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L’essence de la science de la Kabbale – Résumé

Laitman_120La science de la Kabbale est l’ordre de descente des Forces Supérieure orientée vers la révélation à une personne de la Force Dirigeante Supérieure(le Créateur).

La loi du particulier: Même avant la révélation commune de la Force Supérieure à l’ensemble de l’humanité, il y a quelques individus choisis, qui sont capables d’atteindre cet état.
La loi du général: À la fin de son développement, l’humanité tout entière doit venir à la révélation de la Force Dirigeante Supérieure, et l’atteindre totalement. En étudiant la voie de la réalisation du Créateur, la Kabbale étudie « l’ordre de la descente des mondes » de haut en bas, qui est du monde de l’infini à ce monde, ainsi que « la réalisation de la Force Supérieure « de bas en haut, en gravissant les marches qui ont été formées par la descente des mondes.

L’atteinte de la Force Dirigeante est progressive et sentie dans nos sentiments, en fonction de la correction de l’égoïsme. La Force Supérieure doit être atteinte progressivement selon les lois établies par sa descente d’en haut vers le bas.

La Kabbale étudie le monde que nous ne pouvons pas sentir. Un kabbaliste ressent d’abord ce monde, puis prend connaissance de celui-ci. Ceux qui ne ressentent pas le Monde Supérieur pensent que la Kabbale étudie quelque chose d’abstrait et détaché de la réalité. Mais c’est le contraire: la Kabbale décrit seulement une réalité, réelle et palpable.

Tout se révèle du haut en bas dans les mondes parallèles, et ces mondes ne diffèrent que par leur matériau,c’est à dire une qualité du désir. Cependant, les objets et les formes sont identiques à l’empreinte d’un sceau. Tous les détails du Monde Supérieur(racines) se retrouvent dans notre monde (branches. Une racine contrôle sa branche en tout.

La langue des branches: La langue des branches a été créée par les kabbalistes sur la base de la connexion de chaque branche dans notre monde avec sa racine dans le Monde Supérieur. Cependant, ce langage ne peut être compris que par ceux qui sentent la racine. L’aspiration à atteindre la Force Supérieure fait que la Lumière brille de la racine à la branche, corrigeant ainsi la branche jusqu’au degré de la racine.

Ne pas regardez en arrière

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Vous nous avez toujours avertis que nous ne devons pas regarder en arrière, comme la femme de Lot qui s’est retournée vers Sodome et fut transformée en une statue de sel. Par ce que tu veux dire que lorsque nous sommes très inspiré, après un congrès ou une activité de diffusion, nous ne devrions pas y penser, mais aspirer à l’avenir, au degré suivant? 

Ma réponse: Ne pas regarder en arrière veut dire ne pas souhaiter être dans un état antérieur. Toutefois, cela ne signifie pas qu’une personne devrait couper avec le passé, comme si il n’existait pas. Nous devrions apprendre d’hier afin de poursuivre dans un meilleur état aujourd’hui, mais une personne doit désirer être dans l’état de demain plutôt que celui d’hier. Tel est le sens de « Ne regardez pas en arrière ».
Toutefois, cela n’a rien à voir avec Sodome. Sodome c’est quand une personne veut vraiment revenir au niveau précédent, qui avait déjà été révélé comme un état défectueux. Nous ne pouvons plus y revenir du tout. Si j’ai décidé que mon état précédent était imparfait et impropre à la correction, pour l’avancement vers l’objectif, le don sans réserve, alors je n’ai pas le choix – j’ai besoin d’en finir avec lui et de progresser.
Il y a des gens qui regardent en arrière; ils souhaitent rester dans les états passés, d’être «petits». Puisque cela va à l’encontre du développement, il est interdit pour nous d’agir de cette façon. A la place, nous avons toujours besoin de veiller à avancer vers l’avenir. Le moyen pour cela est le groupe. Si j’essaie de me mettre au diapason du groupe, même légèrement, je recevrai toujours de lui mon état futur, peu importe l’état où se trouvent le groupe ou moi-même. Par conséquent, nous avons toujours l’occasion d’aller de l’avant au lieu d’aller en arrière.

