Category Archives: Correction

Il n’y a pas d’erreur, mais seulement des révélations !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible de ne pas faire d’erreurs sur le chemin spirituel?

Réponse: Pour vous dire la vérité, nous ne faisons pas d’erreurs. Nous révélons le désir non corrigé, qui en réalité n’est pas non plus douteux, mais qui est destiné à nous fournir un contraste, une différence entre deux états opposés. Sinon nous ne sentirions aucun état.
Par conséquent, nous n’avons jamais d’erreurs ou n’importe quel genre de mésaventures. L’état opposé doit se révéler. Nous sommes des créatures, et sommes incapables de percevoir quelque phénomène que ce soit. Nous ne pouvons que ressentir à notre mesure, évaluer, et percevoir par rapport à autre chose. Cela doit être «moi» et «ce que je ressens», un objet par rapport à un autre.
Il est impossible de ne ressentir aucun phénomène en soi parce que ce serait le Créateur avant qu’il ait fait la création, quand il est encore impossible de dire de Lui qu’Il est bon et bienfaisant. Pour qui est-Il bon? Pour qui fait-Il le bien ? Après tout, la bonté ne peut être évaluée que par rapport au mal qui existe déjà.
Par conséquent, nous ne pouvons même pas parler de l’essence du Créateur de la façon dont les philosophes essayent de raisonner, car nous n’avons pas la capacité de percevoir, ni les mots pour décrire.

La création commence en opposition avec le Créateur, au moins légèrement retiré de Lui. Ce « légèrement » donne à la création son propre statut, la sensation d’une chose opposée à une autre – le noir face au blanc, «l’avantage de la Lumière vient de l’obscurité ». Ensuite, il y a quelque chose à raconter.
Nous ne savons même pas comment un phénomène peut exister par lui-même. Pouvez-vous éventuellement créer une sorte de forme qui n’a pas de distinctions, de limites, de caractéristiques et de nuances de couleur – c’est quelque chose? Vous êtes incapable de percevoir ce genre de chose. C’est quelque chose que nous ne percevons pas. S’il n’y a pas de nuances ou de distinctions présentes, alors nous ne percevons pas.
Après tout, tous nos sens, comme les cinq sens terrestres, sont construits sur le fait qu’une certaine influence frappe mes terminaisons nerveuses, et puis je reçois une sorte d’impression: visuelle, auditive, tactile, le goût, olfactive. J’ai besoin de terminaisons nerveuses, il doit y avoir une collision, une frappe, et l’interaction mutuelle entre deux opposés – et alors je perçois. S’il n’y a pas de coup, alors il n’y a aucune sensation. Quand dois-je commencer à ressentir le Créateur? Du coup (Hakaa), de la collision, entre le désir et la Lumière.
Du cours du 24/06/11, Écrits du Rabash

Laisser le Livre du Zohar me parler

Dr. Michael LaitmanQuestion: D’une part, tout notre travail réside dans la correction de la connexion entre une personne et un autre être humain. D’autre part, la correction se fait par le Livre du Zohar. Comment puis-je les lier ensemble?

Réponse: La correction provient de la lumière dissimulée à travers les textes écrits par les kabbalistes. Pourtant, elle arrive à condition que nous désirions percevoir et comprendre la réalité qu’ils décrivent, que tout ce qui est écrit dans ces textes nous revêtit à l’intérieur et nous nous trouvons dans le même système de relations entre nous.

Cela implique le lien entre toutes les âmes, à tel point que nous atteignons l’unité, nous devenons un système unifié: Malkhout de l’Infini. Si je cherche à réaliser l’unité selon « Tu aimeras ton prochain comme toi-même», si je veux cela, alors le Livre du Zohar commence à me parler
En conséquence, je reçois la force de la correction du Livre du Zohar et j »avance progressivement en le lisant. En fait, le livre lui-même ne contient rien, mais en le lisant et en souhaitant être dans ce système, je tire la puissance du champs de force qui réside dans Malkhout de l’Infini et là j’atteints ce système.

