Daily Archives: 13 janvier 2015

La manipulation des masses à travers les média

Dr. Michael laitmanLe linguiste nord-américain Noam Chomsky a élaboré une liste des « Dix Stratégies de Manipulation » à travers les média.

1/ La stratégie de la distraction

Élément primordial du contrôle social, la stratégie de la diversion consiste à détourner l’attention du public des problèmes importants et des mutations décidées par les élites politiques et économiques, grâce à un déluge continuel de distractions et d’informations insignifiantes. La stratégie de la diversion est également indispensable pour empêcher le public de s’intéresser aux connaissances essentielles, dans les domaines de la science, de l’économie, de la psychologie, de la neurobiologie, et de la cybernétique. « Garder l’attention du public distraite, loin des véritables problèmes sociaux, captivée par des sujets sans importance réelle. Garder le public occupé, occupé, occupé, sans aucun temps pour penser; de retour à la ferme avec les autres animaux. » Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

 2/ Créer des problèmes, puis offrir des solutions

Cette méthode est aussi appelée « problème-réaction-solution ». On crée d’abord un problème, une « situation » prévue pour susciter une certaine réaction du public, afin que celui-ci soit lui-même demandeur des mesures qu’on souhaite lui faire accepter. Par exemple: laisser se développer la violence urbaine, ou organiser des attentats sanglants, afin que le public soit demandeur de lois sécuritaires au détriment de la liberté. Ou encore : créer une crise économique pour faire accepter comme un mal nécessaire le recul des droits sociaux et le démantèlement des services publics.

 3/ La stratégie de la dégradation

Pour faire accepter une mesure inacceptable, il suffit de l’appliquer progressivement, en « dégradé », sur une durée de 10 ans. C’est de cette façon que des conditions socio-économiques radicalement nouvelles (néolibéralisme) ont été imposées durant les années 1980 à 1990. Chômage massif, précarité, flexibilité, délocalisations, salaires n’assurant plus un revenu décent, autant de changements qui auraient provoqué une révolution s’ils avaient été appliqués brutalement.

 4/ La stratégie du différé

Une autre façon de faire accepter une décision impopulaire est de la présenter comme « douloureuse mais nécessaire », en obtenant l’accord du public dans le présent pour une application dans le futur. Il est toujours plus facile d’accepter un sacrifice futur qu’un sacrifice immédiat. D’abord parce que l’effort n’est pas à fournir tout de suite. Ensuite parce que le public a toujours tendance à espérer naïvement que « tout ira mieux demain » et que le sacrifice demandé pourra être évité. Enfin, cela laisse du temps au public pour s’habituer à l’idée du changement et l’accepter avec résignation lorsque le moment sera venu.

 5/ S’adresser au public comme à des enfants en bas-âge

La plupart des publicités destinées au grand-public utilisent un discours, des arguments, des personnages, et un ton particulièrement infantilisants, souvent proche du débilitant, comme si le spectateur était un enfant en bas-âge ou un handicapé mental. Plus on cherchera à tromper le spectateur, plus on adoptera un ton infantilisant. Pourquoi ? «Si on s’adresse à une personne comme si elle était âgée de 12 ans, alors, en raison de la suggestibilité, elle aura, avec une certaine probabilité, une réponse ou une réaction aussi dénuée de sens critique que celle d’une personne de 12 ans». Extrait de «Armes silencieuses pour guerres tranquilles»

 6/ Faire appel à l’émotionnel plutôt qu’à la réflexion

Faire appel à l’émotionnel est une technique classique pour court-circuiter l’analyse rationnelle, et donc le sens critique des individus. De plus, l’utilisation du registre émotionnel permet d’ouvrir la porte d’accès à l’inconscient pour y implanter des idées, des désirs, des peurs, des pulsions, ou des comportements…

 7/ Maintenir le public dans l’ignorance et la bêtise

Faire en sorte que le public soit incapable de comprendre les technologies et les méthodes utilisées pour son contrôle et son esclavage. « La qualité de l’éducation donnée aux classes inférieures doit être la plus pauvre, de telle sorte que le fossé de l’ignorance qui isole les classes inférieures des classes supérieures soit et demeure incompréhensible par les classes inférieures. Extrait de « Armes silencieuses pour guerres tranquilles »

 8/ Encourager le public à se complaire dans la médiocrité

Encourager le public à trouver « cool » le fait d’être bête, vulgaire, et inculte…

 9/ Remplacer la révolte par la culpabilité

Faire croire à l’individu qu’il est seul responsable de son malheur, à cause de l’insuffisance de son intelligence, de ses capacités, ou de ses efforts. Ainsi, au lieu de se révolter contre le système économique, l’individu s’auto-dévalue et culpabilise, ce qui engendre un état dépressif dont l’un des effets est l’inhibition de l’action. Et sans action, pas de révolution!…

