Category Archives: Egoïsme

Le jour où l’Homme a été créé

Dr. Michael LaitmanVous devez vérifier si vous détestez vos ennemis et vos adversaires ou comprendre qu’ils sont contrôlés par le Créateur; qui vous protège de cette façon en ne laissant pas vos opinions coïncider avec les gens ordinaires et le monde matériel, et vous aide juste à suivre les sources primaires.  Voici comment vous devez vous purifier, vérifiez tout ce qui vous arrive.  Ne regrettez pas ou ne soyez pas inquiet des autres choses qui arrivent plus que la pureté de la voie, afin que le but de votre vie privée et l’objectif de la création soient réunis en un seul but.

 Ce n’est pas grave si vous voyez que jusqu’à maintenant, vous avez été déconcertés par différents calculs égoïstes.  Vous devez toujours savoir que tout ce que vous avez vécu jusqu’à maintenant s’élève à «Il n’y a rien hormis Lui. » Toutefois, vous devez savoir qu’à partir de ce moment, « Personne ne va m’aider sauf moi. »  Si vous êtes entre ces deux conditions, alors vous pouvez vraiment dire que vous avez atteint le début de la nouvelle année, un nouveau commencement.

 Toutefois, l’objectif final qui se situe aussi loin que le plan initial doit être la réalisation de l’amour pour son prochain.  Si vous avez des problèmes avec quelqu’un, vous n’allez plus dans la bonne direction. Si vous souhaitez vous élever au-dessus des autres, acquérir des connaissances et vous épanouir, ou même si vous voulez donner, vous devez également vérifier si oui ou non, ce don est égoïste.

De cette façon, vos calculs seront de plus en plus purs, jusqu’à ce que vous atteigniez enfin le premier jour de la nouvelle année, quand l’homme a été créé. Tout commence avec sa propre création.

 Cela se produira à chaque fois: il y a quatre nouvelles années, chacune ayant son propre calcul et un nouveau commencement, jusqu’à ce qu’une personne effectue toutes ses corrections.

 La vérification consiste à voir dans quelle mesure votre juge intérieur n’est pas corrompu, comment il est honnête et fort, comme un brave guerrier, prêt à s’élever au-dessus de tous ses calculs personnels.  Agir ainsi n’est pas facile.  Cela nécessite un calcul après l’autre, jusqu’à atteindre la pleine profondeur qu’une personne est autorisée à analyser.

 Cependant, tout cela n’est pas destiné à vous harceler, au contraire, d’aspirer « de voir la Lumière dans la Lumière du Créateur. »  Il faut essayer de tout voir dans la lumière de l’amour du prochain, et se vérifier par rapport à cette norme. Et ne faites pas attention à tous vos conflits avec les autres parce que ceux-ci pourraient être le moyen du Créateur de vous tromper en vous faisant voir les autres de cette manière, ou encore les confondre en les plaçant contre vous.  Il est écrit: «Ne jugez pas une autre personne tant que vous n’êtes pas à sa place  »  L’autre personne est peut-être tellement élevée que vous n’êtes tout simplement pas assez mature pour la comprendre.

 Soyez juste loyal envers le Créateur en tout temps, et avancez avec cela.

Par conséquent, si nous avons l’enseignement du Rabash, ses articles qui expliquent comment se réunir dans un groupe, ainsi que les articles du Baal HaSoulam et d’autres kabbalistes, nous montrant le chemin en contenant la Lumière qui nous ramène vers le bien, plus nous nous vérifions selon ces sources primaires, plus nous avancerons correctement.  Et la chose la plus importante est de ne pas avoir peur de rien!

Nous ne devrions pas avoir peur que le chemin soit si difficile, accablé de doutes, que notre ego éveille en nous avec ses calculs constants.  Nous ne devons pas le regarder, mais essayer d’atteindre la repentance aussi vite que possible, ce qui est un calcul spirituel, et de nous élever au commencement de la nouvelle année, le nouveau niveau.  Le but est atteint par celui qui abandonne tout le reste pour elle, la nouvelle année et son commencement. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 26/09/11 , Écrits du Rabash

Un jeu d’échecs serré contre le serpent

Dr. Michael LaitmanPour nous permettre de devenir semblables au Créateur et nous élever à son niveau, un énorme obstacle a été créé entre nous et Lui, appelé notre désir de plaisir,  l’ego. Il a beaucoup de visages différents: l’orgueil, la luxure, la jalousie, l’ambition etc, alors que notre travail est de comprendre comment voir une aide pour avancer dans tous ces obstacles.

