Aux nouvelles (de l’Université de Southampton) : « Des chercheurs de l’Université de Southampton ont proposé une réponse au débat de longue haleine sur la façon dont le système Terrien est stable.
La Terre, avec son champ magnétique fondamental, ses océans d’eau liquide, son climat dynamique et la vie en abondance est sans doute le système le plus complexe de l’univers connu. La vie est apparue sur Terre il y a trois et demi milliards d’années et il semblerait que, malgré les calamités à l’échelle planétaire telles que les impacts de météorites massives, l’emballement du changement climatique et l’augmentation de la luminosité du Soleil, elle a continué de croître, de se reproduire et d’évoluer sans cesse depuis.
Il y a quarante ans, James Lovelock a formulé son « Hypothèse de Gaia » où la vie contrôle les aspects de la planète et, ce faisant, maintient des conditions qui conviennent à la vie qui s’est répandue en dépit des chocs et des perturbations. Cette hypothèse a été et reste controversée en partie parce qu’il n’existe pas de mécanisme connu par lequel un tel système planétaire auto-stabilisant pourrait émerger. »
Mon commentaire : La Kabbale étudie le système de l’univers, à la fois en général et en particulier. Les lois de la nature que la Kabbale révèle sont immuables dans tous les mondes, qui sont les niveaux du rapport entre la matière (le désir, la propriété de la réception) et l’énergie (la Lumière, l’attribut du don sans réserve).
Tout est stabilisé principalement par l’état initial et final du système (le plan de la création). Le système est statique. La progression de la transition de l’état initial vers l’état final n’est uniquement qu’en rapport à l’objet qui l’atteint : l’être humain.
Comme nous le savons, tout dépend de l’environnement et l’environnement de l’humanité dans son ensemble est la nature : le minéral, le végétal et l’animé. C’est dans cet environnement que nous vivons et, peut-être sans s’en rendre compte, sommes dans une dépendance très claire et stricte à ce sujet.
La nature nous fournit toutes les nécessités de la vie. Grâce à elle, nous respirons, buvons, mangeons et vivons. Nous sommes une partie de celle-ci, je dirais, la partie la plus sensible et douée de raison. Il suffit qu’un paramètre au moins aille au-delà de sa plage naturelle et nous ne savons plus quoi faire alors.
En bref, nous sommes très dépendants et le problème est que si les lois de la nature sont suivies instinctivement sur les niveaux minéral, végétal et animal en raison de leur identification avec elle, l’être humain qui s’est développé se trouve lui-même au-delà de ces niveaux en transition, depuis l’animé jusqu’au vraiment humain.
Cette situation est très dangereuse. D’une part, les mêmes lois de la nature minérale, végétale et animale agissent sur le plan humain, mais d’autre part, les lois de la nature humaine concernant les degrés de similitude avec le Créateur commencent à l’affecter. En conséquence, les gens ressentent l’effet du Créateur se rapprocher de l’humanité.
Si une personne n’équilibre pas ces influences à chaque fois, alors elles sont perçues comme très désagréables, s’ajoutant au chemin de la souffrance pavé par l’action des lois de la nature qui, ne laissant aucun choix, nous poussent à l’équilibre que nous le voulions ou pas.
Bien que la nature minérale, végétale et animale soit incluse dans le degré humain (bien qu’elle monte et descend avec lui), le Créateur, la Lumière Supérieure, le plus haut, rond, intégral, monde global, le seul et unifié, se rapproche constamment de l’être humain, et cette présence est ressentie par nous sous la forme d’un complexe de problèmes modernes.
Après tout, nous découvrons notre propre nature et à chaque fois elle ne s’entend pas avec notre environnement. Comme par le passé, nous vivons dans la nature minérale, végétale et animée, mais nous ne pouvons plus faire face à cela parce que nous n’avons pas encore compris l’aspect de la nature humaine, le degré du Créateur, la propriété du don sans réserve, de l’amour. Nous ne nous associons pas avec le don sans réserve et l’amour, avec la globalité, avec l’interconnexion générale. Nous ne voulons pas cela, et en conséquence, nous souffrons de plus en plus.
Ainsi, le Baal HaSoulam a écrit dans l’article « La Paix » à propos de la nécessité d’une attitude précautionneuse à l’égard des lois de la nature. Bien sûr, il voulait parler principalement de la nature de la quatrième étape, le degré humain. Cependant, nous pouvons l’étudier sur la base des niveaux précédents : minéral, végétal et animé.
Du cours quotidien de Kabbale du 02/09/13, Écrits du Baal HaSoulam