Monthly Archives: mars 2012

Choisir un autre centre d’attention

Dr. Michael LaitmanL’article principal de la méthode kabbalistique est : «Il n’y a rien hormis Lui. » Cet article est la délicate mise au point de notre point dans le cœur, notre aspiration à révéler la nature, son plus haut niveau d’harmonie parfaite et éternelle, l’intégralité, et la globalité, dans lequel tout est interconnecté et représente un seul tableau général et complet.

En règle générale, dans notre monde nous ne pouvons pas tout saisir dans notre égoïsme individuel. Nous brisons la nature en une vaste gamme de sciences (il y a 184 sciences). Cela n’existe pas dans la nature. Nous ne pouvons tout simplement pas apprendre tout à la fois. Nous divisons la nature en certaines «tranches» et nous étudions la biologie, la zoologie, la géologie, l’astronomie, etc… en général, nous étudions un grand nombre de sciences.

Notre individualité, notre égoïsme est très étroit, de sorte qu’il ne peut absorber que ce qui est concret, mais il ne peut pas percevoir la nature dans son ensemble, de manière holistique. Et c’est pourquoi nous ne pouvons pas ressentir égoïstement ce tableau général et la force intégrale, à travers nos sens corporels. Nous ne le ressentons pas, il n’entre pas dans nos organes sensoriels.

Pour ce faire nous devons développer un nouvel organe sensoriel qui comprendra, bien sûr, tous les précédents, mais qui aura également la possibilité d’expérimenter absolument tout en une seule fois et dans son ensemble, comme un seul tout. C’est ainsi que nous devrions nous accorder. C’est à dire, au lieu de regarder à gauche, à droite, en haut, en bas, précisément en fonction des coordonnées, au lieu de diriger notre égoïsme vers un phénomène spécifique, nous enlevons, au contraire tout  focus, l’égoïsme entier, et essayons de voir la nature telle qu’elle est. C’est l’essence même de l’harmonisation.

Un groupe et des méthodes spéciales existent pour cela. En nous réglant de cette façon, nous commençons soudainement à ressentir qu’en supprimant du monde la mise au point égoïste, nous commençons à regarder les choses simplement, ouvertement, ne voulant plus abuser de ce monde, et nous abandonnant nous-mêmes à lui. Nous ne nous limitons plus par notre corps, nos cinq sens, notre compréhension et capacité limitée de perception de tout ce qui existe dans la nature. Puis, nous commençons à sentir que nous sommes en effet entourés par une grande force – générale, éternelle et parfaite, qui est appelé la nature, ou le Créateur.

Cela n’a rien à voir avec les religions, les croyances, ou le mysticisme. Il ne s’agit que d’une méthode permettant à une personne de s’élever au-dessus de son attitude étroite envers le monde et de le regarder sans les limitations de temps, d’espace et de mouvement, c’est-à-dire, qu’elle nous montre comment aller au-delà de la zone de notre nature, afin que le corps ne nous restreigne point.

Pour atteindre cet objectif, nous essayons de nous organiser en groupes, où l’aide mutuelle entre amis nous donne une occasion de sortir de nous-mêmes et de commencer à ressentir quelque chose en dehors de notre corps, comme si nous n’étions plus dans celui-ci. Et en effet, alors que nous commençons à nous sentons non pas dans notre corps, nous pouvons nous faire une idée de ce que signifie vivre en dehors du corps.

Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3

La méthode de guérison

Dr. Michael LaitmanNous développons des programmes d’éducation spéciale et de développement car nous devons les transmettre à toutes les personnes qui quittent le marché du travail et qui deviennent chômeurs. Nous devons rassembler ces gens, les unir, et au lieu de l’emploi, leur fournir une éducation qui deviendra leur nouveau travail. 

Autrement dit, une personne devrait travailler deux heures par jour (voire pas du tout) et consacrer le reste du temps à l’étude. Chacun d’entre nous devrait s’asseoir à nouveau derrière un pupitre et devenir des étudiants. Nos allocations de chômage ne devraient pas être appelées ainsi, mais plutôt une bourse d’études, et nous devrions faire des efforts pour que chacun puisse bénéficier d’un niveau de vie suffisant. 

