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Notre incroyable génération

Laitman_929Baal HaSoulam, Lettre n ° 13: Vous devez croire qu’il y a beaucoup d’étincelles du don dans chaque ami, et si nous les rassemblions toutes en un seul endroit, dans l’unité fraternelle, l’amour et l’amitié, bien sûr, cela serait suffisant pour que nous atteignions un niveau spirituel significatif  maintenant et pour la vie.

Rien d’autre ne fut créé dans le monde qu’une seule âme. Les parties, les étincelles de cette âme unique s’éveillent de génération en génération et parvienne à la correction. Toutes les générations, qui ont terminé leur correction, s’unissent dans la dernière génération, qui commence avec nous.

Notre génération est spéciale. Elle doit connecter en son sein toutes les générations précédentes : à partir d’Adam HaRishon, en passant par Abraham, Rabbi Shimon, le Ari, et Baal HaSoulam, qui ont effectué de grandes corrections dans l’âme unique et en ont préparé la partie importante, spéciale et la plus facile pour nous. Mais outre cela, nous devons connecter à nous-mêmes tous les récipients ou

les désirs (Kelim) futurs, qui réalisent la correction.

Nous connectons en nous-mêmes, tous ceux qui sont derrière nous, nos ancêtres, et tous ceux qui sont devant nous, nos fils. Nous avons atteint un état où le monde commence à demander la correction ; les âmes commencent à s’éveiller. Et bien que certaines personnes ne comprennent pas cela, ce n’est pas nécessaire, puisque ces personnes appartiennent à la partie de l’âme collective, qui atteint la correction inconsciemment, grâce à leur connexion avec nous.

Notre devoir est d’unir, de relier à l’intérieur de nous toutes les étincelles saintes du don, qui corrigèrent ce système avant nous, et de terminer l’entière correction.

C’est un moment extraordinaire ; nous ressentons que c’est un état ​​particulier. Et nous voyons comment le Créateur nous aide, c’est-à-dire, comment Il nous permet de nous unir et de nous purifier nous-mêmes, afin que, ce que nous désirons tant, se réalise.

De la leçon 1,  Convention Arvout au désert d’Arava 18/11/2011

Questions sur l’enseignement de la garantie mutuelle dans les écoles, l’ego et le «cœur de pierre »

Dr. Michael LaitmanQuestion (Tiré du blog en hébreu): Le conseil est d’élargir la diffusion et d’éduquer le public. Nous ne devons pas nous reposer sur nos lauriers, juste parce que les gens viennent aux centres de  la garantie mutuelle. Nous devrions  organiser divers groupes d’étude dans les écoles pour une somme modique et à travers eux introduire les valeurs de la garantie mutuelle .

Je n’ai aucun doute que les parents seraient heureux d’envoyer leurs enfants à ces groupes d’étude. Il est souhaitable de le faire savoir dans les écoles secondaires parce que le comportement adolescent commence à se détériorer à cet âge. Bien sûr, les enfants devraient être stimulés par des prix ou récompenses. Je serais heureux d’entendre votre opinion.

Réponse: Cela doit être élaboré et soigneusement mis en œuvre afin que les gens réalisent progressivement la nécessité de s’unir pour résoudre tous nos problèmes.

Question: Dois-je détester mon égo tout le temps? C’est tout ce que j’ai. Si je vais  au-delà des choses que je veux, je ne suis rien.

Réponse: Si vous utilisez correctement l’égo, afin de vous élever au-dessus, vous devriez l’apprécier et l’aimer comme une  aide contre vous.

Question: Qu’est-ce que  le «cœur de pierre»?

Réponse: Ce sont nos désirs que nous ne pouvons  pas corriger. Ils  sont corrigés par la Lumière générale  de toutes les âmes à la fin de la correction.

La mission d’Israël

Dr. Michael LaitmanLa mission de la nation d’Israël se divise en plusieurs étapes. D’abord nous nous élevons nous-mêmes jusqu’au degré de la fin de la correction. C’est pourquoi nous sommes sortis de l’état de Babylone puis tombés dans l’état de l’Egypte, et 400 ans plus tard, avons reçu la méthode de la correction, debout « sous le mont Sinaï ». Ensuite, nous avons progressé au niveau du Premier Temple, qui est essentiellement la fin de la correction particulière de ce groupe.

