Monthly Archives: juillet 2012

Un certain entêtement est nécessaire sur le chemin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-ce une persistance tenace sur le chemin aide à surmonter tous les obstacles dans le travail?

Réponse: Ce n’est pas seulement la persévérance obstinée qui est exigé de nous, mais aussi des éclaircissements persistants. Ma tâche n’est pas de simplement endurer comme un bloc de béton, inflexible à tout changement et, tenant sur mes opinions déjà formées et ma connaissance. Naturellement, ce n’est pas la voie du progrès. Le Créateur veut que nous soyons en développement, que nous analysions nos états à chaque fois, et que nous atteignions de plus en plus des clarifications qualitatives internes.

Dans la spiritualité, la puissance n’est pas déterminée par la quantité, pas en amplifiant le « volume ». Grande puissance signifie toujours plus de qualité. Dans la spiritualité, il n’y a pas de changements quantitatifs dans une force, mais seulement des changements dans la qualité. Chaque degré supérieur est au-dessus non pas parce que c’est tout simplement plus puissant. Il y a trois étapes: embryon, éducation, et maturité (Ibour, Yenika, Mokhin), et chacun contient 10 Sefirot. Comment sont-ils différents les uns des autres? Dans ce monde, nous voyons clairement qu’un tout petit bébé grandit d’abord en un grand enfant, puis se développe pleinement et devient un adulte. Mais dans la spiritualité, tout est déterminé par la mesure de la compréhension, la qualité des clarifications.

Dans un premier temps, une personne ne sait ou ne sent rien et n’est pas capable de discernement et de clarifier. Mais au moins, il s’annule, ce qui est appelé le niveau mineral, NHY (la partie inférieure du Partsouf. (Netsakh, Hod, Yessod) Et après, dans chaque état, il est déjà en mesure de rester dans le don sans réserve (Hafetz Hessed) – HGT (la partie centrale du Partsouf: Hessed, Guevoura, Tifferet). Quand il s’unit avec la raison supérieure, avec la force supérieure au-dessus de lui, c’est ce qu’on appelle HBD (la partie supérieure du Partsouf: Hokhma, Bina, Daat).

Tous ces éléments sont des éclaircissements qualitatifs et non pas simplement de l’entêtement. L’entêtement est nécessaire pour utiliser chaque moment correctement.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 27/06/12, Les Écrits du Baal HaSoulam

Passez les écluses jusqu’au monde supérieur

Dr. Michael LaitmanLe désir collectif dans le groupe est atteint seulement par rapport à un objectif commun. Le facteur qui nous oblige à nous connecter est le Créateur, le point commun qui nous relie. En outre, nous ne devrions pas oublier le reste du monde. Nous ne pouvons pas avancer dans notre travail si nous ne pensons pas etne nous soucions pqs de ceux qui ont besoin de notre aide, et en attendant souffre dans ce monde.

Nous devons les aider; nous devons nous dépêcher et de nous élever toujours plus haut à chaque fois. C4est comme la navigation des navires à travers une série d’écluses sur le canal de Panama. Un navire est amené dans un ensemble d’écluses où l’eau est à un certain niveau. Puis les portes sont verrouillées et l’écluse est remplie d’eau, de levage du navire à un niveau plus élevé qui correspond à l’ensemble suivant d’écluses. Ensuite, le navire passe à une autre série d’écluses, encore une fois la porte est verrouillée, les navires montent, et avancent. C’est ainsi que nous devons guider les nations du monde à travers toutes les « ensembles d’écluses» vers le monde supérieur. Nous devons d’abord nous connecter à des gens, pour trouver les points communs, « pour ouvrir la porte pour eux », afin de les rapprocher de nous, et pour les attirer dans notre système, ce qui signifie pour verrouiller le barrage. Puis, à ce niveau de l’eau, nous commençons à les élever au niveau suivant. Par la suite, ils seront en mesure de passer à la suivante « ensemble d’écluses, » d’étudier le prochain cours, et nous allons donc progressivement les conduire d’un monde dans le prochain.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 1/7/12 Le Don de la Torah

«Le racisme est« profondément établi» dans le cerveau humain »

Dr. Michael LaitmanAux Nouvelles  (de MailOnline): «Le racisme est profondément établi dans le cerveau, et les gens peuvent être lésés sans le savoir, disent les scientifiques – et il agit inconsciemment.

