Monthly Archives: mars 2013

Garantie mutuelle sur le Net

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qui permet à la puissance de la pensée d’aider une personne à transcender sa propre nature? Pourquoi le potentiel de la pensée collective est plus forte que notre nature?

Réponse: Nous existons en nature sur les niveaux du minéral, du végétal, et de la nature animée et rien de plus. Nos désirs sont généralement axés sur la nourriture, le sexe, la famille, l’argent, le respect, la domination et la connaissance. C’est notre nature.

D’un autre côté, je reçois la puissance de l’environnement qui est à un niveau supérieur, sur le plan spirituel. Si une pensée collective domine mon environnement, elle m’influencera à 100%.

Aujourd’hui, nous découvrons de tels phénomènes: les pensées qui errent dans le monde et passent d’une personne à une autre comme des virus. Elles ne se contentent pas de « flotter dans l’air », mais font en fait partie d’un réseau de connexion que nous ne pensons pas encore, même si elles nous relient très fortement.

Avant, au cours des premières étapes de notre évolution, le lien entre nous était faible et maintenant son influence se révèle plus fortement.

En conséquence, nous avons maintenant besoin d’une communication électronique: les téléphones cellulaires, les messages écrits, les e-mails, les vidéoconférences, les réseaux sociaux… nous n’avons pas encore pénétré le réseau, nous ne l’avons pas réellement atteint, mais nous avons déjà répondu à ses signaux et sommes attirés par la communication mutuelle. C’est la racine de la communication technologique moderne.

Bientôt, cependant, nous allons laisser tout cela puisque ce réseau prouve son inefficacité. Après tout, il n’y a pas de point dans la communication externe, des paroles vides, « Salut, comment ça va… » Notre désir grandit et le réseau général qui nous relie est de plus en plus révélé et à un certain point, nous voulons une communication de meilleure qualité. Ensuite, les gens vont quitter ce à quoi ils sont tellement habitués à ce jour. Ils commenceront à communiquer seulement que quand ils auront besoin, et abandonneront tout le « bavardage électronique » à la recherche d’un nouveau canal qui est au-dessus du discours ordinaire. Ils aspireront à une connexion interne.

Donc, si nous-nous influençons les uns les autres correctement, nous pouvons déjà utiliser le réseau entre nous. Après tout, les âmes sont brisées par rapport à elles-mêmes, mais pas dans Malkhout de Ein Sof (infini), et c’est ce que nous aspirons. Alors, quel est le problème? Malkhout nous est caché par un grand nombre de Masachim (écrans), mais cela ne veut pas dire que nous ne sommes pas en lui. Plus nous réveillons le réseau général, plus on peut le faire fonctionner.

C’est ce que nous faisons à travers la garantie mutuelle. C’est pourquoi nous en avons besoin pour notre correction. C’est comme si on nous demandait: « Êtes-vous prêt à utiliser le réseau qui relie chacun d’entre nous pour l’amour du don d’une façon claire, correcte et appropriée? » Cette approche est généralement appelée « garantie mutuelle. »

Aujourd’hui, les gens sont plus proches de la reconnaissance de ce réseau que jamais. Ils sont près à y participer activement et consciemment, de sorte qu’ils peuvent ressembler au Créateur. Après tout, le « Créateur » est le réseau environnant qui est rempli avec la connexion infinie, c’est la façon dont le Créateur se révèle à nous.

Si je veux découvrir ce réseau à l’avance, je « réveille l’aube » par moi-même, en essayant d’ajouter l’effort et en ressentant une responsabilité de plus en plus grande envers le monde, envers l’ensemble de la réalité, y compris le Créateur. Si je ne suis pas prêt et n’aspire pas à progresser, alors le réseau qui est révélé « m’attrape par surprise. Il s’agit de la différence entre le « chemin de la Torah » et le « chemin de la souffrance. »

De manière générale, ce réseau avec l’ensemble des différents types de connexions, avec toutes les Lumières, et tous les détails de la perception et toutes les étapes de la révélation est appelé »Torah. » Par notre garantie mutuelle, nous l’activons et encourageons une plus grande révélation et cela touche tout le monde.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 12/03/13, « Introduction au Livre du Zohar« 

Tourner notre face vers le supérieur

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Un discours de conclusion du Zohar« : Dans la spiritualité, le temps de donner et le temps de recevoir sont séparés. Ceci est en raison que d’abord le Créateur à donné au récepteur, et dans ce don, Il ne lui donne qu’une chance de recevoir.

