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Célébrer la victoire de l’intention

Dr. Michael LaitmanRabash, article « Pourim »: Il est dit qu’à la fin de la correction, toutes les fêtes seront annulées sauf le Livre d’Esther, car il n’y a jamais eu un aussi grand miracle que ce jour-là. Ni le samedi, ni les autres jours  spéciaux, une telle grande Lumière n’a été révélée, mais seulement pendant les jours de Pourim. Et c’est pourquoi Pourim a un grand avantage sur tous les autres jours.

En effet, avant la fin de la correction, il est impossible de corriger toutes les étincelles des récipients brisés, mais seulement 288 des étincelles sur 320 afin de les connecter pour le don sans réserve. Et cela est précisé graduellement, mais il reste 32 étincelles de toutes les étincelles, qui ne peuvent pas être clarifiées.

Et c’est ce qu’on appelle le «cœur de pierre ( Lev HaEven ) » Et ce n’est que lorsque toutes les 288 étincelles seront clarifiées complètement, que le cœur de pierre sera corrigé, comme il est dit: «  Et je vais enlever le cœur de pierre de votre chair, et je vais vous donner le cœur de chair, et puis la mort disparaîtra à tout jamais, et tout le mal sera corrigé en bonté, et l’obscurité brillera comme la lumière. »

Il s’ensuit que la lumière de Pourim correspond à la fin de la correction et ne se révèle que par miracle. Et pour cette raison, tous les jours fériés seront annulés, sauf Pourim, qui appartient à la fin de la correction, quand tout le mal sera corrigé, et il n’y aura pas de différence entre le damné Haman et le béni Mordechai, et Haman aussi sera corrigé vers la bonté.

Haman est l’ego qui se manifeste quand nous nous élevons de l’exil et atteignons le niveau appelé «donner sans réserve  en vue de donner sans réserve» qui caractérise Mordechai le juste. Le juste symbolise l’attribut de Bina ( Hafetz Hessed) à partir duquel  nous nous élevons encore plus  haut  et nous effaçons totalement  toute la mémoire d’Amalek en atteignant le niveau de « recevoir  dans le but de donner sans réserve » . C’est déjà le degré suivant.

Lorsque Mordechai, l’intention «de donner sans réserve en vue de donner sans réserve », le point dans le cœur, se manifeste chez une personne, elle commence à se battre en elle avec le désir de recevoir . Haman est le petit-fils d’Amalek, ce qui signifie qu’il est derrière Amalek de deux degrés. Lorsque Haman est corrigée par Mordechai, il se rapproche de Amalek d’un degré et devient son fils.

Haman et Amalek sont les forces égoïstes, les Klipot (coquilles). Haman est révélé au début de notre chemin, et nous devons l’amener à la correction, à « donner sans réserve en vue de donner sans réserve », ce qui est appelé Mordechai. Ainsi nous nous élevons d’un degré, au niveau du fils. Puis nous arrivons à Amalek lui-même, la coquille qui se dresse à l’opposé de l’intention de « recevoir  en vue de donner sans réserve ». Cela correspond à l’arbre de la connaissance du bien et du mal.

Amalek symbolise l’intention égoïste, tout le grand désir de recevoir avec l’intention pour soi-même, qu’une personne découvre et corrige progressivement. Haman est la partie d’Amalek qui se révèle en entrant dans la spiritualité, l’attribut de Bina . Alors beaucoup d’autres méchants décrits dans la Torah sont révélés, et ils sont tous les descendants d’Amalek. Nous devons seulement détruire la descendance d’Amalek, «pour effacer la mémoire d’Amalek », parce que c’est l’intention égoïste.

Bien sûr, il ne s’agit pas de personnes ou d’actions, mais seulement  des  intentions. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 08/03/2012, Écrits du  Rabash

Chérir chaque goutte de Lumière

Dr. Michael LaitmanPeu importe combien d’efforts met en avant une personne et quel discernement ou quelles actions  elle accomplit, elle a un nombre infini de possibilités de faire une erreur si elle ne s’en tient pas à la source authentique qui passe la Lumière jusqu’à elle.

