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Racontez-moi des mensonges, de sorte que je ne puisse m’empêcher de croire

Dr. Michael LaitmanSelon votre attitude envers votre corps, vos désirs, vous pouvez évaluer vos progrès. Vous ne pouvez mesurer votre ascension vers les degrés spirituels que par rapport à ce travail. Mais nous savons que le corps ne peut pas faire le moindre mouvement, s’il ne reçoit pas de plaisir compensant l’énergie dépensée, justifiant les coûts, et fournissant le carburant. Comment est-il possible de forcer le corps sans  plaisir ? L’esprit ne commencerait même pas à penser dans cette direction et à calculer. Aucun mouvement interne n’apparaît dans les désirs du cœur.

Le corps humain lui-même ne peut bouger parce que tout est déterminé par le désir qui doit voir une satisfaction future. Comment pouvons-nous faire des mouvements qui n’apportent aucune satisfaction à notre égoïsme, ce qu’on appelle «donner» (Lishma)? C’est impossible!

Comment pouvons-nous au moins nous en approcher ? Il est impossible de s’en approcher, sauf en trichant ! Pour ce faire, nous pouvons utiliser l’influence de l’environnement ou d’autres influences extérieures, ce qui suscite en nous «l’envie, la luxure, et l’honneur tirent une personne hors monde matériel » et apporte une satisfaction égoïste pour le corps. Ainsi, il n’a pas d’autre choix que de se mouvoir.

Toutefois, tout changement n’est possible que par la Lumière environnante. Cette lumière vient à nous, même lorsque nous agissons pour des motifs égoïstes. Il est clair que nous ne pourrions pas faire un seul mouvement autrement. Mais si néanmoins, je veux agir soi-disant pour le bien de mon plaisir, alors la Lumière environnante vient et me rapproche de cela.

De la 1ère partie du cours quotidien Kabbale du 18/01/12, Shamati # 108

Réjouissez-vous de travailler deux fois plus dur

Dr. Michael LaitmanIl y a une règle : «Si vous Me quittez un jour je vous quitterai deux jours. » Celle-ci est similaire à la règle  « parlez à mots couverts » … c’est une condition préalable à la création du récipient.

Une personne a volontairement la possibilité d’échouer, ce qui est appelé « si vous me quittez un jour», elle devra alors travailler à se corriger pendant deux jours. Cela signifie qu’elle quitte le niveau sur lequel elle était, elle chute, et pèche. Mais elle tombe à un niveau encore plus bas : non pas au niveau égoïste, qui est l’inverse du niveau de don qu’elle avait atteint, mais à un niveau encore plus bas. Non à moins un (-1), mais à moins deux (-2), et elle doit alors monter au deuxième niveau, au plus deux (2).

Quand il arrive enfin à deux, elle tombe à -3 et doit alors s’élever à +3. Nous progressons ainsi ; toutes ces actions sont bénéfiques pour notre avancement. Quand nous tombons, nous devons travailler deux fois plus durement.

La chose principale est de rester persistante, de ne pas rester immobile, lorsque vous voyez que vous n’obtenez aucune récompense. Chaque fois, nous devons trouver une plus grande récompense, qui est de plus en plus détachée de la vie corporelle. Nous devrions apprendre à mesurer la récompense par rapport au bien commun : dans quelle mesure puis-je travailler et les autres recevoir ?

Je dois faire des efforts pour que la Lumière qui corrige me rapproche de cette attitude, dans laquelle je recevrai de plus en plus de carburant, qui me permettra de travailler pour le bénéfice de tous les autres et non du mien. Voilà comment mon avancement se mesure.

De la 1ère partie du cours quotidien Kabbale du 18/01/12, Shamati N°108

Le tuyau d’oxygène pour sauver le monde

Dr. Michael LaitmanLes  récipients spirituels, les désirs, peuvent  être «directs» ou «ronds». Il y a aussi une division similaire dans notre monde. Le désir du groupe est «droit», parce que nous travaillons avec lui, l’apprécions et l’évaluons pour atteindre l’équivalence avec la Lumière Supérieure.