 
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 20/06/2011, Le Zohar

L’endroit où nous sommes ensemble

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que signifie faire un travail intérieur?
Réponse: Une personne est censée faire un travail intérieur 24 heures par jour. C’est peut-être celui qui est tellement absorbé en venant en cours, qu’il ne voit pas un mot écrit dans le livre, mais ce n’est pas grave. La clé est ce qui se passe en soi.
Vous ne devriez pas vous blâmer. Votre travail intérieur, c’est quand vous continuez à essayer de vous tenir dans l’adhésion avec l’essence interne du groupe. En conséquence, lorsque vous ouvrez le livre, ce que vous voyez là n’est pas une connaissance extérieure, mais plutôt l’information décrivant les types d’union avec les amis dans le groupe et, plus encore, dans l’âme intégrale.
Vous commencez à réaliser que l’étude des dix Sefirot, le Livre du Zohar, et d’autres écrits des kabbalistes ne décrivent que les différents types de connexion entre vous et les autres. Si vous désirez honnêtement avoir clarifié ce propos, vous étudiez vraiment la Torah (le mot «Torah» en hébreu est dérivé des mots « Ohr », Lumière, et «Oraa », l’instruction).
Question: Donc, mon travail consiste à trouver ce réseau interne entre nous, n’est-ce pas ? Cependant, comment puis-je utiliser le monde matériel pour cela?
Réponse: Notre monde entier n’est rien d’autre que le même type de réseau entre les personnes, mais il en est la manifestation la plus externe. C’est pourquoi nous en faisons l’expérience comme corrompu.
Quant à notre réseau interne de connexion, nous faisons l’expérience de 125 degrés consécutifs de liaison, de plus grande unification intégrale entre nous.

 

Pourtant, notre état existant dans le monde externe est obligatoire: c’est là que nous commençons à exister afin que nous puissions approfondir cette connexion de plus en plus profondément.
Nous avons besoin d’une fondation qui ne se rapporte pas à un déplacement vers l’intérieur, et c’est ce qu’est le réseau externe de connexion entre nous, où nous existons dans le monde matériel. C’est seulement maintenant que se révèle combien cette connexion est corrompue, alors qu’auparavant nous n’y avions tout simplement pas pensé. C’est ce qui nous oblige à effectuer des corrections.

Du cours quotidien de Kabbale du 25/03/2011, Écrits du Rabash

Le livre qui guide vers la bonté

Dr. Michael LaitmanNous sommes dans une réalité inconnue, et à ce jour, tout en existant dans ce monde dans lequel nous sommes et que nous ne comprenons toujours pas exactement, par quel programme, nous nous développons, et vers quel but nous nous dirigeons. Nous ne comprenons rien dans notre vie, et nous sommes abrités par la dissimulation, nous nous considérons comme malin et intelligent, comme si nous avions la connaissance, notre propre opinion et notre liberté de choix

 

Mais quand les coups et la souffrance nous rattrapent, nous comprenons que nous sommes capables de rien, que nous ne comprenons rien, et nous n’avons aucune chance de nous comporter intelligemment. Surtout maintenant, pendant cette période de crise, nous voyons que nous n’avons aucune chance de nous relier correctement à la réalité, que nous sommes confrontés à des problèmes et que nous n’avons pas la moindre capacité à les comprendre. Même si parfois nous comprenons quelque chose, une avancée d’un millimètre dans le temps cela ne nous permet pas de changer notre état ou de se comporter différemment. Même si nous décidons que nous avons vraiment besoin de changer et de commencer à se comporter différemment, nous n’avons pas les forces pour changer nos comportements. Alors, qu’allons-nous faire de ces décisions, si nous ne pouvons pas nous changer, changer l’influence de l’autre, et le monde entier?

