Question : Dans notre groupe, nous avons une situation dans laquelle certains veulent diffuser mais ne le peuvent pas, et d’autres ne peuvent pas et ne le veulent pas. Quel est votre conseil pour ceux qui veulent diffuser mais qui pour le moment sont incapables de se contraindre eux-mêmes à le faire ?
Réponse : Il est interdit de contraindre qui que ce soit. Mais les gens qui veulent diffuser doivent le faire. Personne n’a le droit de restreindre et d’entraver quelqu’un ; l’instruction a déjà été donnée à tout le monde de participer à la diffusion. Quiconque est toujours contre cela, qu’il soit contre, c’est son affaire. Mais en aucun cas quelqu’un ne doit gêner les autres, sinon il faut l’expulser du groupe.
Si une personne ne veut pas diffuser, se repose tranquillement, et durant ce temps ne ressent pas l’importance de la diffusion, même si elle voit que tout le monde y est impliqué, alors qu’elle est si spéciale et n’a aucun désir pour elle, nous lui permettons de rester. Nous espérons qu’elle réalisera quelque chose et changera. Soit elle devra quitter le groupe ou avec le temps, elle commencera également à être impliquée dans la diffusion.
Il y a des gens qui ne savent pas comment parler et aussi n’en ont pas besoin, ils vont aider d’une autre façon. Un groupe qui ne diffuse pas devient progressivement plus faible et les gens le quittent. Ils cessent de ressentir le besoin, il n’y a pas de nouveau désir, pas de sang neuf. Ils ne travaillent pas avec le public et n’ont rien à faire, ils tournent à l’aigre : « Jusqu’où pouvons-nous apprendre les mêmes choses, combien peut-on parler de la même chose ? »
Et la tâche la plus importante est toujours en avance sur nous tous : organiser des ateliers pour les masses, de sorte que l’unification crée en eux un sentiment absolument nouveau, un nouveau pouvoir, un nouveau niveau d’existence. Ils vont commencer à s’élever au-dessus d’eux-mêmes, et des idées complètement nouvelles, une nouvelle perspective, un nouvel esprit partagé apparaîtront en eux.
Tous les mondes supérieurs existent dans notre monde, ils se trouvent bel et bien ici et maintenant. Mais les gens ne les voient pas, ils n’ont pas les « lunettes », cette vision, ils ne sont pas prêts à distinguer à cette fréquence. Ils voient tout dans une gamme de fréquences particulières, mais ils n’ont pas le « matériel » pour voir le monde supérieur.
Nous devons amener l’humanité à un tel état. Après tout, après un certain nombre d’ateliers (même après le premier atelier), ils commencent à sentir que quelque chose les remplit de l’intérieur. Ils commencent à regarder les choses d’une manière complètement différente, avec un autre regard sur le monde ; ils commencent à penser et à parler différemment, ils se sentent comme s’ils flottaient sur un coussin d’air. Après cela, il est possible de parler avec eux d’une autre manière.
Du congrès de Stockholm « Joie dans l’Unité » du 31/08/13, leçon n°4
De l’article « La foi » du Rabash : « Rabbi Tarfon avait l’habitude de dire : ‘Le jour est court, le travail immense, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand, et le Maître de maison est exigeant’ (Pirkey Avot 2:20) ». Si l’on considère qu’il n’y a pas de capital sans règle et que l’on est convaincu que le Maître existe, on se sent contraint.
Nous sommes incapables de nous réveiller de notre propre chef jusqu’à ce que le Créateur nous réveille, parce que nous sommes faits d’un matériau qui n’a pas l’esprit de l’esprit de vie. Par conséquent, nous sommes appelés créations : c’est-à-dire que nous sommes gouvernés par le supérieur. Ce n’est qu’après avoir été réveillé par le Créateur, nous voyons que le travail est vaste, les travailleurs sont indolents, mais le salaire est grand et le Maître est exigeant. Alors, nous commençons à travailler.
À ce stade, notre libre arbitre se met en marche. Le Créateur place sa main sur le bon destin et dit : « Prenez-le ! » En d’autres termes, l’action du Créateur vient en premier, puis c’est à notre tour de continuer le travail, ce qui signifie que nous prenons ce que le Créateur nous donne. Nous devons organiser notre environnement et étudier afin que chaque jour soit structuré de manière à nous permettre de faire des efforts à la fois sur l’un et sur l’autre.