« Les mêmes circuits dans le cerveau qui nous permettent de voir à quel groupe ethnique une personne appartient se chevauchent avec d’autres circuits qui dirigent des décisions émotives.

« Le résultat est que même les individus bien-pensants prennent des décisions inconscientes fondées sur la race d’une personne.

«L’imagerie médicale du cerveau a prouvé que les interactions avec des personnes d’autres origines ethniques déclenchent des réactions qui peuvent être totalement inconnues de notre propre conscience.

« La découverte peut forcer les chercheurs à penser le racisme à partir de voies entièrement nouvelles.

« Il est possible, disent les chercheurs, que même les bien-pensants, «les égalitaristes » peuvent abriter des attitudes racistes sans le savoir. »

« Les échanges chimiques impliqués dans la perception des origines ethniques se confondent avec ceux du traitement de l’émotion et de la prise de décisions, selon une nouvelle étude. »

Mon commentaire: Il est impossible de reconstruire le cerveau; l’humanité souffrira de sa nature, nous pouvons le blâmer pour tous nos mauvais penchants, et donc la solution n’est possible que dans la correction de notre nature égoïste.Elle ne peut être modifiée que par la force qui nous a créés et qui se développe entre nous, notre égoïsme.

Aujourd’hui, nous avons atteint le sommet du développement égoïste, et c’est pourquoi nous pouvons révéler le caractère fini de notre développement. Nous sommes confrontés à une impasse qui peut devenir le point de notre naissance dans de nouvelles qualités. Cette naissance, est préprogrammée. Seul le chemin vers cette naissance n’est pas programmé, il peut se faire à travers les souffrances ou consciemment, comme avec un enfant têtu. Seule la transformation de notre nature même va nous changer et changer toute notre vie. Tout d’abord, nous devons reconnaître que le développement humain est négatif!

Contact avec l’avenir

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar, » point 15: Lorsque vous examinez les trois états au-dessus, vous trouverez que l’un nécessite complètement l’autre de telle manière qui, si l’un devait être annulé, les autres le seraient aussi.

Si, par exemple, le troisième état – la transformation de la forme de la réception vers la forme du don sans réserve ne s’était pas concrétisée, il est certain que le premier état dans Ein Sof n’aurait jamais pu émerger.

C’est parce que la perfection se matérialisait uniquement là car le futur troisième état était déjà là, comme s’il était dans le présent. Et toute la perfection qui a été représentée dans cet état est comme un reflet de l’avenir dans le présent. Mais si l’avenir pouvait être annulé, il n’y aurait pas de présent. Ainsi, le troisième état nécessite l’existence du premier.

L’ensemble du plan, y compris la première partie, la partie intermédiaire, et la dernière partie ne peuvent exister sans la forme future. Il est dit: « La fin de l’action est dans la pensée initiale, » ce qui est vrai en fonction de chaque plan et de chaque action, la forme future est obligatoire et en elle-même tous les détails sont déterminés.

Le début n’est que le point de l’être créé, qui est séparée du Créateur. Dans la forme future, la créature doit être comme le Créateur, quand il s’élève au niveau d’Adam, «le niveau humain» niveau, issu du mot Domé (similaire.) Ceci détermine le processus: pour obtenir à partir du début la fin, nous devons commencer notre développement depuis la fin jusqu’au début. Cela signifie que « le résultat final d’une action réside dans la pensée initiale. » Une « action » est déjà la fin, la forme finale et complète, à partir de laquelle nous savons comment aborder les choses. C’est la seule manière dont le travail spirituel se déroule.