Même quand nous voyons que nous  infligeons des dommages et des malheurs sur nous-mêmes, que nous sommes, en fait, en train de nous conduire vers la mort, et que nous sommes toujours incapables de nous arrêter. Quelle insignifiance, quelle ignominie! Nous souhaitons simplement finir notre vie à l’intérieur de notre volonté d’obtenir du plaisir, ce qui nous tuerait complètement si nous n’avions pas reçu la Torah, les moyens de corriger le désir égoïste de sorte qu’à partir du point le plus bas possible, un instant avant la mort, nous pouvons commencer à nous élever  vers le haut, au niveau du Créateur, le plus élevé, la qualité contraire – le don sans réserve.

Ces moyens appelés « Torah » sont plus importants que tout. Sans elle, il n’y a aucune chance de réaliser quoique ce soit. Nous ne pouvons pas développer à travers la souffrance. L’influence de la souffrance ne produit que le développement de la volonté de profiter. Les coups provoquent  la  recherche de tous les moyens pour se débarrasser des ennuis, et à la fin cela conduit à la mort, au lieu d’éviter la souffrance. Quand le désir ressent des souffrances insupportables à cause de son opposition absolue à la lumière, il est prêt à se neutraliser complètement, tout sauf souffrir.

Si oui, alors la Torah est le seul moyen qui nous conduit à la vie, à la correction, et à l’existence. C’est pourquoi il n’y a pas de chemin de souffrance, pas de chemin sans Torah. La Torah doit se révéler à l’humanité afin que les gens soient capables de l’utiliser. Et ils doivent la révéler de façon correcte-comme la Lumière qui ramène vers le bien. Mais s’ils n’utilisent pas correctement la Torah, ce qui signifie qu’ils ne la réalisent pas, ce qui signifie qu’ils suivent le chemin de la souffrance. S’ils l’utilisent correctement, alors ils suivent le chemin de la Torah, le chemin de la Lumière. Et s’ils se trouvent au milieu, entre l’un et l’autre, ils avancent par « la voie terrestre. »

Par conséquent, l’article du Baal HaSoulam, « La Révélation de la Divinité (Matan Torah) » est très importante car elle nous raconte comment nous pouvons recevoir la Torah. La Torah nous est donnée par le supérieur, et il y a une réception de la Torah par le bas. Toutes les souffrances viennent à nous parce que nous n’utilisons pas la Torah correctement, la Lumière qui ramène vers le bien, qui nous ramène à la source de la bonté. Tout dépend de nos efforts pour devenir bon. Par conséquent, nous ne manquons de rien d’autre que de ces moyens. Nous allons découvrir comment recevoir la Torah et atteindre la bonté!
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 19.06.11 « Matan Torah (Le Don de la Torah) »

L’histoire est finie

Dr. Michael LaitmanLa Kabbale parle de désir. Il n’y a ni temps, ni mouvement, ni espace, mais seulement un état d’être. Alors, que dire du passé et de l’avenir? Et à propos des mondes spirituels? Je ne les ressens pas.Alors y a-t-il d’autres états d’existence à côté de celui-là, en plus de notre monde? Je ne sais pas car je n’en ai pas fait l’expérience. Je n’ai pas de sensations ou de Reshimot venant de là. Je ne peux pas les atteindre aujourd’hui et confirmer leur authenticité.

Une personne juge tout par ce qu’elle voit. Ce n’est pas seulement un axiome, mais le résultat de ce que le désir ressent quand il s’est développé au niveau d’être là où il est conscient de lui-même et où il comprend ce qu’il ressent. Sinon on devient détaché de la réalité et allons loin dans les fantasmes.

Je ne parle pas moi-même de la dimension supérieure. Des kabbalistes, en qui j’ai confiace, m’en ont parlé. Je considère que leurs paroles sont vraies quand ils me disent qu’il est possible d’exister dans différents états. «Aspire à eux, monte à eux », me disent les Kabbalistes. « Ils sont meilleurs que ce que vous sentez maintenant ». Alors je suis passé d’un état à l’autre dans mon désir, en le corrigeant et en l’améliorant. En le révélant comme donneur, je révèle les nouveaux états en lui.

