Category Archives: Perception

Seul parmi les anges errants

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je magnifie toujours et éleve l’ami . Pour moi, il est un moyen et une aide pour l’acquisition de la vie dans la spiritualité. Alors, comment puis-je être jaloux de lui ?

Réponse: Nous voyons toujours les autres à travers le prisme de notre ego. Et il me semble que tout le monde est pire que moi. Et si quelqu’un est meilleur, ici , je commence à me sentir mal et j’ai besoin d’équilibrer ceci en quelque sorte, sinon je vais souffrir.

En fait, je suis le seul à exister. Tous les autres sont mes caractéristiques négatives qui errent autour de moi. Si j’étais corrigé , je ne pourrais pas les voir, à la place, je  verrais les parties de mon âme qui sont connectées à moi en un tout unifié, je verrais la Lumière. Voilà comment je verrais toutes sortes de gens. Ils sont tous mes caractéristiques internes.

Comment me comporter à leur égard ? Comme si c’étaient des anges .

Question: Mais cette jalousie qui devrait exister n’est pas en moi. Suis-je jaloux de quelqu’un? Je vois que tout le monde est aussi misérable que moi.

Réponse: C’est parce que vous voyez les amis grâce à votre ego . En fait, ils sont tous parfaits !Car le Créateur a créé une telle perception de l’environnement à cause de vous. Si vous vous corrigez , vous verrez tout le monde aussi parfait ! Personne ne doit être corrigé, vous uniquement.

Le magnétisme du don sans réserve

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je mesurer mon état en dehors du désir de recevoir et est-ce possible si nous le faisons tout le temps ?

Réponse: Cela signifie que je suis prêt à toujours rester dans l’état actuel, c’est- à-dire Hafetz Hessed, peu importe ce qui se passe . Et plus je m’élève, plus mon état de Hafetz Hessed descend, ce qui signifie qu’il s’étend au niveau le plus bas. C’est ce qu’on appelle la mesure à l’extérieur du désir de recevoir. Dans un état de Hafetz Hessed je ne fais pas de mesure, mais j’essaie de rester aussi bas que possible dans un état permanent.

Ceci est considéré comme mesurer en dehors du désir de recevoir si je n’attribue pas un intérêt à la satisfaction du désir de recevoir . Je reçois cette capacité comme une barre de fer levé en l’air par un aimant. Grâce à l’aimant, le fer peut rester en l’air. C’est pareil avec le désir, dans la mesure où la lumière influe sur le désir, l’élève au-dessus d’une intention pour le bien de la réception, il peut être suspendu en l’air avec une intention pour l’ amour du don.

Le désir lui-même est inchangé, mais sa direction se transforme de pour soi-même en pour un autre , ce qui signifie pour le Créateur. C’est ainsi que nous sommes rarement capable de mesurer en dehors du désir de recevoir.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 02/03/14

Verser des larmes de joie

Dr. Michael LaitmanQuestion : Je ne peux rien faire quand je vois la haine, les faux-semblants, et la fraude dans la façon dont les amis se comportent.

Réponse : Bien sûr. Personne n’est parfait. Nous sommes tous spirituellement défectueux. Nous voulons tous être corrigé. Lorsque nous montons encore un peu vers le Créateur depuis cet état, nos actions sont très désirables pour Lui.

C’est tout à fait naturel de voir que les amis sont aussi sales dans leurs pensées que je le suis, dans leurs sentiments, dans leurs plans diaboliques, et dans les différentes envies irrépressibles et négatives qu’ils ont. Si je corrige tout cela, je tombe immédiatement dans ces défauts à maintes reprises. Nous reconnaissons au moins le fait que nous sommes dans un géant trou d’égout et que toutes nos pensées et nos désirs imparfaits sont notre état ​​initial.

Vos larmes sont de merveilleuses larmes de la reconnaissance de notre état​​. Cela indique déjà que la Lumière Supérieure vous influence et vous aide à comprendre où vous êtes par rapport à elle. C’est déjà la reconnaissance du mal et pas seulement un certain bas niveau, mais un état d’où vous pouvez avancer et faire un bond en avant.

Nous devons donc transformer ces larmes en larmes de joie et remercier le Créateur de vous donner cette reconnaissance de votre état et un tel soutien ! Vous n’êtes pas isolé dans une sorte de ferme finlandaise, pleurant sur votre sort.