Toutefois, ce n’est pas encore la fin du développement du monde, c’est pourquoi nous sommes descendus dans l’exil et avons ensuite atteint le niveau du Second Temple, et enfin, nous sommes entrés dans le dernier exil au niveau de toutes les nations du monde. Au total, en considérant les phases intermédiaires, ce fut notre quatrième exil.

Toutes les phases de ce parcours sont restées dans nos Reshimot, et donc, aujourd’hui, nous devons enfin nous corriger. Nous allons donc nous élever à un niveau encore plus élevé qu’auparavant, puisque nous nous sommes mélangés avec les nations du monde, qui se joindront à nous dans le processus de cette ascension finale. C’est ainsi que nous nous hissons au niveau de la correction d’Israël et au niveau de la correction générale.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 17/11/11 «L’Arvout (La garantie mutuelle) »

Le soutien des femmes

Dr. Michael LaitmanQuestion: Une convention dans le désert d’Arava aura lieu ce week-end, à laquelle vont assister plusieurs centaines d’hommes en provenance d’Israël pour  s’unir, cristalliser la force intérieure de la garantie mutuelle entre nous, et devenir le noyau d’uniion de la convention de décembre. Comment pouvons-nous faire cela?

Réponse: En effet, il doit y avoir un noyau intérieur spécial dans lequel tous les points vont se réunir en un seul. Ce point est entouré par une partie plus passive- les femmes de Bnei Baruch, et ​​le plus large cercle est le monde extérieur.

À l’intérieur, tous nos amis du monde entier se confondent. Pourquoi les hommes? Parce que c’est la nature de la création: ce sont ceux qui ont besoin de correction pour atteindre l’amour et l’unité, tandis que les femmes l’atteignent différemment. Puis, lorsque nous atteignons l’état désiré, nous serons en mesure de le transmettre à d’autres.

Question: Comment les femmes devraient soutenir les hommes à cette convention?

Réponse: Elles doivent penser à notre succès. Nous avons besoin de ce soutien car sans elles, nous aurons un moment très difficile. C’est exactement la même chose que la manière dont «les fils d’Israël étaient sortis d’Egypte grâce aux  femmes vertueuse. »

Les femmes sont une partie très puissante du système commun et leur soutien est tout simplement indispensable. Quand une femme s’inquiète au sujet d’un homme, cela lui donne de grandes forces, un grand élan pour réaliser son désir. Sans le soutien des femmes, nous ne réussirons pas. 

De la 4e partie du cours quotidien de  Kabbale du  16/11/11 , «L’Arvout (La garantie mutuelle) »

Le travail dans le désert aride

Dr. Michael LaitmanLe travail commence par la question «quel est le sens de notre vie? » Ce point contient déjà le désir d’atteindre l’objectif de la création, dont la signification est l’adhésion au Créateur. C’est le point final.

Nous n’avons aucune idée de ce que cette adhésion signifie, quel genre de compréhension et de sensation elle procure. Mais il est écrit que nous avons à nous attacher à Ses qualités. Il y a des qualités du Créateur, qu’Il  nous révèle peu à peu, et nous devons nous élever à leur similitude.

Toutes les qualités du Créateur sont essentiellement juste la qualité unique du don sans réserve, le «bien absolu ». C’est la qualité que la personne doit adopter,  le «bien qui fait du bien ». Dans la mesure où le Créateur révèle Sa bonté pour elle, c’est ce à quoi devrait ressembler une personne.

Cette bonté s’exprime par rapport à son prochain, afin de nous permettre d’atteindre le véritable don sans réserve et de ne pas donner sans réserve pour nous-mêmes, égoïstement. Par conséquent, nous avons à passer par un chemin préliminaire assez long, avancer progressivement, étape par étape le long de la chaîne des états de cause à effet.

Nous commençons par l’état qui est diamétralement opposé au Créateur et nous nous  déplaçons avec l’aide de la force supérieure, avec l’aide de la Lumière qui agit imperceptiblement en nous. C’est ce qu’on appelle l’éclairage ambiant, la Lumière environnante dissimulée qui nous fait retourner à sa source.