Question: Comment peut-on reconnaître cette possibilité et l’utiliser correctement?

Réponse: Il y a plusieurs signes, et le premier, c’est quand nous ne sommes pas laissés en paix. Si nous ne nous réveillons pas, alors quelle sorte de chance ça nous donne? En général, nous-nous « réveillons », soit devant un café ou dans un bar, ou pendant un match de football à la télévision. Peut-on vraiment se réveiller pour la correction si notre nature est tout simplement un désir égoïste de recevoir du plaisir? Nous-nous réveillons à cause de nos problèmes particuliers, motivants et qualitatifs.

Pendant des milliers d’années de développement, l’humanité a reçu beaucoup de simples coups. Si une seule génération de personnes qui auraient eu de longues de vies avaient fait cette expérience, elles auraient l’air incroyablement triste. C’est pourquoi nous réincarnons de génération en génération – à savoir des coups de qualités à venir.

Aujourd’hui, nous avons de la nourriture, des vêtements et un abri. Chacun de nous vit mieux que les rois l’ont fait pendant les cinq cents ou mille ans passés. Des réfrigérateurs, des climatiseurs, des micro-ondes, des téléphones portables, des voitures, ou si le moins bon arrive au pire, des transports publics sont les attributs de notre vie moderne. Le monde entier est en face de nous. Mais il n’y a pas si longtemps, l’Europe avait un air très différent: Les gens vivaient dans des conditions terribles et avaient des relations sociales inconcevables.

Nous sommes tous relativement aisés. Alors qu’est-ce qui manque dans nos vies? Nous manquons de joie, d’un but dans la vie. Que devons-nous vivre? Le paradoxe de notre vie, c’est que nous avons tout ce dont nous avons besoin, mais nous profitons à peine de notre existence.

Auparavant, c’était dans l’autre sens. Quand une personne avait une miche de pain tous les jours, elle n’aurait rien voulu d’autre. Ayant ce « bonheur », elle serait restée au lit toute la journée. Alors qu’aujourd’hui, les gens se reposent sur leurs divans, parce qu’ils sont vidés par l’abondance. C’est ce qu’on appelle des coups de qualités. Les enfants rebelles, les familles brisées, les peurs, les soucis et la confusion – une personne fait tout pour les éviter, mais il n’y a pas de place où courir.

D’autre part, le monde est « rassemblé » par un seul filet, et nous-nous inquiétons à cause de la bourse de New York, des cultures européennes, des fortes pluies dans les régions éloignées, ou les conflits dans d’autres pays. Nous sommes en contact avec tout le monde et dépendent de tout. Nous ressentons constamment la pression et l’incertitude. Ainsi, nous sommes obligés de prendre soin des autres.

En conséquence, nous expérimentons tous des catastrophes qui nous visent en particulier, et qui amènent une seule question dans notre cerveau: « Quel est le but de ma souffrance? » le Baal HaSoulam a formulé cette question un peu différemment: « Qui aime ce qui qui se passe? Ou plus précisément encore, de quoi dois-je prendre plaisir? » Le problème est qu’il n’existe pas de réponses à ces questions.

En général, la période actuelle de notre vie représente le côté « opposé » de l’ère du Messie. Avant toute chose, nous devons révéler un désir. C’est pourquoi la Lumière nous parvient à travers « l’entrée arrière », par derrière. Notre devoir est de la renverser de manière qu’elle brille devant nous. Le Rabash a écrit à ce sujet dans son article « La question sur l’association de la qualité de la miséricorde et le jugement. » Le supérieur me semble comme quelque chose de très sombre et repoussant jusqu’à ce que je me lève « au-dessus de la raison » et commence à Le révéler et à m’attacher à Lui. Je me transforme en mon opposé (ou bien de faire la même chose avec Lui à mes yeux), puis nous-nous retournons face à face les uns aux autres.

