Monthly Archives: octobre 2014

La médecine d’un niveau supérieur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Des milliards de personnes ont étudié la Torah de différentes façons (dans le Judaïsme, le Christianisme et l’Islam) depuis des lustres et n’ont pas réussi à trouver le chemin.

Réponse : Nous ne comprenons pas encore l’unicité des récipients spirituels. S’ils n’existent pas chez une personne, elle ne peut pas les imaginer, les comprendre ou les ressentir d’une quelconque manière. Personne ne peut sauter au-dessus de son niveau.

Nous pouvons essayer d’expliquer et d’enseigner cela à une personne pendant 10 ou 20 ans, mais elle sera en mesure d’ouvrir ses oreilles et son cœur pour entendre ce que dit la Torah, seulement lorsqu’une Lumière d’en haut, un esprit d’en haut, se révèle à elle. Mais à moins que la Lumière supérieure et l’esprit d’en haut ne se révèlent à elle, une personne est incapable d’entendre quoi que ce soit.

La différence entre un animal et un être humain se trouve vraiment dans le fait que son cœur s’ouvre ou non à ce que dit la Torah. Ceci n’est possible que par l’action de la Lumière.

Par conséquent, vous pouvez regarder des milliards de chercheurs et des milliards de malades et voir qu’ils ne peuvent rien atteindre. C’est comme si vous aviez un million de vaches malades. Est-ce que leurs souffrances vont les aider à guérir de leur maladie ? Elles ne seront pas en mesure de la surmonter ou de s’en débarrasser par elles-mêmes. Seul un être humain peut les sauver et les guérir, un expert qui connaît et qui leur apporte le bon médicament, ce qui signifie la personne qui attire la Lumière.

C’est uniquement à partir d’un niveau supérieur qu’il est possible de corriger un état que nous voyons dans notre vie et dans ce monde. À moins que la Lumière apparaisse et nous influence, il est impossible de faire quoi que ce soit. Tout ce que nous pouvons faire est de traiter les gens patiemment afin de les préparer progressivement à recevoir la Lumière à leur niveau.

La Lumière apparaît et opère en tant que Lumière Environnante, de loin, comme une illumination générale, et une personne acquiert progressivement un esprit et des sensations. L’ego, le mauvais penchant, grandit à l’intérieur d’elle, ce qui signifie les attributs qui sont opposés à la Lumière, dans le but de faire ressortir cela encore plus.

Ainsi, nous ne devrions pas être impressionnés par le fait que notre monde soit plein de gens intelligents et en même temps qu’il soit en crise. La correction ne vient que par la force supérieure et nous ne pouvons pas la faire par nous-mêmes. Sa préparation est notre seule responsabilité.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 17/10/14, Écrits du Rabash

Individuellement ou collectivement?

groupeQuestion: Comment devons-nous invoquer la peur correctement? Faut-il être au centre du groupe par moi-même en tant qu’individu?

Réponse: Je peux stimuler le groupe, non pas en tant qu’une personne spirituelle, mais en tant qu’individu égoïste matériel. Cependant, si je fusionne avec le groupe, je suis déjà un élément spirituel parce que le groupe est un corps spirituel, et il est possible d’influer sur l’environnement au niveau suivant à travers lui.

Voulez-vous vous élever à un niveau supérieur? Ce n’est possible que par le groupe de dix!

Au prochain niveau lorsque vous connectez les dix groupes de dix en un seul, vous allez travailler à un niveau d’une centaine, et ainsi de suite. C’est ainsi que le système est organisé. En outre, il travaille en profondeur plutôt qu’en largeur, c’est à dire, dans l’approfondissement général. Nous devons faire attention à cela et aspirer en permanence à améliorer la qualité de notre connexion. Ceci est très important.

Du congrès de Saint-Pétersbourg  » 1er jour » 19/09/14, Atelier 1

Apprenez à travailler avec le désir des autres

Dr Michaël LaitmanQuestion: Comment peut-on passer de la peur artificielle à la peur cognitive émotionnelle?