Le Zohar est notre bouée de sauvetage

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment peut-on connecter les articles du livre de Shamati, que nous étudions au cours de la préparation à la leçon sur Le Zohar au Livre du Zohar lui-même?
Ma réponse: Tout ce que nous étudions dans la science de la Kabbale est là pour nous maintenir en liaison constante avec le Créateur. Afin d’être connecté au Créateur, de s’agripper à lui, pour savoir comment travailler correctement et délibérément tous nos états et situations, et de se souvenir qu’ils nous sont envoyés par le Créateur, nous avons besoin de la Lumière qui ramène vers le bien. Cette Lumière a besoin d’éclairer sans cesse pour nous que tout vient du Créateur, et qu’elle nous est donnée afin d’avancer. J’évoque cette Lumière encore et encore, en répétant ce cycle.

Fait important, Le Livre du Zohar me connecte à la source de la Lumière. Le Zohar est la protection, c’est notre bouée de sauvetage.

Le Zohar dans n’importe quelle langue

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Avez-vous des recommandations pour renforcer les effets de la lecture du texte du Zohar tout en écoutant la traduction simultanée pendant la leçon quotidienne Kabbale? 

Ma réponse: Les gens qui se rassemblent autour du lecteur du texte en hébreu s’unissent même s’ils ne maîtrisent aucune autre langue que leur langue maternelle; ils se rendent compte combien les paroles du Zohar les influencent, les corrigent et les remplissent.

Nous restons dans un système qui est appelé « Le Zohar». Le Zohar n’est pas seulement un livre. Chacun de ses mots « presse » quelques boutons et déclenche le déplacement de ses éléments. C’est ainsi que nous le lançons. Nous n’avons aucune idée de ce que ce système est réellement. Même si nous connaissions la traduction correcte, claire et précise de chaque mot, nous ne saurions rien. Nous ne savons pas ce que nous activons en appuyant sur les boutons.

Par conséquent, une traduction précise et belle dans toutes les langues n’aide pas beaucoup. Pour une personne qui parle l’hébreu et pour qui elle est sa langue maternelle, cela devient encore plus compliqué. Ils écoutent les mots familiers, mais ne savent pas ce qu’ils veulent dire.

Si vous entendez une traduction de mes mots courants, vous entendrez des sons abstraits, et pourtant vous vous efforcerez d’atteindre la spiritualité qui est cachée derrière mes mots. Ceux qui entendent ces sons et dans le même temps comprennent ce que je dis se sentent comme si ils étaient déjà satisfaits. C’est comme si leur désir d’être heureux avait été rempli et qu’ils avaient reçu quelque chose. Pour eux, il est beaucoup plus difficile de pénétrer plus profondément le sens intérieur des mots. Ils réfléchissent à la signification «terrestre» de mots dans Le Zohar comme «bannières», «peuple», «animaux» et «couleurs». Ils écoutent le texte et dessinent des images dans leur imagination.

Mais pas vous. Vous entendez une langue étrangère sans rien comprendre. C’est pourquoi vous pouvez lier tout ce que vous souhaitez aux mots que vous entendez. Vous pouvez être sûr que nous parlons de l’âme, des conditions spirituelles dans lesquelles elle se remplit de la Lumière, et sur la révélation du monde spirituel. Imaginez! C’est le meilleur!

Une fois que vous avez appris l’hébreu, cela devient plus difficile pour vous. Il y a un avantage en ne sachant pas la langue. Le mélange des langues se produisit spécifiquement pour nous aider à nous connecter les uns aux autres. Cette « perversité » déclenche la connexion entre nous. En fait, ce n’est pas une perversité, mais plutôt une révélation de la réparation qui aide à établir une union entre nous.

Il nous semble que le mélange des langues s’est passé pour le bien de la séparation. Ce n’est pas vrai. Elle s’est produite intentionnellement pour rendre notre connexion possible au niveau spirituel plutôt qu’au niveau de la «langue commune de tous les jours ». Il est intéressant de mettre la confusion dans nos relations mondaines au point d’être incapables de communiquer les uns avec les autres si, à la suite de cette confusion, nous désirons atteindre une «connexion cœur à cœur « 

Le paradis et l’enfer sont des « cadres » dont nous faisons l’expérience à l’intérieur de nous

Laitman_028_08Zohar, chapitre « VaYera » -etle Seigneur apparut): point 258) Le Din qu’exécuta le Saint béni soit-Il dans le déluge et le Din de Sodome, tous deux étaient des Dinim de l’enfer, car les méchants qui sont en enfer sont jugés par l’eau et par le feu.

