Le corps spirituel est la partie inférieure de Bina, ZA et Malkhout, c’est l’AHP, les désirs de réception. Nous sommes là tout le temps, seulement la profondeur du désir (Aviout), les Reshimot, changent. Selon cette Aviout, les sensations changent également, et donc il nous semble à chaque fois que nous sommes dans un endroit différent, dans un autre monde, dans une réalité différente. Tout change: moi et mon environnement. J’étais un enfant, maintenant je suis déjà un adulte, et en conséquence, l’environnement change aussi: le travail, les amis, la femme, les enfants, un grand monde autour de moi, et l’univers entier.
Cette image entière apparaît dans les Reshimot qui sont éveillées dans mon désir de plaisir, et ma tâche consiste à interpréter cette image correctement. Mais comment puis-je sentir, comprendre, séparer et évaluer ces propriétés? Où puis-je obtenir un esprit et le cœur pour ça?
Au nom de cela, j’essaie de me séparer et m’éloigner de mon sentiment et intellect, de pouvoir m’identifier à eux comme seulement des instruments auxiliaires et non ma propre essence. Je me sens comme un point qui observe de l’intérieur ce sentiment et intellect, derrière les pensées et le cœur. Il regarde le monde à travers eux.
Si un homme tente d’attirer cette image de son monde, il gagne une capacité à l’influencer, à le changer. Il est impossible de changer le Reshimo dans lequel je suis. Il est seulement possible d’accélérer le développement etde s’en rendre compte, de sorte que le prochain Reshimo viendra plus vite.
Mais il ne s’agit pas seulement de la vitesse. Je dois réaliser le Reshimo courant de telle manière qu’il pourra approcher au maximum le monde qui se révèle en moi dans la forme externe. Tout ce qui est maintenant révélé dans mon esprit et le cœur, ce qui signifie dans mes récipients internes, et tout ce qui est révélé en dehors de moi dans la forme extérieure: les niveaux minéral, végétal, animal et parlant de ce monde, tout cela est régi et avance uniquement au moyen de la Lumière qui influence les Reshimot, c’est-à-dire qui vient du Créateur, à partir de la Source unique.
Et même si je pense que les formes intérieures et extérieures sont dans l’opposition, dans la confrontation, s’annulant l’une l’autre, je dois les organiser afin que les deux conditions soient préservées. D’une part, « le juge a seulement ce que ses yeux peuvent voir», et le monde en face de moi, c’est le vrai monde. Mais d’un autre côté, je sais qu ‘«il n’y a rien hormis Lui», et Lui seul gère le monde.
Je ressens l’écart entre ces deux formes comme une véritable bataille, le conflit interne le plus fort. Baal HaSoulam décrit cette lutte dans un de ses écrits, dans la métaphore du fidèle serviteur du roi qui se bat avec des voleurs et des brigands imaginaires qui attaquent apparemment le roi.
Nous devons comprendre que tous les problèmes sont révélés contre le principe de « il n’y a rien hormis Lui » de sorte que je vais clarifier mes caractéristiques, les désirs et les pensées, qui dénient l’unicité de la force supérieure et qui me font penser que il y a d’autres raisons de l’imperfection de ma vision du monde. Cette forme provient des Reshimot de sorte que je vais tout attribuer au Créateur, à la Lumière.
Mais nous ne pouvons pas faire cela. Plus on avance, plus les images deviennent contradictoires, brisant le cœur et l’esprit de la personne. L’esprit humain n’est pas prêt à réconcilier ces contraires. Au début, cette contradiction ne semble pas terrible, mais après, il atteint de tels degrés que la personne n’est tout simplement pas prête à accepter cela. Elle ne peut pas unir le comportement du Créateur, qui est le Bien qui fait du bien, à l’injustice et le mal complet qu’il voit en face de lui.
Seul un tiers partenaire peut résoudre entre ces deux contradictions, comme il est écrit: «. Celui qui fait la paix dans Ses hauteurs, Il fera la paix parmi nous» Il s’ensuit qu’une personne a absolument besoin de la Lumière qui ramène vers le bien. Elle a vraiment besoin de cela afin que le Créateur règne sur elle et change son esprit et son cœur.