Cependant, il brille toujours en moi par « l’autre côté » et provoque des catastrophes qui peuvent peu à peu me faire glisser vers une approche correcte par la construction d’un récipient en moi.

C’est ainsi que nous avons à passer tous les niveaux, toutes les étapes historiques. Le Baal HaSoulam a écrit que tout état est conservé jusqu’à ce qu’il devienne insupportable. Ensuite, nous avons à le détruire et à construire autre chose à la place.

Cependant, cette fois nous n’avons pas à détruire ou à construire quoi que ce soit au niveau de ce monde. Au contraire, nous devons comprendre et digérer ce qui se passe chez nous, explorer la situation où nous sommes, comprendre et reconnaître celle-ci. L’essentiel est de comprendre que le supérieur doit effectuer tous les changements. Mais ce n’est pas parce que nous sommes impuissants, après tout, Il fait tout par avance, bien qu’on ne s’en rend pas compte. Aujourd’hui, nous devons reconnaître cette réalité et faire en sorte que nous acceptions toutes les actions que le supérieur fait, et que nous devions obtenir toutes Ses actions, les demandez et Le remercier pour elles, et donc constamment accompagner tous Ses traces.

C’est en fait le « travail pour l’amour du Créateur »: j’arrive à le connaître, je commence à fusionner avec Lui. Ce sont les spécificités de notre dernier stade de développement: Nous apprenons à connaître le Créateur de mieux en mieux, jusqu’à ce que nous le connaissions complètement. En d’autres termes, enfin, nous verrons que tout ce qui nous arrive, y compris des événements « négatifs », ont été préparés par Lui seulement que nous puissions mieux Le connaître. Cette façon de Le connaître est impossible sans notre participation. C’est exactement ce qui nous est encore caché.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 11/02/13, « Un discours de conclusion du Zohar« 

Dans la prison de son propre égoïsme

Dr. Michael LaitmanÀ mesure qu’on avance, une personne commence à sentir que tout ce qui est spirituel est en dehors de son corps, dans tout ce qui l’entoure dans la nature, aux niveaux minéral, végétal, et animé, chez les humains. C’est ce que le monde est, la zone que nous devons apprendre à traiter avec soin et amour comme un grand trésor, de façon à ce que le monde, qui est en dehors de notre corps, devienne très important pour nous.

Le sentiment de l’existence dans le corps physiologique se produit seulement dans notre imagination grâce à une combinaison de forces qui agissent sur nous. C’est pourquoi nous sentons comme si nous vivions dans le corps matériel, et, si une personne a une aspiration de vivre en dehors de son corps, dans tout ce qui l’entoure, cela est déjà le besoin de ressentir l’âme.

Ayant commencé à travailler sur ce sujet, une personne voit qu’elle doit concentrer tout son travail sur l’environnement correct, parce que c’est de là qu’elle peut obtenir de l’aide et du soutien. Un tel environnement est le groupe, en tant que représentants du monde extérieur, ceux qui peuvent me répondre, me séduire, et m’aider à sortir de moi-même.

Alors, je considère le groupe comme mon sauveur, qui me jette une corde pour me sortir comme d’un puits. Je ne m’associe pas avec mon corps et souhaite me sortir de là, donc je prends la corde. Le groupe, les amis qui sont en dehors de moi, m’aident à rompre d’avec mon corps.

Ainsi, en travaillant ensemble, nous nous aidons à tour de rôle à monter et sortir de nous mêmes. Après tout, seulement à l’extérieur de sa peau, en dehors de ses intérêts égoïstes, une personne commence à sentir que le groupe n’est pas un rassemblement de certaines personnes, mais la sainte Shekhina dans laquelle s’habille Le Créateur.

