Category Archives: Amour

La Kabbale est la sagesse de l’amour

laitman_624_02_0Le proverbe « J’ai créé le mauvais penchant, J’ai créé la Torah comme une épice » exprime toute la pensée de la création. Le but de la création est d’amener tout le monde à une connexion parfaite appelée l’amour, et ainsi l’amour des autres est l’idée principale et le but de la Torah.

Le Créateur développe continuellement l’égoïsme des gens afin qu’ils reconnaissent et comprennent la nécessité de l’unité. Ils devront d’abord se connecter pour survivre et ensuite pour atteindre un sens plus sublime.

La sagesse de la Kabbale a disparu de notre monde durant 2000 ans afin de permettre à l’ego de se développer et ainsi nous aurions quelque chose à corriger. Les Kabbalistes ont prédit qu’à partir de la fin du 20ème siècle en l’an 1985, nous allons atteindre le bon niveau de l’ego qui est nécessaire pour la correction.

« Aime ton prochain comme toi-même » se réfère à une connexion aux autres où chacun remplit mutuellement les autres. Cela signifie que le sens du mot « amour » n’est pas d’apporter du plaisir aux autres, mais de remplir les désirs supérieurs des autres. Dans ce cas, l’amour évoque la connexion complète entre toute l’humanité dans un seul système appelé Adam (Homme).

Qu’est-ce que « Aime Ton Prochain » ?

laitman_938_04« Aime ton prochain » signifie se connecter à votre ami en un seul système intégral unique. Nous tous ensemble sommes un système unique ; nous sommes connectés entre nous, et nous commençons déjà à découvrir notre dépendance complète les uns envers les autres.

Un système de connexion complète mutuelle enveloppe toute l’humanité dans l’intelligence et la pensée, dans le cœur et le désir. A l’intérieur de ce système, nous sommes tous connectés les uns avec les autres, et nos pensées et nos émotions passent de l’un à l’autre.

Mais nous devons apprendre à diriger ce système appelé Adam (Homme) ; nous avons besoin de le restaurer à partir des fragments séparés et brisés qui sont éloignés les uns des autres. Si nous nous connectons entre nous et relions ces petits fragments ensemble, alors nous nous verrons dans un état absolument corrigé. Que nous le voulions ou non, nous devons atteindre cet état.

Question : Il en résulte que « aime ton prochain » signifie donner à votre ami le pouvoir d’avancer plus rapidement vers le fait de sentir ce système ?

Réponse : Bien sûr, nous devons profiter de l’occasion pour aider les autres à participer à cela également. Il nous appartient de nous entre-aider  à entrer dans le système général aussi rapidement que possible et de commencer à s’y connecter ensemble. Ensuite, nous commencerons à ressentir non seulement là où le contact et la connexion de chacun avec les autres se trouvent, mais nous allons aussi ressentir la vie éternelle supérieure qui s’écoule à travers ce système intégral. Cela doit être appris, mais élémentairement, principalement pour comprendre les bases. Et le plus important, c’est que nous devons le réaliser dans la connexion entre nous.
De la leçon de Kabbale en russe, le 27/12/15

Le don sans réserve désintéressé

laitman_238_02Question : Comment pouvons-nous être sûrs que nous plaçons le Créateur en premier depuis que notre groupe a grandi en nombre ? Où est la garantie que nous ne deviendrons pas des idolâtres et que nous avancerons précisément vers le Créateur ? Comment est-il possible de vérifier cela ?

Réponse : Placer le Créateur en priorité signifie qu’il n’y a personne et rien d’autre que le pouvoir du don sans réserve et de l’amour dans le monde. C’est un pouvoir ! C’est une propriété ! C’est la seule chose qui détermine et dirige tout. Et maintenant, vous l’élevez au-dessus de tout le monde et vous le placez en premier.

Cela indique que vous comprenez maintenant que le monde entier est soumis à cette seule puissance et qu’il existe en son sein. C’est uniquement Lui qui le dirige et le conduit partout où Il veut. Si vous voulez être harmonieusement lié à Lui, vous devez essayer d’atteindre cette caractéristique.

Question : Quel est ce « don sans réserve désintéressé » ? Après tout, ne sommes-nous pas sensibles à l’amour uniquement à travers notre désir de recevoir ?

Réponse : « Le don sans réserve désintéressé » c’est lorsque je donne quelque chose sans savoir quoi et à qui, par rapport à mon ego. Pouvez-vous imaginer combien c’est détaché de cela ?