Et c’est ainsi qu’elle « se connecte aux Sefirot», au4elle découvre en elle-même, dans ses désirs de réception (la partie inférieure de Bina, ZA et Malkhout), la lumière provenant de GE. Ainsi, elle s’identifie à la force supérieure et ressent dans quel état, dans quel monde elle est , la Lumière de Nefesh-Rouakh-Néshama,
De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 19/04/13, Shamati N°68
Question: Tout au long du processus de développement humain, divers types de médicaments sont apparus: par exemple, 3000 ans de médecine chinoise – l’acupuncture, la réflexologie, la phytothérapie, et ainsi de suite. L’Ayurveda est vieille de 3500 ans – l’aromathérapie, le yoga et le système des Chakras. Le peuple juif a existé pendant plus de 5000 ans. Quelle est leur contribution au développement de la santé?
Réponse: C’est la sagesse de la Kabbale. Elle maintient l’équilibre d’une personne avec la nature. Et il n’y a pas de médicaments, des massages, des aiguilles, des bougies, ou des parfums. Je ne dénigre rien mais je dis simplement qu’ils ont un impact mécanique secondaire, bien qu’il y ait aussi une signification psychologique dans ce domaine.
On sait que, dans la médecine talmudique, toutes sortes de substances biologiques sont utilisées. Mais la vraie médecine juive en elle-même est juste une préparation intérieure orientée vers l’équilibre de l’être humain en nous, non pas vers la bête, mais plus spécifiquement l’humain en nous, vers l’équilibre de mon ego avec la nature, sa correction. La Kabbale dit que chaque fois que je découvre l’ego en moi, je dois être dans un mouvement intérieur pour l’équilibrer, ce qui signifie pour le corriger.
Il monte et il descend comme une bouée sur l’eau, et je suis préoccupé tout le temps de le corriger. Et, de cette manière, je parviens à un idéal, la santé absolue.
Mais cela implique tout un système de travail éducatif que les anciens Juifs menaient par l’éducation et la famille. Il n’y a jamais eu une personne parmi eux qui ne savait pas lire et écrire ou n’était pas familier avec le système de son organisme, le système du monde autour d’elle, son interaction avec la société et le monde qui l’entoure. Toutes les lois décrites dans le Talmud et dans d’autres livres anciens ont été acceptées par la suite dans le monde entier à travers les Grecs et les Romains. Tous ces éléments sont les manifestations extérieures de ce qui a été pratiqué chez les Juifs.
Mais je souligne encore une fois que toute la médecine est construite sur l’équilibre de mon « moi » égoïste avec la nature altruiste, c’est-à-dire sur la correction interne de mon «moi».
Par conséquent, «Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est la loi essentielle de la santé physique, spirituelle, extérieure et intérieure.
Du programme de KabTV “La médecine du futur” 07/04/13
Question: Il y a un demi-siècle en Pennsylvanie, il y avait un petit village où les gens ne tombaient pas réellement malades. Les médecins ont trouvé cela très intéressant et ont étudié ce phénomène pendant vingt ans. Durant ce temps, tout a changé: les gens ont commencé à tomber malades, les hôpitaux ont été remplis, et il y avait plus de médecins.
Les chercheurs ont tiré une conclusion très intéressante. Il s’est avéré que le petit village avait été fondé par des colons italiens qui vivaient sous le même toit et s’entraidaient pendant quatre ou cinq générations en respectant les liens familiaux. Dès l’instant où ils ont commencé à vivre séparément, ils ont commencé à tomber malades.
Mais maintenant, c’est une époque où une génération ne sait pas ce que signifie vivre dans une grande famille. Ainsi, la notion même de famille a été tellement déformée que maintenant nous ne pouvons même pas imaginer ce que cela signifie de dîner avec toute la famille.
Réponse: Par ailleurs, un repas de famille obligatoire est l’une de nos recommandations. Il peut s’agir même pas d’une famille, mais d’un repas communautaire.
Dans le passé, les religions remplissaient un rôle social. Les gens allaient à la maison de prière, écoutaient un sermon, rencontraient d’autres gens, et parlaient avec eux.
Tout cela était nécessaire, même dans les moments où notre ego était à un niveau assez primitif par rapport à aujourd’hui, quand il n’y avait pas encore le rejet mutuel que nous ressentons aujourd’hui. Aujourd’hui, le rejet mutuel est déjà une maladie qui doit être guérie. À l’époque, la maladie n’avait pas besoin d’être guérie, mais avait seulement besoin d’un traitement préventif. Maintenant, cependant, nous devons la guérir. Nous devons rétablir les actions visant à la connexion. Elles ne peuvent plus être liée à la religion ou à d’autres événements, ça doit être des ateliers sérieux d’éducation intégrale.
Du programme de KabTV “La médicine du futur” 07/04/13