Monthly Archives: avril 2012

Tout en appréciant les rafraîchissements, n’oubliez pas l’hôte

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Shamati # 52, « Une transgression n’exclue pas une Mitsva« : J’avais entendu une autre parabole, parlant de deux amis, dont l’un est devenu roi et l’autre est devenu très pauvre, et il avait entendu dire que son ami était devenu roi. Le pauvre est allé vers son ami le roi, et lui a parlé de son mauvais état.

Le roi lui remit une lettre du ministre du trésor stipulant que, pour deux heures, il recevrait de l’argent autant qu’il le voulait. Le pauvre alla au trésor avec une petite boîte et entra et remplit cette petite boîte avec de l’argent.

Quand il sortit, le ministre donna un coup de pied dans la boîte et tout l’argent tomba sur le sol. Il continua la même chose maintes et maintes fois, et le pauvre homme pleurait, «Pourquoi me fais-tu ça? » Enfin, il lui dit, tout l’argent que vous avez pris pendant tout ce temps est le vôtre et vous le prendrez en totalité. Vous n’avez pas de récipient pour prendre assez d’argent dans le trésor, et c’est pourquoi je vous joue ce tour.

Nous devons être prêts pour la situation au moment, où nous remplissons notre «boîte», elle sera immédiatement vidée. Cependant, il ne s’agit pas de continuer à la remplir mécaniquement et de prendre de plus en plus de trésor.

L’ego sent comment la boîte est vidée encore et encore, et il se met à nous habituer à percevoir cela comme quelque chose de normal. Et puis nous commençons à nous demander pourquoi cela arrive de cette façon, quel est le sens de cela, et nous ne sommes pas d’accord avec cela.

Nous passons par les mêmes états, encore et encore, tandis que la Lumière agit sur cette répétition sans compromis, et nous commençons à comprendre que nous n’avons pas besoin de nous inquiéter de la boîte pleine, mais du travail lui-même. La possibilité de transférer le trésor du roi à partir de l’endroit qui nous donne l’accomplissement, et donc nous atteignons le don sans réserve, «Lishma. »

Nous ne devrions pas viser et nous concentrer sur la satisfaction qui est agréable et importante pour nous aujourd’hui, mais nous devrions penser sans cesse à ce qui sera important demain. Nous avons besoin de le faire immédiatement, et alors nous serons semblables à ce vieil homme qui marche et se penche, à la recherche, de quelque chose qu’il a perdu. Il a constamment peur de perdre l’importance de l’objectif et tente de clarifier ce que cet objectif est exactement.

Le but n’est pas des sensations agréables. Les sensations agréables sont nécessaires afin que je puisse m’élever au-dessus et exiger un remplissage différent, sentir l’importance de l’Un, pour lequel je travaille et rester dans la dissimulation. Je demande la révélation de la grandeur du Créateur dans le seul but de me fournir le carburant pour le travail. Comme il est dit: «La Sagesse (Hokhma) est pour les humbles» et  « La récompense pour un commandement est un commandement. » C’est ce à quoi une personne doit aspirer de sorte qu’elle est autorisée à s’élever au-dessus d’un seul acte vers l’acte suivant, qui n’a aucun rapport avec le plaisir qu’elle a reçu.

C’est comme si je préparais une action par moi-même, exécutée par moi-même, et recevant de bons résultats. Et maintenant, je dois remercier le Créateur pour l’exécution de tout depuis le début jusqu’à la fin. Après tout, je comprends maintenant que tout est arrivé parce qu’Il m’a donné le désir, le carburant, la direction, l’intellect, et tout le reste. Il est Celui qui a tout arrangé, et je n’ai rien fait du tout.

C’est ainsi que je dois faire un sacrifice (Korban), pour apporter une autre partie de moi plus proche (Karov) du don sans réserve. Je dois sacrifier le plaisir que j’ai reçu grâce à «quelqu’un d’autre » le travail et l’argent (Kessef) qui n’était pas les miens non plus, ce qui signifie un écran, couvrant (Kissouf) dans ce monde. Le Créateur m’a donné tout cela, et Il m’a aussi donné l’accomplissement. Et je veux m’élever au-dessus de tout cela et ne pas travailler pour cet accomplissement, mais pour l’amour de Sa grandeur.