Supposons que je sois un millionnaire et que j’ai fait un don d’un million de dollars pour aider l’Afrique. Mais personne dans le monde est au courant. Mais je sais cela et je suis heureux. Cela n’est pas du don sans réserve désintéressé parce que je sais que j’ai donné, et quelque part, inconsciemment, la pensée tourne en rond : « Et le Créateur sait que je l’ai fait pour le bien du monde. »

Ce n’est pas du don sans réserve désintéressé. Cela signifie que je sais à qui, combien et qu’est-ce que j’ai donné. Donc ici, il y a une connexion avec moi. Mais si vous coupez l’ensemble des trois connexions de sorte que vous ne sachiez pas quoi, à qui, et combien vous avez donné, et de plus, le Créateur ne sait rien à ce sujet, alors cela sera un don sans réserve désintéressé.

Comme vous vous en approchez progressivement, le monde spirituel se révèle à vous. Votre état s’appelle Hafetz Hessed (bonté absolue, ou ne rien désirer pour soi-même).

De la leçon de Kabbale en russe, le 10/02/14

Une force qui n’est pas perçue par les sens humains

Question : Comment une personne peut-elle imaginer la force supérieure, le Créateur, s’il est impossible de Le percevoir à travers nos sens humains et de Le comparer à quoi que ce soit dans le monde corporel ? Comment est-Il révélé, et comment les kabbalistes L’atteignent-ils ?

Réponse : C’est très simple. Il y a une force appelée la force du don sans réserve, et une personne peut la ressentir si et seulement si de son côté, elle a un désir de donner sans réserve. Par conséquent, l’attribut que nous acquérons progressivement par l’étude de la sagesse de la Kabbale appelé « Tu aimeras ton prochain comme toi-même » est l’attribut du don sans réserve, et il s’accomplit par notre amour des autres.

Si une personne en aime une autre, elle aspire à tout lui donner. Lorsqu’une personne ressent cela d’elle-même, elle commence immédiatement à ressentir dans cette émotion l’attribut supérieur (le Créateur, le monde supérieur), et cela dépend de combien cette émotion est intense de son côté.

Le champ supérieur existe potentiellement et se révèle uniquement lorsqu’un réseau de coopération mutuelle correcte se crée entre nous.

L’incorporation avec les autres, la connexion avec eux, est le réseau à travers lequel la force supérieure passe. A ce moment-là, nous ressentons qu’elle existe.

De la leçon de Kabbale en russe, le 20/12/15

Profitez de la vie ici et maintenant !

Question : A en juger par ce qui se passe dans la nature, l’équilibre et l’unité n’arriveront pas bientôt, et je veux bien vivre ici et maintenant. Que dois-je faire ? Vais-je parvenir à la sensation de l’harmonie dans cette vie ?

Réponse : Cela dépend de la façon dont vous comprenez le concept de l’harmonie. Si vous avez l’intention de regarder une série à la télévision en étant assis devant sur une chaise au chaud et sirotant un jus de fruits ou de la bière, ou si vous avez une vie confortable à l’intérieur d’un cercle de famille et d’amis, alors peut-être que vous pouvez y parvenir.

Mais si vous avez besoin d’un état plus élevé, alors il y a un problème. Dans notre monde, vous ne serez pas en mesure de trouver satisfaction pour cela. Si vous vous interrogez sur le sens de la vie et commencez à penser que vous allez vieillir et éventuellement mourir, et que votre vie est dénuée de sens, si vous avez à répondre à la question « Pourquoi j’existe ? » tout en étant encore jeune, si vous vous développez suffisamment, alors vous ne pouvez pas fermer les yeux et être satisfait avec des plaisirs physiques.

Vous examinez la perspective générale et vous voyez que fondamentalement, vous vivez comme un petit animal. Y a-t-il un moyen de sortir de cette situation ? Vous commencez à chercher et à parvenir à la conclusion que, aussi loin que cela puisse sembler, il y a une issue car la nature est éternelle et infinie. Elle est parfaite. Alors, comment pouvez-vous atteindre cette perfection à l’intérieur de vous-même ?

A ce stade, les possibilités s’ouvrent face à vous, vous amenant à un système de connaissances appelé la sagesse de la Kabbale. Elle vous indique comment vous pouvez atteindre, aujourd’hui dans ce monde, la connaissance de l’ensemble de la nature et ce qui est au-dessus de notre monde, comment entrer dans ce royaume, trouver la source de la vie et voir tous les états au-delà du temps et de l’espace.

La sagesse de la Kabbale rend possible tout cela pour vous. De ce fait, vous commencez à penser que peut-être cela vaut la peine pour vous de consacrer une partie de votre vie à l’apprentissage de cette sagesse.

