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Qu’est-ce que l’unité nous donne?

Dr. Michael LaitmanLes personnes chez qui le point dans le cœur s’est réveillé, font tous les efforts vers l’union. Certes, quand elles commencent seulement à étudier, elles ne pensent pas à la connexion, elles n’ont pas encore ce besoin. Mais la science de la Kabbale enseigne que la connexion entre chacun d’entre nous, permet de nous élever spirituellement et traverser Makhsom, la barrière spirituelle, vers la renaissance de l’attribut de don sans réserve en nous.

Nous devons nous unir au-dessus de Makhsom. De Makhsom elle-même jusqu’à ce que l’état dans lequel nous parviendrons tous ensemble à l’unité complète, de 0% à 100% nous devons gravir 125 degrés spirituels de l’unité.

Le chemin tout entier à partir du moment où nous arrivons dans le groupe, nous commençons à étudier, et nous essayons de nous connecter, est appelée la période de préparation. Les kabbalistes disent que cette période peut durer de trois à cinq ans et peut être plus longue car la préparation est très importante: Sans elle, les gens ne comprennent pas du tout où ils vont.

Une personne doit se préparer elle-même pour ressentir le monde spirituel, elle doit créer l’environnement correct pour elle-même, commencer à le ressentir, et de le faire progresser avec elle. En d’autres termes, elle doit comprendre la nécessité de l’unité avec les autres.

Nous devons nous unir à nouveau, retourner à l’état ​​dans lequel nous avons l’habitude d’être dans le monde de l’Infini, où nous étions unis et rempli de la Lumière supérieure. Mais pour ce faire, nous devons apprivoiser notre désir égoïste, et ce n’est pas facile et cela peut prendre des années ….

 
De la leçon N°2, Convention de Madrid, 03/06/2011

Comprendre le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans la sagesse de la Kabbale, vous parlez de l’ego de l’homme, de l’unité avec tout le monde, et ce dont nous avons  besoin pour atteindre l’équilibre avec la nature. Mais comment est-ce lié à la connexion avec Dieu (Elohim)?

Réponse: Dans la sagesse de la Kabbale, nous parlons de la nature. En Gematrie (la valeur numérique du mot), «nature» et «Elohim» sont la même chose. Autrement dit, si nous parlons de la force supérieure, de la nature, de Dieu, ou du Créateur, quelque soit la façon dont  vous voulez l’appeler, tout ce qui est autour de nous n’est qu’une manifestation de cette force.

Si nous parlons de la force supérieure, quelle est donc la différence dans la façon dont nous l’appelons: «Elohim» ou «nature»? Il est la force supérieure (vraiment supérieure!) qui donne naissance à des règles et avant tout, nous voulons savoir comment communiquer avec Lui, comment Le révéler, et Le comprendre.

Ainsi, si je sors de moi-même, de mon ego, et que je commencer à révéler la réalité en dehors de moi, au-dessus mon ego, c’est ce qu’on appelle la compréhension, la réalisation, et la révélation du Créateur. Naturellement, tout ceci se passe en moi et seulement par rapport à moi.

Peu à peu, j’organise mon désir, ma structure spirituelle, ce qui signifie l’attribut de don sans réserve et d’amour envers les autres: Keter, Hokhma, Bina, Hessed, Guevoura, Tifferet, Netsah, Hod, Yessod, et Malkhout. Selon cette structure, je connais que les liens entre eux et ainsi je révèle le Créateur.

Elohim est aussi appelé le «Créateur » (Boreh), à partir des mots hébreux « viens » (Bo) et «vois» (Reh) parce que nous devons Le «voir», atteindre l’état dans lequel nous Le comprenons, en le voyant de façon originelle. Nous sommes créés par Lui à cet effet.

 
De la conférence de Rome 20/05/2011

La « déchéance de la vertu » préplannifiée

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que la Kabbale dit sur le péché originel, et que signifie la déchéance de la vertu ?
Réponse: La Kabbale affirme que l’histoire entière d’Adam et d’Eve et de leur déchéance est une allégorie. Elle se réfère à des événements qui ont eu lieu dans les Sefirot supérieures avant la création de cette réalité: notre univers et nous à l’intérieur.

Il n’y a aucun « péché » dans tout cela. Nous l’appelons ainsi parce que nous avons chuté du degré spirituel sur lequel nous avons été initialement créés à notre niveau actuel, ce monde, à travers les 125 degrés dans leur globalité. C’est ce qu’on appelle le «péché», mais ce n’était pas de notre fait. Cela s’est produit dans notre racine.