Tous les autres désirs dans le monde, qui sont représentés par les autres personnes, sont «ronds», parce qu’ils ne sont pas reliés à la «ligne», (la limitation par le Massakh, l’écran, et le travail qui est dirigé par la Lumière), et elles recherchent tout simplement la satisfaction.

Maintenant un vide grandissant va se révéler en elles. Si nous ne faisons pas de notre mieux pour  nous connecter à une ligne, et si d’autre part, nous nous joignons au monde comme à un cercle, alors les gens ressentiront combien ils reçoivent un remplissage du «tuyau » qui est formé par nous. Ensuite, ils seront attirés vers nous, adhérerons à nous comme des sangsues, car ils estimeront que c’est là la source de vie.

Mais afin d’éviter une situation dans laquelle nous aurions la satisfaction qu’ils n’auraient pas pu avoir, ce qui aboutirait à ce qu’ils soient remplis de haine, le système d’éducation intégrale doit leur être ouvert immédiatement afin d’expliquer à une personne comment atteindre la satisfaction.

La lumière ne peut pas passer de nous à d’autres comme ça. Nous devons construire un réseau de connexions adaptées, et un système d’éducation est nécessaire pour cela. Il n’y aura pas de contact entre nous d’aucune autre façon.

C’est comme si l’éducation intégrale était destinée à simplement connecter les gens les uns aux autres. À l’intérieur, cependant, il y a le raccordement au «tuyau » qui passe la Lumière dans le «cercle».

Dans notre groupe, nous sommes tous égaux, il n’y a pas de différences entre nous, et nous formons le même récipient dans lequel vient la Lumière Supérieure. Mais notre récipient est sous la forme d’un tuyau, nous travaillons avec le Massakh et la Lumière qui ramène vers le bien. Nous essayons de nous adapter à la Lumière, pour ressembler à la Lumière, et le désir, et l’intention de donner sans réserve est une sorte de canal pour la Lumière, une sorte de tuyau, que nous devenons quand nous nous connectons aux amis.

Le monde extérieur est un «cercle». Afin de créer une connexion entre nous à travers laquelle le monde extérieur commencera à recevoir de nous la satisfaction intérieure , il doit y avoir un certain degré d’équivalence et nous avons besoin d’un adaptateur, d’un connecteur entre nous et eux, de sorte que nous puissions nous relier.

Cela n’est possible que par l’éducation que nous allons offrir au monde afin que les gens sachent comment connecter le « cercle » et la « ligne droite » dans ce monde. Ensuite, à travers ce tuyau, la méthode de la réalisation va commencer à s’infiltrer, et le monde va commencer à s’organiser pour recevoir cette satisfaction.

 De la 1ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/2012, Shamati # 36

Travailler en cercles

Dr. Michael LaitmanPour moi le groupe fait partie du monde extérieur, mais je ne peux pas travailler avec tout le monde à la fois pour obtenir une réponse de tout le monde et me mesurer par rapport au monde. Le monde ne peut pas me soutenir  le long de mon chemin, car il n’a pas le même objectif que moi. Il a toutes sortes d’objectifs différents et ne sait pas vers où il est dirigé.

Donc, je trouve un groupe, une partie de ce monde extérieur avec qui je peux me connecter et travailler pour clarifier les choses. En effet, d’une part il est étranger, une partie est extérieure à moi, mais il est proche de moi en fonction de son objectif, de sa perception, et des études. Donc, il est intéressant pour moi de me connecter au groupe afin d’en obtenir le pouvoir et le soutien. Je vois qu’avec eux, il me sera plus facile d’avancer.

Finalement je commence à comprendre que ce n’est pas un groupe de gens, mais que ce sont les parties mêmes de mon âme dont j’ai besoin de recueillir et d’ajouter à moi-même. Ou peut-être au contraire: j’ai besoin de me quitter et de me trouver en leur sein plutôt que dans mon présent « moi ».

Puis, ensemble avec le groupe, nous voulons étendre nos relations avec le monde entier dans un cercle plus large. Ce cercle ne partage pas le même but, il a des aspirations différentes. Ceci est ma partie la plus externe.