De cette façon, nous ne perdons pas le niveau que nous avons obtenu et nous ne descendons pas. Maintenant, nous déterminons un objectif encore plus élevé pour nous-mêmes, comme ce vieil homme qui cherche au cas où il aurait perdu quelque chose.

Et nous avons effectivement perdu quelque chose. Pendant un petit moment nous avons senti à quel point il est agréable d’être dans l’unité, et maintenant nous devons nous élever au-dessus de cette sensation agréable vers l’importance de l’objectif. Et ce même sentiment agréable, nous voulons le transmettre au Créateur afin de lui apporter satisfaction.

Il s’ensuit que tout ce processus, il traversa tous les rafraîchissements que l’invité a reçu de l’hôte, il veut maintenant les lui rendre afin de ne pas les recevoir pour lui-même. C’est déjà un État qui devient en quelque sorte le don sans réserve pur, « Lishma. » Et ce qui est déjà l’attitude correcte.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 27/03/2012, Shamati N ° 52

L’irritation et la haine sont mes alliés

Dr. Michael LaitmanQuestion : les sentiments négatifs, l’irritation, voire la haine apparaissent en nous quand nous commençons à nous réunir. Quelle est la bonne façon de travailler avec eux?

Réponse: Nous avons besoin de diviser le monde en deux parties: la façon dont il m’apparaît, à moi et mon égoïsme, et la façon dont il est fait réellement. A quoi ressemble le monde en réalité?

Une fois que nous le révélons dans notre volonté commune, nous allons voir qu’il est plein de Lumière et absolument parfait. Il n’y a rien à corriger en elle. En d’autres termes, nous avons seulement besoin de nous corriger, seulement notre attitude personnelle envers le monde, notre perception personnelle.

C’est pourquoi nous avons besoin de diviser le monde précisément de la façon dont il nous apparaît à travers le prisme de l’égoïsme, et le monde qui existe réellement en dehors de nous. C’est tout simplement la Lumière supérieure qui est dans un état de repos absolu et n’a seulement que la qualité du don sans réserve complet et de l’amour.

C’est pourquoi nous avons besoin de séparer ces deux sensations en nous. Une sensation est la vraie sensation d’irritation et les objections qui semblent apparaître délibérément afin que nous puissions  nous élever au-dessus et percevoir le groupe comme quelque chose d’absolu et de parfait, où tous les amis sont les gens les plus grands du  monde qui sont absolument corrigés. Moi, seul, doit m’inclure en eux et être comme un embryon dans une mère.

Les choses réelles qu’ils disent et leur influence sur moi n’ont pas d’importance. On me donne ces obstacles délibérément pour que je réussisse à pénétrer à l’intérieur à travers ces obstacles et être à l’intérieur de mes amis comme je les imagine être absolument parfaits dans l’état de repos avec moi à l’intérieur.

Du congrès de Vilnius du 23/03/2012, cours n°2

Lorsque le cœur parle, il n’y a pas besoin de mots

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pendant les séminaires sur la connexion, il est très important de parler du fond du cœur, sans aucun slogan ni cliché. Si quelqu’un se sent incapable de dire quoi que ce soit, est-il possible que le soutien de l’animateur du groupe ou de quelqu’un d’autre pourrait l’aider à dire quelques mots?

Réponse: La seule chose, c’est que le monde dont nous voulons faire l’expérience, le niveau suivant, n’est pas verbal. Il n’y a pas de mots ni aucun échange d’informations sauf des informations non verbales au niveau des fréquences que l’on appelle nos pensées et nos sentiments. Ce sont des fréquences particulières.

Il y a des gens qui peuvent les percevoir. Parce que quand nous ne connaissons pas une personne, instinctivement nous nous ajustons à sa fréquence et parfois nous capturons  ses pensées. Il n’y a rien de surnaturel là-dedans. Ainsi certaines personnes ressentent les autres à distance. Tout cela est réalisé par une connexion à une couche supérieure commune d’information.