Après tout, quand notre mal se révèle, nous allons immédiatement le repousser. Cependant, nous devons seulement sentir la haine pour l’utiliser, pour le détester, sans l’effacer.

Cette subornation est aussi face à nos yeux et à travers elle nous voyons le monde par tous les moyens qui nous sont profitables, où «pour nous» signifie notre désir égoïste qui nous gouverne pour l’instant, c’est-à-dire notre dirigeant temporaire. Pourtant, il s’avère que cette corruption est pour notre propre bien et a été créé spécifiquement pour que nous nous montrions plus malins qu’elle. Comme un serpent rusé, elle essaie de nous soudoyer et de nous guider à son avantage, en nous montrant diverses manières par lesquelles elle peut nous utiliser dans son propre intérêt.

Et nous  devons attirer la Lumière qui ramène vers le bien avec l’aide du groupe et de l’étude afin que nous voyions à l’intérieur de sa ruse une allusion qui nous montre comment en apprendre de cette sagesse. Il veut nous corrompre et nous utiliser, mais en même temps il nous montre qu’il fait cela volontairement, car à la fin de sa corruption et de ses ruses, il y a un point auquel nous pouvons nous accrocher, que nous pouvons attraper- la queue. Et de cette façon, nous pouvons gagner, en tournant tout ce qui est autour de nous en avantage.

Ensuite, nous n’agirons plus das l’intérêt de ce serpent, mais révèlerons que la subornation était nécessaire seulement pour nous enseigner une plus grande sagesse. C’est notre travail.

Par conséquent, d’une part, «la corruption aveugle  les yeux des sages», mais d’autre part, sans cet aveuglement, que nous révélons et par lequel nous atteignons la sagesse du Créateur qui se cache à l’intérieur de ce serpent, nous ne serions pas en mesure d’avancer. Précisément sur le contraste de deux opposés, nous apprenons cette ruse du mensonge inverse, de la sagesse inverse. De cette façon, nous corrigeons la brisure et acquérons le récipient spirituel corrigé, le désir.

Ce récipient corrigé contient tout le désir brisé et tous les obstacles, avec l’ensemble de la corruption qui a été reçue par notre égoïsme, qui a joué avec nous. Cependant, nous la dominons à partir de notre fin et atteignons la correction.

Nous aimons révéler la totalité de ses artifices aux multiples visages. C’est comme si nous décryptions des déplacements secrets à l’intérieur d’un jeu d’échecs compliqué, et nous aimons jouer de cette façon. Les plus sophistiqués sont des stratagèmes de l’adversaire en essayant de tromper, d’utiliser,  de soudoyer, et de nous confondre ; le  plus profond est l’esprit, le plan de la création que nous révélons à l’intérieur de ce jeu. Par conséquent, nous aimons cette subornation, car elle nous aide à acquérir une grande sagesse.

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/09/2011, Shamati

Le chemin vers la garantie mutuelle

Dr. Michael LaitmanAu cours de nos conversations lors des tables rondes, le plus important est de donner des explications sur le fait que la garantie mutuelle n’est pas atteinte d’elle-même, mais comme résultat d’une étude sérieuse du système de dépendance mutuelle de la nature afin d’inclure l’homme en elle comme un élément composite et intégral.  Seule cette combinaison entre la nature et tous les gens, quand tout le monde arrive à un équilibre absolu, ce qui signifie qu’une personne va recevoir et donner sans réserve à la société humaine en harmonie totale, de la  même façon que cela se fait dans les cellules d’un organisme,  et cela est appelé la garantie mutuelle.

Mais nous devons d’abord étudier les éléments de la garantie mutuelle: le compromis mutuel et la connexion au-dessus de tous les antagonismes et les différences qui nous séparent, ce que l’égoïsme y met exprès  pour nous. Nous avons à percevoir les différences entre nous comme des exercices que nous devons surmonter, et c’est précisément de cette façon, pour grandir, que les enfants grandissent,  en jouant. Cela nous fera avancer vers l’état de la garantie mutuelle, ce qui signifie vers la connexion mutuelle totale, comme dans un seul organisme sain.

C’est le but de toute la création, et donc, dans la mesure où nous atteignons cette connexion, à l’intérieur de celle-ci, nous ressentons le don mutuel sans réserve, l’amour, l’empathie, une fusion des désirs, l’unification des choses qui nous ont dérangés. Rien n’est enlevé. Tous les éléments de l’antagonisme restent, et au-dessus d’eux, nous construisons nos relations.

