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Adieu au niveau animal du développement

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il ya un concept appelé le cycle du contact dans la Gestalt-thérapie. Cela inclut les phases que toute personne traverse. La base de l’activité humaine dans un groupe se compose de quatre phases. D’où vient ce nombre ? Combien de phases devrait-il y avoir selon les lois de la nature ?

Réponse: Selon les lois de la nature, il y a quatre phases qui résultent de la cinquième, la plus élevée, la phase zéro. Zéro est le tout premier niveau qui est la Nature elle-même. Les quatre phases du développement du désir résultent de lui. La quatrième phase est la forme finale du développement d’un désir.

Donc, il y a en fait cinq phases, mais nous ne prenons pas la première phase en compte car elle est au-delà de nous et se rapporte à la nature supérieure. Ainsi, nous ne considérons que les quatre phases du développement du désir. C’est seulement  la dernière phase des quatre que ne nous ressentons comme nôtre, comme notre «moi».Nous ne pouvons plus le considérer comme quelque chose qui viendrait de l’extérieur, mais comme quelque chose qui a émergé en nous.

Question: Quelles sont ces phases dans le cadre du cours de l’évolution de l’égoïsme?

Réponse: Ce sont les natures minérale,  végétal, et animale. Nous nous trouvons aujourd’hui dans la quatrième phase du développement humain.

Nous sommes toujours traités aujourd’hui comme au niveau animal parce que nous nous soucions de notre corps animal et de tout ce qui l’entoure. Nous sommes des animaux raffinés, mais encore des animaux parce que tous nos problèmes et préoccupations sont à l’intérieur de notre vie animée, ce qui signifie que nos corps physiques sont importants pour nous.

Cependant, un humain est une image collective, Adam, où nous rassemblons tous nos espoirs, nos pensées et désirs, et, en nous unissant, nous nous élevons au-dessus de notre nature physique. C’est quelque chose que la nature  éveille et vers quoi elle nous amène. Si nous répondons adéquatement à l’appel de la nature et nous la suivons  dans cette bonne direction, nous arrivons à un état ​​intégral de «l’homme», où tous nos désirs et toutes nos pensées s’unissent.

Ensemble, nous ressentons cette volonté et cette nouvelle conscience qui est au-dessus du niveau animé en nous adaptant entre nous presque jusqu’à ne pas sentir notre existence animale. Nous nous soucions de notre corps, comme si nous prenions soin d’un animal, seulement à la mesure nécessaire pour son existence. Nous donnons au corps  la nourriture, le sexe, et la famille, dans la mesure de ses besoins physiques. Pour le reste de nos besoins, nous nous élevons au niveau de l’union, de l’intégralité, et de la responsabilité mutuelle.

C’est la quatrième phase que nous devons atteindre. La pierre angulaire actuelle de la crise  très critique n’est que le point de bifurcation à travers lequel nous devons passer. J’espère que nous la traverserons plus ou moins bien en nous rendant compte que nous devons  nous élever au niveau suivant.

D’une  «Discussion sur l’éducation intégrale» N ° 12, 16/12/11

La transition vers le niveau de «l’Homme»

Dr. Michael LaitmanQuestion: Lorsque nous parlons des quatre stades du développement, comment pouvons-nous expliquer à quel stade nous sommes?

Réponse: Aujourd’hui, toute l’humanité est en transition de la troisième à la quatrième étape. Dans chaque étape, il y a des sous-étapes. Par exemple, si nous prenons les étapes du développement humain sans tenir compte des natures minérale, végétale, et animale, ni du niveau de « l’Homme » parce que nous avons existé pendant des dizaines voire des centaines de milliers d’années, alors nous pouvons considérer le développement tout au long de l’axe historique, en tant que  première, deuxième, troisième et quatrième étape.

Supposons que le 16ème siècle, la fin du Moyen Age, marque le début de la révolution technologique avec le développement des cultures, des sciences, et ainsi de suite. Ce fut la troisième étape, c’est à dire que l’humanité est devenue intensément préoccupé par sa vie, se concernant elle -même comme un animal. Il s’agit de la révolution bourgeoise et, en définitive, du capitalisme. Avant cela, l’humanité était au stade végétal. Au Moyen-âge, dans l’Antiquité, nous trouvons les signes du type végétal, le caractère végétal du développement. Avant cela, nous étions au  niveau soi-disant minéral quand les gens utilisaient de petites forces avec un travail de faible efficacité, et ne pouvaient s’occuper que de leur nourriture.

D’une «Discussion  sur l’éducation intégrale» N°12, 16/12/11

La dynamique du développement de l’humanité

Dr. Michael LaitmanEn étudiant la psychologie humaine  nous voyons les lois et la place d’une personne dans l’image commune des niveaux minéral, végétal et animal de la nature,  nous voyons les lois et nous devons avancer selon elles  Nous sommes une partie de la nature, le résultat de son développement. Nous ne sommes pas en dehors d’elle.