Vous êtes dans un grand groupe qui vous fournit un soutien. Vous avez tout un système qui est sain et vous savez que vous êtes une partie de celui-ci, comment il fonctionne sur vous, et comment vous devriez l’utiliser pour atteindre le centre, l’équilibre absolu. Vous avez tout ça ! Ainsi, vos larmes ne sont que le début, uniquement la reconnaissance de votre état​​. Je dirais même que vous pleurez sur vous-mêmes. Vous devriez au moins l’attribuer à vous-mêmes et verser des larmes de joie car vous comprenez qui vous dirige, et quel chemin vous êtes en train de suivre. Cela viendra. Accrochez-vous à nous et tout ira bien.

La confiance qui nous connecte à l’environnment

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le lien entre la confiance et la joie ?

Réponse: La confiance nous apporte la joie. Le sentiment de confiance est le résultat de l’éclairage spécial qui vient d’en haut et soutient une personne comme sur un coussin d’air, le remplissant ainsi de joie.

Il existe deux formes de confiance : la confiance en raison de ce que j’ai dans ma poche , à quel point je suis plus fort que l’environnement, ou la confiance dans l’environnement, de la force de l’ environnement et le fait que je suis inclus en lui, ce qui signifie que ma confiance dépend de l’environnement. C’est l’un des deux.

La confiance est la connexion à l’environnement quand je suis plus fort que l’environnement ou lorsque l’environnement est plus fort que moi , mais je suis connecté à lui. Le meilleur sentiment de confiance, c’est quand je suis satisfait de l’état de petitesse. Ensuite, je suis sûr d’être dans les bras de l’environnement, confiant comme un bébé dans les bras de sa mère.

Quand un bébé grandit, il ne se sent pas le même sentiment de confiance qu’il ressentait avant. Il a déjà des doutes et a peur de tout , tandis qu’un bébé dans les bras de sa mère ne s’ inquiète de rien, et c’est le meilleur moment .

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale 05/03/14 , Écrits du Baal HaSoulam

 

La base de l’indépendance est le détachement du Créateur

Dr. Michael Laitman« L’Indroduction à la Kabbale » – est une introduction très importante écrite par Baal HaSoulam pour préparer l’homme à l’étude du livre du Zohar avec le commentaire Soulam. Grâce à cette introduction l’homme peut au moins se rapprocher d’une certaine manière de ce commentaire, sinon sans le commentaire Soulam, le livre du Zohar nous serait absolument incompréhensible. Cette introduction comprend l’ensemble de la Kabbale liée à la propagation des mondes de haut en bas et dévoilée par Ari dans son livre « L’arbre de la Vie. »

Cette propagation des mondes a été découverte déjà par Abraham, puis décrite dans la Torah par Moïse, mais sous une forme dissimulée, cryptée.

Tandis qu’aujourd’hui nous l’étudions pour son application pratique et pour cela nous devons la découvrir sous une forme claire, adaptée à la réalisation et à l’utilisation.

Pour cette raison le Baal HaSoulam explique toute cette science depuis le début, depuis la Source qui génère l’idée de la création et de quelle manière, suivant cette idée, la création a été créé et matérialisée. Le Créateur, la force supérieure de don et d’amour créé quelque chose en dehors de Lui-même qui doit être Son contraire. Si le Créateur – est la force de don, il doit créer la force de réception.

Aussitôt après sa création, la force de réception disparaît à l’intérieur de la force de don, c’est-à-dire qu’elle est contrôlée par celle-ci à cent pour cent. Et pour cette raison la création semble ne pas exister. Puisque ce n’est pas le matériel qui compte, mais l’existence d’une indépendance du Créateur – mais elle ne l’a pas.

Alors la question se pose, comment peut-elle exister? Comment est-il possible de générer quelque chose qui peut devenir ensuite entièrement indépendant? Tout ce qu’il a – il l’a de Moi et ce fil ne peut pas être coupé. Ce n’est pas possible que la création ait quelque chose de nouveau, car d’où elle peut le recevoir ? – c’est aussi de Moi. Il n’y a rien qui existe dans le monde en dehors de Moi.

Alors, comment est-il possible d’amener la création à l’indépendance? C’est comme si ça niait et détruisait l’unicité du Créateur dans l’univers. C’est paradoxal, car s’il n’existe qu’une seule Source qui génére tout et qu’il n’y a rien au monde hormis cette source, alors comment cela peut-il se faire que la création aurait une certaine indépendance, à tel point qu’elle pourrait même être contre son Créateur, et non pas artificiellement, mais véritablement de son propre gré ?

Ici se cache une très grande profondeur qui nous est incompréhensible.

Nous pourrons comprendre cette indépendance qu’à la fin de la correction.

Pour l’ínstant nous devons étudier toutes les étapes suivant lesquelles le Créateur a créé la création de telle manière pour pouvoir lui donner la liberté.