De la leçon de Kabbale en russe, le 08/11/15

Réponses à vos questions, n°120

Dr. Michael LaitmanQuestion : A quoi la sagesse de la Kabbale se livre-t-elle ?

Réponse : La sagesse de la Kabbale s’engage à unir toute l’humanité au-dessus de l’égoïsme mondiale.

Question : Qu’est-ce que l’amitié ?

Réponse : L’amitié est la moitié de l’amour ! L’amour, c’est recevoir afin de donner sans réserve, l’amitié c’est donner sans réserve dans le but de donner.

Une Mitsva (Commandement) d’amour parfait

laitman_572_01Le Zohar, « Le Second Commandement », article 198 : La deuxième Mitzva (Commandement) est indissolublement liée à la Mitsva de la peur, et c’est la Mitsva de l’amour (de l’homme pour aimer son Créateur avec l’amour parfait). Qu’est-ce que l’amour parfait ? Il s’agit d’un grand amour, comme il est écrit (Berechit, 17: 1) : « Il marche devant le Seigneur en toute sincérité et perfection. »

Il existe un amour conditionnel, qui apparaît à la suite de tous les bienfaits reçus du Créateur (Introduction à l’Étude des Dix Sefirot, articles 66-74), en conséquence de quoi l’homme fusionne avec le Créateur de tout son cœur et de toute son âme. Pourtant, bien qu’il fusionne avec le Créateur dans la perfection complète, cet amour est considéré comme imparfait.

L’amour parfait est le plus grand commandement supérieur, le plus inclusif dont nous parlent les kabbalistes, qui est la principale exigence à l’égard de toute la création que nous devons remplir. C’est la raison pour laquelle il est appelé une Mitsva.

Dans l’amour conditionnel, plus je reçois, plus j’aime celui qui donne. Il se trouve que je ne l’aime pas réellement mais la source à partir de laquelle tous les plaisirs proviennent. Si cette source de plaisir s’arrête, je perdrai la connexion avec cette personne ou cette force. Cela s’appelle l’amour conditionnel, car il dépend de mon plaisir.

Je dépends de cet amour parce que je ne peux pas me différencier de mon plaisir, de la partie en moi qui jouit. Je ne me divise pas en deux parties encore : en l’âne qui prend plaisir et en l’être humain qui différencie, voit, réalise et ressent cela. L’âne et l’être humain sont toujours connectés. Par conséquent, si je me sens bien, j’aime la source du plaisir, et si je me sens mal, je ne l’aime pas.

C’est la façon dont nous aimons tous dans ce monde, depuis les petits enfants qui disent parfois que maman est méchante si elle ne fait pas ce qu’ils aiment. C’est une réponse directe, naturelle de l’ego et c’est naturel pour tout le monde vis-à-vis de toute chose dans la vie. Ce genre d’amour est appelé l’amour conditionnel, et par conséquent, il est imparfait. C’est en conformité avec le niveau de notre développement, et il n’y a rien que nous puissions faire à ce sujet.

Bien sûr, plus nous nous développons, plus nous exigerons un amour plus sublime, pas simplement de la nourriture délicieuse, un certain service ou certains petits plaisirs, mais des sensations plus sublimes et spéciales. Cependant, cet amour dépend toujours du fait de recevoir du plaisir. C’est avec un tel amour et à partir d’un tel amour que nous sommes nés, car nous sommes un désir de recevoir ; nous sommes tous comme des bêtes, et c’est de là que nous commençons. C’est la raison pour laquelle nous aimons ce qui nous fait plaisir, ce qui signifie la source du plaisir que nous ressentons.

Cela nécessite beaucoup de travail, beaucoup d’efforts, et un cadeau de l’en-haut afin de commencer à se détacher de la source du plaisir et à se connecter à son essence interne. Nous devrions cesser de dépendre de la réception du plaisir à l’intérieur de notre âne et nous devrions préférer la source réelle du plaisir, Ses qualités, ne m’apportant pas de bénéfice direct, mais étant évaluées pour leur propre bien, à leur source. Ce sera un amour ne dépendant pas de ce que je reçois, mais qui dépend uniquement de ce que j’identifie par mon impression des qualités sublimes de la source, de Son exaltation spéciale par rapport à tout ce que je peux imaginer.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale, le 10/02/14

Le Créateur, un champ de bonté

Laitman_712_03Question : Pourquoi parlez-vous des forces supérieures et non pas de Dieu si la sagesse de la Kabbale se rapporte à la Bible ?

