Daily Archives: 28 février 2013

Le salaire pour avoir été fidèle

Dr. Michael LaitmanRabash, «Révélation et dissimulation »: La question de la dissimulation se réfère au fait qu’une personne veut voir et comprendre, et ne voit pas ni comprend. Alors, nous devrions dire que cela lui est caché, qui plus est, le niveau de la dissimulation est mesuré en fonction de son besoin de savoir, et donc si une personne n’a pas besoin de savoir quelque chose, on ne peut pas dire qu’elle souffre de la dissimulation.

Par exemple, si une personne doit travailler dans un certain endroit pendant une demi-heure par jour et reçoit son salaire une fois par mois, alors elle devrait croire qu’elle sera payée même si elle n’a pas encore vu quelqu’un recevoir son salaire, alors elle croit à la société même si lui est caché le fait de savoir si et comment la société va le payer, car personne ne connaît la société dans laquelle elle souhaite travailler. Et si un homme veut travailler plus d’une demi-heure, il a un plus grand besoin de savoir que l’entreprise paie à temps, donc s’il entend des mauvais échos sur la société, il souffre davantage en raison de la dissimulation, et s’il veut travailler jour et nuit, bien sûr qu’il ressentira plus la dissimulation, car il a un plus grand besoin de savoir s’il recevra son salaire comme promis.

Et puisque le Royaume des Cieux est au-dessus de la raison, tout le monde souffre de la dissimulation, mais ceux qui veulent travailler pour le bien du Ciel, ont la plus grande dissimulation, car ils ont le plus grand besoin de savoir, étant donné que le corps demande encore et encore «Quel est ce travail que vous faites. » Il se trouve que cette question est toujours prête, suivant ce qu’une personne veut être tout à fait pour l’amour du ciel, et la réponse à cette question est « émousse ses dents. »

Nous devrions accepter le fait que nous ne voyons jamais le paiement à l’avance. Au contraire, à mesure qu’on avance, nous voyons des images opposées, qu’il n’y a pas de paiement et qu’il n’y en aura pas. Tout ceci pour nous élever au-dessus la raison.

Moins nous savons et comprenons, moins on est sûr, moins nous avons la preuve, plus grandes sont les chances que cela donne de construire un réseau de soutien et la foi au-dessus de la raison. Alors, cette confiance ne se révèle pas dans nos récipients de la réception, mais seulement dans le don, au dessus de la raison, sans aucune preuve, car «en Lui nos cœurs se réjouiront. » Cela signifie qu’elle ne se révèle pas en nous, pas dans notre ego, mais au Dessus, dans le Créateur ou dans le groupe, dans le cadre où l’on découvre la force supérieure.

Donc, personne ne va recevoir quelque paiement réel que ce soit. Celui qui n’accepte pas cela peut partir tout de suite et chercher une rémunération dans la vie ordinaire corporelle. Dans la vie spirituelle, cependant, le paiement se fait en y renonçant, dans le sentiment de l’importance de pour qui je travaille.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 24/02/13

Le premier niveau d’éternité

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “La Liberté”: C’est pourquoi, ils ont été assurément libérés de l’ange de la mort. Car la mort est obligatoirement une forme d’absence ou de négation de l’existence d’un certain objet. Car ce n’est seulement que lorsqu’une étincelle désire vivre pour son propre plaisir, que l’on peut dire qu’elle n’existe pas et qu’elle est absente et morte.

Alors que si nous ne trouvons pas chez l’homme une telle étincelle, mais que toutes les étincelles en lui aspirent à contenter leur Seigneur, elles ne sont alors ni absentes ni mortes. Car même si le corps s’annihile, c’est le côté réception pour sa propre satisfaction avec laquelle le désir de recevoir se pare et qui lui donne le droit d’exister, qui s’annihile.

Cependant lorsque l’homme vise au but de la création et que le Seigneur est satisfait de lui, car Sa volonté est faite, l’essence de l’homme se pare alors de Sa béatitude et il parvient à une complète immortalité, tout comme le Seigneur. Il se trouve qu’il est libéré de l’ange de la mort.