Elle ne saura même pas qu’elle fait une erreur. Quel que soit son échelon, cette personne sera comme « un homme qui se perd dans le champ » ou «un âne égaré dans le champ » (le désir de recevoir du plaisir). Il faut avoir une grande admiration pour la grandeur de la source de la Lumière. C’est seulement  avec son aide que nous pouvons discerner notre état, et déterminer la bonne direction, et  nous orienter.

La Lumière organise et met tout cela pour nous, alors que nous ne savons pas à quel barreau nous sommes. Dans le monde spirituel nous avançons toujours d’un état à un autre sans comprendre où nous sommes  réellement.  C’est parce que nous nous élevons toujours de la volonté de recevoir du plaisir au désir du don sans réserve. Nous changeons notre intention, et, par conséquent, nous ne pouvons jamais savoir ce qui est  devant nous, même le plus petit degré.

Ce progrès n’est possible que par la foi au-dessus de la raison. Seule la Lumière peut vous prendre si vous la saisissez et que vous remplissiez les conditions qui vous sont données. C’est l’essence même de tout notre travail (élever MAN, la prière) quand nous préparons toutes les conditions, tous nos souhaits et aptitudes, afin par la suite de remettre tout à la Lumière supérieure avec une confiance totale qu’Il fera tout.

Cela nécessite beaucoup d’efforts de notre part, mais à la fin tout cela est l’œuvre de la Lumière et par conséquent, c’est appelé le travail du Créateur.

C’est pourquoi il est nécessaire de traiter le Livre du Zohar avec autant de respect que possibles.  Bien que certainement ce ne sera jamais suffisant, car une personne est incapable d’apprécier réellement ce rayonnement supérieure appelée Zohar. Cependant, essayez de valoriser chaque mot, comme si vous receviez  de lui une portion supplémentaire de remède, une goutte de plus de perfusion, qui verse en vous l’élixir de vie.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/03/2012, Écrits du Rabash, « Pourim »

D’une graine sèche à un arbre fruitier

каббалист Михаэль ЛайтманUne personne passe par différentes étapes dans son développement spirituel. Au début, tandis qu’elle est au niveau minéral, une personne n’est pas capable d’une action indépendante, elle ne comprend pas où elle est ; par conséquent, elle s’inclut dans le groupe et commence à effectuer son développement.

Quelques années passent jusqu’à ce qu’une personne se rende compte que sa participation active est requise. Il y a du travail pour elle et elle a besoin d’être active. Elle doit toujours clarifier dans quelle direction  elle se dirige. A partir de ce moment-là, elle avance du niveau minéral au niveau végétal. Elle commence à grandir  comme résultat de prendre soin d’elle-même, de la connexion avec d’autres, de suivre les conseils de l’enseignant, et d’accorder une attention particulière à sa trajectoire.

Elle se soumet à l’influence de l’environnement parce qu’elle se rend compte qu’un groupe n’est pas seulement un rassemblement de personnes, mais qu’il possède une force intérieure unique, dont elle a besoin pour se développer. Elle devient une «plante» et le groupe devient son «sol», dont elle puise la force pour se développer et de plus se comprendre elle -même dans le groupe. Elle se rend compte que seul un arbre adulte peut produire des fruits et que l’arbre ne peut croître que si une personne s’inclut dans le groupe.

En grandissant, elle souhaite recevoir les fruits, qui sont la connexion, l’amour, et la révélation de la force du don sans réserve mutuel, où le Créateur se révèle. Pour le moment tout est sur le plan végétal.

Puis il y a le niveau animal. C’est à ce moment qu’une personne peut influencer les choses et prend partiellement sur  elle de s’occuper de la connexion entre tout le monde. Elle n’est plus un «arbre» ​​qui est collé au sol et qui est passif par rapport à la personne qui prend soin de lui.

Le niveau humain dans un être humain est l’endroit où l’on prend soin de l’arbre. Mais le niveau animal au sein d’un humain est plus qu’un arbre, car il s’efforce aussi de croître et de participer activement à l’ensemble du système. Une personne voit les défauts généraux et tente de les corriger. Elle voit non seulement la façon de se corriger et de s’inclure elle-même passivement dans le système, mais aussi voit comment aider les autres; ainsi, elle entre dans les connexions générales et les corrections. Cela peut être attribué au niveau animal.