Les parties de mon âme s’appellent «racine», «âme», «corps», «vêtements» et «palais». « Racine, âme et corps » sont la partie interne, que je ressens comme étant moi-même, le «vêtement » est une partie externe, mais  est il est collé à une personne, et le « palais » est la partie la plus externe.

Et  c’est pourquoi je joue avec le groupe comme étant la partie extérieure qui est la plus proche de moi, qui est prête à rejoindre le même but. Je ne vois pas cela comme un groupe de personnes, mais plutôt comme mes désirs qui ne sont revêtus dans ces masques qui me font face. Mais je comprends que je dois me connecter à eux parce que c’est là que j’atteins le but. Si je quitte mon ego et m’inclus en eux, c’est là que je vais trouver l’attribut du don sans réserve.

Mais nous ne pouvons pas seulement travailler entre nous sur notre connexion. Nous avons besoin de travailler ensemble sur quelque chose d’extérieur. Cette chose extérieure, c’est le monde. Mais là aussi, mes désirs semblent s’opposer à moi ; ce sont mes 7000000000 différents désirs qui me montrent qu’ils ne m’appartiennent pas. Mon ego me sépare d’eux et me rend aveugle, me déconcerte, et m’oblige à les percevoir comme étrangers et opposés à moi.

Je dois travailler avec le monde, mais c’est beaucoup plus difficile que de travailler avec le groupe. Après tout, j’ai au moins quelque chose en commun avec le groupe: un objectif, des études et des processus communs. Dans le groupe, c’est comme si j’étais à l’école maternelle, dans des conditions confortables qui ne cessent de m’aider à sortir de moi-même.

Mais le monde extérieur n’a aucune des conditions qui m’aident: là, tout le monde est contre moi. La seule chose qui nous relie ensemble est un problème collectif, mais il nous semble que nous nous dirigeons vers des objectifs différents. Le monde en fuyant la douleur n’a finalement pas d’autre choix, il va atteindre le même objectif que je considère comme bon et souhaitable. Donc, je devrais me rapporter à tous les cercles autour de moi- le groupe et le reste du monde, comme à moi-même. Ils me sont seulement présentés par le Créateur dans la présente forme opposée de sorte qu’à chaque fois  je vais apprendre à travailler avec un cercle plus externe. Je perçois le cercle intérieur, et avec lui, je commence à travailler sur des cercles plus externes.

Nous ne  pouvons pas nous inquiéter seulement l’un de l’autre. Comme un jeune couple: Combien de temps pouvez-vous  vous regarder l’un l’autre avant d’arriver à vous connaître mutuellement et de vous habituer à l’autre? Puis ils ont besoin d’avoir un enfant, afin que tous les deux prennent  soin de lui!

 De la 1 ere partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/2012, Shamati # 36

Équilibrez, ne détruisez pas !

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous parlons de la nécessité de l’équilibre. Comment devons-nous exactement parvenir à l’équilibre ?

Réponse : Qu’y a-t-il en moi qui ne soit pas que des pensées, des désirs, et des obstacles? Puis-je enlever de moi tout cela ? Non. Puis-je supprimer tout cela ? Ce n’est pas une bonne idée ; il faudrait beaucoup d’efforts et de temps pour voir finalement que mes attributs innés ne disparaîtront pas, même après cinquante ans.

Alors, de quel genre d’éducation parlons-nous ? Que signifie «être humain ? » Comment puis-je me transcender ?

Nous devons prendre tous nos attributs et ne devons que les équilibrer. Je n’ai pas besoin de regretter quelque chose de mauvais en moi, j’ai juste besoin de l’équilibrer avec quelque chose de bien.

Je n’ai pas besoin d’effacer quoi que ce soit ; ce qui apaise m’a déjà : Après tout, je ne dois pas me sentir coupable, parce que je suis comme ça. Si j’efface quelque chose en moi, que me restera-t-il ? Tout ce qui me restera sera de mettre un terme à ma vie. C’est ce qui pousse les gens au suicide : Ils découvrent qu’il n’y a rien de bon en eux. Il peut y avoir diverses raisons externes, mais la conclusion est la même.