Le corps se compose de Klipat Noga, la partie qui me donne la liberté de choix, et la « peau de serpent », l’égoïsme le plus puissant qui me tire en arrière, de sorte qu’en essayant de sortir, je suis en mesure d’appliquer un effort suffisant orienté correctement.

Grâce à mon désir de sortir de mon égoïsme (l’amour de soi-même et toutes les pensées dans mon prore intérêt), de mon effort de sortir de moi-même et penser au groupe et au monde, j’éveille la force qui vient du groupe, du professeur, et du Créateur, ce qui me libère de cette prison. Tout cela est dû au travail mutuel, en réciprocité, dans le groupe, avec le professeur et les livres, et grâce à l’étude et la diffusion, qui sont tous les moyens dans lesquels la force du Créateur s’habille et m’aide à sortir de moi-même

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 13/03/13, Shamati N° 36

De la restriction totale à la révélation totale

Dr. Michael LaitmanNotre croissance spirituelle et le développement commencent à partir de la restriction du désir de recevoir, qui initialement nous domine. Au moment où nous essayons de nous limiter, nous entrons dans l’état de Ibour spirituel (gestation) à propos de ce qui est dit: « Un embryon dans le ventre de sa mère voit d’un bout du monde à l’autre. Il y a une bougie allumée au-dessus de sa tête et toute la Torah lui est enseigné  « .

Cela signifie qu’il n’est pas limité en aucune façon car il s’est tout à fait limité lui-même – le petit désir égoïste qu’il a au moment où il se sent le monde corporel. C’est parce qu’il n’a pas du tout senti le monde spirituel, mais seulement ce monde, la réalité fictive, comme une personne qui est inconsciente et a des hallucinations. Mais quand il limite son désir de recevoir, il devient illimitée, il n’a pas besoin de recevoir plus puisque la Lumière de Ein Sof (infini) s’allume pour lui comme la Lumière environnante, ce qui est comme être dans le ventre de la mère. Ainsi, il passe par les étapes de Ibour.

Une fois qu’il est né, il commence déjà à travailler avec la première Aviout (épaisseur) du désir au lieu de l’Aviout racine, puis il est limité à nouveau. La Lumière de Ein Sof, qui ne s’affaiblit en aucune façon, ne l’atteint pas car il ne cherche pas à s’annuler totalement lui-même et se conformer au supérieur. Il construit des Massakhim (écrans) qui lui sont propres et augmente ses désirs afin de réellement atteindre la Lumière de Ein Sof par son propre travail et de l’habiller dans ses récipients.

Il y a des limites différentes dans son travail maintenant, et la lumière ne l’illumine que dans la mesure où il peut la recevoir dans le but de donner dans ses récipients corrigés. Par conséquent, il affirme que «le Créateur déteste les corps », ce qui signifie le désir de recevoir. Le désir de donner sans réserve, cependant, n’est plus appelé un corps, mais une âme, une partie Divine d’En Haut.

Ainsi, il y a un état dans lequel une personne se limite afin que la Lumière de Ein Sof puisse l’atteindre sans limites. Mais la plénitude consiste à permettre à la Lumière de Ein Sof d’être révélé sans aucune restriction de la part d’une personne. Une personne doit se découvrir à l’aide d’un Massakh (écran) et travailler sur le niveau de Ein Sof par lui-même, en vue d’atteindre la pleine adhésion avec la Lumière qui, elle, n’est pas limitée par des restriction.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/03/13, Shamati N° 15

Comme de la pâte dans les mains d’un boulanger

Dr. Michael LaitmanNous passons constamment par des états opposés puisque fondamentalement, il y a un désir de recevoir avec son attitude, sa compréhension et son sentiment complètement égoïstes. Le désir du Créateur, cependant, est un désir de donner, et il est à l’opposé de notre désir.

Nous ne savons pas ce que cet attribut opposé signifie pour nous, nous ne le connaissons pas. Nous sentons seulement comment il fonctionne sur nous, même si nous ne savons pas ce qu’il est ni qui il est. Nous devons encore clarifier ce point. C’est pourquoi ce monde a été créé dans lequel au lieu du Créateur, nous sommes entourés par des formes et des créatures différentes qui nous influencent apparemment en dehors de Lui.