Plus tard, quand nous nous sommes développés au cours des milliers d’années au niveau de ce monde, cela aussi n’était pas de notre fait. Nous nous sommes développés inconsciemment durant tout ce temps, sans savoir comment et où nous nous développions. L’égoïsme nous fit avancer.

Cependant, est maintenant c’est la première fois dans l’histoire que nous devons arriver à notre liberté de choix. Soit nous nous développerons consciemment et nous nous corrigerons, parce que nous verrons et nous sentirons l’intérêt et le but en elle, ou de très gros problèmes surviendront qui nous forceront à le faire par le biais d’énormes souffrances. En d’autres termes, à ce stade, nous nous trouvons à la croisée des chemins. Nous pouvons choisir le chemin de la souffrance ou la voie de la réalisation de toute la réalité. Naturellement, il y a une énorme différence entre ces deux directions.

Dans tous les cas, nous devons atteindre la correction complète du monde avant l’expiration des 6.000 ans qui a commencé avec le premier homme, Adam. Soit, dans environ 230 ans. En d’autres termes, nous devons tous achever la correction et chaque personne doit acquérir une âme. Ensuite, toutes ces âmes se connectent dans une âme commune et s’élèvent au degré suivant.

Si nous suivons le chemin avec la conscience que nous atteignons l’univers et que nous faisons le travail nous-mêmes, nous serons en mesure d’achever cette correction dans plusieurs années, ici et maintenant! Sinon, nous allons encore progresser, mais dans la mauvaise voie, qui ne durera pas plus de 230 ans.

Elle est déterminée par la structure spirituelle des 6 Sefirot supérieures: Hessed, Guevoura, Tifferet, Netsah, Hod, et Yessod . C’est pourquoi nous devons atteindre la correction au cours des 6.000 ans.

 
De la conférence de Rome 20/05/2011

L’antenne qui reçoit le signal du Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous donnez de nombreux exemples provenant de la science quand nous parlons de la Kabbale. Il y avait un célèbre inventeur en Italie nommé Guglielmo Marconi qui a perfectionné le premier récepteur radio, améliorant sa sensibilité à un tel point qu’il a permis une connexion à une grande distance. Ainsi, avons-nous besoin d’améliorer la sensibilité de notre âme de la même manière que nous développons une connexion avec les autres? La foi est-elle la même antenne qui assure notre connexion avec le Créateur?

Réponse: Guglielmo Marconi était un grand scientifique, et il avait de nombreux secrets. Il nous a seulement révélé une petite partie de ses découvertes. Il a découvert les ondes que nous ne connaissions pas encore, qui enveloppent notre globe rapidement et même qui  le pénètrent complètement. Il était un génie unique.

Quand nous parvenons «en dehors» de nous-mêmes, nous commençons à percevoir le domaine de l’énergie en général, qui occupe tout l’espace entre nous. Ce champ est Dieu, le Créateur. Pour le percevoir cela signifie atteindre le Créateur, la force supérieure qui relie toutes les âmes. Ensuite, nous, ensemble, et Il, cette force supérieure, la pensée appelé « la pensée de la création, » devient le tout. C’est pourquoi l’homme est appelé Adam, du mot Dome (semblable au Créateur)

Nous arrivons à un état où simplement nous nous joignons à Lui, ce qui signifie exister en Lui et être conscient de le comprendre. Cette force à laquelle nous nous joignons, s’appelle le pouvoir de la foi.

La foi est la Sefira de Bina (du mot « Havana » ou compréhension). En d’autres termes, «croire» ne veut pas dire fermer les yeux  en se déplaçant comme une personne aveugle, en s’appuyant sur ​​ce que quelqu’un a dit. Pas du tout! La foi est fondée sur la force du don sans réserve. Quand je suis en mesure de changer le canal de mon être intérieur « récepteur radio, » je suis sur la même onde, et les informations que je reçois proviennent de ce qu’on appelle la foi.

 
De la conférence de Rome 20/05/2011

Attention au chien !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je ressens de la haine envers les autres, je sens comme si un «animal» était caché en moi, plus fort que moi. Comment puis-je prendre le pouvoir sur cet «animal»?

Réponse: Il impossible de prendre le pouvoir sur son ego sauf à une seule condition : si nous voyons combien nous perdons à cause de cet «animal» qui nous contrôle. Nous sommes gouvernés par notre ego, et il ne nous permet pas de parvenir à une vie éternelle et parfaite dans un monde bon et gentil.