Cette indépendance consiste en ce que la création est coupée du Créateur, mais toutefois elle possède ses propres forces, ses sentiments et sa propre raison, tout ce qui est nécessaire pour exister de façon indépendante. Et de ne pas exister tout simplement, mais de déterminer ses actions, son autonomie d’une telle manière pour arriver à s’éléver au niveau du Créateur. Un tel processus et un tel résultat nous paraît absolument irréalisable.

Par conséquent, le désir de recevoir créé par le Créateur comme Son opposé et entièrement dirigé par Lui doit passer par une suite de transformations pour obtenir une autonomie, une force qui lui permettra d’établir son indépendance selon son esprit et ses sens.

Pour ce faire, le désir de recevoir se détache du Créateur et après adhère à Lui de nouveau, se détache et adhère à Lui plusieurs fois – c’est-à-dire passe des montées et des descentes. Grâce à ça, nous commençons à comparer ces états, à apprendre un état de l’autre: d’abord nous comparons chaque montée et chaque descente et après toutes les montéees et toutes les descentes les unes par rapport aux autres.

C’est de toute cette expérience progressive de comparaison des montées et des descentes et de l’analyse des états suivants par rapport aux états précédents que notre esprit et notre perception se forment. La comparaison de toutes sortes de montées et de descentes et de toutes sortes de corrélations qui s’entrelacent entre elles, développe nos sensations et notre esprit.

En fin de compte, l’étude du Créateur conduit la créature à l’indépendance, comme il est dit : « grâce à Tes actions nous Te connaîtrons. » La création étudie comment le Créateur la traite et se forme en fonction de ça. Il s’avère alors que la base de l’indépendance – c’est le détachement du Créateur !

De l’article  » Introduction à la Kabbale>>, p.4 . Etant donné que la lumière et le récipient sont étroitement liés entre eux, le désir de recevoir s’annule par rapport à la lumière. Le récipient ne prend une forme déterminée qu’après la première expulsion de la lumière, puisque aussitôt après la sortie de la lumière le récipient commence à éprouver un désir ardent pour qu’elle revienne.

C’est ce désir ardent qui détermine la forme appropriée du désir de recevoir. Après que la lumière revient dans le récipient à nouveau (c-a-d que le lien entre le Créateur et la création se renouvelle), ils devienent déjà des objets différents – le Créateur et la créature, (la création reçoit déjà son indépendance) le récipient et la lumière ou un corps et la vie. Prêtez bien attention à ça – puisque ce sont des concepts les plus profonds.

 

De la leçon sur <<Introduction à la Kabbale (Ptiha), 02/03/2014

 

Il n’y a pas de problèmes qui ne puissent pas être surmontés

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous dites qu’il n’y a pas de problèmes qui ne puissent pas être surmontés. Alors pourquoi y a t-il des cas où les perturbations restent malgré tout ?

Réponse: La seule raison est la faiblesse de la connexion préliminaire à l’enseignant, au groupe et aux sources.

Il n’y a pas de perturbations qui ne puissent pas être surmontées. Une pensée ou un désir nous est toujours envoyé comme ça, et il est possible de le surmonter. Le niveau suivant apparaît devant nous et il est possible de l’approcher, soit par la voie de souffrances ( Béito – « en son temps ») ou de la bonne façon ( Akhishéna – J’accélèrerai). Si nous passons par la voie de souffrances, elles nous entourent à tel point que nous sommes prêts à surmonter l’obstacle qui est placé devant nous par tous les moyens. Mais pour cela, nous payons avec du temps et du sang.

Si nous allons dans la bonne voie, alors nous surmontons rapidement la perturbation parce que nous sommes connectés aux amis, aux livres, et à l’enseignant dès le début et nous savons que la perturbation vient du Créateur. Nous pouvons garder cette pensée comme un bouledogue et ne pas la laisser partir, même un instant : «  tenir au moins un peu plus longtemps , une seconde , puis une autre  »

Ne pensez pas à ce qui nous attend ! Un bon athlète sait qu’il doit tenir une autre seconde puis une autre , l’une après l’autre, mais c’est seulement dans ce cas que nous aurons la force . Et quelqu’un qui pense à l’avance n’est pas assez fort psychologiquement. Nous avons seulement la force si nous pensons à l’heure actuelle et si nous concentrons le temps , le lieu et l’effort, de toutes les circonstances en un point.

Ce n’est pas la perturbation elle-même, ni sa forme , ou les circonstances, rien ne dépend de nous, sauf la connexion au centre du groupe .