Nous devons faire preuve de compréhension à leur égard, ce n’est pas eux qui opèrent sur nous, mais plutôt la force supérieure qui est derrière tout cela se tournant vers nous par des personnes différentes ou par le biais de différents événements de la vie. Je dois accepter ces actions et ces influences comme essentielles, afin de me mouler, comme de la pâte, et pour créer la forme correcte qui est prête à être cuite.

Si j’accepte ces choses et essaye de trouver les compétences nécessaires pour faire face à l’œuvre du Créateur sur moi, je commence à Le connaître à travers ce travail, et à percevoir Ses mains qui me serrent comme une pâte.

Ainsi je passe par deux phases: d’abord, je suis d’accord et je suis prêt à ce qu’Il effectuer tous les travaux nécessaires sur moi. Je ressens la forte pression de ses mains sur moi, comme sur un morceau de pâte, jusqu’à ce qu’il me moule correctement, sous la forme de don, le niveau de Bina, «donner pour donner. »

Je suis prêt à tout, tant que le Créateur me forme dans Sa forme. Il est très difficile pour moi, car comme Il travaille sur moi, Il applique une pression forte. Ensuite, je veux aller plus loin, même à l’état de recevoir pour donner sans réserve, afin de monter et de m’élever comme avec de la levure. Cela signifie que le désir de recevoir participe déjà à ce mouvement et aspire à la forme que le Créateur lui façonne à l’intérieur. Ainsi, nous atteignons une équivalence de forme avec le Créateur. Pour donner afin de donner sans réserve s’appelle «Matsa»,et recevoir afin de donner sans réserve s’appelle « Hametz » (nourriture levée au levain), le vrai pain que dans sa forme corrigée rejoint la forme du Créateur qui est imprimée dans l’être créé.

Mais d’abord, tout notre travail est d’accepter toutes les formes qui viennent à nous qui impriment la marque de l’attribut du don en nous et de les accepter comme souhaitables. Pour ce faire, nous devons utiliser l’aide de l’environnement autant que nous le pouvons, et tous les moyens qui nous ont été donnés afin de nous préparer pour la réception du don sans réserve du Créateur, Son travail sur une personne.

Une personnepense qu’ellefait cela, mais si elle n’utilise pas le soutien externe qui est destiné spécialement pour cela, alors ce n’est qu’une illusion qu’ielle progresse vers l’acceptation des formes supérieures, mais en fait elle est pas encore prête à devenir un embryon spirituel.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 11/03/13, Shamati N° 15

Dans l’étreinte de la liberté

Dr. Michael LaitmanEn  élevant à Bina, une personne (Malkhout) annule elle-même avant tout l’égoïsme qui se révèle en elle. Ibour (gestation) est un état terrible pour le désir de recevoir. Imaginez que vous retourniez dans l’utérus: Il ne peut pas exister un état plus terrible pour vous, vous n’avez pas d’air, de lumière et aucune liberté de mouvement. Vous êtes coincé dans un confinement étroit, comme dans un étau étreignant tous vos sens, de sorte que vous ne pouvez pas vous déplacer à l’intérieur de votre conscience ou à l’extérieur.

Pénétrer dans l’utérus spirituel est un sentiment terrible, la claustrophobie spirituelle … mais vous préférez cet état, parce que si vous êtes dedans, dans Bina, dans l’attribut du don, alors vous n’avez besoin de rien! Vous acceptez le sombre confinement solitaire comme la bonne terre promise, comme le ciel. La condition pour entrer dans le Ibour spirituel est de changer votre appréciation de Malkhout à Bina et de commencer à la valeur de l’attribut du don.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 11/03/13, L’étude des dix Sefirot

Dans quoi l’âme s’habille t-elle ?

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « La paix »: …même si nous voyons les corps changer de génération en génération, ce n’est le cas qu’avec les corps. Mais les âmes, qui sont l’essence du corps en soi, ne disparaissent pas, pour être remplacées, mais passent de corps en corps, de génération en génération.