Mais nous nous connectons non seulement à une couche d’information égoïste comme les médiums, mais plutôt, à une couche supérieure d’information qui nous fait fonctionner  et qu’on appelle la force supérieure. Elle s’appelle supérieure parce que, contrairement à notre force  égoïste, elle est altruiste et est construite sur le don sans réserve, pas sur la réception.

Il est important de comprendre que nous nous influençons les uns les autres sans paroles au  niveau de cette force. Si nos paroles ne correspondent pas à nos pensées, alors elles n’ont aucun effet. Les résultats ne peuvent être atteints que si nous voulons être des donneurs. Même si nous ne sommes pas encore altruistes et ne recherchons pas réellement l’unité, mais que nous voulons être  ainsi, alors ce désir fonctionne. C’est-à-dire, notre pensée et nos mots ne devraient pas se contredire les uns les autres. Il devrait y avoir au moins un désir et une aspiration en eux. Par conséquent, nos pensées intérieures, nos pressions internes, et nos aspirations, qui sont appelés prière, sont suffisantes.

Il y a des cas dans notre travail pratique où les gens s’assoient quelques heures dans une rangée sans dire un mot. Le Rabash et moi avons pratiqué la même approche au cours de repas ou d’autres événements où nous nous sommes assis pendant 30-40 minutes dans un silence absolu. Je me souviens que des millions de pensées différentes avaient balayé ma tête à ce moment-là. Vous errez, quelque part dans les coins profonds de vous-même, vous êtes jeté dehors, mais ensuite vous trouvez le chemin dans les pensées justes, et puis vous vous laissez emporter à nouveau.

Ainsi, une personne s’apprend à elle-même, progressivement, l’intention appropriée car c’est seulement par une intention droite qu’il est possible de pénétrer, d’atteindre  et d’entrer dans la prochaine couche supérieure d’information.

 Du congrès de Vilnius du 23/03/2012, cours n°2

Une approche holistique

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand nous étions petits, nos parents nous ont appris à se traiter mutuellement ainsi. Et aujourd’hui, nous avons besoin d’un environnement, qui poursuivra la même pensée. Mais vous dites aussi que nous avons besoin de traiter la nature comme un seul bien entier. Qu’est-ce que cela signifie?

Réponse: Ne devrions-nous  pas protéger la nature minérale, végétale, et animée ? Ne devrions-nous pas l’aimer? Aimer la nature signifie que je ne vis pas en elle pour l’utiliser autant que je le peux. « Faisons sauter une montagne, desséchons la mer, laissez-nous faire tout ce qui nous avantage. … »Non, nous devons avoir une attitude équilibrée à l’égard de tout.

Les écologistes sont vaincus, mais nous réussirons parce que nous disons: «La nature est en équilibre. Alors expérimentons  d’abord sur nous-mêmes ce que cela signifie. Ressentons entre nous ce que c’est que d’être en équilibre, afin de protéger la nature tout entière, et de ne prendre d’elle que ce que nous avons besoin pour l’existence ». Les animaux agissent naturellement d’une manière similaire.

Cela fait partie de l’éducation intégrale. Il va de soi que cela va aussi aider les gens à avoir la bonne attitude envers l’environnement naturel. Il est impossible de n’enseigner aux gens qu’à bien se traiter mutuellement, ils doivent également être instruits pour avoir une attitude gentille et correcte envers la nature, à la notion même de «nature».

Après tout, nous sommes dans le processus de développement, et quelqu’un nous y conduit et  nous y pousse. D’où cela vient-il? Quels sont les types de forces qui nous développent ? Où repose mon lendemain ?  Il est possible que je ne sois pas familier avec cela, mais il y a des gens qui le révèlent et le perçoivent. Nous voyons devant nous, étape-par-étape, un processus de causalité, nous voyons que la nature évolue constamment et chaque détail en elle dépend d’autres détails. Einstein avait vraiment voulu connaître la formule commune universelle de la nature ; la science est familière avec ce principe, la science est au courant des influences réciproques de toutes les parties de la nature.