 259) Sodome a été jugée par le jugement de l’enfer, comme il est écrit : « Et le Seigneur fit pleuvoir sur Sodome et Gomorrhe du souffre et du feu du Seigneur du ciel ». L’une est jugée par l’eau et l’autre est jugée par le feu, et toutes deux sont jugées en enfer. Les méchants qui sont en enfer sont jugés dans ces deux discernements, car il y a l’enfer de la neige qui est l’eau et il y a l’enfer du feu.

Nous devons comprendre que nous faisons tous les discernements en nous, tandis que la réalité elle-même ne change pas. Je suis dans le monde de l’Infini, même maintenant, et rien ne changera jamais dans la réalité existante. La seule chose qui change est ma propre perception, la sensation, la sensibilité, la compréhension et l’évaluation. Ces changements sont ce que je ressens.

Il est écrit: «Chaque personne juge à partir du degré de sa propre faiblesse. » En d’autres termes, je peins une image en moi, selon mon évaluation du Monde de l’Infini. C’est pourquoi le ciel et l’enfer, le bien et le mal, et le jugement par le feu et l’eau sont les différents niveaux de mon attitude à une image statique et immuable. Il est écrit: «Moi HaVaYaH Je n’ai pas changé ».

Nous dépeignons notre propre réalité en nous-mêmes avec notre attitude face à un état constant. Tout dépend de nos qualités, la perception et l’évaluation du Monde de l’Infini, du Créateur, de la Lumière, du don absolu.
Le paradis, l’enfer, et différentes sortes de jugement sont tous les États qui je révèle en moi. Rien ne change à l’extérieur. Tout est déterminé par le changement qui a lieu dans ma conscience ou ma vision. En d’autres termes, tout dépend de moi et de mes valeurs profondes, de mes qualités et des fondements.

Il s’ensuit que tout dépend de l’éducation et d’une société qui va m’aider à changer mes fondements. Voilà comment je peux développer une attitude plus juste de la réalité immuable. Plus vite je serai en mesure de changer mes qualités intérieures, plus vite je vais aller d’un « cadre » à l’autre

Pourquoi la théorie marxiste a-t-elle échoué ?

evilworldUne question que j’ai reçue: Le Baal HaSoulam écrit à propos de choses que l’humanité a connu il y a longtemps -le socialisme et le communisme. Est-ce que ce n’est pas de l’histoire ancienne maintenant, et à laquelle nous ne voulons pas revenir ?

Ma réponse: Notre réalité tout entière se déroule au cœur de notre désir égoïste, qui développe et subit différentes étapes alors qu’il grandit peu à peu sous l’influence de la Lumière Supérieure. C’est aussi pourquoi le désir invente des théories différentes sur le type de relations plus avantageux pour elle, selon sa nature et selon la société humaine. C’est en fonction de cela que son attitude changea par rapport au socialisme, au marxisme et à tous les autres changements périodiques.

Ce n’est pas déterminé par la façon dont nous sommes «développés» ou «sous-développés », mais seulement par l’influence de la Lumière Supérieure sur nous. Elle nous dirige à travers les différentes structures sociales afin de développer notre égoïsme. Par conséquent, nous devons comprendre la façon par laquelle la Lumière Supérieure nous conduit à travers toutes les formations socio-économiques, car alors nous comprendrons ce que la Baal HaSoulam écrit à de propos dans le journal, «La Nation», et cela nous aidera également à comprendre les choses qui nous arrivent aujourd’hui.

Le Baal HaSoulam pense que Marx a atteint une prise de conscience du processus de correction par la Force Supérieure, mais suppose que les gens vont révéler leur naissance spirituelle, qui est inhérente à la nature, de leur propre chef, par la pratique. Toutefois, le Baal HaSoulam a constaté que cette théorie ne peut être appliquée dans une société développée, autre que la Russie, qui était socialement et politiquement rétrograde

Maison de l’Assemblée et Maison d’Etude

Dr. Michael LaitmanLa Maison de l’Assemblée (Beit Knesset — Synagogue) et la Maison d’Etude (Beit Midrash — demande) sont les échelons à l’intérieur d’une personne où elle peut s’adapter à toutes ses questions, explications, désirs et pensées.La Maison de l’Assemblée est un lieu de rassemblement de tous les moyens pour atteindre l’objectif. C’est là qu’on essaie de prier près de l’Amud (colonne), la ligne médiane. La Maison de l’Etude est un échelon plus haut encore, comme deux échelon qui retournent en tremblant et avec amour.