Le désir de recevoir doit seulement se débarrasser de l’intention de recevoir pour lui-même, mais le désir lui-même n’est jamais raffiné et ne disparaît pas, il acquiert l’intention de «dans le but de donner». Si une personne peut remplir cette condition à l’intérieur à son niveau minimum, au premier degré, si elle veut que cela se produise, alors la Lumière vient à elle et l’éclaire.

Pour ce faire, elle doit accepter toutes les conditions, s’élever au-dessus de tout le durcissement du cœur, tous les soucis et toutes les interruptions qui lui avaient été envoyés en vue d’attribuer tout à la domination du Créateur, à «il n’y a rien hormis Lui », et de décider qu’Il est bon et bienveillant -d’accepter tout cela dans la foi au-dessus de la raison et d’annuler tout ce qui lui appartient afin d’aspirer autant qu’elle le peut au Créateur.

Si une personne souhaite se détacher de toutes ses affaires dans ce monde, non pas parce qu’ils lui sont désagréables ou menaçantes comme c’était le cas pendant le temps de préparation, mais plutôt le contraire, quand elle peut recevoir tous les bienfaits, mais renonce encore à tout et elle-même s’attribue au Créateur, alors la lumière vient et construit le premier niveau du don sans réserve, de Lishma (en Son nom) en elle. C’est ce qu’on appelle le don de la Torah, car, pour la première fois, elle voit comment la Lumière en elle la ramène vers le bien.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 21/02/13

La 50ème dernière porte

Dr. Michael LaitmanLes mêmes processus se répètent à tous les niveaux. Symbolique de cela sont les fêtes qui se répètent chaque année, chaque nouveau cycle. Tout ceci est indiqué selon les Reshimot (gènes spirituels) par rapport à ceux qui reçoivent, qui clarifient leurs lumières, des étincelles et des récipients et ainsi de passer par ces phases. Ainsi, une personne passe par 49 « portes de l’impureté » et atteint la 50 ème porte de Bina. Ensuite, tout ce qui semblait terrible pour elle change. Le niveau supérieur semblait impossible à atteindre et terrible, mais elle est prête à l’accepter au-dessus de la raison de toutes les manières possibles

Ainsi, par ses efforts, elle traverse les 49 portes, et à chaque fois il lui semble qu’elle ne peut pas passer, mais elle surmonte d’une certaine manière l’obstacle et passe. La 50 ème porte l’arrête, elle ne peut pas passer par là, et alors une prière naît en elle qui lui permet de le faire.

Esther symbolise la double dissimulation des deux récipients, ceux de la réception et ceux du don sans réserve. Les corrections faites par Mardochée semblent toutes aboutir à un résultat inverse de celui qui est censé être de la Lumière spéciale « Mor-Dror » (myrrhe pure). Nous arrivons ainsi à Pourim dans laquelle le pire état d’impuissance est révélé, mais nous essayons de les attribuer au Créateur et sommes prêts à travailler dans le don, au-dessus des pires états, afin de les retourner en nous haussant au dessus d’eux et en révélant l’état opposé. La Lumière s’habille dans tout cela, et alors le secours d’En Haut est révélé.

Nous devrions comprendre que tout dépend de la personne, alors qu’il n’y a aucune action de la part de la partie supérieure. Tout le système supérieur existe déjà, mais nous le réveillons: Partsoufim, Aba, Ima, Arikh Anpin, en élevant notre prière, MAN, pour ZON de Atsilout.

Et quand il ya un «éveil d’en haut», c’est seulement s’il est tourné dans le cycle de nos actions mutuelles en fonction de notre éveil au-dessous.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 21/02/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Les secrets de la lecture du Zohar

Dr. Michael LaitmanQuestion : Est-ce vrai ce que les gens disent, à savoir que lorsque l’on regarde les lettres du Livre du Zohar écrit en araméen, il nous connecte automatiquement à la Lumière même si nous ne comprenons pas la langue ?

Réponse : Rien ne se passe automatiquement. On peut comparer cela à un bébé qui est né et vit dans ce monde et qui se développe parce qu’il est pris en charge depuis qu’il s’annule lui-même devant les adultes. Il s’agit d’un attribut inné, et par là, il permet aux parents de prendre soin de lui. Ils prennent soin de lui, et il se développe.