Réponse : Le mot « Créateur » se réfère à la force supérieure générale de la nature, qui est appelée la force supérieure car elle se trouve au-dessus de tout dans son pouvoir, son volume et sa taille. Il s’agit de la force de la bonté, la force de donner et du don sans réserve, qui détermine tout et comprend toute la force de la nature.

Nous pouvons découvrir, comprendre et atteindre cette force. Par conséquent, elle est appelée le Créateur, Boré, issu des mots hébreux « Bo » (« Venez et voyez »). Nous ne pouvons pas comprendre ce que dit la Torah à moins que nous la révélions, car cela ne concerne pas la foi.

Nous devons apprendre comment lire la Torah, car elle est écrite dans une langue très précise, concrète, mais secrète et allégorique. Par conséquent, elle n’est pas un roman historique, mais un code qui peut être déchiffré uniquement par l’étude de la sagesse de la Kabbale. Le Livre du Zohar est le commentaire sur les Cinq Livres de Moïse (la Torah). Nous pouvons commencer à comprendre Le Livre du Zohar en étudiant la sagesse de la Kabbale et ainsi comprendre la Torah.

Nous n’utilisons pas le nom « Dieu » afin de ne pas perturber les étudiants par des associations avec ce qu’ils imaginaient déjà être la force supérieure et le fait qu’il y ait apparemment un Dieu à l’image de l’homme qui soit assis là-haut à nous regarder, voyant tout et nous dirigeant. La force supérieure est à l’intérieur de nous, entre nous, remplissant tout l’espace. C’est le champ dont nous parlons. Ce n’est pas un champ corporel, mais spirituel qui est sur une dimension supérieure, un champ qui contient tout et affecte tout, un champ de bonté.

De la leçon de Kabbale en russe, le 15/11/15

L’homme et le Créateur sont partenaires

laitman_571_03Question : Est-ce que j’échoue systématiquement à trouver un emploi, ainsi que dans mon mariage, à cause de mes propres choix ou est-ce prédéterminé par des forces supérieures ?

Réponse : Vous devriez essayer de faire tout votre possible pour améliorer votre situation, mais en même temps, vous devriez comprendre que tout dépend de la force supérieure. Cela signifie que vous devriez croire que tout vient de la même force, et en même temps vous devez faire des efforts de votre côté vis-à-vis de la correction. Ainsi, vous et le Créateur devenez des partenaires et ensemble, vous déterminez votre chemin.

Question : Que dois-je faire si je ne suis pas intéressé par l’étude de la sagesse de la Kabbale, mais que la vie m’apporte un coup après l’autre et me conduit à étudier ?

Réponse : Vous devriez être reconnaissant car sans les coups que la vie apporte, vous n’auriez pas atteint la sagesse de la Kabbale. C’est un très bon diagnostic de votre état. Il y a des gens qui étudient la Kabbale et qui la haïssent ainsi que les kabbalistes, mais ils se sentent obligés de continuer à étudier. Plus tard, ils comprennent plus profondément quel trésor ils ont reçu et pourquoi les forces supérieures les obligent à continuer à étudier, et l’étude les change.

De la leçon de Kabbale en russe, le 15/11/15

Les anges sont des forces

laitman_741_02La Torah, « Nombres », 22:22 : « Mais Dieu étant irrité de ce qu’il partait, un ange du Seigneur se mit sur son chemin pour lui faire obstacle. Or, il était monté sur son ânesse, et ses deux jeunes esclaves l’accompagnaient.« 

Il n’y a qu’une seule loi dans la nature qui se réfère à tous les niveaux de l’existence qui s’appelle la loi de l’amour et du don sans réserve. La Torah appelle les forces individuelles de cette loi « anges ».

La loi de la gravité, par exemple, peut être décrite comme un ange qui se trouve à l’intérieur de la terre et attrape tout ce qui est dans l’air et sur la surface de la terre et l’attire vers le sol.

Une personne ressent les anges comme des forces positives ou négatives, car une personne peut mesurer et ressentir un certain phénomène dans ses sens uniquement par rapport à un phénomène qui est opposé à lui comme la lumière et l’obscurité, le froid et la chaleur, l’amertume et la douceur, la force et la faiblesse, etc. Voilà comment tout phénomène apparaît dans la nature parce que tout doit être équilibré.

Une personne existe aussi en opposition avec le Créateur au premier abord. Bien que le Créateur nous soit dissimulé, nous mesurons tout par rapport à Lui. C’est notre nature, et par conséquent, c’est effectivement dans cette opposition que nous ressentons que nous existons.

De KabTV, « Les Secrets du Livre Éternel » du 12/08/15