Question : Un de mes amis a été confronté à une série de problèmes qui lui ont causé de la douleur et provoqué de la colère vis-à-vis de la force supérieure. Dans cette situation, il est difficile pour lui de s’accrocher à l’idée du don sans réserve. Comment pouvons-nous l’aider à relier les « coups du sort » au but ? Qu’est-ce qu’il lui manque pour cela ?
Réponse : Il lui manque la force de surmonter.
M’étant moi-même trouvé en difficulté, je commence à me reprocher les erreurs du passé et à me débattre sous l’emprise des malheurs. Et la chaîne suivante se déroule :
1 – Puis-je « couvrir » tout cela en acceptant la gouvernance supérieure ? Après tout, l’essence du problème est « l’aide contre le Créateur » qui vise à me faire penser à Lui, me rappelle que même le malheur vient de Lui.
2 – Je comprends qu’ils sont orientés vers un but.
3 – Je ne « m’accroche » pas à eux, mais au but, auquel ils me conduisent.
4 – Je suis conscient qu’ils me dirigent vers le haut pour que je m’élève au-dessus d’eux et adhère au Créateur parce que dans l’adhésion avec Lui, je réaliserai les meilleures conditions possibles, je rejoindrai le Bien qui fait le bien.
Je dois passer par tout cela. Et si je n’ai pas d’ennuis, mon désir, mon égoïsme, ma nature, ne va pas me donner même une seconde pour réfléchir au sens de la vie. Est-il possible de réveiller l’égoïsme sans les problèmes ?
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 14/08/13, Écrits du Baal HaSoulam
Question : Quand nous « sommes frappés sur la tête » et coupons tous nos sentiments, émotions et pensées, où pouvons-nous trouver un équilibre ? Où commençons-nous notre ascension ?
Réponse : En s’engageant dans des actions mécaniques.
Question : Disons, on a peur que notre désir atteigne la Makhsom et « se réalise », alors il n’y aurait plus rien à quoi aspirer. Pouvez-vous s’il vous plaît expliquer cette situation et nous dire quoi faire avec ?
Réponse : Cela signifie que l’on n’a pas de désir de donner sans réserve.
Question : Cela peut-il ralentir notre entrée dans la spiritualité ?
Réponse : Oui.
Question : Pourriez-vous expliquer s’il vous plaît pourquoi nous avons besoin de la famille afin de progresser spirituellement ? Quelle est la différence entre les hommes et les femmes mariés et les célibataires ? Si toutes mes actions réelles font des efforts pour s’unir au groupe et se préoccuper de lui (et je crois vraiment en lui), alors pourquoi dois-je trouver ma seconde « moitié » dans la spiritualité et fonder une famille ?
Réponse : Dans ce monde, on devrait correspondre au monde supérieur. C’est pourquoi chacun devrait avoir une famille si c’est possible. Par cela, nous accélérons notre chemin spirituel et ne le ralentissons pas.