Et nous ne sommes pas une exception. Et donc, comme nous apprenons à nous unir, cette unité comprend aussi la nature dans son ensemble, avec sa loi englobant tout, qui nous développe, nous et tout le reste. La société humaine n’est pas la seule chose à développer, la nature végétale  ainsi que la nature animée se développent également, beaucoup plus lentement seulement. L’univers entier est dans l’état de développement. Où est-il dirigé? Nous ne le savons pas, mais le fait demeure: l’univers est en expansion, connaît des procédés différents, et aucun d’entre eux n’est accidentel, même si nous ne pouvons pas encore comprendre. A mesure que nous avançons, nous apprenons qu’une grande loi de la nature se cache ici.

En fin de compte, nous voyons que toutes les lois sont évidemment tissées en une seule, même si la connexion entre la biologie, la zoologie, la botanique, la minéralogie, l’homme, les étoiles, et d’autres choses nous échappe. Nous ne sommes pas en mesure de voir les filets qui connectent tout, mais tout est essentiellement une nature unique, et ne se divise pas en segments distincts. Et c’est pourquoi nous devons avoir pour cela une approche holistique, globale. En outre, nous sommes aussi sa part inséparable. La vie elle-même nous le dicte: étudiez les faits et non les hypothèses de quelqu’un.

C’est comme si deux directions existaient:

  • Vous pouvez former une bonne attitude envers la société humaine et justifier ensuite la dévastation de la Terre pour le bien-être actuel;
  • Ou, inversement, vous pouvez donner priorité à la protection de l’environnement et négliger les gens.

Au lieu de cela, je dis: « Non, l’approche doit être entière, « ronde », unique. Une seule attitude envers tout, c’est ce qui est exigé de nous. Après tout, l’homme est une partie de la nature, et donc il doit avoir une attitude égale envers la société, la famille, et la nature dans son ensemble. Nous devons parvenir à un équilibre entre toutes les parties. L’équilibre est ce qui est inhérent à la nature, et donc nous observons sa loi universelle. »

C’est également contrebalancé par l’influence mutuelle et le mouvement de la planète, des étoiles et de la galaxie. En outre, toute interférence avec la nature de la terre se reflète dans ses différentes parties. Nous avons donc besoin de comprendre notre place dans le système, et construire une attitude correspondante.

De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode 11,  09/01/2012

La force centrale de la nature

Dr. Michael LaitmanQuestion: en quoi l’ego diffère-t-il d’une  haute confiance en soi?

Réponse: En fait, l’ego n’est pas mauvais. C’est la force centrale de la nature qui développe toute la matière et déplace tout vers l’avant. Le fait est que de nos jours, lorsque nous sommes en face de la nature, cela devient négatif.

Jusqu’à notre époque, ce n’était pas négatif. Nous avions fait avancer et développer la science, la technologie, la vie, et les structures sociales et politiques. Tout cela a été très positif pour nous. Plus une personne avait de désir, plus il était élevé : scientifique, inventeur, poète, peu importe quoi, mais il a fait bouger le développement vers l’avant.

Maintenant, toutefois, c’est le contraire. L’ego est devenu Pharaon et tout s’est arrêté, rien ne se développe plus, mais plutôt décroît. Parce que la nature est devenue partie intégrante, l’ego se transforme en un obstacle. Il doit également devenir partie intégrante.

Si un organe dans le corps commence à ne penser qu’à soi, il devient une tumeur maligne qui avale et détruit tout autour d’elle. C’est exactement ce qui se passe dans notre société de nos  jours, avec notre planète, avec l’environnement.

Nous, au contraire, nous devons être dans une connexion mutuelle intégrante, tout comme est notre corps. Lorsque toutes les parties de la société, comme les parties du corps, se réunissent en un seul faisceau intégral, elles doivent apprendre à coopérer. Sinon, elles vont se détruire tout comme une tumeur maligne. 

Du congrès de Vilnius du 22/03/2012, cours préliminaire

Un tournant

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi avons-nous besoin de transférer le trésor du roi d’un endroit à l’autre?