Nous abordons la questio d’une manière totalement différente. Une personne doit préserver tout ce qui est en elle, et avancer par ses propriétés, en ajoutant aux attributs négatifs, des discernements positifs, de bons attributs. Équilibrez, ne détruisez pas ! En détruisant, vous devenez un «réformateur du monde», ce qui, en fait, est doublement mauvais, car vous devenez une personne, qui provoque des dommages au monde.

Nous devons équilibrer chaque phénomène nous concernant, mais pas l’effacer. Sinon, nous perturbons l’équilibre général. De même, nous essayons d’équilibrer la pression artérielle et d’autres problèmes physiologiques, ainsi que les problèmes sociaux et familiaux.

Nous ne devons rien opprimer. Après tout, ce n’est pas par un hasard se le désir de recevoir fut créé sous cette forme. Cela découle de l’intérieur et se révèle dans nos Reshimot (gènes informationnels), que nous ne pouvons pas effacer. Leur chaîne continue d’évoluer, et la seule chose que nous pouvons faire est de les équilibrer, de corriger le phénomène en les utilisant correctement et de révéler leur côté positif.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 13/01/12, « La paix »

L’univers de la sagesse infinie

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je comprends comment un enfant se développe. Mais qui connaît les gènes existant dans la société humaine? Personne n’a jamais vu comment elle se développe, ni quiconque n’est en mesure de collecter des données et d’affirmer comment elle va évoluer à l’avenir. L’humanité est notre seul enfant, et voilà comment il grandit.

Réponse: Nous pouvons analyser et examiner le passé, étudier les évolutions dans la philosophie, la sociologie et la psychologie, et cela nous permet de détecter un processus cohérent et les causes qui la dirige. Nous ne voyons pas les perspectives d’avenir très clairement, mais à en juger par notre état ​​actuel, nous pouvons encore  en déduire où cela va nous mener. Comme avec toutes les choses, nous sommes toujours en train d’extrapoler le passé dans le futur.

La nature exige que l’on observe ses lois. La nature est l’organisme général, qui englobe les degrés minéral, végétal, animal et humain du développement. Tout le monde passe par ce développement. Ce fut d’abord la Terre, suivi par le règne végétal, suivis par les animaux, et enfin les humains.

Ce développement a commencé avec le Big Bang et a continué à travers une union de plus en plus grande. Dans tous les cas, l’union des différentes parties conduit à la création d’organismes plus complexes et uniques, tant en termes qualitatifs que quantitatifs.

Au début, il n’y avait que la matière inanimée, mais ensuite ses parties ont soudainement commencé à grandir pour acquérir un genre de vie, leur propre développement individuel. Le développement atteint ensuite le degré animé au cours duquel les animaux se développent encore plus individuellement. Le degré animé a été suivi par l’homme. Ce sont les résultats du développement de la Nature.

Évidemment, ce développement a ses propres lois, que nous pouvons voir en regardant le passé. La question est de savoir si nous les comprenons ? Il semble que non, mais cela ne signifie pas qu’elles n’existent pas.

En tant que scientifique, j’étudie la nature et la façon dont elle se développe, en me développant de ce fait  en tant que composant. En effet, même avec toutes nos réalisations scientifiques, l’homme ne peut jamais être au-dessus de la nature.

Nous existons dans une certaine sphère fermée que nous appelons «l’Univers», nous étudions là où nous sommes et la nature des lois qui agissent ici dans cette sphère. Cette sphère est infinie, sans bornes, et remplie de sagesse illimitée. Et tout ce que nous faisons c’est de gratter les miettes dérisoires de cette sagesse: c’est ce sur quoi notre science est entièrement basée.

Nous n’étudions pas autre chose que la nature, et dans cette sphère, nous apprenons aussi quelque chose sur nous-mêmes. Nous voyons que nous ne pouvons pas prendre le contrôle de nos vies, et pour cela, clairement, nous devons étudier les lois de la nature. Il est bon que des problèmes désagréables nous poussent vers l’atteinte de la nature; au moins, la motivation est d’améliorer nos vies

 De KabTV : « Une nouvelle vie » Episode 1, le 17/12/11

Avant une ascension critique

Dr. Michael LaitmanToutes les corrections sont faites selon le principe des «plus faciles aux plus difficiles. » Et ceci est logique: au début la Lumière corrige les récipients les plus purs, qui sont plus proches d’Elle, puis avec leur aide, Elle se déplace vers les récipients plus grossiers et plus compliqués.