Dans notre monde, nous supposons que nous fonctionnons différemment, mais il n’en est rien. Il apparait tout simplement de cette façon à partir de la moitié de nos actions et de nos pensées qui sont cachés. Il semble que quelque chose de nouveau se passe, que je fais quelque chose, mais en fait je ne vois pas ce qui se passe dans les coulisses où tout est arrangé pour moi, où la forme future détermine la forme actuelle à partir de laquelle cela est censé se produire.

Cela apparait semble comme si je passais par un processus de développement et que je pouvais avoir une incidence selon mon désir et mon plan et obéir à la volonté de ceux qui m’entourent. Dans le même temps, je ne vois tout simplement pas que tout est prédéterminé et programmé.

La forme future détermine tout ce qu’il y a et tout ce qu’il y aura, et seule notre attitude affecte le sentiment, la manière selon laquelle nous acceptons ce qui se passe.

Donc, nous n’avons pas besoin de réfléchir aux actions en elles-mêmes. Notre intention est l’action. Notre attitude à l’égard de ce qui se passe est le seul élément nouveau, que nous pouvons ajouter selon le principe du « Tu m’as cerné devant et derrière. » Le Créateur tient tout dans Ses mains et tout ce que l’être créé doit faire est de changer sa perception de la réalité dont il l’accepte comme le bien, en équivalence de forme, ou sous la forme de la souffrance.

Question: Comment se peut-il que bien que la phase finale existe déjà nous devions encore faire nos propres efforts indépendants?

Réponse: Nos efforts indépendants ne sont nécessaires que si nous voulons formater les nouvelles valeurs internes de la nouvelle perception. Si vous perdez votre énergie afin de changer le monde, cela signifie seulement que vous êtes fou. Vous n’avez pas besoin de changer le monde dans le présent, mais communiquer avec l’avenir. Les animaux le font instinctivement, et l’homme a développé cette capacité quand il chuta de l’arbre.

Après tout, il est impossible d’avancer sans connaitre l’avenir. D’anciennes croyances païennes étaient destinées uniquement pour se connecter à l’avenir. Aujourd’hui, nous ne les comprenons tout simplement pas et de ce fait les coutumes, les danses, les rituels, et même les arts martiaux ont été conçus non pas pour nuire à quelqu’un, mais seulement pour «verrouiller» l’avenir au-dessus de nous-mêmes.

L’homme a toujours été confronté au problème de contact avec l’avenir et de le ressentir. Si je tire une flèche avec un arc, par exemple, je n’ai plus qu’à saisir le moment où j’ai atteint la cible, sentir le moment où l’avenir dans lequel la flèche atteint déjà l’objectif. C’est assez. C’est ce qu’on appelle le «vivre l’avenir » être en contact avec lui. Puis par ce sentiment, je peux organiser mes actions sur mon chemin vers lui.

Mais nous n’avons pas été en développement dans ce sens depuis un bon moment puisque l’ego grandissant nous a privés de la perception naturelle qui était dans notre base et nous avons perdu contact avec elle.

Si je ne connais pas la forme future et si je ne m’y connecte, je n’agis pas, c’est un signe que mon désir n’est pas encore clair. Donc, il n’y a rien à regretter-je dois viser toutes mes actions vers la connexion avec le futur.

Notre avenir est l’attribut de don sans réserve et je dois l’exprimer par des moyens différents. Quand cela est clair pour moi de comment je dois déterminer ma forme future, je demande pour sa correction et ensuite je la découvre.