Si je voyais à quel point mon ego me vole, combien il a m’a pris et qu’il ne me donne pas, alors je le détesterais. Mais je ne le déteste pas et même je l’aime, je m’identifie avec lui parce que ma vie entière est, en fait, pour le combler. Comment puis-je ressentir que mon ego est en fait ma mort?

La chose la plus importante que je puisse faire est d’entrer dans le groupe, l’environnement, de sorte que s’élève pour moi l’importance de la spiritualité, l’importance du don sans réserve et de l’unité avec les autres parce que c’est grâce à ceci en particulier que je dévoile la vie sur le plan humain. Si je suis impressionné par l’environnement et qu’il peut m’influencer, alors je vais atteindre assez de force pour surmonter mon ego.

Tous nos travaux et nos efforts sont nécessaires pour parvenir à la réalisation du mal, notre désir égoïste. Aujourd’hui, ce qui me semble utile c’est : plus je désire et plus je gagne, je gagne le pouvoir, je vole. Plus, plus, plus … Dans notre société, ceux qui ont un grand ego semblent avoir plus de succès.

Je dois me convaincre que l’obtention d’une bonne vie dans ce monde me prive d’une belle vie spirituelle, et me trompe en me présentant une belle vie ici, dans ce monde. Cela n’est possible que dans un environnement qui peut « me laver le cerveau», m’influencer, me persuader. L’avis de l’environnement peut tellement travailler sur moi que je veuille aller au-delà du pouvoir de mon égoïsme.

Ensuite, je vais commencer à expérimenter la vie à un niveau différent que je ne ressentais pas avant. Cela se produit instantanément, il n’y a pas de transition. Je ressens immédiatement qu’il y a une vie en dehors de moi, pas à l’intérieur de moi quand je ne cessais d’avoir envie de profiter autant que possible. Au contraire, je sens la vie quand je sors de cet «animal» qui ne peut rien absorber du tout.

En faisant le premier pas, je dévoile le monde Supérieur d’un coup. Qu’est-ce que «le monde Supérieur ? » La réalité dans laquelle je vis maintenant est appelée «ce monde ». Mais la réalité que je ressens hors de moi, dans la connexion avec mon ami, avec un autre être humain, est appelé «le monde Supérieur » parce que c’est le niveau de l’homme qui est plus élevé que le niveau animal.
Du cours n°1 de la Convention en Espagne du 03/06/2011

Vivre selon des règles différentes

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale explique que si nous voulons revenir à notre racine (ce qui est exactement ce à quoi nous aspirons, ce qui est important pour nous), nous devons nous élever au dessus de notre univers à la dimension supérieure, au-dessus du Makhsom (la barrière qui nous sépare de la spiritualité). En d’autres termes, nous devons effectuer une action opposée à la brisure de ce seul désir créé : nous avons à nouveau besoin de nous connecter les uns avec les autres. 

Notre égoïsme ne disparaît pas dans notre connexion, mais plutôt, nous obtenons la force de le surmonter. Ainsi, la force de notre unité est 620 fois supérieure à ce qu’elle était initialement, au moment de notre création, et c’est pourquoi nous ressentons et nous comprenons : nous-mêmes, la réalité, et le Créateur comme ils sont. C’est pourquoi nous grandissons dans notre monde et nous nous développons du niveau minéral, au végétal, animal et humain, où le niveau de l’homme implique la similitude avec le Créateur.

Nous nous sommes développés depuis de nombreuses années sur le plan humain, jusqu’à ce que notre ego soit devenu si énorme que nous n’ayons pas pu nous entendre les uns avec les autres comme avant. Dans les générations précédentes, nous étions connectés les uns avec les autres. Chacun se ressentait comme s’il appartenait à une famille, avait une maison, des parents, enfants et petits-enfants. Il savait qu’il avait des parents et amis qui pourraient l’aider dans les moments difficiles. Les gens étaient attachés à leur famille, et ils vivaient dans de grandes familles, clans, et tribus.

Aujourd’hui, nous nous sommes rapidement déconnectés de nos proches et nos enfants grandissent loin de nous encore plus rapidement. La connexion entre nous est perdue, et nous n’en ressentons aucun besoin. La famille ne semble pas une chose obligatoire. Cela n’a pas d’importance si nous sommes seuls; nous nous sentons libres de cette façon. Notre désir égoïste a tellement grandi que nous ne se soucions pas de nos parents, et nous ne sommes guère intéressés par nos amis.