C’est, de manière générale, la société à laquelle nous devrions très bientôt parvenir, sinon les divers mouvements de protestation deviendront un obstacle énorme dans le monde. Les jeunes, spécialement dans les pays ayant des taux élevés de chômage, comme l’Espagne, où ce taux atteint 50%, ne peuvent plus retourner au travail ni revenir aux études. Ils perdent rapidement leur intérêt pour la vie, pour le reste du monde et deviennent très inertes. Des villes entières, comme Detroit aux États-Unis, où les industries firent faillite, deviennent des villes fantômes : Vandalisme, pauvreté et drogue y prolifèrent. Ces villes ne sont pas rares dans le monde. 
Le problème est que l’humanité d’aujourd’hui ne comprend pas encore qu’elle doit se rééduquer à s’élever au niveau intégral et mondial, que la nature nous offre. Nous devons parvenir à un état d’équilibre mutuel avec elle, ainsi nous ressentirions une grande libération d’énergie et de possibilités. Chaque personne et l’humanité tout entière atteindront effectivement un état de satisfaction. C’est aujourd’hui l’objectif de l’humanité. C’est ce qu’enseigne la méthode d’éducation intégrale applicable aux enfants et aux adultes. 

Une partie de la méthode d’études intégrales est appelée «éducation intégrale». Elle décrit l’état global d’une famille : comment les familles, la dynamique familiale et l’éducation des enfants devraient être organisés. 

Nous élevons les enfants ne sachant même pas comment les élever correctement. Les jeunes qui ont des enfants ne savent pas que faire avec eux. Seulement de nombreuses années plus tard, ils commencent à réaliser combien d’erreurs ils ont fait en tant que jeunes parents. 

L’économie familiale et l’ensemble du processus de développement historique, l’égoïsme comme fondement de notre société, l’égoïsme correctement formé et une bonne interaction entre les personnes comme base d’une nouvelle société d’interaction entre nous, tout cela représente une partie de la méthode appelée  » l’éducation intégrale.  » 

L’autre partie de la méthode, «Education intégrale», se préoccupe de changer l’homme lui-même, le transformant d’un être égoïste à l’esprit étroit en un être humain qui peut se rapporter intégralement à la société, aux gens, et à l’environnement. 

Le fait est qu’une personne se forme sous l’influence de l’environnement ; sa seule liberté réside dans le choix du groupe ou de la société qu’elle veut intégrer. Par conséquent, quand elle se joint à une certaine société, elle commence à changer, c’est ce qui nous change. La seule chose que nous pouvons faire pour nous-mêmes est de nous changer nous-mêmes sous l’influence d’un certain environnement social. 

Lorsque nous créons autour d’une personne un groupe de personnes qui veulent changer intégralement, il exerce sur elle une certaine influence. Avec les personnes du groupe, elle commence à se transformer et à voir ce que cela signifie de vivre dans une société intégrale et mondiale, que la nature nous présente comme une condition de notre existence future. 

Il s’avère que l’homme dans cette petite société, dans ce petit groupe commence à révéler de toute nouvelles forces de la nature. Grâce à la connexion entre nous, nous commençons à sentir la force cachée de la nature, la force du don, la force de la coopération, une force supplémentaire. Nous commençons à ressentir la nature à travers notre nouvel organe sensoriel intégral. 

Du congrès de Vilnius du 22/03/12, Leçon préliminaire

La collaboration: une propriété inhérente à la nature

Dr. Michael LaitmanAvis (Fritjof Capra , Ph.D., physicien et théoricien des systèmes, directeur fondateur du Centre d’alphabétisation écologiqu  à Berkeley, en Californie): « Les systèmes voient le monde en termes de relations et d’intégration. Les systèmes sont des ensembles intégrés dont les propriétés ne peuvent pas être réduites à celles des plus petites unités. Au lieu de se concentrer sur des blocs de construction de base ou sur des substances de base, l’approche systémique met l’accent sur ​​les principes fondamentaux de l’organisation. Des exemples de systèmes abondent dans la nature. Chaque organisme – de la plus petite bactérie à travers le large éventail de plantes et d’animaux jusqu’à l’homme – est un ensemble intégré et donc un système vivant. Les cellules sont des systèmes vivants, et sont donc les différents tissus et organes du corps, le cerveau humain étant l’exemple le plus complexe. Mais les systèmes ne se limitent pas aux organismes individuels et à leurs pièces. Les mêmes aspects de la complétude sont exposés par des systèmes sociaux, tels qu’une fourmilière, une ruche, ou une famille humaine – et par les écosystèmes qui se composent d’une variété d’organismes et de matière inanimée en interaction mutuelle. Ce qui est préservé dans une région sauvage  ce ne sont pas des arbres individuels ou des organismes, mais la trame complexe des relations entre eux.