Par conséquent, maintenant aussi, si j’imagine le groupe correctement, il me montre le futur dans lequel je suis totalement relié à lui dans tous mes attributs. Ceci est mon premier niveau spirituel. Sur le plan suivant, je vais avoir un plus grand désir égoïste, je vais détourner de nouveau les amis, je vais commencer à manquer de respect et à les haïr encore plus, afin de rester avec eux après avoir surmonté ces interruptions. Ce processus se poursuit jusqu’à ce que nous devenions comme les disciples de Rabbi Shimon, unis au-dessus de la fournaise ardente de la haine.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 01/07/12, « Introduction au Livre du Zohar »

N’espérez pas un « peut-être »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment une femme qui étudie la Kabbale, doit maintenir un équilibre entre la vie matérielle et spirituelle, et cela est-il nécessaire? Doit-elle tout simplement se détourner de tout ce matériel et aspirer tout simplement à la spiritualité?

Réponse: Je ne comprends pas pourquoi cela s’applique aux femmes. Pourquoi cela ne s’applique t-il pas à toute personne? Tout d’abord,ce n’est pas important si c’est un homme ou une femme.

En aucun cas, nous devrions nous détourner de la vie matérielle. La Kabbale n’est pas en faveur de l’ermitage ou de l’isolement. Nous devons penser à ce monde, aux éléments essentiels pour la vie, cela est indiqué dans la Kabbale. Une personne doit se munir de tout ce qu’il faut, plutôt que d’espérer que «peut-être quelqu’un va nous aider. » Elle a besoin d’avoir sa place et d’avoir un revenu raisonnable normal. C’est un must! Et nous devons nous soucier de cela en tout premier lieu, au lieu de compter sur les autres, dans l’attente d’aide.

D’une discussion pendant le repas, à Toronto, 19/06/12

La science de la naissance dans la lumière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Lettre n ° 13: … Cela vous est arrivé à cause de votre négligence de ma demande d’exercer dans l’amour des amis, pour cela je vous ai expliqué de toutes les manières possibles que ce remède est suffisant pour compenser toutes vos carences. Et si vous ne pouvez pas vous élever au ciel, je vous donne les moyens de la Terre, et pourquoi n’avez-vous pas adhérer totalement à ce travail ? »

Nous sommes les seuls qui établissons l’image de ce monde dans nos propriétés. En fait, nous distinguons deux types d’impact que notre désir de recevoir ressent:

• un bon et confortable

• un mauvais et dangereux

La « substance » dont nous sommes constitués est le désir de recevoir qui est divisé en cinq (5) niveaux: de zéro à quatre. Sur tous ces niveaux, nous avons des qualités multiples qui en général peuvent être réduites à la façon de recevoir du plaisir.

Notre perception de la réalité nous permet de différencier les bords de la Lumière de l’Infini qui peuvent soit nous apporter du plaisir ou du mal. Tout que nous faisons est de nous les représenter dans notre perception, l’image entière de notre réalité est tissée entre eux.

Cette image est très petite et limitée; les Kabbalistes nous ont parlé de ce fait pendant des milliers d’années. Dernièrement, aussi savants confirmés que nous soyons, nous sqissons seulement une fraction de la réalité.

Est-il possible d’observer la réalité authentique, autre que celle dans laquelle nous sommes nés, nous vivons et nous mourons, dans laquelle nous nous sentons insignifiants, malheureux, et incomplets?

Les kabbalistes disent que c’est possible de percevoir la vraie réalité et le sens de la Lumière de l’Infini dans laquelle nous demeurons constamment à une seule condition: si nous parvenons à amplifier nos outils de perception.

C’est pourquoi la science que nous étudions est appelé « la sagesse de la réception. » Avec l’aide de cette méthode, nous parvenons à élargir nos capteurs et en plus des cinq sens-vue, ouïe, goût, odorat et toucher-nous gravissons une étape vers l’obtention de cinq sens supplémentaires.

Pour ce faire, nous devons changer notre désir de recevoir en  la matière non pas seulement percevoir ce qui est important pour nous dans un sens positif ou négatif, mais plutôt percevoir les choses qui sont en dehors de notre désir tout en les regardant d’une manière positive ou négative. Comment pouvons-nous faire cela?