« Le corps » est synonyme du désir de recevoir. Si l’intention de donner est présente en elle, alors, selon la loi de la similitude des propriétés, la Lumière s’habille en elle. La moindre particule élémentaire de la Lumière (le niveau initial de l’âme) est appelée « Nefesh. » En général, la Lumière qui s’habille dans un désir corrigé appartient à un autre niveau de l’âme et est appelé « Neshama. » Nous ne révélerons jamais complètement les plus hautes Lumières comme Haya et Yechida jusqu’à ce que nous atteignons la fin de la correction.

En fait, le récipient et la Lumière sont tout ce qu’il y a. Il arrive aussi que la Lumière ne peut pas sortir dans le récipient, par conséquent, elle « illumine » peu le récipient afin qu’il puisse rester en vie. Il arrive aussi que le récipient devient semblable à la Lumière par l’acquisition de l’intention correcte. Le désir de recevoir et la Lumière, par définition, sont antagonistes puisque la Lumière est constamment conférée. Cependant, si en plus du désir de recevoir il y a l’intention de donner (ce qui signifie « la foi au-dessus de la raison » ou la « lumière réfléchie »), alors le désir de recevoir devient quelque peu semblable à la Lumière et, par conséquent, il peut être rempli de la Lumière, car il y a une connexion entre eux. La lumière qui descend vers le désir de recevoir est appelée « Nefesh« , « Rouah » ou « Neshama. »

La sagesse de la Kabbale parle sur le « corps » corrigé du désir de recevoir. D’autre part, il n’y a pas que ce soit d’âme dans notre désir présent, même pas au niveau de « Nefesh. » Nous ne parlons pas de corps physiques ici, puisque les corps sont une partie de cette « illusion » du monde.

Les livres écrits par les kabbalistes ne sont pas des manuels médicaux, ils ne sont pas écrit comme des livres sur l’anatomie. Ils parlent de spiritualité et de l’âme. L ‘ »âme » est une particule du Créateur, au sens de la volonté de remplir et de faire plaisir. C’est la Lumière qui s’habille dans un désir de recevoir corrigé. Cela n’a rien à voir avec nos désirs actuels qui « nourrissent » ce monde et appartiennent au niveau « inanimé. » Pas du tout! Il s’agit de notre désir envers le Créateur qui appartient au niveau « parlant. »

Où trouvons-nous ces désirs? Ils peuvent être trouvés que dans le groupe d’amis, jamais dans nos sensations physiques. C’est ce qui explique pourquoi nous devrions « sauter » la physiologie et tout ce qui se rapporte au corps. La Kabbale ne parle pas de ces choses. Elle explore les désirs qui surgissent en nous quand nous cherchons le Créateur, que ce soit ceux qui sont de « bons » désirs de donner ou de « mauvais » quand nous « volons » de Lui.

Ces relations sont très bien décrites dans l’exemple de l’invité et de l’Hôte. Quand je suis assis à la table qui est pleine de délices, il ne s’agit pas de ce qui est en face de moi, mais plutôt de savoir qui est l’Hôte. Le reste se réfère au niveau « inanimé » et doit être laissé dans les coulisses. La chose, c’est que je suis assis en face de l’Hôte! Comment puis-je communiquer avec lui? Comment communique t-Il avec moi? Qu’est-ce qui se passe entre nous? C’est la sagesse de la Kabbale, et c’est tout au sujet de la spiritualité.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 08/03/13, « La Paix »

La nuit se transformera en jour et le jour se transformera en nuit

Dr. Michael LaitmanLe succès d’une personne dépend de l’environnement dans lequel elle parvient à organiser pour elle-même. Dans cette mesure, elle commence peu à peu à changer son concept: le jour et la nuit sont, la lumière et l’obscurité. Elle commence maintenant à voir que ce qu’elle considérait précédemment pour être la lumière – son succès par rapport aux autres, le remplissage de ses désirs égoïstes pour l’estime de soi – aujourd’hui lui semble comme l’obscurité totale, comme un état terrible dont elle doit s’en échapper pour penser à donner aux autres, aux succès de son ami, et sur le don au sujet du Créateur.