La psychologie est la science du comportement humain et c’est aussi une partie des lois de la nature. C’est une partie très importante de la nature, même si elle existe seulement depuis un peu plus de cent ans. Mais il est vrai qu’il y a seulement une centaine d’années, nous avions commencé à ressentir que nous avions une capacité d’évoluer dans une forme spéciale, individuelle et consciente, avec la compréhension de l’endroit d’où je viens, qui je suis, et comment je traite les autres et pourquoi.

Jusque-là,  euls les romans avaient parlé du comportement d’une personne. Mais il y a cent ans, donc il n’y a pas si longtemps, nous avions commencé à étudier pourquoi une personne se comporte d’une certaine façon et d’où vient ce comportement. Il s’agit d’étudier les lois qui se rapportent à des personnes. C’est pourquoi la psychologie est très importante. Cela m’aide à comprendre: qui je suis, qui sont les autres, et comment je peux construire une vie heureuse entre nous.

Si nous sommes une famille vivant dans une pièce appelée planète Terre, et que nous dépendons les uns des autres, alors nous n’avons pas d’autre  choix, nous devons parvenir à un accord. Et la psychologie nous aide à atteindre la paix dans la famille. C’est ce qu’on appelle observer  les lois de la nature.

En outre, il existe des lois au  niveau  minéral de la nature étudié par la physique, les lois de la nature végétale sont étudiées par la biologie ainsi que la botanique, et la nature animale est étudiée en zoologie. Tout ceci  sont des lois de comportement de la nature aux niveaux minéral, végétal, et animal, le comportement des particules élémentaires, des molécules, des cellules et organes, de leurs interactions, etc.

Le comportement d’une personne est étudié en psychologie, la science de la nature humaine. Et la nature exige de nous, selon notre développement. Quand on regarde la croissance des enfants, nous savons comment ils sont censés se développer chaque année. Qu’est-ce qui se développe en eux? C’est leur nature. Nous savons ce qu’un enfant est censé être capable de faire à l’âge de un an, deux, trois ans, etc. Chaque année, une personne se développe en intelligence, compréhension, comportement et se développe physiquement, physiologiquement, psychologiquement et mentalement. Ce qu’on appelle la loi de l’évolution de la nature.

Il s’agit d’une loi parce que nous pouvons dire qu’un enfant de deux ans est censé avoir un certain poids, une certaine taille, et des compétences. Les chiffres sont différents pour un enfant de trois ans. Comment savons-nous  à quoi il ressemblera à trois ans ? Nous sommes familiers avec la loi du développement, la dynamique, ce qui signifie le processus. C’est ce qu’on appelle la loi de la nature. Il n’y a rien que nous pouvons faire différemment ici, car ce développement est inculqué à l’intérieur d’une personne.

Nous étudions les lois de la nature ; nous faisons partie de la nature. Il y a un certain moteur à l’intérieur de nous qui nous développe ; il développe chaque personne tout au long des soixante-dix ans de sa vie et tout le monde au cours de l’histoire. Maintenant que nous regardons en arrière, nous pouvons analyser pourquoi nous  nous sommes développés de la façon dont nous  l’avons fait d’année en année, d’une époque à une autre, et nous pouvons identifier la force motrice derrière notre développement et ce qui se passait.

Il peut y avoir  toute une évaluation  sur  l’histoire de l’humanité. Pas seulement en ce qui concerne ce qui s’est passé et quand, mais pourquoi c’est arrivé, ce qui l’a fait arriver. L’humanité est comme un enfant qui se développe selon certaines lois. Quand un animal a un petit, je sais comment le petit est censé se développer. Et si je ne le sais pas, alors je l’emmène chez un spécialiste qui le sait, un vétérinaire. Tout cela est considéré comme la connaissance des lois de la nature. Et la société humaine a les mêmes lois ; elles sont appelées sociologie. Tout est soumis  à des lois. Nous ne savons pas ou nous ne les comprenons pas très bien car ce sont des sciences très jeunes. Mais dans la mesure de nos connaissances, nous voyons que tout est soumis à des lois strictes qui existent partout.

Il y a un développement intérieur, social, insufflé dans l’humanité. Ses données internes déterminent comment on évolue, comment va se construire sa société, comment on se construit soi-même. Et le temps, qui affecte ces données internes, nous développe d’une certaine manière. Quand on donne à un enfant de la nourriture et des soins, il va se développer chaque année. Est-ce que les aliments le développent? Non, la nourriture est tout simplement la nutrition qui permet de développer les gènes internes, qui développent un enfant en une personne.