Le niveau humain est là où l’on adhère au Créateur en tant que résultat de ses actions. Ainsi, il s’avère que la base de notre développement est de prendre soin de l’«arbre»

Il suffit principalement de diviser votre vie en matériel et spirituel. Vous devez donner à la matérialité ce qui est nécessaire, ni plus ni moins, et donner le reste à votre travail spirituel sans aucune limite.

De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/02/2012, Écrits du Rabash

Tout d’abord nous apprenons à ne pas voler le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment la guerre des Maccabées et Hanoukka se ressentent dans le travail interne, comme l’ascension de Malkhout à Bina ?

Réponse : Le travail se fait toujours sur le désir de recevoir qui s’éveille et sur mon intention le concernant. La guerre des Maccabées symbolise le fait que j’ai l’intention de m’élever au-dessus du désir de recevoir, de ne pas l’utiliser, mais seulement de m’élever au-dessus de lui. Je ne descends pas dans le désir, je ne l’étudie pas. Le plus important est de limiter mon désir de recevoir, pour m’élever au-dessus de lui et d’acquérir la forme de Bina : de donner pour donner. Bina est appelée Hafetz Hessed, et a un énorme désir, tout le désir de Malkhout de Ein Sof. Mais je n’utilise pas ce désir, je ne fais que m’élever au-dessus de lui et vouloir donner plus que tout. Je ne touche pas ce désir.

C’est comme une personne à qui je peux confier la garde de mes 10 dollars, sachant qu’elle ne les dépensera pas. Il y a des gens sur qui vous pouvez compter, même s’il s’agit de 100, 1000, 10000 ou même un million de dollars. C’est le niveau de Bina d’une personne, lorsque vous pouvez être sûr qu’elle ne dépensera pas cet argent, c’est-à-dire jusqu’où elle pourra rester pure et ne pas toucher à l’argent. Mais il y a des gens qui peuvent utiliser le désir de recevoir, dans l’intention de donner : prendre «l’argent», pour en quelque sorte le donner.

Nous sommes tenus d’utiliser notre vie corporelle selon notre nécessité, et cela ne devrait « ni être critiqué, ni loué», ce qui signifie que nous ne devrions pas l’utiliser dans ce monde égoïste, mais l’utiliser pour atteindre le niveau de Bina, au sens spirituel.

C’est l’état préliminaire à partir duquel la sagesse de la Kabbale commence et qui nous explique comment travailler avec les désirs de recevoir dans l’intention de donner. En ceux-ci, nous ressemblons déjà au Créateur, mais pas avant. Jusque-là vous ne satisfaisiez pas les autres, mais vous ne voulez simplement rien recevoir, comme une personne vivant seule dans la forêt, n’ayant besoin de rien pour elle-même.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 26/12/11, Écrits de Rabash

La guerre des philosophes et des kabbalistes

Dr. Michael Laitman« Les Grecs se sont rassemblés contre moi pendant les jours des Hasmonéens, ils ont cassé les murs de ma forteresse, et ont sali les saintes huiles …» (Extrait d’une chanson, chantée lors de Hanouka)

Les Grecs en moi se battent contre l’étude de la Torah, contre la connaissance qui a été léguée par les kabbalistes qui ont atteint l’atteinte spirituelle afin que nous soyons capables de nous corriger et de révéler aussi la force Supérieure. Après tout, la volonté du Créateur est de se révéler aux créatures, et la sagesse de la Kabbale est la méthode pour révéler le Créateur aux créatures dans ce monde.

La révélation du Créateur est la révélation de la qualité du don sans réserve. Et quand l’homme étudie avec à l’esprit ce but spécifique, quand il diffuse cette sagesse, et s’efforce de se connecter aux amis pour l’amour d’atteindre la qualité du  don sans réserve, alors il étudie la Torah et se rapproche de la révélation du Créateur en lui. Après tout, le seul but de la Torah est de créer un récipient commun par l’amour de son prochain comme soi-même et de révéler le Créateur en lui, de devenir tellement attaché à Lui que cette qualité se revêtirait en nous.

