Monthly Archives: août 2011

L’ONU sur la crise mondiale

Dr. Michael LaitmanLes Nations Unies « Enquête mondiale économique et sociale 2011« :Alors que l’humanité a fait d’énormes progrès dans l’amélioration de bien-être matériel au cours des deux derniers siècles, ce progrès est arrivé au coût persistant de la dégradation de notre environnement naturel. Environ la moitié des forêts qui couvraient la terre ont disparu, les ressources souterraines sont épuisées et contaminées, des réductions considérables de la biodiversité ont déjà eu lieu et, par la combustion accrue de combustibles fossiles, la stabilité du climat de la planète est menacée par le réchauffement climatique. … La fréquence des catastrophes naturelles a quintuplé depuis les années 1970. … Pour que les populations dans le développement de leurs pays atteignent un niveau de vie décent, en particulier le milliard de personnes qui actuellement vivent encore dans des conditions de pauvreté abjecte, et les 2 milliards de personnes supplémentaires qui doivent être ajoutés à la population mondiale d’ici la moitié du siècle un progrès économique plus important sera nécessaire.

En continuant  le long des voies déjà empruntées,  la croissance économique ne fera qu’exacerber les pressions exercées sur les ressources du monde et l’environnement naturel, qui atteindront leurs limites, où les moyens de subsistance ne seront plus durables. … L’utilisation de l’énergie est en pleine expansion, principalement alimentée par les combustibles fossiles, ce qui explique pourquoi l’humanité est sur le point de violer les frontières de durabilité planétaire par le réchauffement climatique, la perte de biodiversité, et la perturbation de l’équilibre du cycle de l’azote et d’autres mesures de la durabilité des écosystèmes de la Terre. Une transition énergétique mondiale complète d’urgence est nécessaire  afin d’éviter une catastrophe planétaire majeure. …

Réduire la consommation d’énergie et les émissions de gaz à effet de serre associées à une population croissante et urbaine, nécessitera des changements radicaux dans les habitudes de consommation, les systèmes de transports, résidentiels et de construction d’infrastructures, d’eau et d’assainissement.

Mon commentaire: Il est impossible de faire la transition vers une économie prudente de consommation raisonnable sans corriger la nature humaine. Mais la correction de la nature de l’homme à partir de l’égoïsme vers l’altruisme est contre les autorités et le système, car alors ils perdront leur pouvoir sur le monde.

Par conséquent, aussi longtemps que cela est possible, la tâche principale des autorités et des banques est d’empêcher les gens de penser à la crise par tous les moyens – même au détriment d’augmenter la dette nationale, la façon dont les États-Unis font. Et tous les gouvernements sont d’accord avec cela.

La lumière de la sagesse et les doutes éternels

Dr. Michael LaitmanUne personne qui continue à aller de l’avant sans jamais s’arrêter, et qui n’a pas peur d’être constamment dans l’état de la Lumière minimale de Nefesh – dans la clarification éternelle, la confusion et le brouillard, devient sans cesse plus intelligente et atteint ses états antérieurs. Elle devient sage, mais par rapport à chaque état actuel, elle ne sait encore rien. Et c’est parce que nous avançons par la foi au-dessus de la raison.

Si elle n’avance que par la foi dessus de la raison, alors elle recevra un esprit dans lequel elle comprendra son état ​​précédent. C’est ainsi que son esprit continuera à croître – à cette seule condition.

Une personne qui avance au-dessus de la connaissance sent la Lumière de la sagesse (Hokhma) sur l’ensemble de ses niveaux précédents hormis la dernière, celle en cours.

La démocratie est un « truc » de notre égoïsme

Dr. Michael LaitmanQuestion: Si j’ étudie dans un groupe virtuel et que je ne connais pas d’obstacles  sérieux,  suis-je  en mesure de former  une prière vers le Créateur à partir des  problèmes matériels  réguliers du quotidien,  au travail et à la maison? »

Réponse: Il n’est pas nécessaire de chercher des perturbations, ni dans un environnement virtuel, ni un groupe de physique. Les obstacles viennent par eux-mêmes de notre désir de vraiment  nous rapprocher et de  nous unir avec l’autre. C’est alors que  les problèmes commencent! Et si vous n’avez pas aucun problème,  connectez-vous  aux autres et commencez  à les analyser.