Cette méthode d’union, en dépit des différences est ce que nous devons expliquer patiemment, et alors que nous le faisons, une évolution graduelle de conscience va se produire dans une personne dans la mesure où elle intériorise la connexion mutuelle commune au-dessus des différences qui  se sont exprimées.

C’est la voie longue de la restauration de la connexion qui a été brisée entre nous. Voilà comment nous avançons jusqu’à parvenir à la correction totale de l’humanité et à son union avec la nature en un tout unique.

De cette façon, nous arrivons à Malkhout du monde de l’Infini, dans laquelle toutes les différences et les contradictions se rencontrent, l’égoïsme total, et simultanément au-dessus de lui, l’altruisme total. C’est ainsi que la prise de conscience  du plan de la création s’exprime à l’intérieur de nous.

Sept milliards de membres d’une famille

Dr. Michael LaitmanL’approche de la Kabbale est très scientifique. Cependant, nous ne l’impose pas; nous voulons juste souligner les évidences du monde interconnecté qui sont impossibles à ignorer.

Nous allons passer à partir de ces faits aux changements dans la nature humaine, parce que maintenant, en obtenant une éducation intégrale, les gens commencent à penser en termes de système intégré. Auparavant, ils l’ont vu et ils l’ont perçu à travers le prisme de leur égoïsme, « moi et les autres», alors que maintenant, une personne commence progressivement à sentir le monde à travers un prisme qui absorbe toute la lumière visible. Elle ne se concentre pas sur un gain personnel, mais sur le bien de toute l’humanité. Son point de vue est de plus en général, et son esprit acquière une autre manière de penser. Sa perception passe par tout le monde.

Un exemple pourrait être la maîtresse de maison, une mère qui prend soin de ses enfants, son mari, et de sa maison, arrangeant tout. Elle regarde la vie et demain n’est pas en relation avec elle personnellement, mais en rapport avec sa famille. Elle voit la réalité d’aujourd’hui et de demain non pas hors d’elle, mais hors d’eux.

Si une personne commence progressivement à regarder le monde de cette manière, elle s’élève vers un nouveau degré. Un nouveau système de perception de la réalité se développe en elle. Elle ne se sent pas une réalité en elle-même personnellement, égoïstement, et individuellement, mais elle voit la façon dont tout le monde la ressent.

En substance, c’est la règle, «aimer son prochain comme soi-même. » Une personne s’approche graduellement de cet état où elle n’est pas seulement en confrontation avec l’humanité et proche de certaines personnes individuelles, mais elle commence se sentir elle-même à l’intérieur de cette «marmite», au sein de l’humanité, au sein du système général.

Puis sa perception, sa vision, et sa façon de penser et de sentir change, sa réalité toute entière change. Elle sort d’elle-même et révèle une nouvelle réalité qui ne se sentait pas avant, une nouvelle dimension à sa nouvelle perception.

Si l’humanité avance vers cette intention, elle atteindra ce que nous appelons le monde supérieur spirituel. Ce n’est pas seulement un nom, mais il a tout à voir avec la perception et le don sans réserve de l’auto-réception.

Par ailleurs, le mot «don sans réserve» n’est pas utilisé dans le sens classique. C’est quand je sens le caractère commun à nous tous, et si je ne se me soucie pas de tout le monde, je ne comprends rien  moi-même. Aujourd’hui, nous commençons à comprendre cela, mais lentement.

Il nous a coûté beaucoup de douleur et d’effort, mais si nous introduisons l’éducation globale, les gens vont commencer à prêter attention à divers exemples de films, de pièces de théâtre, de romans, de programmes de télévision, et d’histoires qui montrent que le bien et le mal ne sont considérés que par rapport à la société. Nous sommes dans un système global où nous vivons un processus global qui est accompagné par des changements que nous ne pouvons nous-mêmes mettre en œuvre qu’à la condition que nous commencions à développer un nouveau type d’éducation.

J’ai abordé ce sujet lors du Forum mondial de l’Esprit d’Arosa en 2005. Cependant, nous voyons encore que les gens ne sont pas prêts pour cela, même si on ne peut pas y échapper, et même s’ils sont déjà au bord de la catastrophe.