Rien d’accidentel ne se passe pendant le développement de l’enfant à partir de la goutte  initiale de semence. Nous savons d’avance que cette goutte de sperme se développera en un corps qui va naître et devenir une personne. Tout cela vient des gènes d’information, de certaines données inculquées en son sein, qui se développent ensuite par la nutrition externe. Et tout cela se passe en conformité avec les lois. Et nous voyons la même chose dans le développement de la société humaine.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode 1, 27/12/2011

Tout ce qui est amer n’est pas impropre à la consommation

Dr. Michael LaitmanSi nous jetons un coup d’œil sur notre propre histoire, nous pouvons voir que nous sommes constamment en développement. Bien que les niveaux végétal et animal de la nature ne changent guère au cours des siècles, nous nous développons à chaque succession des générations et même pendant la durée d’une seule génération.

Moi, par exemple, j’ai commencé ma vie dans la première moitié du siècle dernier, et avec la transition au 21e siècle, je vois la façon dont le monde a changé. À l’époque, les gens étaient attachés à des villages,  des communautés rurales, et des petites villes avec leurs façons réglées de vivre, alors que tout aujourd’hui est dynamique, tout est différent: les modes de pensée, les approches de la vie, et ainsi de suite.

Une question se pose donc: n’est-ce donc pas assez que nous naissions et vivions notre vie d’année en année? Pourquoi avons-nous besoin de changer? Il est évident qu’un nouveau-né a besoin de grandir dans le but de commencer à vivre une vie d’adulte significative, fonder une famille, avoir des enfants, et leurs passer ses acquisitions afin qu’ils continuent leur chemin. Mais pourquoi les gens ont-ils besoin d’un certain développement supplémentaire, en dehors de la chaîne des générations inhérente au monde animal? D’où vient cette opposition ? Quel est l’objectif du développement humain? C’est quelque chose que nous ne voyons pas.

Pourtant, nous pouvons établir une analogie avec un bébé qui n’est pas encore prêt pour la vie. Un long développement est nécessaire pour un enfant en vue d’acquérir la raison, la force, et le sentiment, jusqu’à ce qu’il ou elle apprenne réellement à comprendre la vie, l’organiser et la modifier. Peut-être que c’est la même histoire avec nous? Peut-être que des milliers d’années de notre développement sont comparables à la vie d’une personne? Peut-être que chaque siècle de l’histoire humaine est comme un an pour un enfant?

Cependant, nous ne voyons pas encore où nous allons. Le développement de l’enfant se produit sur un chemin bien tracé, et nous savons comment lui assurer tous les moyens nécessaires, y compris des exercices, des jeux, et un milieu spécialisé. Et pourtant, l’objectif du développement humain universel nous est inconnu, et c’est pourquoi nous ne remarquons pas l’état d’avancement des générations. Il nous semble que ce progrès est aléatoire.

Comme certains parents désemparés, nous nous penchons sur le bébé et ne comprenons pas d’où il vient et pourquoi. Nous n’avons pas la moindre idée sur la façon de l’élever, quel exercice lui donner, ou dans quel environnement le placer. En conséquence, notre petit foulera un sentier épineux, dépourvu des désirs nécessaires naturels qui le pousserait vers un véritable chemin.

Avec nos propres enfants, nous leur donnons des connaissances, inculquons des sentiments, nous leur enseignons la lecture et l’écriture, la musique et le dessin. Ils vivent dans un monde artificiel en comparaison duquel le monde extérieur des adultes semble comme une prairie sauvage.

Mais où sont les parents attentionnés et les éducateurs de l’humanité tout entière? Ils sont absents, et c’est pourquoi chaque génération, malgré tous les progrès, est plus misérable que la précédente : il lui manque plus. D’une part, nous nous réalisons de plus en plus, tandis que de l’autre, nous devenons de plus en plus vides.

Alors où exactement sommes-nous arrivés aujourd’hui? Qu’avons-nous accompli? Que nous donne tout notre développement ? Nous sommes allés dans l’espace, avons marché sur la Lune, mais ce sujet n’est pas particulièrement populaire ces jours-ci, c’est banal et superficiel. Nous avons obtenu des résultats impressionnants, ici sur Terre, mais nous n’avons toujours pas trouvé le bonheur, n’avons pas encore découvert la façon d’organiser notre vie.

La crise mondiale est en hausse, les familles s’effondrent, parents et enfants souffrent de même, la société est souffrante, les toxicomanies sont en plein essor, le terrorisme tonne, et la dépression est  une maladie de plus en plus répandue. Où est la joie? Où est la bonne humeur?

Il s’avère que l’humanité n’a pas de bons parents pour l’entourer avec soin et l’élever correctement.

Dans le même temps, nous voyons que la nature se soucie avec zèle du bon développement de chacune de ses parties. Lorsque nous devenons parents, nous faisons l’expérience de l’incommensurable amour pour nos enfants, nous ne voulons leur donner que le meilleur absolu, nous leur consacrons toute notre vie. Les meilleurs experts, des ressources énormes, et des technologies de pointe sont mises au service des enfants et de leur développement.