J’ai besoin de me revêtir en quelqu’un d’autre, en quelqu’un qui est à l’extérieur de moi, de m’élever au-dessus de mes propres sensations, à la fois positives et négatives, de la perception de ce qui est bon ou mauvais pour l’autre. Si je parviens à saisir de quelqu’un d’autres sensations, tout du moins la perception d’une personne, alors je sors de moi-même et commence à identifier le monde tel qu’il est vraiment, dans une faible mesure. Puis, une personne peut continuer à travailler sur l’élargissement de mes sorties en dehors de moi-même, encore et encore, jusqu’à ce que je commence à détecter la réalité complètement indépendante de moi-même. C’est ce qu’on appelle la perception au-delà de la raison, au-dessus du désir de recevoir.

Nous avons été dans le processus d’élaboration de cette qualité durant un temps assez long maintenant. La matière dont le désir est construit a fait la transition à partir du niveau minéral au niveau végétal, puis au niveau animal, et cela a été le développement des désirs de réception de l’auto-perception. Le désir de recevoir continuait à agrandir sa capacité de ressentir divers impacts de l’extérieur vers l’intérieur jusqu’à ce qu’il appauvrisse cette option jusqu’à la fin. Il n’y a pas de place pour davantage de croissance dans cette direction plus longtemps, de même, le désir de recevoir reconnaît maintenant ses limites.

Voici ce que traverse la génération d’aujourd’hui: Nous manquons d’intérêt dans la vie, l’indifférence à davantage de croissance et de ce que nous faisons dans ce monde. Nous ne pouvons plus nous contrôler ainsi que le monde autour de nous comme avant. Notre désir égoïste s’est épuisé; nous avons terminé cette phase de l’évolution.

Dans l’avenir, notre désir de recevoir nous poussera vers le prochain stade de développement. Il est dit que par la création d’affliction et de situations difficiles, le Pharaon a forcé les fils d’Israël à sortir de l’Égypte. De même pour eux, nous aussi, nous nous sentons désespérés dans cette vie. L’égoïsme qui nous régit, démontre qu’il est incapable de nous répondre davantage. Nous avançons quelques kilomètres  pour trouver des raisons de vivre, la recherche de plaisirs supplémentaires et des moyens de subsistance, mais tous nous conduisent encore plus dans une profonde descente; plus nous essayons de vivre mieux, pire nos vies deviennent.

Même ceux qui ont tout ne ressentent pas de joie ou de bonheur. En outre, notre vie matérielle est constamment plus difficile. Nous continuons vraiment à chuter.

C’est exactement ce qui est censé se produire. À un certain point, les fils d’Israël ont fui l’Égypte parce qu’ils ont vécu une situation similaire. Ils auraient aimé y rester, mais ils ont été frappés par des coups énormes et de grandes souffrances qui ne leur ont pas laissé d’autre choix que de fuir.

Quand un kabbaliste commence son autocorrection, il agit comme s’il s’efforçait d’entrer dans un monde merveilleux plein de Lumière spirituelle, vers un brillant avenir qui va lui ouvrir tous les horizons. Cependant, sur son chemin, il découvre tout son opposé – une vie interne difficile et des charges intenses qui le pressent énormément. Cette pression est causée par le fait qu’il ne va pas de l’avant avec  la manière égoïste habituelle. Au lieu de cela, à travers le désespoir et les circonstances malheureuses, il doit passer à travers toutes les étapes de la naissance spirituelle, ce qui signifie quitter l’Égypte, s’élever au-dessus de son égoïsme, sortir de lui-même, et ressentir ce que c’est que d’être hors de son corps, c’est ainsi, il vie par le biais de détection d’autres désirs.

