Daily Archives: 7 février 2011

Regarder ensemble dans la même direction

Dr. Michael LaitmanJusqu’à récemment, nous avons développé notre égoïsme, sous l’influence des gènes d’information (Reshimot)-chacun selon le sien. Maintenant, nous commençons à nous développer sous l’influence de Reshimot commun-tous ensemble. Et nous pouvons voir que le monde entier est connecté comme un seul système.

Dans le passé, chacun pouvait ouvrir sa propre « fenêtre » comme sur un ordinateur, où il construisait sa vie, sans aucun lien avec les autres, et pouvait faire tout ce qu’il voulait. Mais aujourd’hui, cela ne fonctionne pas ainsi. Et le problème est que nous ne sommes pas conscient du lien entre nous et de la place de chacun dans ce système commun, où nous sommes reliés les uns aux autres.

Le système uni, le réseau mondial, qui se révèle à nous, alors que nous n’y trouvons pas notre place et que nous ne savons pas quoi en faire, nous confrontant à une tragédie. Après tout, intérieurement, chacun d’entre nous est encore resté un individu égoïste, voulant agir comme bon lui semble.

Cependant, un système complètement différent agit déjà sur nous. L’époque précédente est terminée, et une nouvelle est née. Nous sommes influencés par de nouvelles forces, qui agissent sur nous tous.

Par conséquent, nous n’avons pas d’autre choix que d’étudier ce système commun et global. Nous devons connaître sa structure, la façon dont il agit sur nous, et comment nous devons nous y adapter. Nous ne pouvons tout simplement pas survivre sans une telle étude. C’est pourquoi chacun est obligé d’étudier la Kabbale.

Se réveiller dans une nouvelle dimension

Dr. Michael LaitmanL’humanité ne comprend toujours pas ce qui se passe. Elle commence tout doucement à voir les problèmes qui se posent, mais ne les perçoit toujours pas comme des problèmes d’un autre niveau, exigeant une solution entièrement nouvelle.

Nous essayons toujours de résoudre nos problèmes par d’anciennes méthodes, utilisées autrefois, bien qu’elles n’apportent aucun résultat. Cependant, nous ne soupçonnons même pas qu’un problème d’une toute autre nature fait désormais surface (ici). La science de la Kabbale explique que si nous vivons une période si difficile, c’est à cause de notre égoïsmes et à cause de notre incapacité à comprendre que les problèmes émergeants sont mondiaux et globaux. Nous tentons de résoudre un problème mondial et général avec les moyens précédents – en essayant d’atteindre le point précis d’une cible, sans corriger l’ensemble du système comme un tout.

C’est pourquoi le passage au nouveau monde, dans lequel nous devrons vivre, comme un système mondial et global n’est pas simple du tout. Il est possible que nous devions traverser bien des révolutions et même des guerres mondiales, jusqu’à ce que les gens se rendent compte qu’ils existent déjà dans un monde nouveau.

C’est pourquoi la science de la Kabbale a été révélée à notre époque, car son but est de nous expliquer comment vivre dans ce nouveau monde. Elle nous permettra de savoir comment organiser notre développement, notre éducation, notre vie de famille, notre travail, notre monde, notre maison, et notre santé – c’est-à-dire, corriger toute notre vie dans ce monde.

Mais la chose la plus importante qu’elle doit faire, est de nous expliquer, que c’est en vertu de cette nouvelle méthode et de ce nouveau monde qui nous est révélé, que nous nous élevons à un niveau différent de l’existence. Nous ne vivons plus dans un monde où chaque personne fait ce qu’elle veut, mais nous atteignons un nouveau niveau et entrons dans une nouvelle dimension.

De ma conférence à Paris, le 2/1/11

Parvenir au titre “d’Homme”

Dr. Michael LaitmanSi nous nous mettons à progresser correctement et que nous parvenons à nous unir tous ensemble et avec toutes les parties de l’univers, alors nous commencerons à comprendre le monde à un nouveau niveau. Nous nous éléverons au-dessus de ce petit monde, que nous percevons désormais dans notre ego, où chaque personne perçoit individuellement, et nous révélerons peu à peu un monde nouveau –  éternel et parfait. Nous percevrons le monde au niveau appelé «homme», au lieu de le percevoir, à travers notre corps, au niveau animal.