Et malgré tout cela, nous ne réussissons pas, même si la nature nous a fourni tous les moyens nécessaires. Elle nous a donné l’amour sans lequel  nous serions restés indifférents à nos enfants. De la même manière, les animaux aiment aussi leur progéniture.

En fin de compte, il devient évident que la nature, tout en s’occupant de l’élaboration de toutes les créatures, démontre à leur égard une attitude assez particulière. D’une part, elle crée des conditions sûres pour la croissance correcte en induisant chez les parents cet amour instinctif envers les enfants. En conséquence, nous n’avons pas d’autre choix, nous sommes tout simplement obligés de nous occuper d’eux. Mais d’autre part, nous voyons que l’espèce humaine ne parvient pas à atteindre le moindre succès.

Un fruit sur un arbre  naît amer et peu attrayant, mais à la fin il mûrit et apparaît dans toute sa gloire, juteux et parfumé. Que faire si nous sommes semblables à ce fruit? Que faire si en ce moment nous sommes au cours des étapes de transition du développement et n’avons tout simplement pas encore mûri? Il est possible que notre état actuel s’apparente à une pomme verte, aigre, dure qui n’a pas encore acquis ses pleines couleurs ? Sans le savoir à l’avance, comment peut-on prévoir la fin heureuse de son développement?

De même, en regardant un petit enfant insensé qui a encore beaucoup à faire pour devenir adulte, il est difficile d’imaginer qu’un jour il émerger à la vie adulte, pour agir de façon indépendante, et apprendra de nouvelles choses, en changeant le monde. En revanche, un animal se développe à peine au-delà de quelques semaines après sa naissance. En agissant par instinct, il ne se change pas lui-même, pas plus que le monde.

Par conséquent, les conclusions suivantes peuvent être tirées. Tout d’abord, notre développement se produit en plusieurs phases. Par ailleurs, plus « amère » est la création à l’origine, plus « douce » elle sera à la fin. Et plus elle se développe, plus lesétats qu’elle subit, plus magnifique sera la fin de son développement, et plus exaltées seront  ses réalisations.

En recueillant tous ces exemples que la Nature nous montre en une seule image, nous pouvons conclure que nous allons le long d’une voie particulière de développement. De génération en génération, nous nous développons comme un être qui n’a pas encore terminé les phases transitoires. C’est pourquoi nous sommes si « amers »,  avec si peu de succès. Toutefois, à la fin de notre développement, un merveilleux, et parfait état nous attend sans aucun doute.

Nous voyons que l’espèce humaine domine le monde végétal et animal. Un être humain est le couronnement de la création. C’est pourquoi le développement de l’homme prend le plus de temps. C’est pourquoi il subit les états les plus extrêmes sur le chemin, qui apparemment ne se rapportent pas à la même espèce.

Et dans la mesure où la nature qui nous développe est concernée, nous ne pourrons tirer de conclusions sur nous-mêmes et la relation de la nature avec nous, que lorsque nous verrons la fin du développement. Sinon, nous commettrions une erreur, tout comme avec la pomme, dont les premiers stades de maturation ne semblent pas promettre quelque chose d’utile.  C’est seulement à la fin qu’on voit avec quelle sagesse la nature l’a nourrie, formant un fruit merveilleux et délicieux.

Selon cette loi, nous devons reconnaître que nous aussi, faisons l’objet d’un développement similaire, et son but est sans doute pour nous amener à la fin des générations à un état aimable, merveilleux, sain, absolu, «doux», et beau.

 De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode 2, 28/12/11

Il est de la responsabilité de l’homme de reconstruire la société

Dr. Michael LaitmanParfois, dans sa vie passée, chaque personne a estimé qu’elle en avait eu assez, qu’elle  avait été piégée, qu’il était temps de faire une révolution:  de changer l’environnement et la société. Mais ce n’est pas la même chose cette fois-ci. Nous comprenons que nous avons besoin de tout changer, mais nous ne savons pas par où commencer. Nous ne savons pas les moyens ou le but, nous sommes complètement impuissants.

Donc, nous commençons notre première conversation en discutant de ce que nous appelons l’évolution de la société humaine sur laquelle nous fondons le développement des nations, de la famille, de l’économie, des ménages, de l’éducation des enfants, de la culture, la technologie et la science.

Les gens ont vécu dans des sociétés pendant des centaines de milliers d’années. Au moins pendant les dix derniers milliers d’années, l’homme a vécu une vie sociale parce qu’il n’était pas en mesure de fournir de lui-même tout ce dont il avait besoin. Nous ne pouvons pas vivre dans de petites tribus, comme les animaux. Même si nous sommes venus du niveau animal, notre nature nous pousse vers le développement personnel, le développement de notre environnement, l’apprentissage de la vie et les moyens de l’améliorer.