Chaque récipient compte cinq catégories, ou dix Sefirot -la structure de HaVaYaH en d’autres mots. Cette structure se divise en cinq parties selon l’Aviout (épaisseur) du récipient : du stade zéro au stade quatre.

Le récipient est brisé d’une manière spéciale: plus ses parties sont élevées plus il tombe bas, tandis que les parties inférieures, au contraire, subissent moins de modifications. Maintenant l’ordre inverse des Lumières et des récipients détermine le chemin de la correction. Les récipients  sont corrigés par la Lumière, qui retourne à la source ou à la Lumière environnante (Ohr Makif). Il est activé en fonction de la loi stable et invariable de la similitude des qualités.

Les récipients sont corrigés une étape à la fois. Les récipients, qui s’éveillent vers la correction d’eux-mêmes – les récipients « lumière » du don sans réserve -n’ont pas besoin de système spécial. Ils n’ont pas besoin d’instructions spéciales, ils sont naturellement attirés vers l’unité sur laquelle la correction est entièrement construite. Ces récipients du degré zéro, et du premier degré d’Aviout sont appelés «ancêtres».

Les récipients du deuxième et troisième degré d’Aviout nécessitent une correction plus méthodique dans le travail de la réalisation spirituelle. Ils sont appelés «fils».

Et enfin, les récipients du quatrième degré d’Aviout, qui ne peuvent pas encore être corrigés, sont appelés «les nations du monde ».

Comme le Baal HaSoulam l’écrit, les ancêtres avaient besoin d’un «consentement préalable de la nation toute entière ». Leurs âmes n’étaient ni grossières ni séparées entre elles, et c’est pourquoi cela leur fut suffisant pour comprendre la nécessité de l’unité sans avoir à faire un travail difficile sur l’auto correction avec les Lumières.

Mais les fils sont des récipients plus grossiers, qui travaillent avec l’égoïsme. Ils ont reçu la méthode appelée la «Torah», ce qui leur permet de se corriger eux-mêmes d’abord dans les récipients  du don sans réserve («quarante ans d’errance dans le désert»), puis dans les récipients  de la réception (de la «terre d’Israël»). Puis, alors qu’ils étaient  en train de maîtriser la «terre d’Israël», ils se sont brisés deux fois, en tombant des degrés du Premier et du Deuxième Temple. En d’autres termes, ils ont créé des récipients avec une intention altruiste, mais ils n’étaient pas en mesure de les tenir.

Puis les fils se sont mélangés avec les nations du monde qui n’ont pas participé à ce processus.

Et aujourd’hui le temps est venu d’une correction commune. En conséquence, tout les gens qui se réveillent vers l’ascension sont appelés «Israël», selon son aspiration vers le Créateur (Yashar-El). Dans le passé, les ancêtres s’appelaient entre eux les «Israël», car ils sont sortis de Babylone et ont fuit la terre de Canaan –  en d’autres termes, ils se sont élevés  à partir du degré d’égoïsme vers le degré du don sans réserve. Puis ils sont tombés dans l’état de l’Egypte et une fois encore se sont  élevés au don sans réserve, après avoir passé le mont Sinaï et ayant poursuivi des corrections dans le désert et en terre d’Israël.

Cependant, après la rupture définitive, la notion de « Israël » a disparu, parce que personne n’avait l’intention pour l’amour du don sans réserve, à l’exception de kabbalistes séparés qui vivaient dans chaque génération, les dernières îles dans l’océan de l’égoïsme.

De nos jours, chaque personne, qui se réveille vers la correction, est appelée «Israël»-selon le désir, que le Créateur a enflammé en elle, son rôle futur. Et le reste pour l’instant demeure dans la catégorie des «nations du monde ». Pour l’instant ils ne veulent ni ne sont capables d’entendre le message au sujet de l’unité. Cependant, après des milliers d’années de mélange, tout le monde est fondamentalement capable de l’ascension spirituelle.