Au début, nous nous donnons les forces du Don sans réserve et après cela, nous pouvons déjà travailler avec elles en recevant pour le bien du Don sans réserve. La Maison de l’Assemblée est un lieu où je rassemble toutes les forces pour demander et obtenir l’attribut du don sans réserve, tandis que la Maison d’Etude (Midrash – Demande) est l’endroit où je suis celui qui commence à demander et à révéler la Lumière de Hokhma au cœur de la Lumière de Hassadim.

Sur quel genre de société le Baal HaSoulam a-t-il écrit ?

societywriteUne question que j’ai reçue: Sur quel genre de cadre social « juste » le Baal HaSoulam a-t-il écrit dans l’article « La Nation »? Etait-il vraiment concerné par l’organisation d’une vie plus confortable, bien nourrie dans le cadre de ce monde? Comment cela peut-il être la préoccupation d’un kabbaliste qui sait que tout est régi par la Force Supérieure, et que nous sommes placés temporairement dans ce monde, seulement en vue de corriger notre âme? 

Ma réponse: En dépit de ce que vous dites, le Baal HaSoulam savait aussi que les gens allaient atteindre un point dans leur développement où ils révèleraient que la Force Supérieure leur manque pour corriger leurs relations. Il leur faudra alors la sagesse de la Kabbale, car seule la Lumière Supérieure peut corriger les relations entre les gens. Il ne peut pas y avoir une bonne relation entre les gens, sauf s’ils sont connectés par le Créateur. Ce n’est qu’à travers Lui que les gens peuvent s’unir les uns aux autres. En d’autres termes, la vie elle-même forcera les gens à découvrir la voie et les forces de la correction.

Deux personnes ne peuvent jamais être reliées entre elles directement, mais seulement par la qualité du Don sans réserve qui est appelée le Créateur. Le Baal HaSoulam avait très bien compris cela puisqu’il possédait le plus haut niveau spirituel. Toutefois, afin d’amener le lecteur de base au plus près de cela, il commence son explication de loin. Quand une personne comprend quels genres d’unité et de connexion nous avons à atteindre conformément au plan de la nature, et que cela est inévitable, la seule chose restant à faire pour elle sera de révéler les modalités d’application de la correction: la Lumière Supérieure qui ramène vers le bien.

Bien sûr, le Baal HaSoulam ne pense pas au socialisme ni au communisme comme un objectif en soi afin de créer une vie confortable pour l’individu moyen dans ce monde. Plutôt, il avait une grande compréhension et une réalisation personnelle de l’objectif de la création.

Construire un instrument pour s’accorder à la Lumière

Dr. Michael LaitmanAvant que la création atteigne un état de plénitude, il y a un processus préalable pour obtenir un désir d’être comblé. On trouve des exemples quotidiens de cette préparation à l’anticipation de la satisfaction dans des rituels d’accouplement des animaux ou bien quand nous « préservons notre appétit » pour un repas spécial. La phase préparatoire qui crée un désir de satisfaction est toujours plus importante que la réalisation elle-même car elle définit la mesure et le genre de plaisir nous avons finalement expérimenté.Dans la spiritualité, tout dépend de la volonté puisque la Lumière (le plaisir) est éternellement illimitée et absolument tranquille. Elle remplit tout l’espace autour de nous à chaque instant donné. Ce qui nous manque c’est un désir de La recevoir et les outils pour La percevoir.

Cependant, le désir d’obtenir la Lumière se construit en nous progressivement en ajoutant des « épices »: du « poivre », du « sel », de la « moutarde », et d’autres «condiments» qui stimulent notre appétit. Il est semblable à un jeu de «flirt», que le Créateur joue avec nous en ne cessant pas de nous laisser goûter le plaisir et ensuite de l’éloigner de nous. Ce « jeu » construit et affine notre bonne attitude envers notre épanouissement futur.

La Torah est appelée «un épice » (Torah Tavlin), car elle nous révèle le désir, nous apprend à le faire grandir, et puis la façon de le remplir correctement. Plus précisément, elle nous conduit vers la droite et vers l’accomplissement des plaisirs qui nous attendent dans l’avenir. À l’heure actuelle, nous essayons de façonner le désir correct à l’aide de la Torah, sans quoi nous ne serons pas en mesure de sentir la Lumière, même si Elle est tout autour de nous.