Dans ce monde, le processus de naissance est également accompagné les contractions du travail (Tzirim en hébreu), en d’autres termes par (Tzarot) des troubles, des souffrances et des pressions. Et en particulier, ces sentiments sont donnés à ceux qui étudient la sagesse de la Kabbale pour les aider à les faire progresser en les poussant vers l’avant de la même manière que presse l’utérus d’une mère sur le fœtus pour qu’il puisse naître.

Cependant, la sagesse de la Kabbale ne nous raconte pas seulement la naissance d’une nouvelle perception et l’acquisition de la transition à partir de l’assimilation de la libération, à la réception du don sans réserve. Ce n’est pas une étude théorique du processus, il ne s’agit pas de philosophie. La Kabbale nous aide à réaliser cela par un processus de naissance spirituelle.

Après tout, comme un fœtus dans l’utérus de sa mère, nous devons nous sentir à l’étroit, dans l’obscurité, suffocant, , et le besoin d’aider ce processus par nous-mêmes. C’est une sensation très désagréable. C’est pourquoi la sagesse de la Kabbale nous est accordée afin de commencer à réaliser et à reconnaître le processus afin de le rendre facile et rapide.

Grâce à la Kabbale, nous savons à quoi nous attendre, nous réalisons que nous devons sortir de nos sensations internes dans le monde extérieur afin d’éviter de regarder la réalité uniquement à travers les limites de nos cinq sens, nous devons voir le monde qui est à l’extérieur de nous, hors de l’utérus. Nous devons atteindre cet état en quelque sorte. Comment?

Nous avons besoin d’un «accoucheur» ici, nous devons naitre non pas comme un résultat de contractions douloureuses d qui nous poussent par derrière, mais plutôt en raison de la force extérieure qui nous tire vers l’avant. Dans ce cas, le processus de la naissance sera assez facile, avec les «eaux», avec la propriété de la Miséricorde.

Pour cela, nous avons besoin de l’aide extérieure qui doit être fournie par le groupe, qui suscite la force extérieure. Il est dit: «L’homme doit aider son prochain. » Le groupe peut nous sortir de ce monde sombre vers la Lumière vive, il nous aidera à augmenter notre perception de la réalité au niveau suivant de sorte qu’il ne sera plus limité par cinq sens; mais au contraire, nous commencerons à voir tout autour de nous dans la Lumière réfléchie sans absorber quoi que ce soit à l’intérieur de nous-mêmes, mais plutôt tourner à l’extérieur.

Par conséquent, les termes «don sans réserve», «amour» et «miséricorde», chacun d’eux, en fait, parle de la perception de la réalité à travers une qualité différente, en échangeant ses désirs avec le désir de son ami. Si l’on parvient à transférer sa principale préoccupation de soi-même à son groupe d’amis, c’est comme si l’on était tiré hors de l’utérus, hors de ce monde, et allant au-delà de cette sphère matérielle dans le monde de l’extériorité. Dans ce cas, nos efforts déclenchent la réponse de la force supérieure, qui nous aide à aller vers cela et à naitre.

Il s’agit de la première étape, que nous devons passer; elle est extrêmement difficile. De même, dans notre monde, en dépit de tous les efforts pour faciliter le processus de naissance, pour le rendre facile et sûr, il semble toujours y avoir un miracle semblable au «miracle de la sortie d’Égypte.» A ce stade de développement se trouve quelque chose de nouveau et d’extraordinaire, et encore plus quand il s’agit de la naissance spirituelle.

Du congrès de Miami, le  23/06/12 Leçon 1

Trois étapes vers le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lorsque nous parlons de différentes lumières et de ​​la façon dont elles  travaillent ensemble,  faisons-nous référence à la direction du récipient qui détermine les nuances de la lumière qui est dans un état ​​de repos absolu?