Mais ceux qui n’étudient que pour l’amour de la connaissance ou l’utilisent  pour en tirer de la fierté devant les autres, pour les mépriser, ce qui est pire encore, la transforment en un poison mortel. C’est la différence entre les gens qui veulent se corriger et retourner au Créateur et ceux qui n’ont pas l’aspiration au retour, qui souhaitent seulement acquérir des connaissances, ce qui n’est naturellement pas le but de la création, le but de l’homme et du Créateur.

Quand l’homme aspire à un véritable but, il s’efforce d’augmenter sa foi au-dessus de la raison, de faire de la qualité du don sans réserve son objectif le plus important. Après tout, il comprend que par l’acquisition de la qualité  du don sans réserve, il pénètre dans une dimension plus élevée que le monde où il existe maintenant.

Et puis il commence à percevoir la totalité du système de  la création, qui descend d’En Haut, du Donneur, la force qui gouverne, au lieu de se sentir comme enfermé dans un monde limité, sans la compréhension d’être entièrement contrôlé d’En-Haut. Ou peut-être qu’il sent qu’il dépend de la nature, mais il n’a pas révélé le système à travers duquel il est contrôlé, ou la force réelle au pouvoir.

La qualité du don sans réserve, que l’homme acquiert maintenant, ouvre une nouvelle vision pour lui « dans la lumière réfléchie », la Lumière de Hassadim , pour lui faire connaître le système qui régit l’univers entier, et devenir ainsi plus proche de la révélation de la force qui régit toute la réalité.

C’est  le sujet de la guerre à l’intérieur l’homme – entre son désir qui l’oblige à atteindre tout à l’intérieur de son esprit comme il est coutumier dans notre monde,  et la compréhension qu’il est nécessaire de développer de nouveaux sens à l’intérieur de soi. Le philosophe en lui est en lutte contre le kabbaliste. Le philosophe dit que la seule façon d’avancer est à travers la science et la connaissance, l’esprit extérieur. Et cela nécessite un peu d’argent, de la chance, ou un esprit vif, et des actions extérieures spéciales.

Quand l’homme juge ces choses importantes, alors les Grecs sontvictorieux en lui. Mais quand il résiste à toutes ces perturbations qui l’attaquent, qu’il sent qu’il est incapable de les vaincre, et a besoin de  l’aide de la force supérieure, le Créateur, il comprend qu’il est impossible de les vaincre par lui-même , que seulement la puissance Supérieure  peut le faire, et c’est pourquoi nous devons mériter de Le rencontrer et nous attacher à Lui.

C’est pourquoi nous devons valoriser cette guerre intérieure, parce qu’elle nous aide à expérimenter un fort désir et le besoin de l’aide du Créateur. Le  révéler est ce qui sauve l’homme et ce qu’on appelle un miracle! Voilà comment nous nous élevons au-dessus des Grecs en nous.

Ces deux forces: les Grecs et les Maccabées sont égales quand l’une est révélée contre l’autre, et elles sont incapables de se vaincre l’une l’autre. Seule une tierce puissance d’En Haut peut réaliser une ligne médiane entre elles. 

 De la 1 ère partie du cours quotidien de Kabbale du 27/12/2011, Écrits du Rabash

Connaissance avec le nouveau monde

Dr. Michael LaitmanLorsque nous naissons dans le monde du don sans réserve, nous faisons fait sa connaissance, juste comme une personne qui commence un nouvel emploi et  à qui on donne le temps de s’adapter et d’apprendre à connaître son nouveau lieu de travail. Pendant ce temps, on lui enseigne seulement ce qu’il faut faire, et il ne fait qu’apprendre et ne produit rien.

Il est aussi comme un petit enfant à qui on demande seulement  d’écouter et d’apprendre, de regarder et de faire l’expérience des choses. Ce n’est pas grave s’il fait des erreurs ou des actes stupidement. Il sera corrigé. Cela signifie que dans le monde spirituel, nous sommes d’abord traités comme sont traités de petits enfants.

