La crise n’est pas économique, mais idéologique
Opinion (D.Stiglits, professeur d’économie à l’Université de Colombia, lauréat du prix Nobel) : pour le moment les solutions de la crise sont l’économie et la privatisation, qui ont échoué en Asie de l’Est, en Amérique latine et en Europe (l’Irlande, la Lettonie, la Grèce).
Il y a une alternative : la stratégie de la croissance économique soutenue par l’Union européenne et le Fond Monétaire International. En outre les marchés financiers et les économistes sont assurés que ce mode d’économie engendre la confiance et amène à la croissance économique.
Cependant, l’économie influence négativement la croissance économique, lance la baisse. Si le retour à la croissance économique échoue ce sera la catastrophe économique. Malheureusement, le monde continue à avancer dans cette direction.
Commentaire : le Monde continue à avancer dans cette direction parce que la stimulation artificielle de la croissance n’a pas de sens, comme l’économie d’ailleurs. On ne peut pas « stimuler la croissance » artificiellement – ça épuise les ressources, l’écologie, mène vers la hausse de l’écart entre les riches et les pauvres. On ne peut pas promettre du travail à tout le monde – on aura encore moins de travail. Résister à la tendance est insensé. Il faut comprendre la tendance et c’est pour cela qu’apparaît la troisième direction :
La solution est la suivante. Il faut amener la société vers un nouveau système de liaison interne :
1. La consommation raisonnable – la distribution, la garantie pour chacun dans ses besoins matériels.
2. L’éducation constante et obligatoire et la formation de chacun à la vision globale intégrale du monde, comme l’école pour les enfants, la formation continue, en apprenant chacun à exister dans un nouveau monde intégral, globalement lié.
3. L’éducation pour que chacun puisse ressentir de nouveaux niveaux de compréhension et de sensation du monde.
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