Indépendamment de notre charge de travail habituelle et des responsabilités de diffusion, nous ne devrions jamais briser notre connexion avec les sources originales. Ce n’est que si nous parvenons à maintenir constamment une connexion aux sources, que nous allons arriver au résultat souhaité et prévu. Le travail est immense, mais le salaire est grand, nous devons donc préparer nos récipients pour le recevoir.
Tout cela nous oblige à répartir notre temps en plusieurs segments : une vie normale, l’étude et la diffusion. Nous devrions toujours nous occuper des trois et ne jamais éviter ou négliger aucun d’entre eux. Si nous négligeons un seul d’entre eux, nous ne resterons pas sur la ligne médiane. Même si nous ne répartissons pas le temps à parts égales entre eux, nous avons encore à prendre soin entièrement des trois parties.
Nous devons accorder une attention particulière à ces questions. Même si l’on a une mission de diffusion très importante, il ne faut pas oublier l’étude. Il n’y a aucune excuse pour manquer les classes juste parce que l’on est occupé par la diffusion. C’est vraiment mauvais, car il est dit : « Si vous M’abandonnez pour un jour, Je vous quitterai pour deux. » C’est dangereux. Si vous cessez d’étudier en raison de la diffusion, nos gains se transformeront éventuellement en pertes.
De la préparation au cours quotidien de Kabbale du 10/09/13
Il est dit : « La coupe de la bénédiction doit être remplie à ras bord. » Afin de permettre à la Lumière de travailler sur moi, je dois demander à la Lumière de le faire depuis l’extérieur de tous mes désirs qu’elle doit corriger.
Je ne sais pas de quel genre de désir il s’agit et à propos de quelle partie de moi-même je fais une demande, mais ce doit être la pleine mesure. Je ne sais pas comment ça se passe et si je vais dans la bonne direction pour trouver les désirs nécessaires. Je dois juste travailler constamment pour me donner les pensées, les désirs et les actions de don sans réserve autant que possible, et pour être inclus dans le groupe jusqu’à ce que j’arrive au pleur correct organisé par le Créateur pour moi.
La vraie prière est déjà une conséquence de l’influence de la Lumière. Après tout, nous ne faisons rien nous-même, mais seulement la préparation. La prière elle-même est le résultat de nombreuses étapes préliminaires et de la préparation, la prière avant la prière.
La Lumière nous affecte progressivement par de petites illuminations dans l’obscurité, dans les états de détresse et d’impuissance jusqu’à ce que notre désespoir atteigne la limite où la personne est prête à tout pour devenir un esclave du don sans réserve, qui dominera sur elle et remplira entièrement son esprit et son cœur.
De la préparation du cours quotidien de Kabbale du 16/09/13
Récemment, nous avons marqué la journée du souvenir du Baal HaSoulam, notre grand maître, qui de nos jours a apporté la Lumière d’En-Haut à l’humanité entière. Il a révélé la sagesse de la Kabbale à notre génération afin que nous puissions l’utiliser et grâce à son aide nous élever du degré animal au degré humain, savoir comment effectuer toutes les actions et parvenir à ouvrir nos yeux. C’est la seule façon, sans le savoir, d’être capable de voir où nous sommes réellement.
Le Baal HaSoulam était un si grand homme que nous ne sommes même pas en mesure de l’apprécier correctement et de le remercier pour ce qu’il a fait. Nous lui sommes redevables pour notre vie spirituelle dans la même mesure où nous sommes redevables à la mère et au père pour la vie du corps animal. Seulement, ce n’est pas la vie matérielle mais la vie spirituelle dans laquelle nous atteignons l’éternité et la perfection, les mondes supérieurs, l’état que nous ne pouvons maintenant même pas imaginer correctement.
Le Baal HaSoulam a travaillé très dur pour cela. Il écrivait depuis si longtemps, des dizaines d’heures de travail sans pauses que ses mains se sont engourdies, et il était nécessaire de desserrer ses doigts pour en libérer le stylo. Il se donnait une pause de 2 heures et demi à 3 heures de sommeil par nuit et une demi-heure dans l’après-midi afin de rester concentré, et le reste du temps il travaillait. C’était comme ça durant toute sa vie.