En attirant à nous cette illumination, nous nous corrigeons et avançons. Et cela  ne peut être attiré que par l’équivalence de forme. Tout comme le Créateur Lui-même se dissimule à nous  pour l’instant, nous permettant d’effectuer la correction et d’atteindre la véritable qualité du don sans réserve, nous devons donc accepter de travailler dans la dissimulation. Dans ce cas, nous pouvons aspirer à Sa qualité du don sans réserve plutôt qu’à l’accomplissement agréable qu’il  nous donne.

Pourtant, la correction finale, l’objectif de la création est pour le plaisir des créatures, où la délectation est au-dessus de notre qualité égoïste de la réception.

Par conséquent, ce travail prend place dans le «désert», sur des terres arides, ce qui signifie que nous ne sentons aucun  résultat agréable de nos efforts. Cela a été fait délibérément, de sorte qu’une personne recherche des possibilités de travailler sans récompense, au-dessus de la récompense. Il faut être d’accord avec cela et ne désirer que cela, car on aspire à la vérité, à la qualité du don sans réserve, plutôt que d’essayer d’atteindre de cette façon une sensation agréable.

Cette préparation est entièrement appelée la correction préliminaire, avant d’entrer dans la Terre d’Israël. D’abord nous recevons la force de la correction, la qualité de la foi et du don sans réserve, qui est appelé «40 ans d’errance dans le désert ». Et après cela, nous commençons à travailler avec le désir de plaisir, et même ce désir fonctionne dans le sens du don sans réserve. C’est ce qu’on appelle travailler en  Terre d’Israël.

Les travaux sur la correction de notre désir et  l’élévation de la qualité du don sans réserve au- dessus de la volonté de plaisir est appelé le travail dans le désert, la phase de préparation. Il est décrit par le commandement: «Ne fais pas à autrui ce que tu te détestes ». C’est un travail avec les désirs du don sans réserve  (Galgalta Eynaim), le petit état (Katnout).

Mais travailler en Terre d’Israël c’est déjà travailler avec les désirs actuels : non pas au-dessus d’eux, mais directement à l’intérieur d’eux. C’est ce qu’on appelle «le travail en trois lignes ». Ce travail est fait avec la volonté réelle de réception, qui est appelé AHP, dans le grand état ou l’état adulte de l’âme (Gadlout).

Lorsque nous travaillons avec le désir de réception pour le bien du don sans réserve, sur ses 4 degrés, nous révélons les noms du Créateur. Autrement dit, nous sommes déjà en mesure d’exprimer des qualités à l’intérieur de nous qui sont égales à Sa qualité et d’imprimer Son nom à l’intérieur de nous. Le désir commence à se comporter comme la Lumière, et voilà comment une personne atteint la  similitude, l’union et l’adhésion avec la Lumière supérieure, jusqu’à ce qu’elle  passe par tous les niveaux de maturation de l’âme et atteint au total une adhésion  équivalente et absolue, qui est l’objectif de la création.

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 15/11/11, Écrits du Rabash

Le temps des petits-fils est maintenant

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, la « Garantie mutuelle » (version abrégée): Le mérite des ancêtres, c’est que du haut de leurs âmes, ils ont réalisé le principe de l’amour du prochain sans actions préliminaires, qu’ils étaient  incapables de réaliser. Ainsi, seule la nation d’Israël est entrée dans la garantie mutuelle.

Le Créateur a créé un désir de recevoir, composé de quatre «couches» – quatre niveaux de profondeur ou Aviout. Nous commençons à discerner les couches de l’égoïsme de la plus légère à la plus lourde. Les âmes qui ont déjà terminé l’analyse et la correction aident ensuite à effectuer les travaux sur les couches suivantes plus grossières du désir de l’âme brisée, commune et unique.

D’abord les âmes appartenant au niveau de nos ancêtres sont corrigées. Nous les appelons également la  « maison d’Abraham ». C’est parler des milliers de personnes qui ont atteint le monde spirituel sous sa direction. Leur Aviout était très petite et donc ils n’ont pas  eu besoin d’attirer la Lumière qui ramène vers le bien pendant l’étude. C’était assez pour eux de s’unir un peu avec l’autre car il n’y avait pas de répulsion entre eux, car ils ne tombaient pas dans l’égoïsme encore sur l’ensemble de ses quatre niveaux.

La chute est arrivée plus tard, dans l’exil égyptien, et c’est alors seulement qu’Israël commença à avoir besoin de la Lumière qui ramène vers le bien , c’est-à-dire de la méthode reçue sur le mont Sinaï. 