Par exemple, il ya quelques mois la dette nationale américaine dépassait les ressources totales du pays. En d’autres termes, même s’ils vendaient tout ce qu’ils ont, ils ne seraient toujours pas en mesure de faire face à leurs obligations. S’ils reconnaissent l’effondrement et déclarent faillite, le monde tombera après eux. Par conséquent, le monde est exigeant « continuer à jouer. Continuer à imprimer de l’argent comme si vous avez quelque chose pour le couvrir. »

Ce sont les jeux auxquels nous jouons. Ce n’est pas l’économie selon le sens classique du terme. Nous continuons à aller plus loin avec les yeux fermés, en s’appuyant sur le hasard, plutôt que d’entreprendre  la correction. Nous n’avons pas d’autre alternative qu’une éducation intégrale, et nous sommes déjà au courant de cela.

L’économie est le langage de notre égoïsme. Nos relations sont fondées sur le principe de «vous me donnez, et je vous donne», sur le système de gain maximal au détriment des autres. C’est précisément dans le langage de l’économie que nous communiquons dans nos interactions égoïstes parce que l’économie est l’essence même de notre unité égoïste.

Nous l’avons construit selon certaines règles et à cause de cela, nous pouvons exister. Nous vivons la crise dans ce système d’abord parce que les connexions égoïstes entre nous ont atteint l’état ultime, et il n’est plus possible de vivre de cette façon.

Par conséquent, dans les circonstances, je fais appel aux gens pas en tant que kabbaliste, mais comme une personne ordinaire qui s’inquiète de l’avenir de l’humanité. Moi-même je n’ai besoin de rien. Je viens de pousser les gens à regarder ce qui est en face de chacun d’entre nous dans une mesure égale.

Je ne donne pas à l’origine de conseils. Je ne suggère pas des théories auto-fabriquées, je ne propose aucune nouvelle science spéciale. Tout d’abord, je dis: Laissez-nous être guidés par la science, car elle est également reconnue par tous.

D’une conversation au sujet d’un nouveau livre sur 11/07/11

Tout d’abord, comprenez ce que vous devez corriger

Dr. Michael LaitmanCe n’est qu’en essayant de se rapprocher de son prochain et de se connecter à lui qu’une personne révèle ses 613 désirs non corrigés. Ce n’est qu’alors qu’elle commence à ouvrir son âme brisée et comprendre ce qu’elle doit corriger.

Lors de la correction mes désirs avec l’intention de « ne pas faire ce que je n’apimerai pas qu’on me fasse», je me corrige au niveau de Bina (Hafetz Hesed, me réjouissant dans la miséricorde) et je suis rempli de la Lumière de Hassadim (miséricorde). Cela signifie que je suis complètement libre de mon ego. Puis, je dois progressivement diriger cet ego vers le service de mon prochain, appelé «aime ton prochain comme toi-même», en corrigeant le AHP, les 365 désirs.

Ces deux phases de correction révèlent uniquement ces désirs qui sont révélés dans notre relation avec l’autre. Si je n’ai pas le désir de me connecter aux autres, cela signifie que je n’ai pas encore révélé ce que je dois corriger. Nos désirs habituels de nourriture, de sexe, de la famille, de l’argent, du pouvoir, et des connaissances n’ont pas besoin d’être corrigés. Utilisez-les comme bon vous semble.

Si je cherche la connaissance ou le pouvoir, ce n’est pas le désir qui est révélé dans la connexion aux autres. Le travail commence quand je tente d’avancer dans cette connexion en révélant le don sans réserve au lieu de la volonté de recevoir. Ensuite, je révèle à quel point je ne le veux pas. Ce manque de désir est appelé «mal», et il est révélé à moi comme la création.

C’est exactement ce désir, ressenti comme un rejet de connexion avec l’autre personne en essayant de révéler la qualité du don sans réserve, qui est appelé le mal de l’égoïsme. Il doit être corrigé et transformé en bien. Cela signifie que j’agis selon un ordre strict qui est exprimée par la phrase: «J’ai créé le mauvais penchant et j’ai créé la Torah comme une épice » parce que la Lumière dans la Torah ramène vers le bien, et je réalise étape par étape cette formule.

De la leçon du 15/08/11, extraits choisis sur la Journée de l’Amour

N’ayez pas peur de votre peur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la bonne attitude ) avoir par rapport à la peur que je ressens quand je vais parler aux gens de la Kabbale?

Réponse: Cette peur ne disparaît pas jusqu’à la fin de la correction. Si vous lisez les Psaumes, vous serez étonné de découvrir que même le roi David, qui, au plus haut niveau spirituel, a ressenti la peur. Évidemment, ce n’est pas le même genre de peur que nous ressentions, mais la crainte de si oui ou non vous serez capable de donner, si oui ou non vous allez effectuer l’action correctement. On a des doutes à propos de cette constante.