« Plus on étudie le monde vivant, plus on se rend compte que la tendance à associer, établir des liens, vit à l’intérieur des uns des autres et la coopération est une caractéristique essentielle des organismes vivants. Comme Lewis Thomas l’a observé, «nous n’avons pas des êtres solitaires. Chaque créature est, en quelque sorte, connectée et dépendante du reste ». De plus grands réseaux d’organismes forment des écosystèmes, en collaboration avec divers composants inanimés liés aux animaux, aux plantes et aux microorganismes à travers un réseau complexe de relations impliquant l’échange de matière et d’énergie dans des cycles continuels. Comme les organismes individuels, les écosystèmes sont des systèmes auto-organisés et autorégulés dans lesquels des populations particulières d’organismes subissent des fluctuations périodiques. En raison de la nature non linéaire des voies et des interconnexions au sein d’un écosystème, toute perturbation grave ne sera pas limité à un effet unique, mais est susceptible de se propager dans tout le système et peut même être amplifié par ses mécanismes de rétro régulation internes. »

Mon commentaire: Aujourd’hui, toutes les sciences pointent vers l’intégralité de la nature, son système fermé. La raison de ces découvertes est que l’homme est devenu un tel système lui-même et peut donc mieux comprendre le monde où il vit.

La Chine va lutter contre la crise par des réformes économiques de l’euro

Dr. Michael LaitmanAvis (Le Premier ministre chinois Wen Jiabao): « le Premier ministre Wen Jiabao a déclaré que son pays avait un besoin« urgent »de réformes économiques et politiques. Sans elles, le pays pourrait faire face à d’autres tragédies comme la Révolution culturelle.

«Nous devons aller de l’avant avec à la fois une réforme structurelle économique et une réforme structurelle politique, notamment une réforme dans le système de direction de notre parti et du pays, a-t-il dit.

« Il réaffirme la nécessité d’un contrôle des prix pour éviter une bulle immobilière et promet que le yuan va flotter plus librement. »

Mon commentaire: La Chine a des difficultés à comprendre comment s’unir avec le monde, après des millénaires d’isolement, et c’est pourquoi son intégration se fera lentement et à contrecœur, et non pas en raison de la prise de conscience, mais à cause de conditions qui la forceront.

La prière d’égal à égal dans un cercle

The Payer Of Equals In A CircleCela n’a pas d’importance que vous soyez assis en rang derrière les pupitres, et non pas en rond dans un cercle. Seuls les corps physiques sont assis sur les chaises, mais à l’intérieur il doit y avoir le sentiment d’un cercle: une grande connexion partout dans le monde. Tout comme les femmes nous entourent dans un cercle, de sorte que le monde entier soit plus loin, derrière elle. Nous devrions aspirer à amener chacun à un point de contact.

La disposition physique n’a pas de sens. Je ne pense pas que les élèves de Rabbi Shimon était assis dans un tel cercle symétrique. S’il en était ainsi, les mêmes règles ont été conservées jusqu’à aujourd’hui pour l’étude de la Torah. Un cercle symbolise tout simplement le fait que tout le monde est égal – les amis se connectent et forment une prière de beaucoup.

Nous avons seulement besoin de demander la Lumière qui corrige. Sans cela, nous n’avons aucune chance que ce soit pour sortir de notre ego, même d’un millimètre-aucun d’entre nous. Seule la Lumière qui corrige peut nous aider.

Par conséquent, il est inutile de poser des questions sur la façon dont vous devriez le faire. Vous ne faites rien, laissez la Lumière faire le travail! Mais vous devriez être constamment conscient du fait que vous avez besoin pour effectuer des actions pour attirer la Lumière qui fera tout.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 27/03/2012, Shamati N ° 52

Le cercle de l’étreinte

Dr. Michael LaitmanL’atmosphère spéciale qui a été créé dans les ateliers lors du congrès en Lituanie doivent être constamment tenus au cours des leçons. Une personne a besoin constamment de la ressentir. Ce n’est pas important si oui ou non elle est effectivement assise dans un cercle et embrasse les amis, ou bien s’ils sont tout simplement ensemble, sentir la connexion sans étreinte physique, ou même être très éloignés.

Bien sûr, cela est plus difficile, mais vous avez déjà senti qu’il est possible de quitter un peu le lieu physique limité et ne pas être lié au temps. Cette connexion continue à exister comme si c’était dans l’air.