Réponse: La lumière est le niveau du don qui se révèle dans l’être créé, le niveau du don qui se révèle au cours de la restriction du désir de recevoir est appelé la Lumière de Hassadim. Le niveau du don qui se révèle alors que le désir de recevoir participe au processus est appelé la Lumière de Hokhma.
Il n’y a rien de nouveau ici, nous tirons toujours trois niveaux: le temps de préparation, le niveau de Bina et le niveau de Hokhma ou Keter, et ils travaillent tous au- dessus de la correction du désir de recevoir.
Cela signifie qu’il n’y a rien, sauf le don au ieu de recevoir . Lorsque vous limitez vos désirs, cela signifie que vous donnez, même si vous ne donnez pas vraiment, mais parce que vous voulez ressembler à l’attribut de don d’une certaine façon. Par conséquent, plus vous pouvez permettre à l’attribut de don d’être revêtu en vous, plus vous êtes au niveau de Hassadim, le niveau de Bina.
Si vous ne pouvez  donner tout en révélant  le récipient pour la Lumière de Hokhma avec votre désir de recevoir, cela signifie que vous atteignez le niveau de Hokhma.

De la 2ème partie de la leçon quotidien de Kabbale 28/06/12, Le Zohar

Recherchez le véritable goût du don

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la preuve que nous faisons un vrai effort dans le travail?

Réponse: Une personne fait un véritable effort quand elle travaille avec les autres autant qu’elle le peut en vue de comprendre son coeur. Toutes les compréhensions viennent du coeur quand la lumière de Hokhma, appelée « compréhension » se révèle dans le coeur, dans Bina, le récipient du don sans réserve, comme il est écrit « le coeur comprend »

Une personne, au début de son travail spirituel travaille avec le but de se corriger elle même et pour dévenir un détecteur de la révélation du Créateur, la lumière de Hokhma, elle doit atteindre une convition intérieure de toutes ces notions: lumière de Hokhma et son récipients, la lumière de Hassadim, réception et don qui doivent se manifester en elle, dans son désir, ses sensations.

Elle a besoin d’essayer de ressentir l’espace des différentes opinions, sentiments et impressions qui sont perçus plus près du corps afin de remplir cet espace avec des sensations spirituelles. Elle doit aspirer à ressentir le véritable état de toutes ces notions: Hokhma, Hassadim, réception, don, connection, proximité et distance.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 28/6/12 Shamati 145

Nous ne sommes pas égaux…

Dr. Michael LaitmanAux infos (deScienceNow): “Pout tester par influence Sinan Aral et Dylan Walker, économistes à New York University’s Stern School of Business à New York City, se sont servis d’une application de Facebook qui permet aux utilisateurs de coter et de recommander des films…

“[Résultats:]  La réalité semble tomber quelque part entre l’influence et la susceptibilité. Les deux sont importantes mais la contagion dépend des traits de caractères des gens, c’est ce que l’équipe rapporte en ligne aujourd’hui dans Science. Par exemple, les personnes de plus de 30 ans sont plus influençables que celles de moins de 30 ans, et les personnes du même âge ont le plus d’influence les unes sur les autres. Les femmes ont tendance à influencer les hommes plus qu’ils ne s’influencent. Mais le plus surprenant est que l’influence et la susceptibilité ne se produisent presque jamais chez la même personne. En fait, dans le réseau social de Facebook, il n’y a que les fixeurs de tendances et les suiveurs.

Mon commentaire: Nous sommes tous différents, et c’est pourquoi il ne peut y avoir d’égalité, elle ne peut être que relatice, quand quelqu’un obtient ce qu’il veut. La distribution du fruit du travail collectif sera réalisée par une société ayant de l’amour pour tous. Ce n’est qu’alors que personne ne se sentira lésé, contrôlé ou exploité.

Marcher ensemble sur une route fabuleuse

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Introduction au livre du Zohar, point 14,: De là vous trouvez nécessairement que dans tout, il y a trois états des âmes:

Le premier état est leur présence dans Ein Sof, dans la Pensée de la Création où elles ont déjà la forme future de la fin de la correction.