Chaque degré spirituel commence par ces craintes et ses doutes. Et la même chose est vraie pour nous: Tout commence par la peur, la répulsion, l’aversion et l’appréhension. Ceci est Malkhout, qui révèle le manque de tout en elle. Ceci est le degré d’entrée dans l’état du don sans réserve pour l’amour de don, Bina, Hafetz  Hessed.

L’état du don sans réserve pour l’amour du don  sans réserve n’est pas l’état d’un héros intrépide. Pour l’instant on est juste au-dessus de son ego, au-dessus de toutes les peurs, et il ne peut que don sans réserve pour le bien du don sans réserve. Et il est possible de relever ce niveau du don sans réserve que par la peur et l’appréhension, le sentiment que vous n’avez rien-pas de force ou de compréhension, mais ce n’est pas grave!

Le plus important est de s’élever au-dessus de toutes ces craintes et s’attacher à la plus grande, et donc d’atteindre la plus petite, l’adhésion initiale qui est appelé l’état d’un « embryon », trois jours de l’absorption du sperm, au-dessus de toutes ces désagréables sensations.

C’est un état de crise, de séparation, et de faiblesse qui est en fait, pire que la mort. Après tout, la mort serait de fournir une certaine forme de fuite, mais ici on ne peut s’échapper. Tout ce que vous pouvez faire est de sauter vers le haut! Ce n’est pas un simple état.

De la 5ème partie du 16.08.11 du cours quotidien de Kabbale, « La Nation »

En quoi sommes-nous différents?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Sans parler de la science de la Kabbale dans notre diffusion, nous disons tout simplement aux gens que la garantie mutuelle leur fournira une bonne vie. Dans ce cas, en quoi sommes-nous différents des autres organisations qui font des promesses semblables ?

Réponse: C’est mauvais, si vous ne vous sentez pas la différence.

La personne moderne connaît une crise globale, intégrale. De cette façon, le Créateur lui montre qu’elle est connectée aux autres d’une mauvaise manière et qu’elle doit atteindre la garantie mutuelle. Il y a une méthode qui lui permettra de s’unir avec les autres correctement et de commencer à vivre une bonne vie. Cette méthode fonctionne en créant l’atmosphère appropriée, une «coquille» tirée de l’environnement, qui explique à une personne la façon de vivre ensemble et de mener une bonne vie saine et sûre.

Une personne entend et comprend qu’il n’y a pas d’autre solution. Et les autres entendent la même chose, donc c’est plus facile pour y arriver conjointement, de concert avec eux. Une personne apprend à s’unir aux autres de manière correcte, et dans le processus, elle attire la lumière qui la ramène vers le bien. C’est ce que font les enfants tout en jouant, devenant plus âgés et plus intelligents dans le processus.

Ainsi, quand une personne se trouve en mauvaise situation, elle utilise les autres pour attirer la lumière, et progressivement elle commence à valoriser la force du don. Elle la tient en haute estime, et celle-ci devient la plus grande valeur pour elle. Et soudain, elle commence à tant la respecter, que même quand tout se passe bien dans sa vie, elle n’abandonne pas le désir de donner, souhaitant l’adopter indépendamment de ses sensations. C’est parce qu’elle lui attribue la première importance.

Voilà comment une personne devient spirituelle, partant de l’intention égoïste, Lo Lishma vers l’intention altruiste, Lishma. Et il n’y a aucune chance pour que le 99% de la population atteigne la correction de toute autre manière. Pouvez-vous recommander autre chose que la Torah ?

Je pense que le problème est un malentendu élémentaire sur la façon de faire progresser AHP. Nous avons su corriger Galgalta Eynaim depuis l’époque de Babylone, mais pour corriger AHP, c’est le seul moyen dont nous disposons.
De la conférence de New York n ° 2, 12/09/11

N’importe qui est en capable

Dr. Michael LaitmanLe Rav Kook: « Les grandes questions spirituelles, qui sont résolues uniquement pour d’éminentes et exceptionnelles personnes, doivent désormais être résolues aux différents niveaux de la nation toute entière. Afin d’abaisser les merveilleuse et nobles choses, du haut de leur grandeur vers la profondeur du niveau des masses, une formidable richesse d’esprit est nécessaire, ainsi qu’une constante activité sociale devenant une habitude. C’est alors seulement que la connaissance s’étendra et que le langage semblera permettre aux choses plus profondes d’être exprimées dans un style facile et populaire, ramenant ainsi les âmes affligées. « 