De nos jours l’ensemble de l’humanité traverse cet axe vertical afin de se déplacer de bas en haut. Nous avons terminé l’axe horizontal de l’histoire et il n’y a nulle part pour continuer à avancer sur lui. A partir de là, notre chemin est vers le haut.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21.06.11 «Matan Torah(Le Don de la Torah) »

Reprendre conscience

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale ne se dévoile pas par elle-mais parce que nous la découvrons dans notre développement. Il est spécifié que, selon la structure de l’univers, nous devons atteindre notre point de départ à nouveau.

Initialement, un seul désir a été créé, et ce premier état est appelé le monde de l’Infini. Dans cet état, le désir et la Lumière qui crée le désir existent dans une similitude absolue, la fusion et la complémentarité mutuelle. Ici, le désir est rempli par la Lumière, mais c’est uniquement dans l’état conçu de la future créature. Elle ne sent toujours rien.

Ainsi, au début, elle doit devenir opposée au Créateur, opposée à la Lumière. Pour se détacher complètement de la source, la créature passe par cinq étapes de développement appelés mondes. Ainsi, de cette descente le désir survient, c’est son éloignement cohérent depuis son état originel.

Le premier monde est appelé Adam Kadmon. Adam est le prototype d’un être humain à venir. Puis vient le monde d’Atsilout, le monde de la création, suivie par Briya, le monde de l’émanation, Yetsira, le monde de la formation, et Assiya, le monde de l’action. Ce sont les cinq mondes, cinq descentes consécutives, l’épaississement, la dissimulation, et le départ de la Lumière de la volonté qui l’emplit. Chaque état suivant est comme le monde de l’Infini, sauf que la lumière existe dans une forme plus cachée.

Même maintenant, nous sommes dans le monde de l’Infini, car il n’y a rien d’autre. C’est seulement que cet état nous est caché derrière de nombreux écrans intérieurs. Nous devant les ouvrir, les décoller, puis, progressivement, nous commençons à ressentir la vraie forme.

Ceci est similaire à l’état d’une personne qui git inconsciente. Ceci est notre 2ème état, ici, dans ce monde. Nous sommes dans la dissimulation complète ici, comme si nous avions perdu connaisasnce et que nous existions dans une sorte de fluctuations internes, en imaginant des choses.

Si nous nous exerçons d’une façon particulière et nous retrouvons la conscience, nous nous élèverons à notre état initial. C’est ce qu’on appelle le troisième état. C’est aussi le monde de l’Infini. On y accède en gravissant exactement les mêmes étapes des mondes, par lesquels nous sommes passés lors de notre descente lorsque nous avons perdu le sentiment de perfection, la présence complète de la Lumière. Progressivement, en gravissant les mêmes marches, nous connaîtrons le niveau, le passage de notre état inconscient à un état conscient.

La première sortie de l’état inconscient vers la conscience est appelée la barrière, Makhsom. La chose la plus importante pour nous est de traverser cette Makhsom, pour sortir de l’état de détachement complet de la perception de la nature toute entière.

Ensuite, nous sentirons la nature uniquement sous la forme de notre monde et ne la percevons qu’à travers les désirs spirituels. Nous fairons l’expérience du monde tout en étant dans un état totalement déconnecté, sans utiliser les outils que nous avons à notre entière disposition.

Nous ressentons à travers nos cinq organes des sens: l’odorat, le toucher, la vue, l’ouïe, le goût. Ainsi, le sentiment de soi passe par notre corps animé. Puis, à l’intérieur, une image spécifique apparaît dans notre esprit. A l’arrière de notre cerveau, nous avons une sorte d’«écran» sur lequel tout ce que nous percevons est projeté. Tout ceci s’ajoute en une seule image du monde.


Ce n’est pas ce que nous voyons lors de la sortie de l’état d’inconscience. Dès que nous avons franchi la Makhsom, nous commençons à ressentir des états complètement différents. Nous commençons à sentir la Lumière à l’intérieur. Notre désir reçoit le plaisir de l’atteinte, la connaissance sur le monde réel, et ensuite un tableau précis est tracé l’intérieur de nous.