Je commencerai à me percevoir au niveau de l’existence absolue, uni à chacun en une seule conscience, en une seule pensée, une pensée commune, un unique désir et perception. Alors, je percevrai tout ce qui arrive à mon corps animal comme un niveau inférieur à moi, et comme une nouvelle conscience.

Maintenant, tout en existant au niveau du corps animal, je ne ressens pas la douleur de ce qui arrive au niveau inanimé ou animé, comme lorsque je me coupe les cheveux et les ongles. De même, lorsque je monte au niveau humain et intégre le désir et la perception de tous, niveau absolu de la pensée,  je ne sentirai pas la façon dont ce corps animal vit ou meurt parce que je me percevrai dans une dimension supérieure.

Nous nous trouvons maintenant entre ces deux niveaux et ce n’est pas simple du tout. Pourtant, plus nous prenons conscience de cela, en concentrant notre vision sur le monde réel, dans lequel nous vivons déjà, plus il nous sera facile de passer de notre état présent à un état supérieur, général, et absolu, pour le faire vite et simplement.

Alors, nous n’aurons pas à traverser toute sorte de problèmes, de coups, de souffrances, de cataclysmes et de révolutions, comme cela se produit déjà, mais nous progresserons à travers un doux et merveilleux chemin, en avance sur le temps/, avant que les catastrophes ne surviennent. Nous y parviendrons en corrigeant la société humaine.

Nous pouvons atteindre tout cela, en étudiant la science de la Kabbale, qui nous aidera à nous élever de ce monde égoïste et individualiste pour parvenir au monde intégral. Espérons que nous soyons capable de le faire. C’est essentiellement le but de la science de la Kabbale.

De ma conférence à Paris, le 2/1/11

Où commence un humain ?

Dr. Michael LaitmanToute personne expérimente ses désirs individuels qu’elle tente d’accomplir. Il y a des gens qui s’y opposent et leur résistent, mais elles, aussi, sont régies par le Créateur. Il nous déplace en tous sens, nous comme des pions sur un échiquier.Nous n’avons aucun libre choix, donc il n’y a pas à étiqueter une personne comme bonne ou mauvaise. Et on ne devrait pas attendre des conséquences ou des commentaires au sujet de nos actions : ni le paradis, ni l’enfer, ni quoi que ce soit d’autre. Il est écrit dans Le livre du Zohar : « Nous sommes tous comme des animaux ».

En effet, où est votre libre arbitre ? Même si vous avez une illusion, c’est parce que vous ne réalisez pas clairement ce que vous voulez. Le Créateur vous injecte intentionnellement de telles instructions, de tels signaux de contrôle spécifiques qui créent l’illusion de libres actions et rien de plus. Par conséquent, pour se rendre compte que « il n’y a rien hormis Lui », c’est de réaliser que nous sommes, tout d’abord, des roues dentées dans un mécanisme d’énorme.

Alors, où commence un humain ? Un homme commence avec le libre arbitre. Et pour y parvenir, il doit évoluer jusqu’à lui. C’est pourquoi d’abord, au cours des millénaires, l’homme se développe dans son égoïsme contrôlé par En-Haut par le Créateur, et puis il sent comment le « point dans le cœur » émerge en lui. En d’autres termes, un autre désir vient à la vie : un désir supplémentaire, opposé à tous les autres. Il casse une personne en morceaux, se moque de lui, et le tord.

Naturellement, ce désir vient aussi du Créateur. Il n’y a pas d’autre endroit d’où il peut provenir puisqu’il n’apparaît pas de l’air léger. Après tout, l’homme est un être créé. Par conséquent, même la formation du point dans le cœur ne nous rend pas encore autonome, indépendants du Créateur.

De quoi d’autre est-il possible d’être « libre » ? S’il n’y a qu’une seule force singulière qui régit tout d’En Haut, alors ma liberté peut seulement se trouver dans ma capacité à la neutraliser.