 La science de la Kabbale est vraiment très dissimulée et éloignée des gens, même si tout est dans un seul « endroit »: les mondes et les âmes, les Sefirot, les Partsoufim, les cercles et les lignes. Tout ce que nous étudions dans la science de la Kabbale se trouve dans un seul endroit, dans un seul état. Cependant, dans la perception des receveurs, ce lieu se révèle selon la loi de l’équivalence de forme. Nos qualités actuelles déterminent quelle partie de la réalité parfaite, nous sommes capables de percevoir.
Aujourd’hui, nos qualités sont égoïstes, extrêmement limitées, et restreintes. Par conséquent, nous ne percevons qu’une infime partie du vaste monde dans lequel nous sommes. Et nous le percevons à travers une perception matérielle, qui est confinée par les frontières du temps, du mouvement et de l’espace. Tout cela nous limite énormément.

Tout au long de l’histoire, les créatures humaines étaient dans cet état, et seuls certains individus étaient capables de percevoir la véritable réalité, où « percevoir » signifie la vivre, exister dans la même qualité. C’est parce que je vis en concordance avec les qualités que je suis capable de développer à l’intérieur. Si elles sont au-dessus du temps, alors je suis éternel, et si elles sont plongées à l’intérieur du temps, alors mon existence est temporaire. Si mes qualités sont au-dessus de l’espace, je sens toute la réalité de bout en bout, mais si elles sont enfermées dans un quelconque minuscule fragment, alors je suis à l’intérieur de lui et me perçois comme étant limité en volume, à l’intérieur de ce système 3D. Je suis également limité en mouvement, me déplaçant le long de l’axe physique, plutôt que celui du temps.

En bref, il y a de nombreuses limites, et à cet égard tout dépend de mes qualités. Nous ne comprenons pas vraiment cela, parce que nous sommes habitués à certaines qualités avec lesquelles nous sommes nés, avons grandi, et vivons maintenant. Cependant, si nous les changeons réellement, alors nous transformerons complètement notre réalité. En percevant une couche supérieure de cette réalité, nous la ressentons comme infinie, située au-dessus du temps, de l’espace et du mouvement. Là, nous pouvons vivre dans des conditions totalement différentes.

C’est pourquoi la Kabbale est appelée la sagesse de la réception, car avec son aide, nous pouvons recevoir ou percevoir une réalité complètement différente. Nous acquérons un certain «régulateur» au moyen duquel nous pouvons changer l’axe du temps,de l’espace et du mouvement, passant à d’autres dimensions et d’autres temps, avec un léger changement des qualités intérieures.

Tout cela est réaliste. Cette capacité est présente à l’intérieur de nous. Nous pouvons influencer la Lumière qui nous forme et ainsi, elle nous dotera de qualités différentes. Ce mécanisme fut utilisé par les kabbalistes de toutes les générations jusqu’à nos jours.

Cependant, aujourd’hui, nous nous trouvons dans un état particulier, où l’ensemble de l’humanité est en train d’acquérir cette capacité. L’impulsion de changer la forme actuelle de l’existence est en train de naître en nous. Nous commençons à nous sentir de mal en pis dans ce monde et nous y trouvons de moins en moins de bénéfice de vivre.Nous nous accrochons toujours à ce monde, en raison de notre manque de choix et de notre réticence à souffrir, mais nous commençons à nous poser avec plus de persistance la question : «Pourquoi? Pourquoi ? Quelle est la raison de cette existence ?  »

Des questions et souffrances de différents niveaux nous poussent à rechercher. Et en même temps, nous révélons une capacité interne à contrôler la force qui nous a créés, dans la mesure où nous voulons vraiment changer avec son aide. Puis, dans ce laps de temps, dans cette vie, dans notre réalité, nous serons capables de tourner les petites roues en nous et de nous trouver dans des dimensions complètement différentes.

C’est ce que le Rav Kook écrit à ce sujet: « Les grandes questions spirituelles, qui sont résolues uniquement pour d’éminentes et exceptionnelles personnes, doivent désormais être résolues aux différents niveaux de la nation toute entière. » N’importe qui en est capable.

De la conférence n°2 de New York 12/09/11

La consommation n’est pas le problème

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons discuté du fait que la consommation excessive a conduit l’humanité à un état de trouble. Toutefois, certains économistes supposent que si nous commençions à consommer moins, cela aura aussi un effet négatif ….

Réponse: Chaque phase de développement a sa propre séquence spirituelle HaVaYaH. Elle comporte des phases de don et de réception, d’absence et une combinaison de différents facteurs d’interconnexion. Par conséquent, nous ne pouvons tirer un lien direct entre le niveau de consommation et la solution au problème.