Nous n’avons pas de désirs qui sont ciblés et nous aident à révéler la Lumière pour le moment. C’est comme une radio qui a besoin d’être réglée sur une certaine fréquence (longueur d’onde) afin de recevoir le signal transmis. La radio doit créer une longueur d’onde qui corresponde suffisamment avec celle qui existe en dehors d’elle, afin d’attirer l’onde extérieure.

Grâce à nos études, nous recevons un petit «goût des saveurs spirituelle» et nous attirons la Lumière qui nous élève, puis elle nous laisse tomber. Parfois on se sent bien et à d’autres moments pas si bien. Toutefois, c’est notre façon de construire un récipient pour la Lumière, un outil pour sa perception. En d’autres termes, nous créons une «vague» qui est semblable à la Lumière qui existe en dehors de nous, c’est alors seulement que nous devenons capables de L’atteindre.

Dès que «l’instrument» est prêt, il commence à recevoir la Lumière. Il n’y a aucun secret à cela. Cela nous semble un mystère seulement parce que nous ne voyons pas et que notre désir n’est pas prêt pour le moment. C’est notre seul problème. Il n’y a rien caché à l’extérieur de nous, la dissimulation est en nous.

La malhonnêteté des forces impures

Dr. Michael LaitmanZohar chapitre Béhoukotaï (selon mes lois) point 5) … Et où il n’y a pas d’acte, il n’y a pas de parole, et le réveil de l’acte en haut dépend des mots de la bouche. Comme nous avons besoin d’évoquer a sainteté supérieure avec des actes et mots, ceux qui viennent du côté de l’impureté doivent éveiller leur côté avec des actes et des mots.

 6) Et bien que Balaam fut le plus grand de tous les sorciers dans le monde, Balak fut un plus grand sorcier que lui, car en magie, Balak était plus grand que les sages.

Que signifie «éveiller les forces impures avec nos actes et nos mots»? N’est-il pas préférable de garder le silence, l’inactivité et de ne pas réveiller « le chat qui dort » ? Non! Notre avancement trouve son chemin entre nos actes et nos mots qui tour à tour appellent à l’impureté et la sainteté.

La « magie » veut dire utiliser la puissance du Créateur pour semer la confusion chez les gens et leur montrer leur vraie nature mauvaise. Telles sont les forces qui sont cachées en nous et sans lesquelles nous ne serons pas en mesure de révéler notre égoïsme.

Les anges du mal qui agissent en nous, sont les suivants: Balaam, Balak, Azazel, Aman, et d’autres. Ces noms ‘indiquent les forces de la brisure de l’âme: ils représentent ses parties séparées, et non des «puissances extérieures», puisque la seule puissance qui fonctionne jamais en dehors de nous est le Créateur.

Avant d’éclater, toutes les âmes ont été interconnectées dans un tout, un système harmonieux et ont été fusionnées avec « l’Un, l’unique, et le Seul. » Après l’éclatement, ces parties ont obtenu un nouveau type de connexion qui leur apportait certains «avantages» et en même temps les a incités à se «tuer» les unes les autres.

De même, une nation devient alliée avec une autre seulement pour conquérir « la tierce partie. » Cette force est appelée «impure» parce que d’une part, elle est un pouvoir miraculeux d’unité qui nous vient directement du Créateur, et d’autre part, nous l’utilisons avec une mauvaise intention égoïste – de nuire à autrui.

Si nous savions comment utiliser ce pouvoir, nous serions en mesure de prospérer pour une courte période de temps, mais il est évident que cette prospérité viendrait à son terme en peu de temps. Toutes les personnes mauvaises et les dictateurs commencent par encourager les gens à s’unir, à s’entraider, et à construire le socialisme, car une force du mal ne peut atteindre le pouvoir sur un être humain si elle ne se cache pas derrière un masque de « bon ».

La force du mal « achète » une personne en lui présentant « une vérité partielle» qui sert de couverture à un gros mensonge. Il nous semble de l’extérieur que nous recevons une «grande» offre, mais en fait, cette «offre» est un mensonge bien caché dans le but de tromper et de nous utiliser.