Mais tout cela vient après de grands efforts que nous faisons afin de transcender la Makhsom (la barrière), pour naître dans le nouveau monde et  commencer à vivre dans le monde du don sans réserve. En ce qui concerne l’ensemble de nos travaux antérieurs, le temps après notre naissance est appelé «parking», et Hanoukka  le symbolise (« Chanou-kah » – stationné ici). Une personne atteint une situation confortable. Elle fait encore des efforts, mais ils sont d’un autre genre – afin de connaître le monde de bonté.

Elle travaille obstinément contre son ego. Elle  est semblable à l’errance dans le désert, dont nous parle  la Torah, un temps qui est destiné à la préparation et qui se termine en entrant en Terre d’Israël.

Hanoucca  travaille avec la Lumière de Hassadim , dans l’état de petitesse. Nous devons apprendre à connecter le désir de recevoir qui est révélé maintenant aux forces du don sans réserve.

Dans le don inconditionnel afin de donner sans réserve, nous n’utilisons pas toute la profondeur de ce désir, mais il existe déjà en nous. C’est comme un bébé: il a déjà des jambes, bien qu’il ne puisse pas marcher encore, il a un cerveau bien qu’il n’ait pas appris à penser comme un adulte. Un nouveau-né ne peut rien voir ni entendre, mais il a pourtant des yeux et des oreilles.

Un bébé a tous les organes  d’un adulte. La seule chose qui manque ce sont les dents. Les dents symbolisent le pouvoir de clarifier, qu’il n’a pas encore acquis. Les «dents de lait » ne poussent que quelques temps après, et  elles  ne sont utilisées que pour clarifier la Lumière de Hassadim (le lait symbolise la Lumière de Hassadim) dans l’état de petitesse.

Quand il grandit, il aura des dents permanentes avec laquelle il sera capable de mastiquer et de clarifier le remplissage de ses récipients de réception, la Lumière de Hokhma, et  de sentir les «saveurs» de la Lumière.

Hanoukka est la première partie de notre absorption dans le monde spirituel, le monde supérieur, appelé le «monde du don sans réserve ».  C’est le don sans réserve afin d’y conférer tous nos désirs au niveau du don mutuel sans réserve et d’apprendre comment ce système opère. Nous sommes incorporés comme de petits enfants qui vivent dans le grand monde et qui apprennent à faire quelque chose ensemble avec les adultes, en jouant avec eux.

C’est ce qu’on appelle le «parking», car jusqu’à maintenant, durant le temps de préparation, une personne a travaillé dur contre ses désirs égoïstes. Ensuite, quand elle arrive au degré de «donner pour donner», (Hafetz Hessed), à l’étape suivante, au niveau de l’amour-la Terre d’Israël, elle va commencer à travailler à nouveau avec ses récipients de réception.

C’est pourquoi  Hanoukka est une fête « spirituelle »  et ses symboles sont l’huile et la lumière.

De la première partie du cours quotidien de Kabbale du 22/12/2011, Écrits du Rabash

Un miracle est une révolution de la perception

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le sens, dans le travail intérieur, du miracle que célèbre la fête de Hanoucca ?

Réponse: Il existe plusieurs miracles qui se produisent dans le travail intérieur. Le premier miracle est l’exode d’Egypte. Le deuxième miracle se produit à Hanoukka, et le troisième à Pourim.

Un miracle est une révolution dans la perception de la réalité. La réalité actuelle où je me trouve est immuable, c’est le monde de l’Infini. Mais de tels changements révolutionnaires ont lieu à l’intérieur de moi où je reçois une nouvelle perception, une nouvelle nature, un tel changement drastique, que je vois le monde entier d’une manière différente.

Ceci est similaire à un bébé qui sort de sa mère dans un grand monde, dans une grande lumière, ce que signifie sa naissance. Et ceci est un miracle car ce n’est pas une simple continuation de la croissance régulière du fœtus, mais cela signifie une révolution totale et une sortie à un nouveau niveau de perception. Cette transformation ne peut se faire  qu’en vertu de l’influence de la Lumière sur nous.

Quand la lumière finit d’élever mes désirs vers les dix premières Sefirot, je nais à un nouveau niveau dans les dix nouvelles Sefirot, au niveau suivant.