Les perturbations viennent en conformité avec l’état. Lorsque les gens gardent une certaine distance, les problèmes ne se posent pas entre eux. Nous voyons notre monde se rapprocher de la démocratie. La «démocratie» est la plus grande tromperie, quand je m’éloigne  de vous, et  que vous vous éloignez de moi. Et maintenant nous ne nous touchons pratiquement pas les uns les autres, et nous disons que chacun a sa  liberté: «Ceci est à moi, cela est à vous; ne touchez pas ce qui est mien, et tout ira bien. »

Mais ce n’est pas d’ordre des relations parce que là la base nous ne sommes pas connectés les uns aux autres de quelque façon qui soit! Le peu que nous recevons d’un autre, nous le transmettons à lautrui par une sorte de tampon. Mais dans tous les autres cas, nous ne touchons pas les uns les autres. Et quand nous ne le faisons pas, il n’y a pas de problèmes-notre ego est prêt à accepter cela, et c’est l’option la plus pratique pour lui. C’est pourquoi le monde moderne en est venu à la démocratie, la protection des droits individuels, et ainsi de suite.

Mais si nous commençons à agir comme cela dans un groupe, nous ne pourrons jamais atteindre l’unité. La démocratie ne sera pas en mesure de conduire à l’unité, si tout est fait avec des gants et en gardant  une distance.

Nous avons été capables de faire cela jusqu’à aujourd’hui. Mais maintenant, peu importe combien nous y résistons, il n’y a pas de choix: la nature  nous presse, nous obligeant à nous unir et à établir une connexion. Et même si nous essayons toujours de garder une distance et  la même démocratie, la nature nous montre que nous sommes reliés les uns aux autres. C’est là que les problèmes commencent!

« Je ne peux pas aller plus loin! Une plus grande distance est impossible selon la forme que la nature me montre. Elle me montre que je suis connecté à tout le monde, et dans le même temps, je ne veux pas être connecté à eux. Fondamentalement, c’est l’essence même de la crise moderne.

Mais dans le groupe, nous avons besoin de travailler avec le cœur. Ce n’est pas grave si nous sommes ensemble dans une pièce ou derrière les écrans d’ordinateur dans une classe virtuelle. La clé est d’éviter de nous induire en erreur sur le fait d’avoir atteint la connexion. C’est un gros problème car une personne se convainc, en raison de la capacité de défense de l’égoïsme, que tout va bien et qu’elle a un lien suffisant avec les autres. Elle  l’oublie complètement et expérimente  de nombreuses perturbations. »

Mais lorsque nous voulons comprendre cela et nous le faisons ensemble, nous commençons à travailler avec cela et à  révéler la force du mal, qui nous sépare, et sépare nos cœurs. Ce n’est pas un travail facile.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 28/07/2011, article n° 218 Shamati

La crise commence à peine

Dr. Michael LaitmanAvis: (Sergueï Karaganov, directeur adjoint, Institut de l’Europe, à l’Académie des Sciences de Russie, président  du Conseil de politique étrangère et de la défense): «La crise mondiale ne fait que commencer et touchera tout le monde. Mais quand et comment les pays se réuniront-ils pour commencer à la surmonter ensemble ? Ce n’est pas clair  ….

«Cette crise et cette nouvelle période dans l’histoire mondiale menacent d’infliger des souffrances inévitables sur des milliards de gens … Couplé à de rapides changements géopolitiques … cette période peut apporter une déstabilisation dramatique de la situation internationale et un risque accru de conflits …. »

« La question qui nous préoccupe n’est pas seulement une profonde crise financière et économique. C’est une crise globale de l’ensemble du système de gouvernance mondiale, une crise des idées sur lesquelles était basé le développement mondial, et une crise des institutions internationales …. »

« Pour surmonter cette crise globale, il faudra un nouveau cycle de réformes, la construction d’institutions internationales et de systèmes pour gouverner l’économie  et la finance mondiales, et une nouvelle philosophie pour le développement mondial ….

«Quelques principes pour la construction du futur système:

– Le libre-échange et un ordre économique libéral couplé avec  une réglementation internationale  basique plus stricte.

– L’élaboration conjointe et la coordination des politiques par les pays les plus puissants et les plus responsables ….

-Des efforts collectifs pour combler le vide sécuritaire, plutôt que de créer de nouveaux clivages et des sources de conflit.

-Une solution conjointe pour les  problèmes d’énergie ….

– La Russie et l’Union européenne doivent  s’efforcer …  pour une alliance stratégique.