 10/ Connaître les individus mieux qu’ils ne se connaissent eux-mêmes

Au cours des 50 dernières années, les progrès fulgurants de la science ont creusé un fossé croissant entre les connaissances du public et celles détenues et utilisées par les élites dirigeantes. Grâce à la biologie, la neurobiologie, et la psychologie appliquée, le « système » est parvenu à une connaissance avancée de l’être humain, à la fois physiquement et psychologiquement. Le système en est arrivé à mieux connaître l’individu moyen que celui-ci ne se connaît lui-même. Cela signifie que dans la majorité des cas, le système détient un plus grand contrôle et un plus grand pouvoir sur les individus que les individus eux-mêmes.

Mon commentaire: On peut voir à quel point le rôle de l’Internet est de manipuler les gens. Mais cela ne fait qu’accélèrer la sortie de la puissance de Pharaon ou l’égoïsme, parce que nos désirs et les pensées ne se développent pas par les médias, mais par la loi du développement, ce qui conduit nécessairement au but de la création.

Les gens vivent dans le passé

laitman_959Aux Nouvelles (de RT): « Une équipe de scientifiques à l’Université de Californie, Berkeley et du Massachusetts Institute of Technology (MIT) a révélé le secret du cerveau humain: Pour nous sauver de la folie induite par un torrent en constante évolution de photos, formes et couleurs – à la fois virtuelles et réelles – le cerveau filtre les informations, échouant dans la plupart des cas, de constater de petits changements dans une période de 15 secondes.

« Cela signifie en vérité que ce nous ne voyons est, en fait, un mélange du passé et du présent. Selon la recherche, publiée dans la revue Nature Neuroscience, la stabilité est atteinte au détriment de la précision.

«Ce que vous voyez à l’heure actuelle n’est pas un nouveau cliché du monde, mais plutôt une moyenne de ce que vous avez vu dans les 10 à 15 dernières secondes», a déclaré l’auteur de l’étude Jason Fischer, Ph.D., un neuroscientifique au MIT.  »

Mon commentaire: En fait, nous ne voyons pas le monde mais notre état interne qui est projeté sur un écran dans nos cerveaux, et cela nous donne l’illusion que ce qui soit disant se passe est à l’extérieur de nous, sous nos yeux.

Révéler les lois de l’unité

laitman_934Même lorsque nous sommes retournés sur notre terre, nous, la nation juive, avons toujours maintenu les cultures des autres nations, ceux que nous avons « absorbés » durant des milliers d’années. Nous parlons de la période de transition : nous devons nous comporter de cette manière puisque nous, en attendant, ne sommes pas capables de nous libérer par nous-mêmes des us et coutumes empruntés et de revenir à notre unicité authentique.

Nous aurons toujours besoin de renouveler notre connaissance avec notre culture d’origine, là où intérieurement nous commençons à nous rapprocher les uns des autres.

Question : Quelle est l’essence, le point intérieur, de cette culture ?

Réponse : Sa fondation est le désir de s’unir et de se connecter, afin de découvrir le Créateur au sein de notre connexion positive. Nous parlons ici de la connexion et de l’unité selon la voie de la Kabbale, et notamment selon les écrits du Rav Baruch Shalom Halevi Ashlag. Il a décrit de façon détaillée la manière dont il faudrait agir ; ces lois en général étaient connues dès les jours d’Abraham.

Ses disciples se sont unis, et ainsi se sont unis les groupes qui étudiaient la sagesse de la Kabbale : les disciples du Ramchal, du Ari, de Rabbi Shimon qui ont écrit le Livre du Zohar, et les autres groupes de disciples.

Ce système s’exprime dans l’ascension de l’homme au-dessus de lui-même pour le bénéfice de l’union avec les autres. C’est quelque chose que nous devons actualiser d’abord et avant tout par soi-même. Lorsque nous réussissons, même un peu, alors lentement, lentement, à l’intérieur de notre connexion, nous allons découvrir toutes sortes de lois de cette société unique et spéciale.

Ces lois ne sont pas écrites dans des livres de droit, mais nous les découvrons par nous-mêmes : comment on a besoin de construire sa vie, d’organiser la vie de famille, d’éduquer les enfants, les modèles de relations envers la nation et le monde. Tout cela nous l’apprenons nous-mêmes, en essayant de nous unir selon le conseil, les conditions et les lois que les Kabbalistes nous décrivent. Il s’agit d’une expérience pratique et elle nous dirige le long du chemin.

De KabTV, « Une Nouvelle Vie » du 28/12/14