Il y a plusieurs révolutions comme celle-ci: le premier est quand nous allons quitter la période de préparation dans le nouveau monde, à travers la Makhsom, et  ommencerons à travailler dans le petit état spirituel. Puis, après ce miracle de la sortie d’Egypte, il y a une montée progressive, l’état près du mont Sinaï et la révélation de la force supérieure, le miracle de Hanoukka. Tout cela  ne semble être qu’un processus, en commençant par le passage de la mer Rouge et ainsi de suite. Une révolution dans la perception d’une personne de la réalité a lieu, et tout cela se produit en raison d’un changement dans ses désirs sous l’influence de la Lumière.

Un miracle est quand tous mes désirs précédents subissent des changements instantanés, une révolution totale. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 22/12/11, Écrits du Rabash

Ce qui manque pour faire une percée

Dr. Michael LaitmanUne fois, à l’époque où j’étudiais avec  le Rabash, le groupe était dans un état ​​d’inspiration spéciale, et j’ai demandé au Rabash: «Que nous manque-t- il pour faire une percée? » Il répondit: «il manque une attaque ».

Ce fut une année où nous avions investi de grands efforts dans les préparatifs de la fête de Souccot. Nous avons construit une nouvelle Soucca selon des règles strictes que le  Rabash voulait respecter. Elle a été faite entièrement de bois, sans un seul clou en métal, et avec un toit si dense que la lumière pouvait difficilement passer au travers.

Nous y avons investi beaucoup en travaillant ensemble, et peut-être à cause de cela, une ambiance très spéciale, chaleureuse a été créée. Le Rabash a donné des explications spéciales dans ses cours, ou il nous le semblait  ainsi,  car nous avions réussi à saisir plus. Et puis j’ai demandé: «Que nous manque-t-il d’autre ?  Au cours d’une semaine, nous sommes ensemble dans une Soucca chaque jour,  en train d’apprendre et de parler. Pourquoi  cela n’arrive-t-il pas ? »

Et puis il a dit que ce n’était pas encore suffisant. Afin d’atteindre une connexion, une attaque était nécessaire. C’est la façon dont cela s’est passé pendant la sortie d’Egypte. Les gens se sont réunis et ensuite ils se sont échappés. C’est impossible de sortir sans une connexion. C’était comme ça aussi bien avant, quand le peuple d’Israël soupira à cause du travail acharné dans les magasins des villes de Pithom et Ramsès et ont pleuré ensemble vers le Créateur, ayant senti qu’ils ne réussiraient pas.

Et il  en était ainsi également à la traversée de la Mer Rouge quand ils ont senti les troupes de Pharaon les rattraper  par derrière et que devant eux la mer Rouge bloquait le chemin. Et quand ils se tinrent au pied du Mont Sinaï, d’un côté les femmes qui les poussaient  (et il est écrit que le peuple est sorti d’ l’Egypte grâce aux femmes justes qui faisaient pression sur les hommes), et de l’autre côté le Créateur a placé une condition: soit vous vous connectez ou bien ce sera le lieu de votre sépulture.

Nous voyons que les conditions qui sont révélés ici ne sont pas du tout simples. Ils sont comme des douleurs de l’enfantement. C’est seulement si nous acceptons ces conditions que nous allons vraiment naître dans le nouveau monde. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 14/10/2011 Ecrits du Rabash

Le temps est comme de la gelée

Dr. Michael LaitmanQuestion: Parfois, une personne éprouve des états critiques quand elle ressent comme si on lui donnait une seconde pour une prière, et si  elle la rate, elle pourrait passer des années d’attente pour une autre occasion. Que peut faire une personne pour éviter cela?

Réponse: Vous blâmez le temps pour tout, mais le temps n’est pas le problème. Ce qui importe, c’est le manque d’attention et de sensibilité dans votre cœur. Un moment peut durer une heure.

Vous allez progressivement commencer à sentir que la qualité du temps dépend entièrement de votre attitude et de votre perception. Le temps s’étire tellement qu’une multitude d’états peuvent s’insérer dans une seconde. Vous entrez dans ce moment comme si elle c’était de la  gelée et vous  commencez  à l’examiner comme par le toucher. 