– L’objectif du développement doit être le progrès, pas la démocratie. La démocratie est une conséquence et un instrument du progrès. »

Mon commentaire: Pour résumer, la crise ne fait que commencer, et la solution est l’union. Sinon, nous nous dirigeons vers la  disette !

La directrice du FMI met en garde sur une catastrophe globale

Dr. Michael LaitmanAux  nouvelles: « nouvellement élue à la tête du Fonds monétaire international, Christine Lagarde dit qu’elle« ne peut pas imaginer une seconde » que les Etats-Unis fassent défaut à leur dette, disant que ce serait« un vrai choc »au niveau de l’économie mondiale si aucune entente n’était conclue. « (lepoint.fr) »

« L’administration Obama affirme que si le plafond de la dette n’est pas monté pour le  2 août, la nation serait en défaut de paiement, avec potentiellement des conséquences financières désastreuses dans le monde. » (Forbes.com)

«Il n’y a pas d’alternative à la promulgation d’une augmentation du plafond  de la limite de la dette » a écrit  Timothy F. Geithner [secrétaire au Trésor] »(Washingtonpost.com) 

Mon commentaire: Quel est le prochain ? « Continuez quoiqu’il en soit ! La chose principale est de repousser le jour du jugement ! Tout le monde veut continuer  à jouer à ce jeu parce qu’ils ne voient pas et ne verront pas d’alternative jusqu’à ce que les souffrances les forcent vraiment à écouter les recommandations de la Kabbale sur la façon de transiter vers une société  de consommation et de distribution raisonnable.

Il n’y a rien de pire que l’indifférence

Dr. Michael LaitmanNous devons lutter contre l’indifférence, car c’est le pire état possible. L’indifférence porte le nom de mort.

Nous respectons beaucoup les deux formes qui lui sont opposées : l’amour et la haine. Pharaon, Haman, et tous les autres pécheurs décrits dans la Torah sont des personnages très importants. Sans eux, nous ne serions pas capables de nous élever vers la sainteté. Tout ce que nous recevons dans nos récipients, dans nos désirs, vient de leur part. Tous les hommes justes y sont opposés parce que le Créateur les a créés l’un contre l’autre.

Par conséquent, ce n’est pas grave si une personne prend en charge quelque chose ou proteste contre elle. La chose la plus importante est qu’elle s’en soucie beaucoup, plutôt que d’être indifférente à elle, le sentiment qu’elle est «ni ici ni là-bas ».

Il est possible d’éveiller une étincelle dans n’importe qui. Cette étincelle est cachée dans chaque personne, car elle provient du récipient brisé. Par conséquent, il a certainement une étincelle spirituelle et elle peut être éveillée. La seule question est: à quelle profondeur est-elle cachée ?

Toutefois, lorsque cette étincelle est réveillée, la personne pourrait réagir négativement: Une personne ne veut pas en entendre parler et elle se maudit elle -même, le Créateur, la Kabbale, et l’ensemble du chemin du don sans réserve. Elle  n’est pas d’accord avec cela et déteste tout ça. Mais Baal HaSoulam dit que ce n’est pas grave. C’est la même chose que si elle  y consentait, la même chose que si elle voulait,  parce que c’est révélateur de son désir dans cette forme. Même si le désir est corrompu, elle l’a déjà.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 31/07/11, Shamati

Comment pouvons-nous résoudre les problèmes émergents?

Dr. Michael LaitmanAvis: (Viktor Kuvaldin, Professeur, Chef de l’Ecole d’Economie de Moscou, MSU, manwb.ru): «La fin du siècle  a révélé le décalage dangereux entre les problèmes mondiaux de l’humanité … et les ressources publiques limitées pour y faire face …. »

Nous avons tous assisté et participé à la formation d’un monde unique interconnecté, interdépendant, dans lequel les systèmes mondiaux non seulement lient les fragments préalablement séparés, mais aussi les affectent profondément en les transformant. Pratiquement, on parle de la création d’une société mondiale ….

L’étude d’une méga société nécessite des outils d’analyse appropriés: des concepts, des catégories, et la langue ….

La révolution de l’information change les principes de l’organisation sociale. Les hiérarchies verticales sont remplacées par des connexions horizontales, établies par le choix personnel des gens et leur désir ….

Cela va inévitablement changer nos idées sur la société, la citoyenneté, le droit, le pouvoir politique, et les relations internationales sur lesquelles la vie de notre société est construite. Cela influence inévitablement ceux qui contrôlent les ressources et prennent des décisions ….