Avant, nous avions l’habitude d’avoir beaucoup d’amis. Nous étions membres de divers clubs et rencontrions des gens qui avaient des intérêts similaires. Aujourd’hui, on a à peine un ami. Les gens préfèrent se tenir de leur côté. Ils sont indifférents à leur pays et peuvent se déplacer à différents endroits d’un cœur léger. Le monde est devenu rond et sans frontières.

En outre, le développement de l’ego nous a amené à un point où nous avons perdu entre nous la connexion égoïste naturelle. L’ego nous a préparés à un état où nous pouvons nous unir par les liens d’une nouvelle connexion que nous réalisons et complétons, afin que disparaissent toutes les frontières et les différences naturelles entre nous qui ont été causées par l’égoïsme, et que nous puissions remonter au niveau de «l’homme», organisée non pas par le degré de parenté, mais en fonction de l’affinité spirituelle.

Du cours n°2 de la Convention de Madrid, du 03/06/2011

Le déclin de développement égoïste

Dr. Michael LaitmanNous vivons dans la première génération de personnes qui se réveillent pour découvrir le sens de la vie et pour comprendre pourquoi ils vivent. Dans les générations précédentes, nous avions l’habitude de vivre comme des animaux. Nous n’avions que l’égoïsme, le désir de profiter, qui ne cessait de nous pousser vers l’avant, et à travers lui, nous avons essayé de nous satisfaire par une course sans fin d’un plaisir à l’autre. Cependant, nous n’avons jamais été satisfaits parce que le plaisir est opposé au désir de recevoir, comme les deux pôles dans un circuit électrique, qui sont opposés l’un à l’autre.

The Decline Of Egoistic Development_1

Dès que la Lumière touche le récipient en désirant y entrer, se produit immédiatement un anéantissement, un «court-circuit », et ils s’annulent l’un l’autre. Chaque fois que nous voulons profiter de quelque chose, il suffit de toucher juste le plaisir, et il disparaît. On sent le goût des aliments, mais il s’en va. Nous voyons quelque chose de beau, mais le charme se dissipe. Les sentiments positifs ne restent pas avec nous, et nous ne sommes pas en mesure de les accumuler ou de les ajouter de jour en jour à notre « tirelire ».

En fin de compte, nous voyons que notre génération est au désespoir. Les gens n’ont rien avec quoi se satisfaire ; ils ne ressentent pas la saveur ni le plaisir. Ils utilisent des drogues pour échapper et ils se calment avec des médicaments et des antidépresseurs. Pourquoi?

Notre désir égoïste qui a été de plus en plus important à travers l’histoire a cessé son développement. Depuis des milliers d’années, il gagnait de la force, et il nous a semblé que nous allions continuer à trouver de plus grands plaisirs dans de nouveaux désirs. Le sentiment de plaisir est le sentiment de la vie. Mais aujourd’hui, notre désir de recevoir est devenu complètement rassasié, et nous sommes tombés dans le désespoir de l’impuissance, ne voyant aucune possibilité de nous déplacer ailleurs.

C’est un moment particulier, une condition spéciale, et c’est pourquoi le Baal HaSoulam a écrit qu’il était heureux d’être né à l’époque où il est possible de diffuser la sagesse de la Kabbale. Pourquoi est-ce possible? «Kabbalah» signifie réception en hébreu. Elle nous enseigne comment atteindre la sagesse, à nous remplir avec un plaisir infini, ne ressentant pas le plaisir disparaître ni notre mort lorsque les plaisirs disparaissent. La sagesse de la Kabbale nous conduit au plaisir sans fin ce qui signifie la vie éternelle.

The Decline Of Egoistic Development_2

En outre, la Kabbale nous amène à un degré où nous devenons maîtres de nos vies. En même temps que le désir de recevoir est devenu trop rassasié, le «point dans le cœur» (•) s’est révélé dans une personne, qui est une propriété supplémentaire, le désir de donner sans réserve.

Le plus et le moins, le désir de donner sans réserve et le désir pour les plaisirs existent dans la même personne, et elle acquiert la liberté de choix. Aujourd’hui il a deux forces, et en les développant l’une contre l’autre, on commence à les contrôler, c’est-à dire à se contrôler. On décide quel chemin prendre et quelle mesure de désir utiliser.

Ainsi, on évolue en trois lignes: on fait la ligne médiane à partir des lignes droite et gauche. En fait, cette ligne du milieu est appelé «l’homme» (Adam), car il l’a faite, il a formé son essence intérieure, et, par conséquent, elle lui appartient. Avant cela, dans toutes nos réincarnations nous nous sommes développés de la même façon que les animaux, poussés par notre désir égoïste, et avons reçu d’avantage de plaisirs en fonction de ses ordres.