Après tout, une personne ne corrige que ce qui fait surface en elle. La Torah, la méthode de la correction, est destinée à travailler avec le mauvais penchant. Quand il s’est révélé en Egypte, la force de la Lumière capable de le corriger s’est révélée.

Cependant, au niveau de nos ancêtres, il n’y en avait pas encore besoin . C’est le degré le plus «transparent», le plus pur du niveau zéro de Aviout, comparable à l’état de conception. A ce stade, la Torah et la Lumière qui ramène vers le bien  ne sont pas nécessaires pour la correction car il n’y a rien à corriger encore.

Ensuite vient le niveau des fils, avec l’Aviout du  premier niveau et une partie du second niveau. Et puis vient notre tour, les deuxième, troisième et quatrième  degrés d’Aviout, appartenant à la «période du Messie ». Chaque génération de cette lignée corrige sa propre couche du désir commun, de l’âme commune.

Ainsi, les ancêtres n’avaient pas besoin de l’étude qui évoque la Lumière, étant dans les états du « désert ». C’était assez pour eux d’être dans la situation qui a fait surface dans l’ancienne Babylone. Chacun d’eux a  un peu révélé son mal, ce que la Torah décrit métaphoriquement en parlant de comment Abraham et Sarah  sont descendus en terre de Canaan, comment Isaac a résolu des problèmes avec Esaü, et d’autres questions.

Ensuite, Jacob et ses fils descendirent en Égypte et y moururent, dans ce grand désir de recevoir. Puis les fils d’Israël ont traversé l’accablement du cœur et l’envie de travailler ensemble sur l’union  pour s’élever au-dessus de la haine. Cependant, d’abord ils sont descendus encore plus bas dans leur Aviout, qui est appelé «visitant les villes de Pitom et Ramsès ». Autrement dit, en tentant de s’unir les uns aux autres, ils n’ont pas construit l’unité merveilleuse, mais plutôt créé quelque chose de petit, sordide, et dangereux.

Voilà comment ils ont atteint le besoin de fuir l’égoïsme et ensuite ils ont traversé les « dix plaies », signifiant des tentatives infructueuses pour s’échapper. Chaque fois ils ont demandé à Pharaon de les «laisser aller», on leur a refusé, jusqu’à ce que la douleur soit devenue insupportable. C’est seulement alors, dans l’état d’obscurité totale, qu’une personne fuit son égoïsme, prête à s’élever au-dessus à tout prix, «mieux vaut la mort que ce genre de vie ». Une personne atteint  la décision finale, vraiment désireuse  de s’unir avec d’autres, comme un seul homme dans un seul  cœur  dans la  garantie mutuelle, et ensuite elle reçoit la méthode de la correction.

Cette méthode la conduit le long des étapes du chemin spirituel: chaque fois, elle découvre la destruction à l’intérieur d’elle et elle la corrige avec l’aide de la Lumière qui ramène vers le bien.  En conséquence, elle révèle et corrige tout son énorme égoïsme.

Ce processus ne se produit pas dans l’humanité toute entière, mais dans un petit groupe de descendants d’Abraham. Sur le chemin, elle passe par des ruptures, par analogie avec le monde spirituel, et tombe. Et  c’est seulement plus tard, de nos jours, que le vrai travail de correction de l’âme commune commence.

Ainsi, même si depuis le temps du péché de l’âme d’Adam HaRishon, les patriarches et leurs fils ont terminé leur travail et ont atteint leur fin de correction au  niveau du premier Temple, néanmoins  des descentes ont suivi après, correspondant aux ruptures spirituelles. Les deux temples ont été détruits, semblable aux deux Partsoufim dans le monde de Nekoudim.

Maintenant, après des millénaires de brassage, nous atteignons l’analyse et la correction – l’autoréalisation. C’est précisément maintenant, après toutes « introductions » nécessaires, que le véritable travail commence. La préparation est terminée, et tout ce qui reste à faire est de nous corriger. 

 De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du  15/11/11 , «Arvout (Garantie mutuelle) »

Questions sur Israël et le désir de recevoir

Dr. Michael LaitmanQuestion : Quel organe du «corps» de l’âme collective deviendra Israël ? Ou est-ce l’embryon d’Adam ?