Réponse: Il est possible de le faire en se plongeant dans la pensée et l’émotion. Si je suis parmi les amis et les écoute tout le temps, me plongeant dans leurs mots, en essayant de naviguer sur les vagues de leur pensée, j’absorbe leurs caractéristiques et leurs émotions.

Même si au fond de moi tout peut-être mort, à la suite d’une telle influence mutuelle, mes propres émotions commencent à apparaître.

Si une personne est pleine dès le début, ce n’est pas bon. La meilleure situation, c’est quand vous êtes vide; vous n’avez rien, pas même le moindre désir. Vous venez au groupe mécaniquement et commencez le travail sur vous-mêmes à partir d’un état ​​absolument endormi, d’un état complètement vide.

Mais ce n’est pas la peine de se plonger dans un tel état intentionnellement ni de s’inquiéter que vous n’y êtes pas. Apprenez à travailler avec les désirs des autres et arrivez à un état ​​de crainte parce que vous absorbez les sentiments de vos amis. C’est très bien.

Si vous n’êtes pas prêt, alors investissez vos efforts dans d’autres; essayer de faire quelque chose de physique, ou tout simplement parler avec les amis car de toute façon ils vont vous réveiller et vous donner de l’inspiration.

Du Congrès de Saint-Pétersbourg « Jour 1 », Atelier n°1 le 19/09/14

D’un désir à une pensée

Dr Michaël LaitmanQuestion : Nous avons parlé du point dans le cœur durant de nombreuses années. Maintenant, nous avons commencé à parler du point dans l’esprit, qu’est-ce que c’est ?

Réponse : Le point dans le cœur et le point mental sont deux points ou deux attributs par lesquels je ressens, mesure et examine mon état, mon intention.

Le désir existe sous la forme d’un point et la pensée est toujours avec le désir. Quand je ressens quelque chose dans mon désir, une pensée qui relie mon état ​​actuel à l’état que je veux atteindre apparaît naturellement. La pensée naît dans l’écart entre ce que je désire et ce que je ressens.

Ainsi, plus la distance entre l’état désiré et l’état initial est grande, plus notre pensée devient active. Si nous donnons tout à une personne, elle ne perd pas seulement son désir, mais ses pensées cessent également de travailler et elle devient engourdie.

Une pensée apparaît uniquement lorsqu’un sentiment de vide apparaît dans le désir, quand il nous manque quelque chose. Nos pensées sont un dérivé du désir. Le désir est la phase initiale et la pensée est secondaire. Ces deux catégories doivent exister dans chaque personne et nous devons les développer simultanément afin d’atteindre notre objectif.

Nous représentons l’objectif comme un état ​​clair du groupe. Le fait est que le but spirituel est un concept vague et obscur. Nous devons l’imaginer sous la forme matérielle de l’état spirituel, qui est la connexion mutuelle totale entre nous lorsque nous sommes tous unis, nous souciant en permanence mutuellement les uns des autres, lorsque la force supérieure coule parmi nous et nous remplit, nous connecte, et nous lie ensemble.

En d’autres termes, le Créateur remplit le réseau des désirs, notre peur mutuelle, que nous avons créé. De ce fait, nous pouvons appeler cela un état spirituel.

Nous devons d’abord dessiner l’état dans lequel nous sommes et l’état que nous voulons atteindre. Ensuite nous le ressentons clairement, nous nous représentons l’écart entre eux sous la forme d’une pensée infinie : « Comment pouvons-nous atteindre l’état désiré. »

Ainsi, nous agissons à partir d’un désir vers une pensée, d’une pensée vers une prière, une demande, et vers son accomplissement.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Premier Jour », Atelier n°1 du 19/09/14

Les labyrinthes de la compréhension

Dr Michaël LaitmanQuestion : En me rapprochant des autres, je demande au Créateur de m’aider à penser à eux. Il m’aide, et nous sommes ici dans un seul mouvement, un triangle fermé. Sous quelle forme dois-je demander au Créateur de penser aux autres ? Comment puis-je former cette requête ?

Réponse : Votre souci pour les autres devrait vous montrer comment façonner cette approche. Comment pouvez-vous aider les autres ? Avec quelles bonnes qualités ?