Réponse: En raison du fait que vous devez porter la coupe remplie de pièces d’or d’un endroit à l’autre, chaque fois que vous accédez à Sa grandeur, et ainsi, vous Lui faites plaisir.

Il n’a pas besoin d’avoir son trésor transféré quelque part, et Il n’a pas besoin de votre travail. Son plaisir est que vous Le compreniez, Le sentiez, et deveniez semblable à Lui, et que vous grandissiez à travers cela. C’est en cela que vous Lui apportez la joie.

Et votre plaisir est dans l’accomplissement de Sa volonté: vous montez, grandissez, et faites tout ce qu’Il veut. Et vous faites cela, non pas pour recevoir une récompense agréable et attrayante que vous avez gagnée dans toute cette voie, mais dans le but de faire plaisir au Créateur.

Nous devons ressentir ce point dans lequel nous remplaçons Son attitude envers nous  par  notre attitude envers Lui. C’est le point où nous Le rencontrerons. Il y a l’un et il  ya l’autre, et entre les deux est le lieu de notre réunion, où nous transformons l’un en l’autre: Il nous donne sans réserve, et nous à Lui. Et c’est là où est le point du Massakh (l’écran), le point de notre connexion.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 27/03/2012, Shamati N°52

Les trois identités de l’éducateur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons-nous ainsi que toute l’humanité en apprendre davantage sur le réseau inséparable qui nous relie?

Réponse : Pour ce faire nous resserrons  la connexion avec les gens, avec le monde. Cette reconnaissance leur sera transmise à travers nous. Connaître le système général, c’est connaître la connexion entre toutes ses parties, et cette liaison est atteinte en se consacrant soi-même à la diffusion.

Nous devons comprendre les masses: leur nature, leur caractère, et leurs exigences et à partir de là adapter notre approche envers elles. En interne, nous devons agir comme des adultes qui jouent avec des enfants, avec l’intention claire et la connaissance de ce que nous voulons atteindre par ce jeu.

Question : Faut-il enseigner aux gens les lois du système intégral, en plus de l’importance de bonnes relations mutuelles avec les autres?

Réponse : C’est ce qu’on appelle l’éducation, et c’est en cela que l’éducateur diffère d’un enseignant. Un enseignant présente des faits, des formules, des graphiques, etc., il enseigne aux étudiants les résultats de la recherche. D’ un autre côté, un éducateur traite les élèves plus subtilement, de deux manières à la fois. Un éducateur a deux parties, deux identités, l’une qui descend au niveau de l’élève afin de se connecter avec lui, tandis que l’autre identité a une intention claire, sachant  vers quoi il veut amener l’étudiant. L’éducateur lui-même est la troisième identité, et personne ne connaît son niveau. Cela signifie que le rôle d’un éducateur est d’une part, de voir le niveau de l’élève, et d’autre part, de connaître le niveau auquel il peut élever l’étudiant pour relier les deux niveaux, pour enseigner à l’élève comment passer d’un niveau à un autre, et pour l’encourager à le faire.

Un éducateur a un rôle spécial et il a besoin d’une préparation particulière pour tenir un auditoire. Il devrait savoir ce qu’il faut donner et ce qu’il faut cacher, comment jouer et comment mettre des masques différents, comment parfois prétendre qu’il ne comprend pas et parfois sembler étrange, rusé, etc.,  ainsi l’étudiant pourra passer par différentsétats à votre égard, à celui de  la matière, du Créateur, et du monde. Un «étudiant» est quelqu’un qui est prêt à accepter mûrement toutes ces formes venant de l’éducateur, tout en sachant que tout cela est en sa faveur. D’autre part, un professeur enseigne tout simplement  aux élèves différentes lois.

A propos du réseau qui nous relie tous, bien sûr, nous en expliquons ses lois. Nous expliquons le monde dans lequel nous vivons, la crise de l’économie mondiale qui découle du fait que la nature est globale, et il y a donc une connexion mutuelle et de l’interdépendance entre toutes ses parties, et que l’homme est la raison de tout ce qui se passe parce qu’il n’est pas connecté à la nature, et que pour résoudre la crise  nous devons nous unir. Tout cela, bien sûr, fait partie de notre programme.