Pendant la guerre, il était prêt à sacrifier toute ses connaissances et a demandé au Créateur de le baisser de son degré spirituel uniquement pour être en mesure d’aider quelque malheureux qui souffraient dans ce monde et ne savaient même pas pourquoi. Et le Créateur a entendu sa requête et l’a aidé à le faire. Même Moïse n’a pas pu obtenir cela du Créateur, quand il Lui a demandé de le rendre responsable pour son peuple et de détourner la punition d’eux.
Le Baal HaSoulam était à un tel degré supérieur que le Créateur lui a dit : « Je n’ai pas de si proche que vous dans toute l’humanité. » Il était un véritable géant. Espérons que nous serons en mesure d’apprécier sa taille, sa valeur. D’une part, il était connecté au Créateur, et d’autre part il pouvait descendre avec chaque personne pour sentir sous quelle forme il devait lui transmettre des explications. Il était capable d’écrire si délicatement, afin de ne pas offenser quelqu’un de religieux ou de laïque et de les rapprocher ensemble autant que possible.
Son héritage est passé dans nos mains. Nous avons tous ces outils grâce au Rabash (le fils aîné du Baal HaSoulam, ndt) qui a adapté cette méthode pour la réaliser dans le groupe. Tout au long des années d’ étude et de travail, nous avons commencé à comprendre ce qui est écrit dans ces œuvres, à les mettre en pratique, à rapprocher tous les autres groupes, et par cela nous apprécions de plus en plus l’énorme contribution faite par le Baal HaSoulam. Il fut le premier des kabbalistes à avoir révélé l’étape de la libération.
Tiré de la discussion pendant le repas dédié à la mémoire du Baal HaSoulam du 15/09/13
Question : Devons-nous considérer les réactions des gens, par exemple lors de la diffusion sur Internet, ou est-ce simplement suffisant de préparer le matériel ?
Réponse : Il est nécessaire d’examiner non seulement le feedback des gens sur Internet, mais aussi des personnes en face de vous, physiquement et leur réaction sérieuse à votre message. C’est seulement alors que vous commencez à s’intégrer dans leurs désirs.
Vous fuyez inconsciemment le fait d’être intégré avec le reste du monde tout le temps, vous vous affaiblissez. En fin de compte, il s’ensuit que vous n’absorberez rien du désir général, de la peur, des désirs des gens : vous n’expérimentez pas les réactions de leur part. En fait, ce qui les blesse n’a pas d’importance pour vous. Donc, rien ne se passera.
Dans quels désirs pensez-vous que vous découvrirez le Créateur ? Il est écrit : « Je réside parmi Mon peuple. » Où sont les gens ? En vous ? En général, vous êtes détaché des gens. Vous n’appartenez pas à ce monde. Ces gens qui ont une inclination et qui se languissent du Créateur n’appartiennent pas à ce monde. Ils se trouvent physiquement dans notre monde pour entrer en contact avec les autres. Mais en fonction de leur structure interne, ils appartiennent au monde spirituel.
Par conséquent, vous avez besoin d’aller vers les gens, de vous mélanger avec eux, et de sentir leurs désirs. Et vous élevez ces désirs jusqu’au Créateur. Ceux-ci sont appelés MAN (Mayim Noukvin, ndt). MAN est l’élévation des désirs des gens à travers vous jusqu’au Créateur.
Et ainsi vous allez transférer le remplissage du Créateur aux autres à travers vous, et les gens vont recevoir ce qu’ils veulent : la santé, le succès et tout ce dont ils ont besoin. Et avec cela, vous aurez la Lumière spirituelle. En passant par vous, la Lumière se réalisera à la fois dans vos désirs et ceux des gens.
Mais si vous n’acceptez pas les désirs les plus primitifs et égoïstes des gens, vous n’aurez rien à élever. Si vous voulez élever quelque chose de vous-même, alors vous êtes de grands égoïstes, encore plus que les gens. Vous n’obtiendrez rien !
Question : Quelle est la différence entre MAN pour les amis et MAN pour les nations du monde ?
Réponse : La différence est très grande. MAN pour les amis, c’est la création du Kli, du récipient, et MAN pour toutes les nations du monde, c’est sa réalisation, l’action.
Du cours quotidien de Kabbale du 25/08/13, Questions et Réponses avec le Dr. Laitman