Le second état est leur présence dans les 6 000 ans qui sont divisés en deux systèmes susmentionnés, en un corps et une âme On nous a donné de travailler la Torah et les Mitsvot afin d’inverser le désir de recevoir, de l’amener à un désir de donner sans réserve et faire plaisir à leur Saint béni soit-Il et non à des fins personnelles.

Durant le temps de cet état, les corps ne seront pas corrigés uniquement les âmes. Ce qui signifie qu’ils doivent éliminer toute forme de réception personnelle, qui est considérée comme le corps, et ne rester qu’avec le désir de donner sans réserve qui est la forme du désir dans les âmes.

Même les âmes des justes ne pourront atteindre le Jardin d’Eden après leur mort, mais seulement après que leurs corps se soient décomposés dans la poussière.

Le troisième état est la Fin de la réparation des âmes après «la résurrection des morts», à ce moment, la correction complète arrivera aux corps également, de là ils changeront la réception pour soi, qui est la forme du corps, et prendront la forme du don pur. Et ils mériteront de recevoir pour eux-mêmes toute la bonté et plaisirs et délices dans la Pensée de la création.

Et avec tout ceci, elles gagnent une forte adhésion par la force de leur équivalence de forme avec Lui.

Nous traversons actuellement la phase de préparation. Ensuite vient la phase de la peur, Bina, Hafetz Hessed, de donner en vue de donner. Puis vient le niveau de l’amour, de recevoir en vue de donner.

En tout, nous traversons ces trois niveaux. En chemin, notre désir de recevoir se révèle davantage en nous, et est corrigé d’après cela, tout d’abord par la 1ère restriction et ensuite pas l’attribut de Bina, et ensuite par l’attribut de Hokhma, jusqu’à ce que nous atteignons le niveau de Kéter.

A présent nous sommes sur le point de commencer la seconde phase dont le Baal Ha Soulam parle, le système des mondes de ABYA afin d’arriver à la fin à la troisième phase et de retourner à Ein Sof (infini)

Entre temps, nous sommes néanmoins dans notre monde, signifiant au niveau le plus bas de perception du désir brisé qui a été créé après la descente du monde de Ein Sof. Nous pouvons dire que cette réalité est imaginaire, nous pouvons dire que nous vivons dans un rêve, mais d’une façon ou d’une autre, c’est à partir de cette réalité que nous devons commencer à nous réveiller.

Quand nous nous réveillons, nous ne découvrirons rien de nouveau, mais uniquement ce qui est en nous. En travaillant correctement sur notre désir de recevoir, nous découvrons des couches plus profondes et plus intérieures à chaque fois et c’est ainsi que nous grandissons. Ces couches sont divisées en niveaux des mondes de BYA, Atsilout etc., tout le chemin jusqu’au niveau de Ein Sof. Ils sont tous révélés dans notre désir de recevoir. A présent notre désir de recevoir est petit, comme celui d’un bébé, mais nesuite il commence à grandir, prend différentes couleurs et différents attributs par rapport à la force intérieure qui est appelée le Créateur qui nous ramène à la vie.

Je ne sais pas qui Il est ou ce qu’Il est, mais je veux L’atteindre. Après tout Il est en moi, Il est la source de toutes les froces et je veux atteindre cette racine en moi. Pour cela, je dois Lui ressembler. Je ne L’atteins pas véritablement, car c’est impossible, mais j’atteins Ses attributs, Son attitude, les actions qu’Il fait sur moi. Si je réalise les actions qu’Il fait, je Le comprendrai, d’après le principe « par Tes actions nous Te connaitrons »

C’est l’atteinte. Je ne peut pas entrer dans le Créateur mais je peux réaliser des actions qui sont identiques aux siennes et avec elles je comprends qui Il est, comment Il pense et ce qu’Il veut.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 28/6/12 Introduction au livre du Zohar.