Nous nous étreignons et nous soutenons les uns les autres, mais intérieurement nous pensons que nous n’avons rien à nous donner. Nous voyons que les mots d’encouragement que nous nous disons n’aident pas non plus. Les repas de fête et toutes sortes d’événements aussi ne donnent rien. Pour être honnête, tout est inutile.

Cela nous donne seulement la possibilité de renoncer à notre propre force afin que nous ressentions le besoin pour le Créateur, et lorsque je ressens Son besoin précisément à cause de ma propre faiblesse, confusion, stupeur, alors je commence enfin à réaliser que je suis un être créé, et qu’Il est le Créateur.

C’est seulement alors qu’une requête urgente, une demande vers Lui s’élève en moi comme chez un petit enfant qui exige quelque chose de ses parents. Cette condition s’appelle « Mes fils M’ont vaincu », parce que la pri7re correcte, la bonne demande, plaît au Créateur, Lui donne du plaisir.

Ainsi, Il se manifeste en nous. Par conséquent, la bonne interaction entre nous devrait nous conduire à la nécessité de travailler avec le plus haut pouvoir de la nature.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Premier Jour », Atelier n°1 du 19/09/14

Les signes d’un travail de haute qualité

Dr. Michael LaitmanQuestion : Devons-nous augmenter le nombre d’amis qui participent activement à ce système quand nous dépassons et atteignons un nouveau niveau qualitatif de connexion entre nous ?

Réponse : Non. Ce qui est le plus important, c’est d’améliorer réellement la qualité de notre travail vers l’incorporation maximale, l’unité et la compréhension l’un de l’autre, et le contrôle maximal de chacun quant à la force de sa connexion aux autres.

Je dois ressentir les vibrations internes de chacun afin d’assurer leur succès et leur bien-être corporel de base. Je dois me soucier d’eux, ce qui signifie m’inquiéter à leur sujet à tous les niveaux et ressentir à quel point nous sommes un seul corps. La chose la plus importante pour moi est de me perdre parmi eux. Si cela me concerne, cela signifie que des changements positifs sont déjà en train de prendre place à l’intérieur de moi.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, Shamati n°5 du 08/10/14

La principale préoccupation

Question: Est-ce que l’unité de notre enthousiasme, nos craintes les plus répandues, concentrées en une seule peur peut créer le Créateur parmi nous?

Réponse: Nos craintes-je dirai même, l’anxiété ne créent pas le Créateur, mais la condition préalable à sa révélation.
La peur est ce que nous appelons le souci de notre existence matérielle, mais l’anxiété est une condition qui est au-dessus de notre vie physique, quand je suis dans la crainte de savoir si je vais avoir l’occasion d’exister dans la propriété du don. Ma préoccupation n’est même pas à ce sujet, car il est aussi un peu égoïste, mais ma crainte est l’occasion pour la lumière de passer par moi à d’autres, comme à travers un tuyau.

Le problème de savoir si être un tuyau pour la lumière au reste du monde est la bonne crainte. Si une personne imagine tout, tout le temps de cette façon, alors elle est déjà près d’un bon état, la connexion auxs autres dans une seule intention. Ensuite, nous avons la possibilité de devenir un tuyau large pour faire passer la lumière, un récipient dans lequel nous allons ressentir le Créateur.

Par conséquent, je suis constamment dans la crainte de savoir si je serais capable de faire passer par moi tout ce que bon, toute la correction, celle que le Créateur veut donner à l’ensemble de l’humanité. Je veux juste être un moyen pour le mouvement des forces pour corriger les autres.

Du congrès  de Saint-Pétersbourg « 1er jour » 19/09/14, Atelier 1

Réaliser le désir du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion : La prière d’un grand nombre est une prière unique. Est-elle issue d’un état ​​où dès le départ, je suis prêt à accepter la dissimulation du Créateur sur moi ?

Réponse : Le grand kabbaliste le Baal HaSoulam a demandé à la Puissance Supérieure la capacité de décrire la méthode kabbalistique pour les gens simples. Il était prêt à descendre à n’importe quel niveau, afin qu’il puisse transmettre ceci dans un langage simple.