En bref, c’est ce à quoi ressemble le processus. D’abord  l’humanité était dans l’état commun de «Babylone», et ensuite l’état s’est divisé en deux parties: « Israël » et « les nations du monde ». Alors Israël est descendu en Egypte à partir de là, ce qui signifie qu’il a acquis le mauvais penchant, et quatre cents ans plus tard, il a réussi à monter au degré de la Torah, à construire un temple au niveau de la réparation finale personnelle.

Puis une rupture a eu lieu, et les fils d’Israël sont tombés, dans deux mille ans d’exil à la fin duquel chacun d’entre nous viendra à la réparation finale générale.

Notre compte à rebours simple commence au point du début de la correction lorsque les qualités tombées de Bina se sont combinées et mélangées avec les qualités de Malkhout : celui qui s’éveille est prêt pour la voie spirituelle. La correction arrive selon le principe de «du  léger au  lourd »,-mais pas par les moyens de la Torah, qui était la méthode des générations passées, mais avec l’aide de la sagesse de la Kabbale, qui est en mesure de nous apporter la Lumière, qui ramène vers le bien (Ohr Makif), à partir de la fin de la correction. C’est pourquoi cela se révèle  de nos jours.

 De la 4 ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/11/2011, «Arvout (La garantie mutuelle) »

De l’argile reconnaissante entre les bonnes mains du potier

Dr. Michael LaitmanNous partons de la brisure. Sans elle, nous serions tous comme les niveaux minéral, végétal, et animal de  la nature qui agissent en obéissant à la seule force qui  les motive et les fait fonctionner de l’intérieur. Mais en raison de la brisure, les attributs spirituels ont pénétré dans le désir de recevoir pour soi-même dans leur forme opposée.

Toute la création avance sous l’influence directe de la Lumière, mais l’homme avance sous son influence opposée. Il en est ainsi pour qu’il puisse comprendre qu’il a besoin de s’adapter à la force qui le motive par lui-même.

Plus il avance, plus il sent la pression sur lui. Finalement, il doit complètement se « formater » lui-même, afin d’obtenir la forme correcte. En attendant, il se développe graduellement dans son désir,  en sens inverse à celui de la forme désirée.

Cela prend beaucoup de temps jusqu’à ce qu’une personne commence enfin à sentir la pression à l’intérieur d’elle-même  dans différentes directions, qui la modèle comme une matière première. Si elle  essaie d’augmenter sa sensibilité, elle ressent combien le Créateur travaille sur elle. Peu importe quelles sont ses activités, il y a une vie intérieure dans laquelle elle essaie constamment de ressentir comment le Créateur la presse dans toutes les directions par des sentiments différents.

Il est comme une mère qui est constamment aux côtés de son fils, lui disant ce qu’il devrait ou ne devrait pas faire, en corrigeant chacune de ses actions. De la même manière, une personne ressent constamment intérieurement comment le Créateur opère sur elle, comme si elle était de l’argile dans les mains d’un potier qui la pousse doucement, mais fermement  en lui faisant sentir sa pression. Mais elle doit vouloir cette pression.

C’est assez difficile et désagréable, mais d’autre part, une personne comprend que le travail qui est fait sur elle ne peut pas être arrêté et elle veut que cela continue. C’est le sentiment initial d’une personne qui commence à sentir à l’intérieur d’elle-même le travail réel du Créateur sur elle.

Nous pouvons sentir ce don sans réserve à l’intérieur de nous, car après la brisure il y a différentes forces et influences en nous, comme une copie de l’action spirituelle. Ce sont des actions potentielles qui existent dans l’âme générale qui voulait les exécuter, afin de  donner sans réserve. Mais après lla brisure tout est devenu « en vue de recevoir», et maintenant il existe en nous une forme opposée, égoïste. Mais c’est grâce à cela que nous pouvons identifier l’œuvre du Créateur sur nous.