C’est effectivement ce que devient la lumière et le jour pour une personne maintenant, au lieu de la lumière et du jour qu’elle ressentait avant dans son propre succès. Dans la mesure où elle peut annuler et se restreindre énergiquement, elle rencontre une forte résistance de la part de son corps, et plus elle voit l’importance de l’autre et du Créateur, plus elle avance. Finalement, elle remplit la mesure de son effort et reçoit assez de Lumière qui ramène vers le bien de sorte que le Massakh (écran) puisse naître en elle. Alors, une force de résistance vers le désir de recevoir commence à opérer en elle, et, grâce à l’équivalence de forme avec la lumière qu’elle a atteint, elle est récompensée par la première révélation.

Notre travail est de trouver les bons critères pour vérifier: Où est la journée et où est la nuit, où sont les ténèbres, et où est la lumière? Selon ces valeurs, je dois juger: Est-ce pour mon propre bénéfice ou pour le Créateur? Si je commence à comprendre que c’est totalement à l’opposé de mes critères précédents, c’est un signe que je suis déjà sur la bonne voie. Si je commence à avoir une lutte intérieure avec ce principe pour évaluer l’état, c’est un signe que je suis déjà avancé.

Si je prie pour que mon échelle de valeurs, le système de mesure de la lumière et des ténèbres, le jour et la nuit, soit modifiée de sorte que je sois en mesure de les voir spirituellement, alors c’est un état encore plus avancé. Quand j’adhère au don sans réserve de toutes mes forces et essaye de voir tous les états de ce point de vue, alors je suis prêt à me détacher du désir de recevoir. Si je ne cesse de demander que cela se produise, et si constamment j’ai l’impression que le Créateur m’envoie des interruptions afin de renforcer ma demande, je suis déjà près de Lui, afin de travailler effectivement dans Lishma (pour lui).

Donc, ce qui était auparavant l’obscurité se transforme en la lumière et ce qui était pour moi la lumière se transforme en ténèbres, et je l’ai effectivement traité. Tout se transforme vers l’état opposé: le jour et la nuit. Ce qui avait été l’obscurité de la nuit précédente se transforme en lumière du jour.

De la 1ère partie de la Leçon quotidienne Kabbale 12/03/13, Shamati N ° 16

Pellicules photos argentées

Dr. Michael LaitmanÀ un moment donné, le Créateur pétrit une personne comme une pâte, et la question est dans quelle mesure une personne se sent prête à le ressentir et à accepter un travail incessant du Créateur sur elle.

Il y a des périodes différentes, car à tous les niveaux, nous devons passer en revue tous les discernements: il y a toujours la nature, le végétal, l’animal et le « parlant. » Et il y a un certain temps que nous sommes endormis. Cela ne dépend pas de nous, mais fait plutôt partie du travail général sur l’ensemble de la création, qui comprend également nous. Nous pensons qu’une petite partie de ce qui se passe chez nous, donc il y a beaucoup de périodes où nous sommes inconscients de ce que nous traversons.

Premièrement, nous devons aspirer à reconnaître qu’il n’y a rien en dehors de Lui. Deuxièmement, vous devez vous annuler et essayer d’être objectif. Une « perspective objective » regarde à travers une « lentille » et non pas par vos propres yeux, il regarde à travers un autre outil indépendant qui est externe à ma vue subjective et qui peut agrandir ou réduire des détails différents et mieux cibler artificiellement, indépendamment de mes sentiments et préférences. C’est ce qu’on appelle une perspective subjective qui photographie la situation comme un appareil photo.

Nous devons sentir de nombreuses subtilités intérieures et discernements dans le but de devenir un tel objectif. Qu’est-ce que je veux photographier à l’aide de mon appareil photo? Je veux photographier le Créateur! Alors, quel genre d’appareil ai-je besoin pour cela?