Accueillez correctement toutes les conditions du progrès

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pour que notre demande de spiritualité soit correcte, nous avons besoin d’y inclure la connexion, l’annulation mutuelle de l’un vers l’autre, ainsi que le monde entier à qui nous transmettons notre connexion. Sur quoi, par-dessus tout, devons-nous nous concentrer, est-ce  sur notre attaque interne ?

Réponse: Aucune attaque n’est nécessaire. Nous avons toujours besoin de nous renforcer en même temps, car le système en qui nous sommes est une partie intégrale et éternelle.

Nous avons besoin de vivre dans un état ​​d’unité et alors nous comprendrons que nous sommes dans ce volume tout le temps, que nous sommes éternels et parfaits ! Et tout le reste est décousu, endommagé et la mort, nous détache de toute éternité, de l’accouplement parfait entre nous. Essayez d’imaginer pour vous-mêmes où sont l’éternité et la plénitude , où est notre existence, et pourquoi elles sont différentes et vous verrez que ce sont deux plans parallèles. Ce n’est pas la peine de tomber dans le plan inférieur.

Question: Mais si je ne suis pas en attaque tout le temps, alors apparemment je tombe.

Réponse: Mais n’attaquez pas. Il n’est pas nécessaire d’attaquer les Klipot (forces impures ), il est simplement nécessaire de comprendre qu’elles viennent pour votre bon développement . Vous pouvez appeler cela une attaque si c’est plus facile pour vous.

Après cela, vous commencerez à aimer les Klipot, bénirez le mal comme le bien, parce que tout cela est nécessaire pour votre avancement. Et même plus que cela, l’ensemble de ces troubles sont le moteur de notre progrès.

Question: Il s’ensuit que nous avançons à cause des perturbations .

Réponse: Certainement ! Car c’est tout notre matériel ! Il vous est révélés de plus en plus. Imaginez que votre intellect et votre désir deviennent beaucoup plus importants et si vous les utilisez correctement, alors en conséquence les pouvoirs en vous grandissent ainsi. Et c’est ainsi que vous grandissez.

Dans notre monde un enfant grandit parce qu’il accepte et digère la nourriture. Ce processus très complexe se construit aussi sur les problèmes de traitement ce qui est tout à fait naturel pour lui.

Les souffrances de la société aux yeux du juste

Dr. Michael LaitmanDe l’article de Baal HaSoulam « L’introduction au Talmud des Dix Sefirot », point 128.

 L’homme qui ne souffre pas avec la société n’est pas récompensé de voir la consolation de la société, puisqu’il n’est pas en mesure de persuader les gens à justifier les souffrances ni de voir leur consolation. Pour cette raison il ne sera jamais récompensé du degré de juste. 

En général il est impossible d’avancer, si on ne ressent pas de la compassion envers les souffrances de la société. En effet, chaque étape doit être parfaite. Par conséquent l’homme n’a pas d’autre choix que de se pénétrer des souffrances de la société. Cela se produit à chaque degré afin d’atteindre l’état de juste et l’état de juste complet.

Il existe aussi de nombreux niveaux dans ces états. Le récipient est divisé en plusieures parties et il est nécessaire d’atteindre le degré de juste et de juste complet dans chacune d’entre eux. Pour le réaliser l’homme doit préparer ses désirs, ses manques, autrement dit, ses souffrances. Les gens aspirent à donner et à s’unir mais n’arrivent pas à le faire et cherchent des moyens pour attirer la lumière qui ramène vers le bien. L’homme doit s’imprégner de tous ces désirs dès le début.

On nous demande de réaliser la règle de l’amour du prochain non pas avec la construction du Temple, bien qu’il incarne exactement ce récipient, la maison de la sainteté, mais avec le don de la Torah. La question se pose:

«Êtes-vous prêt à le faire? et non pas « capables » de le faire, mais juste « prêt » à le faire? Alors, allez-y!

Cela signifie qu’il faut s’imprégner des souffrances de la société, puisqu’il est nécessaire de sentir les désirs du prochain comme ses propres désirs. Mais ici il y a une particularité, puisque ce que nous approprions au prochain, ne sont pas ses désir relatifs à la nourriture, à la famille, à l’argent, au pouvoir, aux connaissances, bien que nous ayons de l’empathie envers eux et ressentions leur douleur, puisque ces choses là sont importantes pour eux à leur niveau. Mais nous devons le décrypter à partir de notre niveau à nous et de comprendre que la raison de ces états est le manque de lumière qui ramène vers le bien, le manque de lumière supérieure dans leurs désirs.