C’est pourquoi le comportement d’une personne devient opposé aux actions du Créateur. Il y a un conflit: une résistance du côté d’une personne,  du côté de son argile, et la pression du côté du Créateur. Ainsi ils  se combattent l’un et l’autre et une personne ressent la pression et les coups tandis que le Créateur essaye de lui montrer ce qui ne va pas en elle.

Finalement, elle commence à justifier la pression interne et va de pair avec les actions du Créateur, en les voulant, comme un cheval qui obéit à son cavalier. Elle ressent la gouvernance comme la révélation de l’amour et la justifie. Ainsi, elle acquiert la foi et se connecte au Créateur. Elle s’installe à côté du potier. Bien qu’elle ressente toujours des souffrances, elles se font sentir dans l’argile, alors qu’elle s’identifie déjà avec l’intention, avec le Un qui crée toutes les formes en elle.

Elle se connecte à la main de l’artisan qui le crée et le sculpte. Elle veut réellement que l’artisan l’influence ainsi, et aspire de plus en plus à lui, jusqu’à ce qu’elle adhère à l’action du Supérieur.  Ils adhèrent dans le même mouvement, la même intention, et la souffrance devient un plaisir.

Toutes les souffrances que l’argile a senties disparaissent et une personne se trouve au-dessus, dans son intention, et voit que l’argile est sans signification.  Elle  est d’accord avec l’œuvre du Créateur sur elle et comprend que « seul le bien et la grâce me poursuivront. » Elle s’élève au-dessus de ses sentiments et adhère à l’intention du Créateur, à l’attitude du Créateur, et atteint l’adhésion complète avec Lui.

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 02/01/2012, Écrits du Rabash

Mon cœur a besoin de bons propriétaires

Dr. Michael LaitmanUne prière est un désir qui apparaît dans le cœur à chaque instant. Le travail principal réside dans la compréhension de votre prière: ce que je veux, ce que je devrais  souhaiter, et si ma prière est parvenue à la hauteur de nos ancêtres. En d’autres termes, j’examine ce que mon cœur ressent. Après tout, je ne suis pas son propriétaire, et je dois placer des dispositifs sévères et protecteurs sur lui pour le regarder et construire un système qui l’influence.

Seul mon environnement, mes amis, règnent sur mon cœur. Si je crée cet environnement, il sera capable de le contrôler, mais je ne peux pas le contrôler de  moi-même. Ceci est ma seule liberté de choix.

Il s’ensuit que ma prière dépend entièrement de l’environnement, et elle doit atteindre ma «demi pièce de monnaie » avec son aide, un désir à cent pour cent vers la Lumière, le don sans réserve. Pour cette raison, avec une attitude correcte envers l’environnement et une demande pour eux de convaincre mon cœur d’avoir le désir de donner sans réserve (c’est-à-dire de l’importance de celui -ci), ils vont créer la prière correcte en moi. C’est de cette manière que je vais terminer ma moitié de pièce de monnaie et terminer mon travail.

Il s’avère qu’au lieu de travailler sur le respect et avec mon cœur directement, je travaille avec l’environnement, en le dirigeant de telle manière qu’il va influencer mon cœur pour vouloir faire le bon type de réalisation, c’est-à-dire devenir rempli avec la qualité du don sans réserve  à accorder, l’amour pour son prochain. C’est exactement ce qui me manque maintenant. Lorsque j’aurai terminé ce processus, je trouverai  la « seconde moitié de la pièce », la satisfaction

Et voici «le général et le particulier sont égaux », tout le monde est absolument égal. Après tout, chaque élément est tout aussi important dans un système intégré analogique. Nul n’est grand ou petit, riche ou pauvre, chacun doit gagner sa moitié de  pièce et atteindre un désir spécifique complet qui leur est uniquement attribué.

C’est pourquoi nul n’est plus spécial que d’autres, plus ou moins grand dans ce genre de travail, tous les amis sont absolument égaux. Après tout, si la moindre envie correcte  manque, nous n’allons pas atteindre la moitié parfaite de la pièce de monnaie. Et c’est pourquoi il est nécessaire de se soucier de tout le monde. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 05/01/2012, Écrits du Rabash

Sept milliard incluent dans des univers

Dr. Michael LaitmanChacun de nous est créé avec ses qualités spéciales. Et comme partie de tout l’énorme désir commun, il représente une certaine forme unique de développement, ce qui contredit toutes les autres formes.