C’est l’aspiration intérieure d’une personne ; c’est une nature égoïste, car tout le monde veut une vie meilleure pour soi-même, une vie plus confiante et paisible. Tout le monde veut avoir plus de succès que  les autres. La jalousie, la luxure, et l’ambition mènent les gens, et nous voyons que ces qualités ont évolué et se sont épanouies dans des cultures très anciennes. Ils nous poussent à nous développer.

C’est pourquoi une personne a besoin de vivre dans une communauté. Elle aurait pu survivre dans les bois, mais elle serait restée comme un animal, comme tous les autres animaux. Nous connaissons des cas où les enfants ont été perdus dans les bois et ont grandi comme des animaux. Les animaux les ont adoptés, et l’humain a pris la forme d’un animal à un degré tel qu’il n’est plus en mesure de revenir à une société humaine, dans la mesure où il perd sa forme humaine.

C’est pourquoi tout au long de toutes les générations, notre développement a été dirigé vers la société et l’environnement. Et plus on se développe, plus nous voyons que l’homme lui-même ne change pas beaucoup. Les changements majeurs se produisent dans la société, et tout le développement en dépend.

La personne développe la société, et sa vie personnelle change à travers la société. On dépend l’une de l’autre. Aujourd’hui, je dépends de milliers de personnes à travers le monde, parce que si nous devions regarder ce que je porte, ce que je mange, ce avec quoi ma maison est faite, de quoi dépend mon chauffage, ma climatisation, et mon travail, nous ne serions pas en mesure de trouver un seul pays, qui n’a pas participé à me  fournir tout ce que j’ai.

Et quand cela ne se fait pas directement, cela passe par plusieurs autres pays: un pays fournit des matériaux, un autre des pièces de machines, ceux qui produisent certains biens, qui sont à leur tour utilisés pour fabriquer mes vêtements, par exemple. Des études montrent que tout le monde dans le monde dépend de tout le monde.

Et plus le monde plonge dans la spécialisation où le travail de tout le monde est connecté et en harmonie avec toutes les autres personnes, plus nous pouvons fournir pour nous-mêmes  de biens supplémentaires, des biens qui n’étaient pas disponibles dans le passé.

Dans les siècles passés, une personne se fournissait à elle-même un peu de pain, du vinaigre, du vin et de la viande et c’est tout. Ensuite, il y a  eu un peu plus de nourriture, plus de vêtements, des chaussures, et de nombreuses différentes industries. Puis il y a eu des voitures. Et avec cela, des experts se sont développés en économie, agriculture, ingénierie, etc. La culture, la littérature, la musique et les chansons se sont développées.

Des industries entières sont apparues autour d’une personne, des choses pas même nécessaires à la survie, mais dont elle ne peut pas se passer pour vivre. Un musicien monte sur scène et donne un concert devant un millier de personnes qui paient plus pour un spectacle que le salaire mensuel d’un ouvrier, ou peut-être même une année de travail très dur. En d’autres termes, nous apprécions les choses qui ne sont pas essentiels pour nous: le sport, le tourisme.

Si nous devions examiner la façon dont beaucoup de ce que nous produisons sont en fait des nécessités, nous découvririons que près de 90% ne sont pas nécessaires. Mais nous  sommes encore portés à avoir besoin d’eux sorte de. Nous pensons qu’elles appartiennent à l’échelle humaine, et c’est pourquoi nous en avons besoin.

Bien sûr, je pourrais aussi survivre dans une grotte si je n’avais pas d’autre choix, mais l’évolution m’oblige à produire toutes ces choses.

Nous avons atteint un état où les gens qui rompent avec la société seront obligés de vivre une vie très maigre. Le plus que quelqu’un sera en mesure de se fournir pour lui-même ce sont les nécessités basiques, juste pour ne pas mourir de faim. Mais s’il souhaite recevoir tout ce qui vient avec la civilisation, il doit rejoindre la société, produire les biens dont il a besoin, puis il recevra ce qu’il veut de la société dans la mesure où c’est possible.

Donc, nous dépendons principalement de ​​la société. Cela est inévitable. Alors, où sommes-nous mal allés dans cette société si nous sommes maintenant incapables de vivre en elle normalement et que rencontrons des crises dans cette société et  dans nos vies ? Cette crise ne se sent pas bien; ce n’est pas encore la naissance réelle, mais les douleurs de l’accouchement qui le précèdent, et c’est pourquoi nous voulons comprendre ce qui est faux 

De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode 1, 27/12/2011

Où est la démocratie?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le Créateur limite ma liberté selon les lois de la nature, mais qu’est ce que je fais si je ne veux pas ça? Après tout, Il ne m’a pas demandé mon avis. Où est la démocratie?

Réponse: En fait, le Créateur développe différemment les hommes modernes, et par conséquent ils posent des questions pertinentes à Son sujet. C’est la façon dont cela devrait être. C’est pourquoi notre monde est en mutation, de sorte que les questions à Son sujet sont évoquées en nous. En conséquence, toutes les questions et réclamations doivent être destinées au Créateur. C’est tout ce que cela signifie pour une personne atteignant le désespoir.