De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 08/04/2012, Écrits du Rabash

Comprendre le langage du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les perturbations arrivent pour nous aider dans notre progression vers l’objectif. Comment puis-je comprendre ce que la Force supérieure tente de me dire en envoyant cette perturbation spécifique ? Que veut-elle de moi en particulier en me l’envoyant ?

Réponse : Pour qu’au-dessus de cette perturbation, vous n’oubliez pas le Créateur et aspiriez à Lui.

Question : Existe-t-il une certaine recette spécifique, ou doit-on travailler séparément avec chaque perturbation ?

Réponse : Ne travaillez pas avec les perturbations ! Vous devez immédiatement vous élever au-dessus d’elles. Il n’est pas nécessaire de prêter attention à la perturbation elle-même ; la chose principale est de vous élever au-dessus d’elle.

Traiter la perturbation qui vient à vous comme un support, comme un tremplin qui vous fera rebondir vers le haut. Essayez de la voir ainsi et vous verrez qu’elle vous est arrivée volontairement. Elle nous semble n’être qu’une perturbation psychologique. En fait, elle n’est pas une perturbation, mais plutôt un moyen pour nous élever.

Question : Mais comment entendre ce qu’elle tente de me dire ? Qu’est-ce que je dois corriger, au-dessus de quoi dois-je m’élever ?

Réponse : Vous ne le savez pas maintenant. Mais si vous travaillez au-dessus des perturbations, vous verrez ce qui est en cours de correction en vous. Et à partir des nouvelles qualités déjà corrigées, vous commencerez à apprendre le langage du Créateur.


Du Congrès de Vilnius 24/03/12, Leçon 4

Atteindre le bas

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « un seul commandement” : L’essence du succès prophétique est d’étendre la Lumière supérieure à ceux qui se trouvent en-dessous. Celui qui l’amène au niveau le plus bas est celui qui réussit le mieux.

 

Ceci est très important parce que les corrections sont effectuées du plus facile au plus difficile. Les couches claires du récipient brisé ont déjà été corrigées dans les générations précédentes, tandis que dans notre génération, nous commençons à corriger la couche la plus basse, la plus épaisse, et la pire, à laquelle nous appartenons.

 

Le désir général est divisé en cinq niveaux (0-4) d’Aviout, ou « d’épaisseur, » la profondeur du désir. Sur le dessin, ils sont marqués sur l’axe du temps selon lequel nous effectuons notre correction, du plus facile au plus difficile, comme dit précédemment. Le principe de la « descente des générations» découle de celle-ci : Chaque génération est, en termes d’ego, pire que la précédente. En conséquence, nous avançons des Reshimot (réminiscences) les plus faciles aux plus difficiles.

 

Aujourd’hui, nous avons atteint le stade final de la génération du Machia’h (Messie) : la correction des dernières couches du désir de recevoir. Bien sûr, cela est difficile. Le monde est plongé dans l’ego, les gens sont incapables de faire preuve de considération mutuelle, ils se distancent les uns des autres : une personne d’une personne, un homme d’une femme, et les enfants de leurs parents. Les pays, les nations, tout est en train de s’effondrer, de se désintégrer.

Donc, il dit : «L’essence de la réussite prophétique est d’étendre la Lumière supérieure à ceux qui se trouvent en-dessous. Celui qui L’amène au niveau le plus bas est celui qui a le plus réussi. « Et nous devons donc « descendre » pour la masse, non seulement pour ceux qui mènent une bonne vie, mais aussi pour ceux qui ont les pires attributs et la plus grande résistance. Nous essayons d’atteindre tout le monde et de leur transmettre notre message, compte tenu, bien sûr, des circonstances propres à chaque endroit.