Chaque âme qui existe diffère des autres dans tous les sens. Nous n’avons même pas à comprendre combien différents ou opposés nous sommes les uns par rapport aux autres. Il y a un abîme infini qui nous sépare.

Il n’y a pas d’âmes qui soient plus proches ou plus éloignées les unes les autres, nous sommes tous absolument différents dans l’espace spirituel. Nous sommes tellement différents que nous ne partageons absolument rien en commun.

Nous pensons que nous sommes en mesure de trouver certaines similitudes entre certains d’entre nous, mais nous sommes semblables dans nos qualités matérielles, corporelles, animales, pas dans celles spirituelles. Aucune qualité spirituelle n’est similaire aux qualités d’une autre âme.

Vous pensez que certains de vos amis sont plus proches de vous, et qu’un autre vous repousse, et vous êtes incapable de le comprendre, ou vous ne pouvez même pas le tolérer à cause de sa mentalité, de sa personnalité, son apparence ou son comportement. Mais tout cela appartient à notre corps animal. Dans le monde spirituel,  il n’y a pas une seule personne qui soit semblable à une autre, même dans une de leurs qualités, et nul ne peut être plus proche ou plus loin de moi!

C’est un miracle, combien nous sommes complètement à l’opposé les uns des autres. Nous ne pouvons même pas imaginer cela, parce que dans notre monde, cela n’existe pas, on trouve encore certaines similitudes au sein de certains groupes de personnes: une mentalité commune, un comportement accepté, certaines choses qui viennent des foyers de nos parents, et des goûts communs.

Mais il n’y a aucune similitude dans le monde spirituel. Nous sommes en mesure de trouver des différences polaires entre nous dans toutes nos qualités dans la mesure de notre capacité à lister les qualités spirituelles de chacun.

En fait l’espace spirituel est multidimensionnel. Il y a trois coordonnées dans notre monde, mais dans le monde spirituel il y a une quantité infinie d’entre elles. Et dans cet espace multidimensionnel, chacun a son système multidimensionnel.

C’est pourquoi dans le monde spirituel, chacun de nous existe avec son système de coordonnées multidimensionnelles. Les astrophysiciens découvrent aujourd’hui le même phénomène dans le cosmos: un univers est inclus dans un autre, et deux d’entre eux sont inclus à l’intérieur d’une troisième, et ainsi de suite. En d’autres termes, ils sont en quelque sorte en train de se rapprocher d’une forme, où il est possible d’imaginer le spirituel.

Les sages ont écrit à ce sujet: «Leurs opinions diffèrent autant que leurs visages. » En d’autres termes, nous ne partageons même pas des opinions, mais puisque nous ne nous connaissons pas beaucoup  en profondeur, nous pensons que nous pouvons être assez similaires et proches l’un de l’autre.

Ne pensez pas que vous ressemblez à qui que ce soit en aucune façon! Aucun de vous ne correspond à quelqu’un d’autre. Vous êtes tous si loin les uns des autres, que vous ne partagez même pas une qualité unique. Il n’y a rien qui puisse être fait à ce sujet; c’est une donnée.

La seule chose qui puisse  être faite dans ce cas est de s’élever au-dessus de toutes les différences. Nous ne pourrons jamais nous connecter sans cela! Dans ce plan, il est absolument impossible de connecter le système de coordonnées multidimensionnelles de l’un avec le système multidimensionnel de l’autre.

Nous ne serons jamais capables de nous connecter au  niveau de nos qualités. Toute personne est un univers séparé, avec sa structure pleine de richesses à l’intérieur d’elle-même. C’est ainsi que chacun de nous est infiniment riche et polyvalent à l’intérieur, et diffère absolument de l’autre dans tous les sens. Ils n’ont rien en commun.

C’est pourquoi nous devons comprendre que nous n’avons pas d’autre choix que de nous  élever au-dessus  de nous! 

 Du cours n°2 de la convention Arvout, le 18/11/2011