Réponse : Israël sera sa tête, car « Isra-El» signifie «Li Rosh» ou «ma tête», comme a dit le Créateur. Toutes les personnes sur terre aspirant à révéler le Créateur appartiennent à cette partie de l’âme collective.

Question : Est-ce que la création de la conscience de l’existence de désirs gratuits s’exprime comme un désir de donner et est-ce que le désir de recevoir crée l’égoïsme? Est-ce que l’égoïsme dans sa forme la plus extrême, montre une certaine similitude avec le phénomène singulier qui, par analogie au « trou noir » de l’astrophysique, ne fait que recevoir ? Est-ce que s’échapper de la cage de l’égoïsme peut se comparer à la brisure d’un récipient, où la rupture de l’égoïsme est la transformation du désir de recevoir en un désir opposé, à savoir le désir de donner?

Est-ce que la brisure de l’égoïsme et  son mélange avec les désirs de donner (exprimé par des âmes individuelles) développent une créature ayant le désir de donner ? Peut-on comparer ce processus de mélange avec l’équivalent spirituel du big bang qui a créé le monde matériel ? Est-ce que la création du désir de donner et du désir de recevoir est la rupture d’une «singularité spirituelle » qui se manifeste au niveau humain de la réalité, comme la brisure d’une singularité matérielle (aussi appelée Big Bang)?

Est-ce que le but de nos vies dans notre réalité est de diriger l’évolution d’une réalité spirituelle, en vertu d’une brisure intentionnelle des récipients égoïstes d’un individu (une conscience déséquilibrée de la volonté de donner et de recevoir) ? Est-ce que l’intention délibérée d’une personne de briser son propre récipient de l’égoïsme est semblable à l’intention originelle du Créateur, qui créa ces désirs ?

Réponse : je vous laisse à vos questions, et ma réponse à toutes ces questions est « oui ! »

L’amour couvrira toutes les fautes

Dr. Michael Laitman Il est écrit dans le Talmud que chacun en Israël est solidiaire les uns des autres. Mais pourquoi est-ce seulement en Israël ? En effet, selon le but de la création, le monde entier doit parvenir à une garantie mutuelle.

Le fait est qu’Israël doit le faire en premier, comme Baal HaSoulam l’écrit à la fin de « L’introduction au livre du Zohar. » Les fils d’Israël reçoivent, dans leur développement, un état spécial : Ils se situent au Mont Sinaï, ce qui signifie qu’ils découvrent le mal entre eux, l’abîme, le rejet, la véritable haine, provoqués par la brisure qui s’est produit à la racine de notre âme.

Et puis, en s’élevant au-dessus de tout cela, ils peuvent parvenir à l’unité, à la garantie mutuelle. Il est dit: «L’amour couvre tous les péchés. » Cette force de l’amour sera révélée en eux, au-dessus de la haine.

Alors, cette force sera déversée sur tous les autres, qui ne peuvent pas révéler la haine et aimer autant. Ces âmes appartiennent à la catégorie des «nations du monde” : Leurs désirs sont moins forts, et la force de la brisure est plus faible en eux. Le gouffre qui s’est ouvert en leur sein n’est pas aussi profond, et les passions qui font rage en eux ne sont pas aussi cruelles, bien qu’elles soient les porteuses du désir de recevoir.

Bien sûr, à la fin de la correction, tout le monde est uni dans un seul récipient, sans aucune distinction. Toutefois, sur le chemin, il y a une catégorie d’âmes qui effectuent d’abord leur correction. Cette catégorie est appelée «Israël» (ישראל), ce qui signifie aussi «ma tête» (לי ראש). Et les autres préparent tout et sont appelés les «nations du monde. »

Aujourd’hui, nous nous tenons au seuil de l’ascension finale. Ainsi, tous ceux qui se sentent attirés vers la correction et la nécessité de s’unir pour le bien de cela, sont ceux qu’on nomme « Israël ». Ils sont la tête selon la mission qu’ils doivent accomplir dans le processus de correction. «Israël» signifie aussi «droit vers le Créateur» (ישר – אל), car le but de la correction est de parvenir à la force supérieure, d’atteindre un désir de donner complet.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 03/11/2011, « L’amour pour le Créateur et l’amour pour les créatures»

Préparez-vous pour un monde de distribution équitable des revenus

Opinion: (Boaz Schwartz, Directeur Général de la Deutsche Bank en Israël, extrait de globes.co.il): «Nous ne devrions pas sous-estimer les forts sentiments sociaux, que nous voyons en Israël et partout dans le monde, et qui auront un grand impact dans les années à venir. Nous devons nous préparer pour un monde ayant un nouveau concept social, une distribution équitable des revenus et des prix égaux. Il y aura une pression continue sur les entreprises en termes de détermination des prix, ce qui affectera la rentabilité. Les pays qui ne seront pas assez sages pour faire les changements appropriés seront en mauvais état, leur économie souffrira « .

