Daily Archives: 9 janvier 2011

Un exercice utile

Dr. Michael LaitmanLe Livre du Zohar décrit les états spirituels vécus par ceux qui ont atteint le monde spirituel. Pourtant, il décrit les objets spirituels dans les mots de notre monde. Ces mots amènent à notre esprit des images matérielles. Ils organisent des images terrestres sur notre «désir de recevoir » notre écran égoïste à travers nos propriétés corporelles.Dans la spiritualité il n’y a pas de mots, mais que des sensations. Pour cette raison, les kabbalistes ont emprunté les mots de ce monde pour décrire le monde spirituel et étiqueté avec eux les propriétés spirituelles qu’ils ont atteint dans leur réalisation.
Par conséquent, lors de la lecture du Livre du Zohar, nous devrions essayer d’identifier les forces supérieures, les états spirituels, et les relations qui existent au-delà des objets matériels que nous sommes habitués à sentir derrière ces mots corporels. C’est un exercice très bon et utile.

Supposons que nous lisons les mots «le front», «les yeux», «les oreilles» et « les cheveux» dans le texte. Nous devons essayer de commencer immédiatement à penser à tout le moins sur les Sefirot ( Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin, et Malkhout ), qui se rapportent à la partie correspondante du Partsouf (« front », « oreilles », « nez », « bouche », GE et AHP).

« Les cheveux » ( Searot) c’est un excès de la Lumière Réfléchie dans lequel la Lumière Directe ne peut pas s’habiller, ce qui conduit la Lumière Réfléchie à déborder et à former ainsi les « cheveux » dans un Partsouf. Ce sont les Lumières qui se diffusent de cette manière de haut en bas dans la partie supérieure du système, dans Rosh de Arikh Anpin puis dans Zeir Anpin, et à travers tous ces multiples Partsoufim, nous recevons les forces qui nous réveillent, nous transforment, et nous comblent.

Par conséquent, dans Le Livre du Zohar, nous étudions le système intégral de la transformation des âmes.

Ce qui n’a pas été atteint ne peut être nommé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de trouver ses repères dans le monde d’En Haut sans connaître tous ces termes que le Zohar utilise? Connaître le monde supérieur dépend-il de la compréhension des termes?

Réponse : la langue dans laquelle une personne lit le Zohar n’a pas d’importance pour le moment: une langue inconnue en totalité, la langue des branches, ou toute autre. Toutes ces langues ne sont pas pour nous tout de suite. Je ne sais pas ce qui est décrit.

Si je ne suis pas familier avec un phénomène, objet, type de réalisation, les forces, les états spirituels, ou des résultats, et si je n’ai pas atteint l’état spirituel lui-même, vous pouvez me le décrire en milliers de mots – cela ne va pas m’aider. Quelle importance ont ces noms et ces mots pour moi alors, si je ne les ai pas atteints?

Pourquoi alors les kabbalistes ont-ils écrit tous ces textes pour nous? Ils l’ont fait seulement pour que nous ne nous concentrions pas sur les mots eux-mêmes, mais plutôt pour que nous nous efforcions d’atteindre ces états spirituels. Sans la réalisation, aucun de ces mots n’a de valeur. Vous pouvez jouer avec eux comme il vous plaît: c’est comme si vous les jetiez dans une boîte, les mélangiez, et les mettriez ensemble comme vous le souhaitez.

Si nous ne les atteignons pas, tous ces textes ne sont qu’une Segoula (un remède miracle) à condition que vous les employiez en tant que tels. Si non, vous ne faites que vous empêtrer. Par conséquent, nous examinons le texte du Zohar seulement dans la mesure où nous sommes en mesure de penser à sa « propriété miraculeuse » lors de la lecture. C’est la clé.

Le Zohar a des chapitres sur lesquels il est très difficiles de se concentrer. J’ai lu sur différents visages et les traits du visage, ou les lignes de la main, tout cela me perturbe vraiment. Mais c’est aussi très bienn puisque je fais plus d’efforts afin de reconnaître, derrière ces mots, des propriétés spirituelles.

Par conséquent, nous ne devons voir dans le texte du Zohar que sa «force miraculeuse ». Et plus inextricable est ce que nous obtenons avec lui, plus cela doit nous encourager à nous attacher à cette «force miraculeuse » et à demander la Lumière qui ramène vers le bien pour qu’elle nous amène à l’accomplissement. Après tout, « Tout ce que nous n’atteignons pas, nous ne le définissons ni par un nom ni par un mot ». Nous ne comprenons pas un mot, et aucun nom ne fera sonner une cloche.

Grandir à partir de zéro

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que, pour nous construire, nous devons utiliser deux forces: la réception et le don sans réserve. Que se passe-t-il si, au lieu de deux forces, je n’en ai qu’une seule, celle de la réception?

Réponse: Vous avez les deux forces, sauf que vous ne souhaitez pas utiliser la seconde ! Nous commençons en nous élevant d’en bas, à partir de « zéro » du don sans réserve, jusqu’à ce que nous ayons couvert 125 degrés spirituels et avons acquis le don sans réserve absolu. Mais «zéro» du don sans réserve ne signifie pas que vous ne l’ayez pas, vous n’avez tout simplement pas employé cette force que vous possédez.

Nous ne pouvons pas dire que quelque chose n’existe pas dans l’univers, cette force ne s’inscrit pas seulement en vous, dans votre perception. Et la confirmation du fait qu’elle existe, c’est que cela peut survenir en vous dans l’instant suivant, pour disparaître à nouveau. Ceci est considéré comme un « zéro ». En réalité, cependant, cela n’existe pas, Cela ne peut être ainsi qu’uniquement dans la perception de l’homme.

Vous avez le libre arbitre pour évoquer la force du don sans réserve à partir de ce zéro. Pour ce faire, on vous a donné un environnement composé de l’enseignant, du groupe, et des livres. Commencer à l’utiliser pour travailler sur votre zéro du don sans réserve et ce ne sera plus un zéro.

Après tout, vous pouvez évoquer la force du don sans réserve que lorsque vous vous reliez à quelqu’un d’autre qui désire aussi faire l’expérience. Donc, commencez à construire de telles relations, ne vous enfermez pas dans votre propre personne ! Quel autre moyen y a-t-il de dévoiler le don sans réserve ?

La force de la réception est concentrée dans une seule personne, mais il faut être deux pour garder la force du don sans réserve de sorte qu’elle puisse fonctionner entre les deux. C’est là que réside la principale différence entre les choix égoïste et altruiste: dans votre ego, vous êtes seul, mais pour donner sans réserve, vous avez besoin d’un environnement propice. Sinon, où allez-vous le réaliser? Où trouverez-vous cette force et confirmer que vous êtes bien en sa possession ?

Par conséquent, dès qu’une étincelle spirituelle s’éveille chez une personne et préconise le développement de l’âme, il ou elle est immédiatement portée vers un groupe et on lui ordonne : « choisis ! » C’est là que le véritable libre choix est exercé: en choisissant le bon environnement.