Mon désir de recevoir est une pellucule dans un appareil photo avec lequel je prends une photo. Cette volonté doit être indépendante de moi et sous l’entière restriction, libre de mon approche subjective, de mon attitude. Je dois m’élever au-dessus, et puis elle reflétera la situation réelle et non pas l’image que j’ai faite et retouchée avec Adobe Photoshop. Il s’agit de la première phase du travail.

Tout dépend de la façon dont je peux être sensible à l’égard de toutes les formes et relations que le Créateur affiche devant moi, qui sont en constante évolution, à quel point je suis prêt à entamer un dialogue avec Lui en fonction de ce qui se passe pour moi et de me détacher autant que je le peux. C’est très difficile, car de me détacher de moi-même signifie en fait que je m’examine attentivement afin de toujours voir ce qui me lie à mon ego.

Dans la mesure où je fais ce genre de travail, je peux identifier l’image du Créateur plus clairement. Dans la mesure où je me neutralise à un moment donné, je laisse le Créateur imprimer Lui-même en moi, à être révélé dans mon film photographique, sur la couche sensible à la Lumière.

Cette sensibilité dépend de la « couche d’argent », le matériau utilisé dans la photographie, et il dépend de combien je me couvre et me cache. Puis, à l’intérieur, l’image du Créateur dans sa forme inverse peut apparaître dans ma matière, comme un négatif.

Je peux recevoir un tel vêtement que si je me dompte devant l’environnement. Je n’ai pas de manteau, aucun Massakh (écran), derrière lequel je peux cacher mon ego, je n’ai rien pour me couvrir. La seule chance est de me placer sous la protection de l’environnement, comme un bébé qui veut se cacher dans les bras de sa mère.

Mais un bébé ne le fait pas instinctivement à cause de son ego, le désir de faire le bien pour lui-même, alors que nous avons à faire beaucoup de travail contre notre ego afin de l’annuler, de me soumettre devant l’enseignant, le groupe, l’étude et la diffusion. Cela nous donnera le manteau.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/03/13, Shamati n °15

Le plan général et chaque étape le long du chemin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi faut-il dire que si une personne effectue une Mitsva, elle la protège et la sauve, tandis que la Torah protège et sauve une personne quand elle traite avec elle et quand elle ne le fait pas? Pourquoi y a t-il une telle division dans la correction?

Réponse: La Torah est appelée la Lumière qui entoure une personne sur le chemin spirituel. Même lorsque la Lumière Intérieure qui sert à remplir son récipient sur le niveau actuel disparaît, il y a encore l’illumination de la Lumière Environnante, qui soutient une personne. Après tout, s’il n’y a pas de Lumière qui brille pour une personne, elle cesse d’exister. Toute la vie n’est soutenue que par la Lumière.

Quand une personne ne remplit pas une Mitsva, cela signifie qu’elle n’a pas découvert une certaine lumière – la Lumière de Hassadim ou la Lumière de Hokhma – il y a toujours une illumination générale appelée « Torah » grâce à l’état qu’elle a atteint. Tel est le plan général de la création qui est devant une personne et qui brille pour elle. Elle comprend cela, mais à ce moment là, elle n’a pas affaire à un certain point en lui avec une correction spécifique.

Ces Mitsvot sont des actions d’une personne en fonction de Reshimot spécifiques (gènes spirituels) qui se révèlent à elle dans laquelle la Lumière Intérieure, la Lumière Environnante et le Partsouf spirituel participent. C’est le travail sur une certaine auto-correction. Par conséquent, il y a 613 Mitsvot qui comprennent toute la Torah. La Lumière de Ein Sof (infini) est appelée la Torah, la Lumière qui sera révélée à la fin de la correction.

La Torah est un système de désirs (récipients), les Lumières, les Reshimot, et différentes relations entre le point dans le cœur et le Créateur. Ce système tout entier qui est destiné à amener le point dans le cœur à l’adhésion avec le Créateur est appelé Torah.

La Mitsva est une étape concrète que nous devons prendre sur notre chemin pour atteindre le but.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 10/03/13, Shamati n°6