Aujourd’hui, nous ne pouvons pas encore contrôler nos désirs parce que nous avons seulement un petit point dans le cœur. Nous nous réunissons et étudions la sagesse de la Kabbale qui explique la façon de développer ce point pour avoir deux grands désirs. Ensuite, nous ne serons plus régis par En-Haut par la force de l’égoïsme; au contraire, nous tiendrons deux forces dans nos mains et seront en mesure de nous élever au-dessus de cette vie.

Du cours n°1 de la Convention en Espagne du 03/06/2011

Aspirer à un point d’équilibre

Dr. Michael LaitmanNous existons dans le champ de la Lumière (la qualité de l’amour et du don sans réserve appelé le Créateur), qui remplit tout l’espace que nous occupons, seulement nous ne pouvons pas ressentir cette Lumière. Dans son influence sur moi, c’est comme un champ physique, gravitationnel, électromagnétique ou électrostatique. Si j’ai un potentiel spirituel (une charge), je commence à bouger à l’intérieur du champ jusqu’à un point d’équilibre avec lui.

 

Tout comme un électron se comporte dans un champ électromagnétique, une personne se comporte dans un lieu donné: il ou elle aspire à un état d’équilibre, en vivant dans le champ de ses sensations. Mais les sensations sont des forces aussi! Nous les étudions dans la sagesse de la Kabbale de la même façon qu’on étudie l’influence des forces physiques. Sauf que nous ne percevons pas leur existence dans notre monde.

Lorsque le point dans le cœur apparaît chez quelqu’un, il commence à se déplacer à un endroit où il peut recevoir la satisfaction que ce point exige. Ces gens-là « entrent » dans nos groupes ou «tout à coup nous découvrent » sur Internet. Tout cela semble très inattendu pour eux …. Et c’est ainsi qu’ils commencent à étudier la sagesse de la Kabbale.

Du cours n°2 de la Convention de Madrid du 03/06/2011

Il est temps de commencer à prendre soin du monde

Dr. Michael LaitmanLorsqu’une personne commence à s’exercer dans le groupe, en essayant de sortir d’elle-même et à s’unir avec les désirs d’autrui dans l’amour et le don sans réserve, opérant au-dessus de son égoïsme, elle découvre une distance qui la séparait d’eux: la pleine mesure de sa haine et de sa résistance égoïste. Peu à peu, elle commence à voir combien cette distance est infinie : c’est à dire la distance à laquelle elle se trouve par rapport aux autres. 

Cependant, lorsque quelqu’un travaille sur lui-même et réalise une certaine proximité, il découvre que la distance, ainsi que la Lumière supérieure, la force supérieure, sont cachées. Il s’avère que la distance entre lui et les autres est divisé en 125 étapes ou échelons. Dans l’ensemble, cette voie est subdivisée en cinq mondes, dont chacun se compose de cinq Partsoufim, tandis que chaque Partsouf est composé de cinq Sefirot, qui en comportent également dix chacune.
Avec chaque nouvelle étape, une personne se règle plus précisément sur la forme considérée comme un Partsouf spirituel qui comprend dix Sefirot. Nous avançons en nous revêtant en eux et en nous structurant intérieurement pour les faire correspondre. Peu à peu, nous nous rapprochons de leur forme idéale, jusqu’à ce que toute la structure de l’Arbre de Vie se soit revêtue dans une personne. C’est pourquoi il est dit que l’homme est l’Arbre de Vie.

Aujourd’hui, dans la phase finale de l’évolution de l’humanité, notre égoïsme est rassasié. Il n’a pas de développement en vue. Par conséquent, nous nous sentons déprimés, épuisés, et nous nous tournons vers la drogue et la terreur, insatisfaits de la façon dont nous vivons.

Essentiellement, notre satiété égoïste est l’impulsion pour sortir vers une réalité plus exaltée, enrichie par l’amour. En effet, nous n’avons pas d’autre choix. Nous pensons que nous sommes limités par le monde intégral qui se verrouille sur nous, mais c’est au-delà de cela. C’est juste que le moment est venu pour l’humanité de s’élever à un autre niveau d’existence, à une dimension supérieure. C’est pourquoi le monde change si rapidement sous nos yeux.
Espérons que nous parviendrons à éduquer le public quant à la façon d’atteindre l’amour et l’unité de sorte qu’ils puissent entrer dans la nouvelle dimension en prenant un raccourci agréable, sans bouleversements spectaculaires. C’est la seule raison pour laquelle nous travaillons dans le monde et disons à tout le monde notre expérience.