C’est la même chose que nous faisons aujourd’hui avec notre diffusion ; nous poursuivons le même mouvement. C’est obligatoire pour toute l’humanité. Même plus que cela, comment peut-on parler de don sans réserve si nous réfléchissons à la façon dont nous nous élevons, au lieu de penser à la façon de réaliser le désir du Créateur, d’amener le monde entier à réparation finale ?

Bientôt vous aurez l’occasion, soit comme une personne avec un certain nombre de gens d’être impliqué dans des niveaux kabbalistiques plus élevés et de vous élever dans les niveaux spirituels, soit de ne pas s’élever aux niveaux, mais au contraire de descendre même, mais pour apporter cela aux gens. Les questions de ce type apparaîtront en vous. Et vous verrez qu’il n’y a pas d’autre chemin, excepté le dévouement. Dieu fasse que ce soit le moment !

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Premier Jour », Leçon n°2 du 19/09/14

Passer les dix plaies d’Égypte

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le chemin des dix plaies d’Égypte est en fait le chemin de la souffrance. Est-il possible de les contourner et de les éviter, ou est-il impossible de les éviter même si je me concentre sur l’amour et le don sans réserve envers mon groupe de dix, les gens qui me sont proches et l’enseignant ?

Réponse : Cela dépend de la personne qui suit le chemin spirituel. Si elle s’identifie aux forces de l’Égypte et à Pharaon, elle souffre sûrement. Cependant, si elle s’identifie au travail au-dessus de la raison et monte au-dessus, son ego souffre mais elle ne s’identifie pas à son ego et de ce fait elle ne souffre pas.

Le temps du développement spirituel est appelé les plaies d’Égypte, ce qui signifie les plaies que l’ego ressent qui aident une personne à s’élever au-dessus. Toutefois, si elle est dans son ego, ils la forcent à s’élever.

Tout dépend avec qui vous comparez votre situation.

Question : Est-ce que les plaies d’Égypte reflètent un certain état que nous traversons ?

Réponse : Nous devons traiter et pratiquer pleinement et ensemble tout ce qui est écrit dans la Torah ! Vous verrez que nous ne pouvons pas manquer ne serait-ce qu’une seule étape. Il peut y avoir des niveaux que j’ai traversés mais sans l’avoir réalisé, puis dix ans plus tard, comme cela arrive souvent dans la vie, je commence à réaliser par quoi je suis passé et ce qu’étaient ces actions et ces circonstances.

Question : Cela signifie que nous n’avons aucune chance de sauter l’une des plaies?

Réponse : Pour quoi faire ? Comment pouvez-vous vous détacher de votre ego si vous ne passez pas par la totalité des dix plaies ? Vous n’aurez pas un récipient entier, un récipient de dix Sefirot.

Du congrès de Saint-Pétersbourg, « Deuxième Jour », Leçon n°3 du 20/09/14

Comment sentir le centre du cercle?

congrès, groupeQuestion: Comment peut-on sentir le centre du cercle? Quelle est la différence entre une personne qui parle avec logique ou qui parle du centre du cercle, du cœur? Comment le définir pour nous-mêmes?

Réponse: Parler du centre du cercle signifie parler de notre désir collectif.

Le centre du cercle est l’endroit où toutes nos aspirations et les attentes se rejoignent et nous commençons à sentir que nous avons vraiment besoin d’être en contact avec le Créateur pour qu’Il nous habille et révèle en nous la volonté, la direction, et le mouvement. Lorsque nous nous annulons totalement il ne reste qu’un seul point central de notre cercle et le désir qu’il doit se revêtir en lui. C’est ce que nous devons atteindre.

Bien que nous sachions beaucoup et apparemment comprenons la méthode, ce qu’il en reste est finalement aucun sentiment de connexion. Zéro! C’est le meilleur sentiment, quand vous avez juste besoin du supérieur et en comparaison, bien sûr, tout le groupe se se transforme en zéro. Ensuite, vous êtes récompensé du sentiment de son travail sur vous.

Du congrès de Saint-Pétersbourg « 1er jour » 19/09/14, Leçon 2