Les structures politiques, les institutions étatiques, et les systèmes de gestion … perdent de leur efficacité dans le monde qui se globalise ….

Les causes de conflit entre les processus de mondialisation sont  dans l’écart entre le niveau de développement socio-économique et politique des communautés humaines, leur mode de vie, et leur attitude envers les principaux problèmes de l’existence ….

Jusqu’ici, la mondialisation a fait tomber les barrières de la vie, mais pas dans notre psychologie  ni dans notre conscience. L’homme est encore un moyen, mais pas le but. »

Mon commentaire: Pour résoudre les problèmes du monde qui se dessinent devant nous, nous devons changer, devenir globalement et intégralement connectés les uns aux autres, commencer à penser seulement en termes de « NOUS », mais pas « moi », voir le monde dans son ensemble et connecté, et « formater »  nos pensées et nos désirs de l’individu au collectif. 

Sinon, nous ne serons pas en mesure d’exister dans un monde nouveau. Soit nous allons le réaliser et commencer à changer progressivement, ou bien la nature va nous obliger à le faire  par la souffrance causée par notre divergence avec la nature. C’est seulement en comprenant ce qui se passe que nous serons capables de nous changer nous-mêmes et résoudre les problèmes émergents.

La transformation de l’univers familier

Dr. Michael LaitmanLe monde des égoïstes est un lieu de lutte pour ce que sera le futur ordre mondial. Des communautés et des entreprises supranationales prennent la place de l’État, l’État perd le pouvoir sur les médias (l’Internet),  sur la science et l’économie (qui devient  mondiale), et il est forcé de se déformer dans un nouveau corps souple, dans la mesure où les  nouvelles formations indépendantes laissent  un espace pour cela, alors qu’elles surpassent  les fonctions de l’État.

Mais l’Etat est incapable de gérer même les fonctions qu’il conserve encore. Tout le travail des autorités, qui est de plus en plus réduit en service de la population, provoque un mécontentement croissant. Sans doute, les institutions privées seraient beaucoup plus efficaces pour cela.

L’Etat, dans sa forme historique, se meurt. Un nouveau type de pouvoir et de société émergent parallèlement  et en dehors de l’État, et il l’élude. Pour l’instant,  tout concerne  l’Etat, son abolition et sa transformation en un gouvernement mondial unique.

Par ailleurs, les gens ne se sentent plus comme une nation ou une société, mais plutôt comme des individus qui sont prêts à vivre dans n’importe quel endroit, n’importe quel pays, et ils n’ont pas tendance à être concernés par une certaine communauté ou nation. Il est évident que, progressivement, une «nation» disparaît et «un caractère» émerge. L’égoïsme  nous sépare à tous les niveaux de notre connexion.

Mais le besoin d’union de tous pour le bien de leur survie et le besoin de nouveaux moyens d’union sera révélé précisément dans cet intériorité mutuelle (psychologique) et  cette extériorité  de distanciation  (culturelle, nationale, et étatique). Cependant, les gens ne trouveront pas de telles forces et idées dans notre monde, sauf celles offertes par la Kabbale: la garantie mutuelle. Une nécessité pour une communauté mondiale unifiée va surgir. Cest seulement de cette façon que nous pourrons éliminer la souffrance découlant de notre manque de correspondance avec la nature unie.

L’ordre « inverse » direct

Dr. Michael LaitmanLes étudiants ont généralement du mal à saisir le concept de «l’Ordre inverse de la Lumière entrant dans le désir. » Mais en réalité c’est un processus très naturel.

Si je suis au degré zéro (Shoresh), je comprends et j’atteins seulement la Lumière minimale de Nefesh. Quand mon désir grandit et atteint le niveau 1 (Aleph), La Lumière de Nefesh passe en lui, tandis que La Lumière du degré suivant (Rouakh) entre au degré zéro.

The Direct Reverse Order

 

Quand j’étais avec la Lumière de Nefesh, se qui signifie avec peu de raison, de force et de calculs, qui était la seule façon dont je pouvais sentir ma relation et ma connexion avec la Lumière. C’est tout ce que j’avais.

Maintenant j’ai atteint une plus grande profondeur du désir et une plus grande Lumière. Mais cette lumière ne se rapporte pas à mon état actuel. A ce degré auquel je suis monté avec mon nouveau désir, plus fort, je reçois la plus faible Lumière, Nefesh, parce que je commence à peine à commencer à apprendre davantage sur ce nouveau désir.