Ne faites pas la charité où ce n’est pas nécessaire

Dr. Michael LaitmanQuestion : Un incident s’est produit à Tel-Aviv, où une femme a vu un homme sans-abri et a décidé non seulement de lui donner de l’argent, mais de véritablement l’aider. Elle lui a trouvé un emploi et prit soin de lui, puis il l’a tuée ….

Réponse : Elle enleva du vagabond une vie de liberté. Il s’asseyait dans la rue avec plaisir, sans se soucier de l’heure, que ce fût le matin, l’après-midi ou la nuit, et sans penser au passé ou à l’avenir. Il était au-dessus du temps et de l’espace, au-dessus de tous soucis.

Les gens jetteront toujours quelques pièces de monnaie dans son sac ou lui donneront toujours quelque chose à manger …. Les sans-abri sont une race spéciale – ils ne veulent pas dépendre de quelqu’un ou de quelque chose. C’est un sentiment merveilleux: je ne me soucie de rien.

«Où habitez-vous? »
«Sur la terre».
«Devez-vous atteindre quelque chose ou terminer quelque chose dans un certain laps de temps ? »
«Je n’ai même pas de montre. Je ne me préoccupe pas de l’heure qu’il est.  »
« Mais peut-être devez-vous quelque chose à quelqu’un? Ou quelqu’un vous doit-il quelque chose?  »
«Rien de la sorte. »

Et maintenant, jetez un œil sur vous-même : Vous avez un million de choses à faire au bureau et des milliers de circonstances. Les gens vous appellent, attendant des choses de vous, et votre famille exige aussi sa part …. Vous n’avez simplement aucune idée de ce que représente être sans abri. «Sans maison  » signifie sans frontière. Je souhaite que vous puissiez éprouver cette sensation de négligence au moins une fois dans votre vie.

Ce n’est ni un week-end ni des vacances, où vous êtes également accablés par les soucis. Une personne sans-abri mis tout en ordre, elle n’a pas de soucis dans sa tête et pas de frontières, comme si elle flottait déjà dans les nuages ​​du monde à venir.

Et maintenant quelqu’un vient et le ramène sur terre, l’enferme entre quatre murs et l’oblige à vivre selon un horaire : se réveiller, se laver, se raser, se brosser les dents, s’habiller …. Quel genre de vie est-ce ?

Nous ne comprenons pas ces gens, ils vivent dans une sensation qui les élève au-dessus de la matière.

Question : Comment pouvons-nous aider ces gens ?

Réponse : aider quelqu’un ne signifie pas vous faire plaisir comme les gens en Israël font lorsqu’ils essaient de mettre des Bédouins dans des appartements. Les Bédouins ne veulent pas vivre entre quatre murs et finissent par installer leur tente juste en face du quartier nouvellement construit. Même si vous leur donnez un appartement de dix pièces, ils n’en voudront jamais car ils ont leurs propres idées sur ce qu’est une maison.

Lorsque vous aidez quelqu’un, vous devez suivre leur désir plutôt que la vôtre.

Question : Alors nous ne pouvons pas aider les personnes vivant dans ces conditions ?

Réponse : Non. Une personne a tout ce qu’il faut et elle n’a besoin de rien de plus. Si elle avait besoin d’un logement, elle l’organiserait. Mais elle n’en veut pas. Pour elle, organiser «son coin» est déjà une restriction. Cela lui met la pression. Elle aime dormir dans les endroits qui se présentent à elle et ne pas se soucier de l’instant suivant.

Par rapport à elle, nous ne comprenons pas ce qu’est la liberté. Nous sommes des esclaves, alors qu’il est un maître.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 27/10/11, « L’amour pour le Créateur et l’amour pour les créatures»