D’une part, il semble que la liberté est là dans ce monde et que je peux faire ce que je veux. D’autre part, mon esprit « puéril » perçoit peu à peu que le monde est contrôlé par un système de lois et que je ne peux pas faire tout ce que je veux, même si je veux vraiment le faire. Il y a une différence entre ce qui est souhaitable et ce qui est.

Peu à peu, je comprends qu’il est tout au sujet des lois du monde, qui sont des règles impératives. Elles se révèlent à moi plus clairement et m’obligent davantage. En conséquence, je ne me sens pas tellement à l’aise et si bien, mais dans l’ensemble c’est la façon dont j’apprends.

Au début un enfant bénéficie de tout et ses demandes sont satisfaites. Plus tard, nous commençons à le limiter. Nous lui enseignons les règles de la vie et nous lui demandons des choses. C’est ainsi qu’il se développe.

Vous parlez de démocratie, de liberté. Mais quelle sorte de liberté est-ce? Liberté de quoi? Liberté pour quoi faire? Liberté sous quelles conditions? Après tout, vous ne vivez pas dans un vide; vous avez déjà certaines qualités, vous êtes déjà quelque chose.

« Liberté » pour vous, c’est quand vous obtenez immédiatement tout ce que vous désirez: «Je veux un palais! »-Là, vous y allez. « Je veux être fort et intelligent »-là, vous y allez. De cette façon, vous êtes libre de toute limitation, vous êtes tout-puissant.

Mais vous n’avez pas choisi votre esprit et votre personnalité, ce qui signifie que vous n’êtes pas vraiment libre. En outre, vos désirs en fonction des valeurs avec lesquelles vous avez grandi, n’est pas non plus la liberté. Il existe déjà des conditions préalables inculquées en vous, qui vous influencent. Alors, quel genre de liberté est-ce? Ce n’est pas la façon dont vous l’imaginer. Vous n’avez tout simplement pas clarifié ce point.

D’autre part, le Créateur veut vraiment que vous soyez libre. Alors vous serez libre de ce qu’il a inséré en vous et au lieu de cela, vous allez construire des attributs opposés au-dessus de cela. Vous trouverez la vraie liberté parmi les 613 «péchés» et les 613 « commandements », qui sont quelque chose de nouveau, un troisième facteur, la ligne médiane, le monde spirituel. Il n’existe pas sans vous. Si vous ne le créez pas, il n’existera pas.

En attendant, n’oubliez pas: Vous êtes un être créé, et donc pas vous n’êtes pas libre, vous êtes limité dans vos qualités et vos désirs.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 15/02/12, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

Qui va nous sauver de la noyade?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Au milieu des années 1960, il y eut un incident à Paris ; une personne se noya dans une piscine devant 150 témoins oculaires, parce que personne ne vint à son secours. Si une seule personne l’avait aidé, elle l’aurait sauvé, mais c’est comme si la responsabilité fut diluée parmi les 150 personnes. D’où la loi, que plus il y a de monde, moins chacun personnellement a de responsabilité. Comment pouvons-nous appliquer cette loi au général?

Réponse : Que signifie la «garantie mutuelle »? Je suis responsable de tout le monde. Le général et le particulier sont égaux dans leur pouvoir et leur influence – c’est ce que la loi de la garantie globale implique.

Si, dans le système final intégral (et nous le prenons comme point de départ de toute explication) même une minuscule particule est manquante – moi, toi, ou lui – il ne sera pas en mesure de fonctionner. Il ne pourra pas fonctionner à 100%. Il sera cassé non pas à 99% ou 50% seulement, mais à 100%, car un système intégral implique la participation d’absolument tout le monde.

En fin de compte, la loi est telle que l’on est égal au tout, on est important pour tout le monde. Il n’y a pas quelqu’un qui pourrait se faufiler en dehors, choisir de ne pas participer.

Dans l’éducation intégrale, nous présentons un exemple simple : Nous (l’ensemble de l’humanité) sommes dans un grand bateau. Si je perce un trou sous moi dans la coque du bateau, tout le monde se noiera. Je pourrais dire : «désolé, les amis, ce sont mes affaires personnelles. Je veux me noyer. Ou je veux prendre un bain. C’est tout. Cela n’a rien à voir avec vous. De quel droit marchez-vous sur mes plates-bandes et me faites-vous la morale ou me donnez-vous des ordres !  »

Si nous existons dans le cadre d’une loi naturelle unique – dans le même bateau, comme dans l’arche de Noé ; si quelqu’un y perce un trou, nous serons tous noyés.

Il s’ensuit donc que la responsabilité ne peut pas être répartie entre tous. Chaque personne a la même responsabilité que tout le monde ! C’est pourquoi chaque personne, qui se trouve autour de la piscine et qui voit quelqu’un se noyer, doit imaginer que si elle n’entreprend aucune action, alors personne ne le fera. Et ainsi tout le monde plongerait dans l’eau.