Nous avons besoin constamment de garder cette ambiance: durant les leçons, dans tous les événements et activités, et même au travail. Cela n’a pas d’importance où une personne travaille: dans une usine, pour un patron, mais à travers tout ce qui se passe, elle est en contact avec le Créateur, en Le cherchant. Dans chaque situation, elle doit faire des efforts afin de faire apparaître la Lumière supérieure, comme si elle était physiquement parmi les amis.

Alors, nous serons en mesure de sentir comment par tous ces efforts, nous révélons notre connexion avec un grand groupe de kabbalistes de toutes les générations, qui travaillent avec nous et poursuivent ces efforts. Cela est au-dessus des limites physiques.

Nous avons préparé pour ces ateliers, nous nous sommes assis d’une certaine manière, mais tout cela était une préparation formelle. Nous devrions essayer de garder le même esprit que nous avons sentis au cours de nos études. La récompense principale est les efforts eux-mêmes et non pas le fort sentiment que vous attendez. Nous devrions valoriser le travail lui-même et pas la récompense pour le travail.

Par conséquent, nous ne devrions pas attendre, les états d’inspiration changeants pour revenir. La clé est de les rechercher constamment, et non pas dans le but de recevoir des sensations agréables, mais pour nous préparer à la révélation du Créateur, afin de Lui apporter satisfaction. Cette opportunité est notre récompense. C’est déjà un peu plus proche de l’état du don, Lishma.

Nous allons essayer de le faire. Je suis désolé, mais comme d’habitude, les enfants demandent ce qu’ils aiment le plus, tandis que les parents leur donnent ce qui est mieux pour eux, selon la maturité de leur  compréhension. Et ce n’est pas toujours la même chose. Faisons un effort pour atteindre une forme encore plus correcte.

Nous devrions avoir l’occasion de faire un effort, et nous déciderons également de limiter la sensation. Ensuite, le sentiment du don sans réserve apparaîtra.

De la préparation pour le cours quotidien de Kabbale 27/03/2012

L’humanité comme un système intégral

Dr. Michael LaitmanOn peut parler longuement de notre interconnexion, qui, ces derniers temps nous oblige à prendre contact les uns avec les autres sur le plan émotionnel. Nous devons commencer à nous connecter les uns aux autres, non seulement en conformité avec les lois écologiques, les procédés de fabrication, le système bancaire, l’éducation mutuelle et les soins médicaux, mais aussi personnellement. En conséquence, toutes les nations doivent s’engager dans de bonnes relations l’une avec l’autre.

Dans le processus d’évolution de la nature, le développement traversa les niveaux minéral, végétal, et animal avant d’atteindre le niveau de l’homme. La civilisation humaine se développa aussi à travers les mêmes étapes, qui nous conduisent au point où nous commençons à acquérir l’image d’un homme. Cet état est appelé précisément Adam, l’homme.

Voici alors une question : Comment atteindrons-nous cet objectif ? Il est impossible d’exister d’une autre manière, car notre développement futur exige en outre une bonne relation mutuelle, et sans elle, nous ne pourrons pas corriger les lois de l’économie, de l’industrie et du commerce. Le monde est dans une impasse, confus, il ne comprend pas ce qu’il faut faire. Les gens ont perdu leur interconnexion, parce qu’à notre époque, c’est une connexion du fond du cœur, de l’âme qui nous est demandée, quelque chose qui n’a jamais existé entre nous.

Soit nous nous méprisons les uns les autres, nous échangeons des biens, soit nous collaborons par désespoir dans l’industrie manufacturière et le commerce. Mais on n’exige pas d’un individu ou d’un gouvernement d’avoir une bonne relation avec leur partenaire. Cependant, nous devons maintenant faire des efforts internes, psychologiques par rapport à un étranger, et notre développement ne se compose que de cela.

Nous pouvons ressentir que, sans ces relations, nous ne pouvons pas exister correctement, même dans notre propre maison. Si je partage un appartement avec certaines personnes, nous trouvons le moyen de faire en sorte que chacun a son propre espace. Mais maintenant, nous sommes tellement dépendants les uns des autres – chacun dépendant de tout le monde – que sans relations correctes entre nous, notre vie devient tout simplement horrible.