Notre succès dépend de cela. Il se mesure notamment par la façon dont on peut plonger en profondeur. Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans son «Introduction au Livre du Zohar, » Point 63: «Ainsi, dans notre génération, bien que l’essence des âmes est la pire, c’est pourquoi elles ne pouvaient pas être sélectionnées pour la Kedousha jusqu’à ce jour, elles sont celles qui complètent le Partsouf du monde et le Partsouf des âmes par rapport aux Kelim, et le travail n’est réalisé que par elles.  »

De la préparation pour le cours quotidien de Kabbale 11/04/2012

Le rôle d’Israël dans le monde

Dr. Michael LaitmanLe rôle de notre groupe général et international est de donner au monde la méthode de correction. Ce groupe est en contact avec la Lumière qui ramène vers le bien – pour lui-même et pour le monde entier. Ce groupe est aujourd’hui appelé «Israël». Quelle en est la particularité ?

Commençons par le fait que la Lumière Environnante (Ohr Makif ou OM), c’est-à-dire la lumière qui corrige, est au degré supérieur, et est pour nous abstraite et cachée de nous. Mais elle peut briller sur nous dans la mesure où nous nous éveillons. Ainsi nous pouvons nous tourner vers la Lumière et elle peut répondre à notre demande.

Quand répond-elle à notre demande ? Lorsque la demande correspond à la Lumière, c’est-à-dire, si nous demandons en fonction de la façon dont elle est faite pour répondre .Nous sommes Galgalta ve Eynaim (GE), ou Israël. Et à côté de cela, nous devons nous connecter au AHP et en obtenir une réponse. Ensemble, GE et AHP forment dix Sefirot, soit un Partsouf spirituel, ou la créature commune.

Ainsi, nous pouvons comprendre ce qui nous arrive. Nous devons réveiller les nations du monde (1) afin qu’elles désirent changer (2). Pour ce faire, nous devons nous tourner vers la Lumière qui réforme (3) et nous devons obtenir son aide (4) de sorte que nous changions nous-mêmes et que nous servions le AHP.

Alors, que devons-nous faire en attendant ? Les Kabbalistes disent que dans l’intervalle, il n’y a rien que nous puissions faire. De même, la sagesse de la Kabbale fut dissimulée à travers l’histoire : Les gens la gardaient et la transmettaient dans le secret, parce que la masse ne ressentait pas de nécessité pour elle. Mais quand le monde entra dans une nouvelle ère, qui exige la révélation de la sagesse de la Kabbale, alors le peuple «corporel» d’Israël retourna sur sa terre, pour mener à bien sa mission et les kabbalistes commencèrent à parler de cette sagesse.


Tout existe pour le AHP, pour les nations du monde, l’ensemble qui comprend la quasi-totalité de l’humanité. En ce sens, chacun est égal aux yeux du Créateur. Et en effet, il est dit qu’à la fin de la correction toutes les personnes sur terre connaîtront le Créateur.
Pourtant, avant d’effectuer la première action et de nous tourner vers les nations, nous devons être prêts pour cela. Par conséquent, il nous est donné la chance de faire les premiers pas sans aucun lien avec elles, à leur insu, et ainsi nous nous développons au cours des premières années, ainsi nous nous préparons pour ce travail.

Mais à un certain moment nous ne pouvons plus progresser, si nous ne devenons pas le moyen pour la correction des nations, c’est-à-dire, si nous ne leur apportons pas la méthode de correction. Et ce faisant, nous ne corrigeons personne – c’est la Lumière supérieure qui corrige tout le monde, nous y compris.

Donc, nous devrions nous interroger sur notre rôle de manière plus affirmée. La réponse est que nous n’existons que pour apporter une correction au monde. Nous pouvons rester sur le niveau de Hafetz Hessed, sur le niveau de Bina, qui n’a aucun désir pour lui-même et qui est totalement axé sur les besoins de la partie inférieure. A cette fin, Bina est divisé en GE, qui tend vers le Créateur et en AHP qui tend vers la création, et la ligne séparant ces deux parties est notre libre-arbitre.

C’est le rôle de Bina. Toute notre diffusion, toute notre attitude envers les gens devraient être déterminées par ce schéma.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 09/04/2012, «Le rôle d’Israël et le monde »