Dans le passé nous avons pu améliorer la situation en distribuant les biens entre tous, car le désir égoïste était développé jusqu’à un certain niveau, où l’écart entre les couches de la population pouvait vraiment être amélioré de cette manière. Cependant, aujourd’hui, nous sommes passés à un niveau supérieur, et les méthodes adaptées à la phase précédente ne fonctionnent plus. L’accent s’est déplacé du désir de recevoir vers le désir de donner, et vous ne pouvez pas obtenir une réelle amélioration par le biais de simples «mains basses. » Vous devez comprendre qu’en distribuant des produits, vous tentez de bloquer le chemin de la crise et vous vous privez donc de la possibilité de remonter à ses causes, la force de don, le Créateur. Mais en attendant, nos problèmes sont déjà en train de suivre l’objectif de la nature.

De façon analogue, il est impossible d’agir de la même manière lors de la deuxième phase de l’expansion de la lumière directe, que dans la première phase. C’est parce que la deuxième phase est née de la première, précisément parce qu’il était temps de réaliser la cause première de la Lumière. Même quand la première phase est entièrement remplie par la lumière, ce n’était plus suffisant.
De même, une simple distribution aujourd’hui ne résoudra pas les problèmes. L’objectif de la création n’est pas d’assouvir nos désirs égoïstes ou de nous permettre de remplir notre ventre. C’est pourquoi nous découvrons la deuxième phase de développement : En donnant des biens aux pauvres, nous ne feront qu’accélérer l’effondrement.

Alors, que devons-nous faire ? Après tout, cela est contraire à toute logique. Auparavant l’égoïsme dirigeait la partie : plus nous recevions, mieux nous nous sentions. Mais maintenant, la consommation et la restriction, l’égoïsme et les concessions en faveur des faibles sont tout aussi destructeurs pour l’économie. Autrement dit, il ne nous reste pas de méthode efficace pour travailler avec le désir égoïste. Il s’est appauvri lui-même à la fois en recevant et en donnant.

C’est le début de la réalisation à deux faces du mal de l’égoïsme – la reconnaissance totale du fait qu’il ne peut pas être utilisé.

Alors, comment l’homme peut-il survivre ? Plusieurs millions de personnes dans le monde parviendront à se nourrir avec les fruits de la terre qu’ils cultivent. Et que feront les autres ? Nous ne pourrons pas maintenir les connexions précédentes, et d’ailleurs, nous ne pourrons pas échanger les biens et la production comme nous le faisions auparavant. Le monde commence à réduire sa circulation, à «geler».

Dans ces conditions, la seule chose qui puisse réellement aider l’humanité est une attitude claire sur ce qui se passe, la compréhension de la nécessité de changer la nature de nos liens. C’est la seule chose qui nous donnera de bons résultats.

Par conséquent, avant tout, les gens doivent étudier. Laissez tout le reste. Donnez à chacun la base minimum juste au-dessus du seuil de pauvreté, et utiliser le reste des efforts pour améliorer nos relations interpersonnelles.

« La distribution équitable » et « la justice sociale » sont de jolis mots, pour le bien desquels des dizaines de millions de personnes ont été tuées ou en ont tué d’autres. Des slogans comme ceux-ci n’aideront qu’à la condition que nous changions la conscience des gens. Et pour cela nous avons besoin d’éducation. Une personne a juste besoin des nécessités vitales et de la volonté d’écouter, et c’est tout.

Cependant, il n’apprendra pas « comment consommer correctement », mais comment se lier correctement aux autres. Tout le reste deviendra une conséquence naturelle. Lorsque le désir des gens aura changé, ils comprendront de leur propre gré comment gérer la vie. Par l’éducation, toutes les solutions pratiques deviendront évidentes.

Tout d’abord, une personne doit être éduquée et changée au moins légèrement. C’est la seule façon d’éviter les régimes nazi de différentes sortes, en construisant un environnement qui change les gens pour le mieux.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 08.09.11, « La Nation »

Lorsque les malades ne sont pas prêts à être soignés

Dr. Michael LaitmanIl y a trois étapes devant nous. Tout d’abord, nous devons réaliser le mal de notre égoïsme (1). Le réaliser à un tel degré, afin que nous voulions dépasser l’égoïsme, pour atteindre la qualité de Bina (2). Et puis nous atteignons Keter (3), ce qui signifie que nous utilisons notre égoïsme en vue du don sans réserve.