Des «Leçons sur le nouveau monde » n°8, 15.12.11

Notre objectif est d’atteindre l’harmonie avec la nature

Dr. Michael LaitmanNous sommes nés avec le seul désir égoïste d’avoir du plaisir, et tout le reste dans la vie n’a pas d’importance pour nous. Il en va de même pour un bébé, en sortant du ventre de sa mère, il pense à lui, il ne sent que lui-même et ne sent pas le monde qui l’entoure. Après quelques semaines, il commence à ouvrir les yeux, à entendre, à progressivement activer ses organes de perception, et à percevoir d’autres personnes. Et ainsi il obtient ce qu’il veut de la vie, de son environnement (principalement grâce à sa mère), pour satisfaire tous ses besoins.

Nous devons comprendre que ce désir égoïste donné à la naissance fut reçu dans le but de, grâce à l’habitude devenant une seconde nature, pouvoir construire au-dessus une autre forme altruiste : la forme du désir de donner et de l’unité.

Maintenant, nous sommes dans un état opposé ; nous sommes séparés, chacun de nous veut gagner au détriment de l’autre, et aucun de nous prend l’autre en considération, et, en outre, nous sommes tous dans l’opposition et le désaccord les uns avec les autres. Cependant, la nature a délibérément créé en nous une telle qualité négative, afin qu’en utilisant le pouvoir que nous avons à notre disposition, nous construisions entre nous une sorte de forme de connexion positive, précisément en partant de cette qualité négative.

Nous la construirons avec compréhension et conscience. De cette façon, nous parviendrons à l’unité en créant l’image d’un être humain semblable à cette loi générale de la nature qui est dirigée vers le don sans réserve : une loi douce, et aimante.

Nous réaliserons alors que cette loi n’est pas mauvaise, que toutes ces forces maléfiques, dont nous ressentons les effets sous forme d’adversité (comme le divorce, la toxicomanie, le terrorisme, la peur de la menace d’une guerre atomique, les conflits entre pays, les maladies, les problèmes environnementaux, économiques et les crises financières), et qui nous semblent être des impacts négatifs de la nature, nous nous rendrons compte qu’ils sont tous nécessaires pour que nous puissions les compenser avec les forces de l’attribut du don, les forces de notre amour et de notre unité. Aujourd’hui, si nous percevons les effets de cette loi comme négatifs, c’est uniquement parce que nous nous opposons à elle.

Cela arrive dans notre vie quotidienne. S’il fait froid ou chaud, je dois comprendre ce qu’il faut faire afin d’équilibrer ces anomalies et amener la température à un état normal. Si j’étais immergé sous l’eau, je sentirais une forte pression. Si je montais très haut dans les montagnes, je sentirais un manque d’oxygène, et je trouverais qu’il est difficile de respirer. Je compenserais alors ces écarts afin de m’équilibrer avec la nature.

Quels moyens pouvons-nous utiliser pour parvenir à une harmonie avec une nature démontrant ces diverses adversités ? Nous sentons des coups venir de toute part. L’humanité se sent unie sous la menace commune qui est en train d’arriver.

Nous comprenons que nos qualités sont opposées aux qualités de la nature et nous devons compenser cela et travailler à l’encontre de nos qualités.

Si, à un certain moment, la nature exerçait un impact négatif sur nous, nous nous surpasserions, nous nous corrigerions, et nous y répondrions en fonction de nos capacités, nous percevrions de tels impacts de manière positive et équilibrée. Alors, les problèmes environnementaux seraient résolus, les familles seraient réconciliées, les connexions entre les pays seraient renforcées, l’économie serait plus solide, et notre vie deviendrait heureuse et confortable.

On nous donne ces opportunités, afin de faire progressivement des changements en nous-mêmes et entre nous. Sur ce chemin, nous nous approcherons de la nature générale et ne nous sentirons en totale harmonie  avec elle.

De KabTV «Une nouvelle vie » Episode # 4, 01/01/12

Lorsque nous nous souvenons de tout

Dr. Michael LaitmanQuestion: Une personne oublie beaucoup, bannissant beaucoup l’oubli, laissant derrière elle des débuts non tenus et des défauts non corrigés. Comment pouvons-nous éviter l’oubli sur le chemin spirituel?

Réponse: Maintenant c’est impossible. Ce n’est qu’à la fin, que l’ensemble des événements distincts seront recueillis et conduits à la correction collective, appelée «Rav Paalim ou-Mekabtzel ». Après avoir accumulé tous nos récipients, ils s’uniront simultanément dans un état unifié, et puis cette action sera accomplie. Cela va résumer toutes les générations de l’ordre de plusieurs milliards de personnes et recueillir toutes leurs affaires en une seule. C’est le moment où la correction complète arrivera, qui va unir tous d’entre nous en un seul désir, parfait, et rempli de la Lumière de l’Infini.