Comment puis-je accomplir cela ? De plus, si je le neutraliser, que restera-t-il pour moi ? Quelles forces est-ce que je posséderai, quel esprit ? Comment vais-je choisir ? Qu’est-ce qui va me gouverner ? On ignore totalement. S’il y avait deux forces, je pourrais choisir entre elles. Mais s’il n’y en a qu’une, alors il n’y a aucune volonté libre, n’est-ce pas ? Pourquoi alors tout cela existe, dans quel but ? Pour contrôler ces « insectes » ?

Non, il n’y a un but pour cela. L’être créé, l’homme, doit maîtriser les deux forces opposées et, par des manœuvres entre elles, apprendre par l’exemple du Créateur, imiter ses caractéristiques et Le copier en moi. Séquentiellement, étape par étape, propriété par propriété, on transfère progressivement sur soi-même une quantité de plus en plus importante d’informations venant du Créateur, par conséquent, on peut complètement être identique avec Lui.

Dans ce cas, au degré de son équivalence avec le Créateur, une personne commence à se réglementer elle-même de façon autonome, de la même manière que le Créateur et même bien mieux. Une personne découvre un désir intentionnellement créé en elle : elle veut être opposée au Créateur. Mais au lieu de cela, l’homme apprend le programme, les techniques de gestion du Créateur et malgré son égoïsme, commence à se gouverner lui-même de la manière correcte.

Il s’avère que le Créateur a créé l’homme mauvais. Et il est écrit: « J’ai créé le mauvais penchant. Et en même temps, je vous ai donné une méthode pour transformer ce mal en bien. Ensuite, vous devenez semblable à Moi et libre ; vous pouvez travailler indépendamment sur vous-même.

Vous tenez deux rênes dans vos mains : votre mauvaise nature égoïste et votre bonne nature altruiste. Imitez Moi, copiez Moi et appliquer cela à vous. Ensuite, vous serez nommés Adam, du mot « Domeh, » semblable au Créateur.

Ainsi, nous avons une véritable occasion d’obtenir un diplôme de la direction Supérieure, de cesser d’être des marionnettes et d’arrêter de dire « il n’y rien hormis Lui.» Il y a une force de plus à côté de Lui : c’est la force de cet homme qui copie le Créateur et fait tout à Sa place. Et c’est là où réside le libre choix parce qu’alors que nous travaillons avec deux propriétés opposées de la créature : l’égoïsme et la propriété du don sans réserve.
De Convention de Berlin: leçon n°4 28/1/2011

Chaque moment a sa raison d’être

Dr. Michael LaitmanLa réalisation spirituelle vient très lentement parce que c’est la manifestation d’une nouvelle structure au sein d’une personne. Nous ne pouvons même pas imaginer ce que cela signifie qu’acquérir une seconde nature. Cela n’existe pas et n’a jamais existé dans notre monde, dans l’univers entier. Cela n’est jamais arrivé au cours de toute l’histoire.La nature que nous acquérons est construite très progressivement en se fondant sur beaucoup de détails individuels et d’états, qui apparaissent à l’intérieur de nous. C’est le travail rigoureux, lent et incessant de la Lumière supérieure sur nous.

Il y a une période de latence dans le processus de réalisation spirituelle par lequel un gros travail sur la préparation des propriétés spirituelles se déroule au sein de l’homme. Littéralement, cela représente une nouvelle naissance.

Mais nous n’avons pas seulement à naître dans le monde spirituel ; Nous avons besoin de passer par des changements à tous les niveaux de notre désir: 0 (Shoresh, racine), 1 (Aleph), 2 (Bet), 3 (Gimel), 4 (Dalet). Alors seulement nous ressentons que quelque chose nous arrive. Jusqu’à ce dernier niveau 4 (Dalet), tout se passe de manière obscure et dissimulée à nous.

C’est comme si nous allions partir du point zéro de la création à l état où notre désir du spirituel commence légèrement à se réveiller. Ce n’est pas encore le désir réel ; C’est une certaine compréhension de ce désir, une séparation, quelle que soit ce qui existe désormais en nous. Dans un premier temps, cela se produit dans nos sensations, puis dans l’esprit. C’est ainsi que la Lumière supérieure influe sur nous.

C’est pourquoi il est irréaliste d’attendre que tout se produise en une seconde, même si on doit le souhaiter de toutes ses forces. En d’autres termes, chaque moment doit être la dernière, et si on ne réussit pas, alors faisons-en le début de l’instant suivant.