Notre perception du monde exige que nous expliquions aux gens aussi vite que nous le pouvons que le monde est entré dans un nouvel état, que la nature est totalement globale. Nous devons expliquer que la nature nous a mis dans une sorte de «bulle» où une seule force est à l’œuvre, et si nous ne nous harmonisons pas avec cette force, nous serons confrontés à d’énormes problèmes.

Mais comment pouvons-nous nous harmoniser avec la nouvelle force unifiée? Pour ce faire, nous devons être connectés de la même manière que sont liés instinctivement les niveaux minéral, végétal et animé de la nature. Toute l’écologie n’est rien d’autre qu’un réseau intégré de liens, où l’homme seul dans son égoïsme détruit cet équilibre. Si nous ne sommes pas en harmonie avec la nature, nous ne survivrons pas.

Par conséquent, nous faisons circuler la Kabbale et expliquons à l’humanité la nécessité de s’unir, de s’élever au-dessus de l’égoïsme et de nous aligner du mieux que nous pouvons pour correspondre à la nature. Sinon, nous sommes une tumeur cancéreuse sur son corps, qui consomme l’environnement et meurt.

De toute évidence, il ya une différence entre le progrès intérieur, personnel, individuel et notre travail à l’échelle mondiale qui offre une qualité moindre. Néanmoins, nous avons entrepris cette tâche parce que c’est simplement le temps de commencer à prendre soin du monde entier. C’est ce à quoi la sagesse de la Kabbale est destinée.

De la conférence de Rome du 20/05/2011

La convention de Moscou: une lutte pour l’unité

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on aller plus vite avant la convention de Moscou et ne pas se contenter de l’inertie des conventions précédentes?
Réponse: Cette convention se déroule dans une région très importante. Beaucoup de gens méprisent Europe de l’Est, mais c’est exactement là où la méthode de la correction a reçu un nouvel élan pour se développer. Des conditions particulières de temps et de lieu qui s’y sont matérialisées ont donné lieu à la forme moderne de la méthode que nous nous efforçons de réaliser maintenant.
Au moins la moitié des personnes qui ont activement étudié avec nous viennent de là. Et ce n’est pas un hasard: en secret et ouvertement, les kabbalistes y ont agi au cours des siècles, en fournissant à la nation une éducation solide et l’attirant plus près de la spiritualité.
Et c’est pourquoi il est vital de nous préparer à la prochaine convention. Une grande force y est cachée, ainsi que dans le monde russophone dans son ensemble. Espérons que nous serons en mesure de nous unir fortement et ferons tourner la convention en un événement puissant.
Nous aurons trois jours intensifs, sept conférences, divers événements, des réunions d’amis, et ainsi de suite. Nous devons essayer d’être ensemble avec toutes nos forces. Si quelqu’un se connecte virtuellement à nous, essayez de vous connecter en direct autant que possible.
Les conventions accélèrent grandement notre progrès. Hier, par exemple, nous avons passé une excellente soirée dédiée à la fête de Chavouot. Nous avons pensé que cela ne s’est pas passé en vain, que les gens sont de plus en plus imbus de notre message. Et cela n’a pas de rapport avec le fait que nous ayons investi beaucoup d’efforts et de moyens, cela en valait la peine. Il y avait un sentiment d’unité, de cohésion, un désir de se lier, de changer vers la spiritualité. Nous avons écouté des extraits des œuvres du Baal HaSoulam et du Rabash, et leurs mélodies. Tout cela a eu un grand impact sur les gens.

Dans notre monde, il n’y pas d’autres moyens plus puissants et plus efficaces que cela. Maintenant, on parle plus ouvertement aussi ; nous utilisons un langage plus simple. De nouveaux mots viennent à la surface, alors que précédemment les conditions n’étaient pas réunies encore. Ils apparaissent comme une réponse à la nécessité intérieure des gens.
Tout cela réjouit le cœur. J’espère que cela apportera de grands et réels changements dans notre monde, et que nous verrons la crise comme un tremplin pour l’avenir de l’humanité. Aujourd’hui, nous sommes au seuil du nouveau paradigme de toute notre vie. Le Baal HaSoulam écrit que cela est déjà évident et la recherche le soutient.
Alors faisons de notre mieux.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 07/06/2011, Écrits du Rabash