Si une personne s’annule elle-même au cours de l’étude en lisant le Livre du Zohar, elle est sous l’influence et la garde des amis, même si elle ne comprend pas et ne ressent rien mais veut se placer sous l’influence des Lumières, des amis, et du groupe majeur qui traite de cela. Cependant, elle a besoin d’avoir cette intention. Même si elle l’oublie, elle a encore besoin de sentir qu’elle est à sa place.

Question : Comment pouvons-nous suivre le texte lors de la lecture du Livre du Zohar et garder la bonne intention en même temps ?

Réponse : La chose principale est l’intention, et le texte est important dans la mesure où une personne peut l’attribuer à une intention correcte. Peu à peu, elle commence à voir le sens exact des mots en lui : un « enfant », les « sages », les Sefirot, Malkhout et Bina. Elle va le voir. Sous l’influence de la Lumière qui Ramène vers le Bien, qui fonctionne très lentement, une personne va peu à peu commencer à ressentir différentes impressions. Elle sentira une connexion avec ce qu’elle lit.

Question : Quelle devrait être notre approche lors de la lecture du Livre du Zohar ou qu’est-ce qui devrait changer en elle afin que la Lumière nous influence et nous change ?

Réponse : Nous devons nous connecter. Une personne doit sentir qu’elle est dans un groupe uni comme un commando, comme dans un tout qui est fait de parties distinctes. Elle a besoin de sentir cela naturellement. Dans le cas contraire, ses intentions ne sont pas les bonnes intentions.

Ainsi, en ressentant toute la réalité connectée en elle, elle veut appartenir au Créateur, ensemble avec cela, et se connecter et se conformer à Lui. Elle comprend que cela arrive à la suite de son changement intérieur et elle l’attend avec impatience.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/02/13, Le Zohar

Nous ne pouvons pas nous passer d’assistants

Dr. Michael LaitmanQuestion: Supposons que quelques amis aient organisé une affaire, et ils ont eu un conflit, l’amitié tombe déjà en morceaux et les intérêts commerciaux sont en train de s’effondrer. À ce stade, comment pouvons-nous les aider à parvenir à un accord ou peuvent-ils le faire par eux-mêmes?

Réponse: Je pense que les gens n’arrivent pas à s’entendre entre eux. Afin de se mettre d’accord, ils doivent s’élever au-dessus de leur nature, mais ils ne savent pas comment faire cela.

C’est pourquoi ils ont besoin d’une sorte d’ « arbitre », un spécialiste qui les enseigne et les dirige à la combinaison intégrale correcte.

De KabTV les « secrets professionnels » du 08/02/13

Éduquer un chef d’entreprise

Dr. Michael LaitmanQuestion: Supposons qu’un chef d’entreprise a embauché un directeur général pour gérer son entreprise. Le directeur général est un gestionnaire qualifié, un spécialiste, mais le chef d’entreprise interfère sans cesse dans son travail, surveille, le contrôle, l’empêchant ainsi de s’organiser. Il s’avère que cette personne n’est pas en mesure d’exercer ses fonctions. Que peut-elle faire dans cette situation?

Réponse: Il est nécessaire d’inviter le chef d’entreprise à une réunion d’équipe. « Il semble que nous ne sommes pas en mesure de résoudre un problème et vous demandons de prendre part à la réunion d’aujourd’hui, c’est très important pour nous. Nous avons besoin de votre opinion. » Ainsi, vous l’attirez dans l’équipe, faites de lui votre partenaire dans la prise de décision, de sorte qu’il ne vous commande pas et ne dicte ce qu’il faut faire, mais vous écoute et se joint à l’équipe.

Une équipe doit être soudée. Les employés doivent créer un tel environnement entre eux, dans lequel il ne sera pas en mesure de crier, mais devra se montrer comme un homme agréable et honnête, comme leur coéquipier. Il tombe littéralement sous leur charme: il s’assiéra avec eux à la table commune, aura les mêmes sandwichs et une tasse de thé, sera simple dans sa communication et maintiendra une conversation sur le même ton que tout le monde. Ainsi, il sera établi une sorte de relation chaleureuse avec tous.

De KabTV les « secrets professionnels » du 08/02/13