La première étape est la période de préparation. Puis, nous nous élevons au degré de Bina, nous percevons déjà le monde spirituel et devenons inclus dans le monde d’Atsilout. Ensuite, nous commençons à sensibiliser l’ensemble de notre mal dans le monde d’Atsilout, le transformant en bien, en don sans réserve.

Nous sommes seulement en mesure de réaliser toutes ces étapes avec la puissance de la Lumière. Il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant (notre égoïsme), et j’ai créé la Torah, comme un épice car la Lumière en elle ramène vers le bien » Le problème est que l’humanité n’est pas consciente de la force destinée à corriger notre égoïsme, et c’est pourquoi les gens sont très confus et ne savent pas comment continuer.

Un moment critique qui sera suivie par une vague de problèmes aussi graves que les émeutes de masse, des révolutions et des guerres entre les nations et les pays est arrivé. La Kabbale avertit que la situation ne peut arriver au point d’une troisième et même d’’une quatrième guerre mondiale. La souffrance va continuer à augmenter jusqu’à ce que l’humanité trouve la méthode de correction, le remède qui ne peut venir que de la Lumière.

C’est pourquoi la méthode de la Kabbale a été révélée à des personnes à l’aube des temps, il y a 5771 ans, quand l’égoïsme avait juste commencé à apparaître chez l’homme. Il a continué à se développer progressivement jusqu’à notre époque, le stade où nous commençons à percevoir notre égoïsme comme le mal. Et maintenant, les quelques personnes qui ont développé cette méthode de correction pour nous peut être enfin présentée comme un remède.

Il faut expliquer à l’humanité comme un médecin qui explique la maladie à son patient, en lui disant quelle maladie il a, ce que le traitement sera, et comment retrouver la santé car il s’agit d’un traitement. Et si on se dépêche et présente au monde le remède, les gens n’auront pas besoin de le chercher sous la pression des problèmes et de la misère qui va les obliger à trouver cette solution de toute façon.

Après qu’une seule personne ait tué plus de soixante-dix personnes en Norvège, la télévision norvégienne a interdit la cruauté et la violence. Pourquoi sommes-nous seulement capables d’apprendre quand les choses comme cela arrivent? Pourquoi ne pouvons-nous pas faire la bonne chose à l’avance? Sommes-nous vraiment si désemparés? Pourquoi avons-nous créé un environnement si terrible pour nos enfants et les avons forcés à apprendre l’hostilité et la concurrence? Pourquoi les jeux des enfants ne leur apprennent qu’à tuer ou profiter, autant que possible? Pourquoi ne pas leur donner le message d’unité? Après tout, en réalité nous nous tuons nous mêmes; nous scions la branche, sur laquelle nous sommes assis.

Faut-il un scénario norvégien ou une situation similaire dans une proportion massive qui menace d’une guerre mondiale pour nous réveiller? Est-ce la seule façon pour nous de comprendre que c’est assez, que nous ne pouvons plus faire cela? Nous ne voyons toujours pas l’avancement réel. Les gens ne sont pas de plus en plus intelligents. Quels autres malheurs attendons-nous? Nous ne pouvons pas les attendre!

Nous avons besoin d’aller vers les gens maintenant, être patient et bon avec eux, comme si nous nous adressions à un patient qui ne comprend pas pourquoi il se sent malade encore. La douleur ne couvre que les yeux et les oreilles un peu plus. Nous avons besoin d’être doux et compréhensifs avec lui. Même s’il est contre, même si il nous maudit et ne veut rien entendre, nous avons encore besoin de continuer à essayer, à chercher des moyens de s’approcher de lui d’une manière aimante mais décisive et de lui expliquer qu’il n’y a pas d’autre solution.

Nous ne rejetons aucune des méthodes, nous ne rejetons rien. A la fin de la journée, nous ne nous opposons pas directement à l’égoïsme, et c’est pourquoi nous ne prévoyons pas l’écrasement de mouvement, d’approche, ou de parti. Il est impossible, et nous n’avons pas besoin de détruire ces structures égoïstes, de la même façon nous n’avons pas besoin de détruire l’ego en nous.

Nous avons seulement besoin de lutter pour l’unité au-dessus tous les désaccords. Et puis toutes les différentes formes égoïstes en nous et dans le monde extérieur, culturels et tous les autres différences se transforment en don sans réserve, en amour et en unité. Chacun apportera sa contribution à cette unité, non pas par la contrainte, mais doucement, d’une manière positive.

De la leçon 3, de la convention de l’Allemagne 06/08/2011