Par conséquent, il est nécessaire que nous parvenions à un accord, et cet accord est appelé la garantie mutuelle. En d’autres termes, nos relations doivent être de telle sorte que chacun doit avoir le sentiment que sa vie dépend des autres. C’est ainsi que les soldats d’une même unité savent que leur vie dépend de toutes les autres, et si chacun ne soutient pas et ne s’occupe pas des autres, tous perdront.

Ces systèmes de dépendance mutuelle existent dans la nature et  la technologie: Ils sont appelés systèmes intégrés ou analogiques. A l’intérieur, toutes les parties sont tellement interconnectées que si un seul élément ne fonctionne plus, le mécanisme entier ne fonctionnera plus. De toute évidence, alors que la société humaine s’est développée, nous avons grandi au point d’atteindre ce type de connexion.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode 5, 02.01.12

Philosophie vide ou science pratique ?

Dr. Michael LaitmanAu cours des nombreuses années, pendant lesquelles j’ai expliqué la méthode de coopération intégrale, j’ai donné comme exemple notre corps physique constitué de différents organes. Tous les organes semblent fonctionner par eux-mêmes : le cœur, les poumons, les reins ou le foie. Chacun fonctionne selon son propre rythme et son propre ordre et, dans chacun se trouve un programme interne, un logiciel, mais tout est basé sur la coopération.

Bien qu’ils fonctionnent tous sur des plans différents, dans un rythme différent, avec des tâches internes entièrement différentes, ils devraient tous avoir une tâche collective : garder le corps entier dans un état d’équilibre, qui ne dépend que de la juste coopération de chaque élément corrigé. Un élément corrigé est celui qui coopère avec tous les autres, et dont ses travaux internes tendent uniquement à s’accorder avec toutes les autres parties du corps.

Nous aussi, nous devrions nous sentir comme de petits organes en un seul grand corps. La création de notre récipient collectif de perception, d’un nouvel organe sensoriel, repose sur le fait que personne ne fonctionne comme un organisme distinct, mais en accord avec toutes les autres parties du système.

Ainsi, tout ne devrait pas être axé sur notre développement interne individuel, qui en réalité n’existe pas, mais seulement sur la connexion !

Il y a encore beaucoup de gens qui viennent vers nous et qui étudient dans les livres, seulement pour savoir, pour voir ce qui y est écrit. Mais ils ne sont pas inclus dans l’ensemble des travaux de connexion et d’union, et ils ne comprennent donc pas à quoi mène tout cela. « Ah bon j’ai compris, c’est une science, une théorie, qui parle du changement de places et de mouvements dans un certain espace imaginaire, entre le haut et le bas, de différentes connexions entre certains types d’objets familiers. Où sont-ils ? Cela est d’autant plutôt abstrait que dans notre monde tout cela n’existe pas. Alors, que dois-je faire avec ça?  »

Ces personnes ne comprennent pas qu’elles doivent se connecter entre elles, et que, grâce à leurs connexions, elles ne commenceront à voir à travers ces liens : « Où sont ces parties? Où est ce niveau de Bina, le don, la réception, la restriction de la volonté, l’élévation au-dessus du désir dans la connexion avec d’autres, la réception et le don ? « Jusqu’à ce qu’elles essaient de mettre en œuvre tout cela dans le lien entre elles, la sagesse de la Kabbale sera pour elles une philosophie vide, qui ne dit rien.

Donc, la chose principale est de ne pas étudier ce qui est dans les livres, mais d’aspirer à ressentir ce que nous étudions, à le mettre en œuvre dans notre vie, dans la connexion entre nous. Sinon, comme nos enseignants nous le disent, une personne «se dessèche. » Elle ne verra tout simplement pas les résultats de ce qu’elle lit. Bien sûr, qu’on y trouver beaucoup de choses intéressantes, beaucoup d’informations, mais ce n’est qu’une étude abstraite et rien de plus.

La méthode elle-même est très pratique, et nous devons la mettre en œuvre entre nous.

Du Congrès de Vilnius du 23/03/12, Leçon 1

Nous sommes les premiers!

Dr. Michael LaitmanNous devons être reconnaissants pour notre destin, pour avoir été choisi afin de bien savoir ce dont parle la sagesse de la Kabbale et afin de la présenter au monde entier. Nous sommes des pionniers ! Nous sommes la première de toutes les générations tout au long de toute notre évolution. Pendant des milliards d’années, la création a traversé une grande chaîne de transformations. Enfin, aujourd’hui, nous sommes les premiers à pouvoir maîtriser cette méthode et permettre son emploi, à pouvoir l’appliquer.