Ainsi, le plan du Créateur, l’intention originelle de la Lumière, est de créer le désir (la Lumière est primordiale, le désir est secondaire) afin que ce désir, ce qui signifie que  la créature devient égale à la Lumière, en état, en puissance et en sensations. Naturellement, cet état est au-dessus de notre monde, c’est au delà du temps, de l’espace, du mouvement, et surtout de la division de la vie, la naissance et la mort. Il est au-dessus de tout cela.

En découvrant ce nouveau sentiment intérieur, nous nous ressentirons existant éternellement, comme toute la nature. Nous cesserons de nous identifier comme un «animal» qui existe dans ce monde. Il disparaît de notre perception comme la plus petite de nos sensations.

Ainsi reprenant conscience, une personne peut en quelque sorte imaginer et se rappeler ce qui lui est arrivé. Cette sensation reste quelque part, mais elle est si petite, si insignifiante, si faible en puissance qu’elle est réprimée par la conscience de l’existence dans un monde nouveau, infini, éternel et parfait. Il s’agit de la Makhsom que nous devons traverser.

 De la 1ère leçon de la convention de Moscou du 10/6/11

Une question de rhétorique: «A qui la faute? »

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qui doit se produire afin que l’humanité toute entière commencer à adopter la méthode de la correction?

Réponse: La plupart des gens ne comprennent pas encore, d’où viennent tous les problèmes. Il ne s’agit pas du gouvernement, du chômage, des manipulations politiques et économiques, ou «en coulisses» des intrigues. La pression de l’Amérique et le travail bon marché en Chine ne sont que les facettes externes du jeu, mais les gens pensent que quelqu’un dans ce monde a encore un pouvoir sur eux, or les dirigeants politiques comme Ahmadinejad, Obama, Merkel ne peuvent en effet rien déterminer.

Quelle est la raison de descendre dans les rues pour revendiquer haut et fort quelque chose, si ça ne fonctionne pas de toute façon? Combien de gouvernements ont besoin de changer pour nous montrer qu »ils sont utiles? Nous devons comprendre une fois pour toute que ces changements ne proviennent que d’en haut, par la puissance de la nature, et non pas par la volonté du ministre. Il est juste identique à son peuple. Que sait-il? Que peut-il faire dans le monde global, où le bien-être de chaque pays dépend de tout le reste?

Il y a une logique simple en cela. Il ya plus de 250 pays dans le monde. Que peut faire un premier ministre d’un pays donné dans les conditions d’une interdépendance totale? Quelles sont les options qu’ils ont dans le marché commun? L’économie mondiale est régie par des lois cruelles, et il est impossible de faire un pas vers la droite ou vers la gauche puisque tout le monde est lié à leur propre zone d’influence. Est-ce que le leader d’une nation a le droit à un coup de baguette magique dans son travail?

Les gens espèrent un changement de pouvoir, alors qu’en fait, cela ne va qu’empirer, pas à cause de certains dirigeants, mais parce qu’ils recherchent dans la mauvaise direction. Les gens sont encore au stade de la recherche de qui est vraiment responsable de la situation. Si nous ne diffusons pas la sagesse de la Kabbale dans le monde, ils ne sauront jamais, tout ce qu’ils ressentiront sera de notre faute. Ils ne sont pas conscients de la Kabbale que nous cachons dans nos mains, mais ils nous pointeront du doigt.

Puis, comme ce qui est décrit dans l’ère de Gog et Magog, le monde entier nous fera des reproches. D’abord, il y aura des guerres entre les nations puis ils se retourneront contre Israël. C’est naturel, car ils sont en conflit et n’ont aucune idée de quoi faire à ce sujet.

Ils accusent les autres jusqu’à ce qu’ils commencent à comprendre que tout le monde est en danger, tout le monde est désespéré, et qu’il n’y a aucun salut. D’où vient ce malheur? À qui la faute? Non, ce n’est pas Obama, Ahmadinejad, Merkel ou Sarkozy. Ils ne sont pas à blâmer, c’est seulement les Juifs. Comment cela? Voilà comment ils le ressentent.

