La spiritualité ne disparaît pas

Question : Que faire si la question du sens de la vie perd sa netteté après plusieurs années d’étude et que le fait d’étudier deviennent une habitude, un passe-temps, un mode de vie ? On ressent qu’on n’avance pas.

Réponse : Le fait qu’étudier devient un mode de vie est très bien.

J’ai commencé à étudier la Kabbale de manière indépendante en 1976. En 1979, j’ai trouvé mon professeur, et en 1982 j’ai emménagé à côté de chez lui. 40 à 45 ans d’étude de la Kabbale, c’est toute une vie.

Je n’ai pas de regrets. En regardant les gens de mon âge qui sont encore en vie, je constate que je n’ai rien perdu. Au contraire, je comprends bien la vie pas plus qu’eux. Je suis content d’avoir des étudiants et je vois l’avenir en eux.

Je ne peux pas imaginer que la Kabbale puisse décevoir qui que ce soit. Même si une personne y est venue pendant un certain temps et puis est retournée à sa vie passée, néanmoins, elle a gagné quelque chose, elle a ajouté une grande Lumière supérieure à son âme.

Bien que cette Lumière soit maintenant dans un état figé de « veille », néanmoins la spiritualité ne disparaît pas. C’est un état éternel ; seulement, maintenant elle est endormie. Et puis, à un moment donné, elle se réveillera chez une personne et elle poursuivra son chemin spirituel.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 11/11/2018

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