Nous la réalisons nous-mêmes. Nous la développons dans le lien entre nous, sur la base de ce qui se passe entre nous dans les groupes, dans la connexion. Sur cette base, nous écrivons de nouveaux articles et étudions le matériel sur les types de connexions entre nous. Grâce à ce travail pratique, nous offrons la méthode de manière réaliste à l’ensemble de l’humanité.

Nous sommes donc des chercheurs, nous sommes les pionniers à l’utiliser pratiquement. D’une part, nous devons être reconnaissants pour notre destin, et d’autre part, nous devons être responsables pour avoir reçu cette chance. Selon le rythme auquel l’humanité tout entière est en développement, nous voyons dans quelle mesure elle ressent le besoin d’une nouvelle méthode de vie.

Des milliards de personnes partout dans le monde se demandent : «Que devons-nous faire ? ». Nous devons leur montrer tout cela.

Ainsi, dans les connexions internes entre nous, nous ne devons pas oublier que nous faisons cela non seulement pour nous-mêmes, car nous serions comme des égoïstes. Nous faisons cela non seulement pour révéler la force supérieure, son plan, et pour la ressentir, pour atteindre la compréhension à travers la sensation, et pour l’étudier dans la réalité, mais nous le faisons aussi afin de transmettre cela au reste de l’humanité.

Notre mouvement interne devrait être accompagné par une expansion externe. Ces deux actions doivent être équilibrées, comme les organes du corps qui fonctionnent comme il se doit : tous deux reçoivent et donnent. Il est très important de se souvenir du reste du monde et de la force supérieure qui nous a créés, afin de nous élever vers elle. Si l’on inclut tous ces éléments en notre sein, nous nous développerons correctement et très rapidement.

Nous avons déjà vécu tellement de choses : de nombreuses conventions, réunions, soirées d’union. Mais, aujourd’hui, nous sommes dans une situation où nous devons tout simplement exiger la révélation réelle de nous-mêmes et de la force supérieure, pour que nous commencions effectivement à travailler avec elle entre nous, pour que chacun de nous et la force supérieure ressentie entre nous se révèle comme un tout.

Nous devrions exiger très clairement que notre prière, notre demande soit exaucée. Chacun d’entre nous ne devrait pas simplement attendre, mais à travers toutes ses actions, devrait avancer avec la demande correcte de ressentir le Créateur à travers l’unité.

Du congrès de Vilnius du 23/03/12, Leçon 1

Ressentir la force qui contrôle le destin

Dr. Michael LaitmanTout notre travail est de trouver en nous-mêmes la possibilité de détecter la force qui remplit le monde, contrôle le monde et notre destin, nous conduit à travers la vie, et détermine tous les événements de celle-ci – ce qui arrivera à chacun de nous, à chaque minute.

Pour ce faire, nous devons constamment plonger dans nous-mêmes, notamment à travers nous-mêmes. Nous ne serons pas en mesure de trouver quoique ce soit dans le monde mécanique qui nous entoure. Seul par l’affinement de nos sens, l’augmentation de notre sensibilité intérieure, nous commencerons à sentir les fines couches de la nature ainsi que sa couche d’informations. Cette couche va nous révéler la totalité du programme de la création, tout ce qui doit nous arriver, et ce qui s’est déjà passé, et va nous élever au-dessus de la sensation du temps, de l’espace et du mouvement mécanique vers une zone tout à fait différent.
Ainsi, nous devons constamment aller plus loin et chercher en nous-mêmes la sensation de cette couche d’information, de cette force qui contrôle tout. On peut l’appeler la force fondamentale de la nature, la force supérieure de la nature, ou le Créateur, car elle crée tout et contient tout le programme de la création. Pour y parvenir, nous nous réunissons pour accroître notre impact sur l’autre et ainsi aider chacun de nous à nous unir.

Nous commençons à créer un nouveau détecteur dans un sentiment collectif, qui sera capable de nous révéler la force qui nous entoure et qui pénètre tout. Dans une relation constante et correcte entre moi et les autres, je m’élève au-dessus de moi, je sors de moi-même et commence à ressentir ce qui est entre nous. Cela devient de la plus grande importance.

Mais tout le reste m’appartient, comme mon corps animal. Quand je désire sortir totalement de moi-même, pour ressentir ce qui est en dehors de moi, là je trouve cette force supérieure de la nature.

Tisser des liens avec elle est le but de notre existence. Et nous voulons tous atteindre cet objectif.
Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3