C’est une réaction naturelle d’un antisémite: «C’est de ta faute » Franchement, ont-ils tord? Non, ils n’ont pas tord. C’est comme ça que ça va se produire si nous ne propageons pas la méthode de la correction au bon moment et si nous ne montrons pas la volonté de la partager avec le monde.

Nous devons agir avant toutes leurs revendications et être prêt à répondre au désir du monde. Nous devons appliquer le remède avant que la maladie ne devienne grave. Rappelez-vous, ce n’est pas parce que nous les craignons, mais parce que telle est la volonté du Créateur qui ne veut pas voir les gens souffrir.

 
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 30/05/2011 « La Paix »

Retour à l’école

Dr. Michael LaitmanQuestion: En raison de la crise, le monde commence à prendre conscience de la nécessité de s’unir. Ce désir est-il supérieur aux désirs précédents?
Réponse: Non, il n’est pas. Il s’agit d’aborder nos positions, qui en fait nous aident en connectant les personnes entre elles. En effet, cette prise de conscience se fait sentir plus fortement chaque jour qui passe. Les scientifiques, les sociologues, les psychologues, et même les politiques en parlent. Cependant, jusqu’à présent, la solution est limitée à des spécialistes formés, associés à cette problème.
En principe, il est clair que le problème majeur dans le monde est notre incapacité à s’entendre, se mettre d’accord entre nous pour arrêter la consommation excessive et la pollution de l’environnement. Nous devons être unis par un commun accord. Une telle conclusion peut être faite par chaque personne intelligente, mais il est toujours agréable d’en entendre parler et de lire des documents similaires à ce sujet. Au moins, les experts sont arrivés à cette question.
Néanmoins, ils ne sont pas capables de plus, ils ne peuvent pas trouver de solution, et c’est là le principal problème. Après tout, la solution est apportée par la Lumière, la force de la correction, et ils ne savent pas ce que c’est. Ils comprennent uniquement que la situation est critique, que l’égoïsme détruit tout, et qu’il est la source de tous les problèmes. Ils se rendent compte que nous avons besoin d’un monde sans problème, où tous les gens sont unis et vive normalement, une vie modeste, sans apports excessifs car c’est la raison pour  laquelle on vide et pollue la Terre.
Finalement, tout le monde va comprendre cela. Des millions de personnes à travers le monde relèvent la tête avec anxiété: Bientôt, elles n’auront plus rien à manger. Elles seront prêtes à tout rien que pour avoir de la nourriture. Elles seront d’accord pour s’unir. Cependant, une fois de plus elles échoueront dans la connexion si les gens au degré de développement de l’homme ne viennent pas et ne leur expliquent pas comment effectuer cette connexion.
Cela se fait de la manière suivante: Tout le monde commence à étudier, prenant conscience de la crise et de sa solution. Même si les gens ne comprennent pas encore les principes sous-jacents, ils devront entrer en contact avec les sources premières non liées à leur état. Puis, la Lumière Environnante influencera et permettra aux gens de se connecter à un niveau supérieur.
C’est un must. Lorsque Baal HaSoulam écrit que nous devrions nous asseoir sur les bancs de l’école et commencer à lire des livres, il ne veut pas dire le « Capital » de Marx, ou des articles écrits par Lénine ou d’autres socialistes. Il se réfère à ses travaux, des articles tels que « la garantie mutuelle », « Le don de la Torah», adapté de telle manière que toute personne peut comprendre leur message.
Ces textes proviennent de la source kabbalistique qui parle de l’unité et de l’égalité. Ils sont donnés au monde par le peuple avec le point dans le cœur, et cela suffit pour «l’illumination» qui inspire et encourage les peuples à véritablement et correctement s’unir, non pas qu’ils soient en Russie soviétique ou dans un Kibboutz Israélien (communautés).