Jusque-là, il nous est interdit de percevoir le passé parce que nous ne serions pas capables de supporter toutes les choses que nous avons vécues. Nous avons le courage nécessaire pour ce faire, en d’autres termes l’écran (Massakh). Aujourd’hui nous ne serions pas en mesure de justifier les états que nous avons expérimentés.

C’est pourquoi nous avons tendance à l’oubli. Nous éteignons de temps en temps. Ce « blackout » périodique n’est en réalité pas plus que la commutation entre deux moments, entre le jour d’hier et celui d’aujourd’hui, entre les vies passées et présentes, jusqu’à ce que finalement ils soient tous réunis en un seul. 

De la série des conférences introductives, le 17/01/2012, « Cours pour être un Homme ; le développement humain »

Se regarder dans le miroir

Dr. Michael LaitmanDans  l’« Introduction  au Livre du Zohar » le Baal HaSoulam  explique que la partie de notre cerveau responsable de notre perception de la réalité est construite comme un appareil photographique à travers lequel je vois le monde divisé. Je me sens comme une sorte de corps et vois tout ce qui existe en dehors de moi. Donc toute la réalité est divisée en deux parties.

Ceci, bien sûr, est un mensonge et il n’y a pas de telle division. Mais le fait est qu’il y a un Créateur et un être créé, et l’être créé devrait atteindre le Créateur comme résultat de son développement. Atteindre le Créateur n’est possible qu’en l’observant de l’extérieur, et ainsi l’être créé doit ressentir qu’il existe séparément du Créateur, debout en face de Lui.

Ensuite, en comparant les deux opposés, l’être créé contrôle et comprend les attributs inverses, réalise qu’il est face au Créateur, réalise qu’il est mauvais et qu’il a besoin de correction pour devenir semblable au Créateur et atteindre l’adhésion avec lui. Ainsi, il augmente le niveau de «l’humain» en lui.

Afin de permettre à une personne d’évaluer tous ces attributs, de comprendre, d’apprendre à se connaître, à clarifier et à se corriger, sa perception de la réalité est divisée en deux de sorte qu’il semble à une personne qu’elle et le monde extérieur existent séparément.

Ceci, bien sûr, n’est même pas proche de la vérité. L’hypothèse selon laquelle une personne existerait et le Créateur serait en dehors de Lui, en dehors du monde de Ein Sof, n’est pas vraie. Mais un tel sentiment est nécessaire afin que nous ajoutions notre effort pour la construction de notre récipient et atteignions la compréhension et la révélation. Puis ce sera un «humain» qui aura construit tout cela par son libre choix.

C’est comme donner à un enfant des jeux difficiles et des puzzles afin qu’il travaille et grâce à cette croissance, qu’il comprenne, voie, essaye, fasse des efforts, et se construise. La même chose nous arrive avec la double perception qui nous fait nous ressentir nous-mêmes et en dehors de nous, le monde entier.

Tout notre travail est de faire des efforts pour relier les deux parties en une seule image entière appelée « il n’y a rien hormis Lui» et «Israël, la Torah et le Créateur sont Un ». Cela signifie me ressentir moi-même et le monde extérieur comme un seul, et comprendre que je dois d’abord me soucier du monde extérieur et ensuite seulement de moi. Après tout, je n’aurai à fournir uniquement que ce qui est nécessaire pour l’existence de mon corps  animal, et je dois essayer  de voir tout le reste, tout le monde extérieur, cmme le plus précieux, comme mon âme.

Alors je vais révéler que le monde extérieur est aussi moi. C’est parce que je l’ai traité comme quelque chose en face de moi que je l’ai détesté, rejeté et essayé de rester loin de lui, ce qui m’a permis d’apprendre sur moi-même, sur ma nature, et sur le «mauvais penchant ». J’ai eu une chance de combattre tous ses beaux attributs, les attributs imperceptibles, grossiers et cruels et par là d’atteindre le Créateur.

Après tout, dans chaque incidence de la haine envers le monde extérieur, il y a un besoin de l’aide du Créateur en quelque sorte. Donc, mon rejet du monde extérieur et ma décision de me connecter à lui, le pouvoir que je reçois du  Créateur pour cela, et l’unité que j’atteins, tout m’amène à l’adhésion au Créateur.

Ainsi, il s’avère qu’il y a des actions de connexion avec le monde extérieur et il y a l’acceptation de ce monde, le sentiment d’unité ou du Créateur. Par la création de cette division de  moi et du monde extérieur et la « zone neutre » (« Klipat Noga ») entre nous, j’obtiens de l’aide du Créateur, un état ​​qui est déjà partiellement préparé pour atteindre la connexion avec Lui à cause de cette fausse perception. 

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/2012, Shamati # 36