Mais maintenant je sens aussi et je comprendre mieux mon état précédent. J’ai l’impression que c’était le début, le tremplin à partir duquel je suis monté à mon niveau actuel. C’est pourquoi j’ai maintenant atteint dans une plus grande compréhension, ce qui est appelé la Lumière de Rouakh, comparée à la lumière de Nefesh que j’avais avant.

Supposons que je passe de l’âge de un an à l’âge de deux ans. Au niveau d’un enfant de deux ans, je ne connais pas encore le monde et moi-même et je possède une perception et une raison très basique (la Lumière de Nefesh)- simplement j’existe. Mais ma compréhension de ce que doit être un an d’âge, y compris toutes les formes antérieures et les états, s’améliore. En eux, j’ai déjà une sorte de réalisation, la Lumière du Rouakh.

Il s’ensuit plus je vieillis, plus je deviens intelligent, seulement pas dans mon état actuel. C’est parce que dans la spiritualité, nous avançons toujours  par la foi au-dessus de la raison, sans en comprendre pleinement le processus, mais simplement en entrant dans un nouvel état à chaque fois. Et quand je monte vers ce nouvel état, à l’intérieur j’acquiers la lumière de Nefesh.

Mais j’ai déjà atteint les états antérieurs et j’ai reconnu leur nécessité et l’inévitabilité. Je sais pourquoi ils m’ont réalisé en moi de cette façon, pourquoi j’ai subi toute la chaîne de ces états. C’est pourquoi dans cet état, je  sens NaRaNHaY (Nefesh-Rouakh-Neshama-Haya-Yekhida).

 De la 4e partiedu cours quotidien de Kabbale 13/07/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Apprendre à percevoir la Bonté

Dr. Michael LaitmanNous sommes habitués à voir clairement des phénomènes familiers de notre monde, qui ne changent pas. D’autre part, certains phénomènes dépendent de la façon dont nous les utilisons. Par exemple, il y a l’électricité que nous pouvons utiliser pour produire différentes actions complètement opposées, comme obtenir du froid et de la chaleur. Le feu qui permet de chauffer ou de brûler est un autre exemple. Fondamentalement, tout dépend de la façon dont il est utilisé. En d’autres termes, tout dépend de l’utilisateur, le désir (Kli) que cette force revêt.

C’est la même chose au sujet de la Lumière supérieure. Elle contient tout, y compris le désir lui-même, tous les phénomènes qui peuvent se produire en lui, et toutes les impressions qu’il percevra de la Lumière.

Une erreur habituelle d’un débutant est de penser que la lumière est quelque chose de précis et constant qui est toujours bon. Mais ce n’est pas toujours le cas. Il y a même de la notion de Poulsa de Noura (coups de feu), une malédiction. Globalement, toutes les choses les meilleures et les pires proviennent de la Lumière. C’est comme l’électricité: Tout dépend de la façon dont elle est utilisée.

Pour cette raison, la définition du Créateur comme «bon qui fait le bien» se réfère à la Lumière, un phénomène qui ne peut être accepté et révélé que dans les désirs de donner sans réserve. Il est impossible de recevoir et de sentir cette bonté dans un désir égoïste. Il n’existe tout simplement pas là.

Depuis le désir de donner sans réserve qui n’est limité en rien, et la nature de la Lumière réelle dans sa racine du « Bon qui fait le bien» est illimitée, le phénomène appelé la Lumière et la vie ne peut être vécue que dans un désir qui est entièrement dirigée vers le don sans réserve. Tous les autres formes opposées ne sont pas appelées vie et  lumière.

Nous tenons à atteindre la sensation du bon qui fait le bien, mais nous ne comprenons pas que cela ne signifie rien d’autre que la sensation du don sans réserve et de l’amour. C’est comme quand un toxicomane pense que les bons états n’existent que sous l’influence de drogues, sans comprendre qu’il y a un moyen de recevoir du plaisir par d’autres choses.

Pour cette raison, notre objectif est de préparer le désir, le récipient, afin de percevoir la qualité du don sans réserve. Comme il est écrit: «La  Sagesse est donnée aux sages » Cela signifie qu’il est donné à ceux qui comprennent qu’ils n’existent pas dans la qualité du don sans réserve, et que c’est la seule nature qu’ils ont besoin pour atteindre pour recevoir la Lumière de Hokhma (la Sagesse), la Lumière de la vie.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 18/07/2011, article n° 122 de Shamati