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 26/05/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale

Pharaon: l’esclave fidèle du Créateur

Dr. Michael LaitmanSi nous pouvions voir le jeu que le Créateur joue avec nous, nous comprendrions que tout ce qui se passe dans notre vie est destiné à nous préparer à l’objectif unique: la nécessité de faire appel au Créateur. Et la force qui nous développe peu à peu et nous oblige à faire appel à lui est appelé «Pharaon», l’esclave fidèle du Créateur.Pharaon nous fait sournoisement des blagues, nous donne des coups et des obstacles le long du chemin: c’est tout le travail de Pharaon. Notre avancement dépend de la façon dont nous acceptons ces coups, les déceptions, et les possibilités. Nous ne devrions jamais regarder quelque chose comme un événement fortuit, mais voir « la main guidante  » du Créateur et réfléchir à la façon d’y réagir. Clarifier ces situations est ce qui nous aide à avancer.

La clarification se fait uniquement par le biais de notre connexion, car alors seulement nous avons un point de vue correct qui nous permet de comprendre ce que le Créateur veut. En fin de compte, Il demande que nous nous unissions « comme un homme dans un cœur ». Si on regarde tout ce qui nous arrive, de ce point de vue, nous allons rapidement et correctement révéler ce que la force supérieure veut de nous. C’est très simple, mais seulement si une personne n’échoue pas et voit tout ce qui lui arrive de ce point de vue correct.

Tous les coups et les préoccupations sont de nous conduire vers l’acquisition de la qualité du don sans réserve. Nous venons pour le bien de notre égoïsme et de notre fierté, jusqu’à ce que tous ces coups et changements forment une attitude correcte en nous qui nous permette de comprendre où nous en sommes par rapport à la force du don sans réserve.

Mais dès l’instant où nous changerons, nous comprendrons que tout cela a été fait par amour. Le Créateur n’a pas voulu affirmer son pouvoir et nous faire plier. Il n’était pas jaloux de notre amour et de notre engagement à Pharaon. Ce n’est que son grand amour pour nous qui l’a forcé à nous apprendre progressivement. Et Il a souffert plus que nous de tout ce qui nous arrivait, comme les parents souffrent en donnant à un enfant malade des piqûres et un médicament amer.

Il n’y a jamais eu ni ne pourrait y avoir un traitement négatif du Créateur. Il n’y a que l’amour absolu.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/04/2011, Lettre n°10 du Baal HaSoulam

L’exil est la préparation pour la révélation

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre «Pâque, Shemot (Exode), » Point 246: Pourquoi le Créateur désire amener Israël en exil en Egypte? Pourquoi l’exil, et pourquoi précisément en Egypte?

 Si vous n’appartenez pas à «Israël» (en hébreu «Isra-El» signifie «droit à Dieu»), c’est-à-dire si vous n’aspirez pas à atteindre le Créateur, à devenir égal à Lui par l’attribut du don et de l’amour, alors vous ne devez pas descendre en Egypte, ce qui signifie souffrir en raison de l’absence de lien avec le Créateur. Au lieu de cela, vous continuez à vivre sans ces problèmes.

Mais si vous aspirez à atteindre le Créateur, alors vous devrez le désirer très fort et préparer ce désir. Et la façon de le préparer correctement est dans l’état appelé «exil», la sensation d’être exilé de l’état de perfection.

En exil, nous acquérons l’aspiration, le besoin et le désir dans les moindres détails, formes et qualités qui, plus tard participeront à révéler le Créateur, la sortie de l’exil. Par conséquent, l’exil est une préparation importante et il ne s’arrête pas jusqu’à ce qu’un vrai désir de révélation soit prêt.

C’est parce qu’il n’y a pas de lumière sans désir. La Lumière est simple, mais seulement lorsque le désir atteint les qualités qui doivent être présentes en lui avec leur profondeur, leur force, et leur forme, c’est alors seulement que la satisfaction se révèle à l’intérieur de celui-ci.

Par conséquent, il ne sert à rien de pleurer en nous demandant pourquoi nous n’avons pas encore atteint la révélation. Cela signifie que nous n’avons pas encore terminé de préparer le désir dans toute sa plénitude, de sorte qu’il soit révélé comme étant le récipient correct et apte à révéler la lumière. Nous devons travailler sur les désirs, tandis que la lumière est au repos absolu et qu’elle est prête à être révélé.