 De la 1ère partie du cours de la Nuit de  Hoshanah Rabba du 19/10/2011 , Shamati # 8

Les lettres sombres qui apportent la Lumière

Dr. Michael LaitmanLa réalisation est intérieure, et il n’y a rien en dehors de nous. Tout ce qui semble nous entourer est tout simplement une illusion temporaire, y compris ce monde imaginaire, et même le monde spirituel. Mais dans le monde spirituel, nous sommes moins conscients que quelque chose semble seulement être à l’extérieur de nous, car il est repoussé par notre égo.

Nous incorporons les désirs des autres en nous dans la mesure de notre capacité à mettre dans l’ombre notre égoïsme, le cacher, lui donner l’intention pour le bien du don sans réserve, et le faire selon le principe de «Aime ton prochain comme toi-même »,  la loi de la Lumière. 

Le symbole de toutes ces corrections est une construction spéciale appelée Soucca qui nous montre comment construire l’ombre. Notre homme intérieur se repose à l’intérieur de la Soucca et prend les quatre symboles de Souccot avec lui: trois qui appartiennent à Zeir Anpin ( Loulav [une fronde fermée d’un palmier-datier],Hadassim [trois branches avec des feuilles de l’arbre de myrte], et Aravot [deux branches avec des feuilles de l’arbre de saule]), et le quatrième (Etrog [un fruit du cédrat, semblable à un citron ou à un pamplemousse]) qui appartient à Malkhout . Il va les connecter entre eux et commencer à les balancer: droite, gauche, devant, derrière, en haut et en bas, dans les six directions qui correspondent aux six Sefirot de Zeir Anpin (VAK). Et dans le même temps, il est à l’intérieur de la Soucca, où ses trois murs correspondent aux trois Sefirot de Hessed – Guevoura –Tifeféret (HGT). La Sefira Netsah est le toit de la Soucca, et la Sefira Hod est le sol.

Il s’avère que l’homme s’unit avec Zeir Anpin complètement,  ce qui représente pour lui les qualités supérieures du don sans réserve. Et quand il se connecte avec toutes ces qualités dans toutes les directions, ce qui signifie dans toutes les qualités de VAK de Zeir Anpin, tandis que lui-même représente Malkhout, ce faisant, il corrige et relie toutes ces qualités ensemble.

Et tout cela se fait grâce à l’ombre, qui peut cacher ou révéler. Une ombre qui dissimule c’est quand on travaille contre notre mauvais penchant, le désir égoïste. Et l’ombre révélatrice c’est quand nous-mêmes écrivons  les lettres de notre travail comme si nous utilisions de l’encre noire sur un fond blanc. Voilà comment nous créons différentes formes de dissimulation, qui sont similaires à la Lumière. Progressivement, l’ensemble de l’obscurité devient comme la Lumière due à la création de différentes nuances (par exemple, sous la forme d’ailes).

L’homme ne se connecte pas à la Lumière, mais plutôt à ses formes, et à l’inverse, en se cachant de la Lumière avec l’aide des ombres, il construit des formes similaires à la Lumière, du don sans réserve. C’est notre travail. Nous travaillons jusqu’à ce que nous obtenions l’équivalence de forme et d’adhésion  (Zivoug) avec la Lumière avec l’aide de toutes les nuances, toutes les formes de l’obscurité, les «lettres», et les collisions avec la Lumière. Et à la fin toute l’obscurité va briller comme la Lumière.

Notre travail est de créer les formes de l’obscurité, des formes de lettres, telles que les lignes et les courbes noires  et à les rendre semblables à la Lumière. C’est pourquoi le symbole de toutes ces corrections est la couverture de la Soucca. Et tout notre travail consiste à trouver comment construire cette couverture sur nous et de nous asseoir dans  son ombre, ce qui nous permettra d’atteindre la Lumière. Toute la lumière Environnante  qui nous parvient et reste au-dessus du toit de la Soucca agit en nous, dans la Soucca, de manière à ce que les formes des ténèbres brillent pour nous  comme la Lumière. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 12/10/2011, Ecrits du Rabash