comprendre les frontières des désirs

Dr. Michael LaitmanPourquoi est-ce que des limitations s’appliquent encore à l’âme (Noukva) quand elle complète une étape de développement? L’analyse des désirs (réalisation du mal) se produit sur 100% de tous les désirs (Kelim), et la correction, qui signifie la mise en œuvre des désirs dans la qualité de don, se produit dans la mesure où elle est possible, c’est-à-dire, seulement sur certains des désirs. Noukva restreint les autres désirs en se limitant. 

Nous savons que certains de ces désirs se rapportent au «cœur de pierre» (Lev HaEven), et ils ne peuvent pas être utilisés pour recevoir au nom du don jusqu’à la fin de la correction (Gmar Tikkoun). Cependant, pourquoi est-il nécessaire d’attendre? Pourquoi ce «cœur de pierre » ne peut-il être corrigé à l’heure actuelle, avec les autres désirs?

 

Le fait que nous ne cessons de corriger une partie seulement du désir (en laissant le «cœur de pierre ») nous pousse à obtenir un désir supplémentaire, et donc cette limitation agit à notre avantage. Une personne est forcée de se séparer de ses désirs, de prendre une décision en ce qui concerne toutes les envies et tous les détails. Où est le GE (Galgalta ve Eynaim), où est le AHP, quel désir est de recevoir pour donner, et quel désir est de donner afin de donner?

 

On voit de telles différences dans tous les désirs précisément dû au fait que le «cœur de pierre» est partiellement présent en eux, ce qui aide une personne à déterminer les limites de la volonté. C’est précisément à la frontière de clarifier nos capacités que nous acquérons la sensation, le contraste des qualités conformément à la loi de «préférer la lumière des ténèbres. »

 

Ces limites, quand nous sentons que nous pouvons procéder uniquement à cette limite, – mais ne pouvons pas la traverser, nous donne la capacité de percevoir les différentes qualités et leurs combinaisons (inclusions). Nous révélons de nouvelles qualités, le Créateur au-dessus de la création, à la frontière entre les désirs.

Ne vous fiez pas à l’esprit

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale ne s’apprend pas par voie de l’esprit. La lumière nous touche, et la Kabbale crée peu à peu en nous la sensation de l’image des actes du Créateur. De cette image, nous absorberons progressivement la sagesse de la Kabbale et notre patrimoine spirituel, notre monde intérieur.
Nous communiquons en nous-mêmes la nouvelle réalité qui ne peut pas être comprise par l’esprit terrestre (corporel). Au début, le désir de recevoir a été créé, suivi par le développement de l’esprit nécessaires pour atteindre ce qui était souhaité. Par conséquent, si nous ne possédons pas encore les récipients (désirs) du don, nous n’avons pas l’esprit à comprendre les textes kabbalistiques non plus.
Toutes les recommandations des kabbalistes sont déstinées uniquement à préparer et à induire en soi la commutation des propriétés de la réception au don sans réserve. Par ailleurs, selon nos désirs, nous allons commencer à le ressentir. Depuis les sentiments, nous commencerons à comprendre.
La sagesse de la Kabbale dans son ensemble vise à apprendre à connaître le Créateur. Si je me concentre sur l’objectif de simplement comprendre le texte, je me coupe de la capacité de ressentir la réalisation spirituelle. C’est parce que je commence à travailler avec l’esprit corporel qui devient le plus important pour moi.
Cela met un obstacle sur mon chemin à la révélation du Créateur. Mon esprit corporel bloque ma capacité à briser à travers l’image des qualités spirituelles. C’est pourquoi Baal HaSoulam se sentait très en colère quand il a rencontré les «kabbalistes» de Jérusalem qui mémorisaient mécaniquement le texte du Zohar.