Leurs désirs exigent une correction, et donc pour cette raison ils ressentent différents problèmes: des maladies, des problèmes avec les enfants, dans la famille, toutes sortes d’ennuis. Tout cela à cause du manque de lumière en général. Nous à notre degré nous le comprenons et nous transformons leur prière en notre prière (MAN). C’est cela que signifie être imprégné des souffrances de la société.

La question se pose, comment pouvons-nous nous imprégner de leurs désirs spirituels, s’ils n’aspirent pas encore à un remplissage spirituel, mais sont avides uniquement d’un satisfaction matérielle? Supposons que je me trouve au 50e niveau, mais la société ne représente pas mon Partsouf inférieur direct et ne se trouve pas au 49e niveau. Puis-je voir ses désirs au niveau 49?

En fait, étant donné que tous les niveaux existent déjà, nous voyons les désirs de la société au niveau où nous nous trouvons nous mêmes. Il s’avère qu’à mon niveau je peux m’imprégner des désirs de la sociéte du même niveau. Cela signifie élever les désirs de la société à mon niveau. Par conséquent, même un juste complet peut être impressionné par les souffrances de la société se trouvant dans un état entièrement matériel, avant même la période de préparation, avant «Lo Lishma » . En effet, tous les états existent déjà dans le monde spirituel.

De la préparation à la leçon du 03/05/2014

 

Le secret des caractères purs

Dr. Michael LaitmanL’ordre inverse des lumières et des récipients est une loi qui agit du début du monde jusqu’à sa fin. Il découle du fait que plus le récipient-désir est grand et « rude », plus la lumière qui se découvre en lui est grande. Autrement dit, la lumière se découvre dans la partie fine à l’aide de la partie « rude ».

La partie « fine », « transparente » par laquelle commence la croissance – c’est Keter. Et la partie « rude » – c’est Malkhout. Ainsi Malkhout détermine la grandeur de la lumière qu’il y aura dand Keter.

Cette loi est la même pour les dix Sefirot quelle qu’elles soient: d’une petite cellule, d’une partie du monde, du monde entier ou bien de toute la réalité qui existe.

Mais au fond de l’ordre inverse des lumières et des récipients résident deux lois:

Premièrement, selon la grandeur du désir je découvre le Créateur.  Autrement dit, je manifeste mes goûts en fonction de mon appétit.

Deuxièmement il existe la loi de l’équivalence de forme: plus mon récipient est « transparent », plus la lumière qui lui correspond est grande et haute.

Il s’avèret que j’ai une partie du récipient « rude » à l’aide de laquelle j’attire et je découvre les lumières et j’ai une partie du récipient « transparente » à l’aide de laquelle je ressens ces lumières.

De là découle un grand nombre de conséquences qui nous désorientent complétement.

Par exemple, pour atteindre des sommets dans un art quelconque, les artistes doivent travailler beaucoup dans des situations très difficiles, « dures « , « terre à terre ». De loin on peut penser qu’ils volent dans de hautes sphères, mais en réalité ces gens là sont très « difficiles ».

Après tout, « quelle que soit la hauteur où l’homme s’élève, son mauvais penchant s’élève toujours au-dessus. » C’est ça la conséquence de l’ordre inverse des lumières et des récipients – même ici dans le monde matériel.

Pour obtenir quelque chose de sublime, de raffiné, il faut passer par tout les états dans vie – et ce n’est qu’alors que l’on sera capable de créer vraiment une oeuvre d’art. Ce n’est qu’en se « salissant » sufisament bien que de cette saleté on pourra atteindre le sommet.

C’est pourquoi si on faisait connaissance de plus près avec les natures fines, on verrait en elles quelque chose de tout à fait différent de ce qu’on croyait – car il y a de tout en elles.

Ainsi la « finesse  » et la « rudeur » sont interdépendantes. Après tout « l’essence de l’essence et « l’existence ex-nehilo » sont en correlation inverse. D’une part, l’essence de l’essence doit se manifester et d’autre part,  » l’existence ex-nehilo » doit découvrir son essence et le pôle opposé qui lui manque. C’est de là que vient la compréhension.

Nous avançons plus loin, nous nous salissons en tombant dans la boue, les générations descendent de plus en plus bas dans le gouffre – et c’est exactement ces états qui nous préparent pour la compréhension la plus pure. En ce qui concernel’esxistence ex-nehilo », je découvre la lumière en fonction de « l’épaisseur « , « de la rudesse » de mon désir, tandis qu’en ce qui concerne « l’essence de l’essence » je découvre la lumière en fonction de ma transparence.

Ainsi mon désir contient deux parties : la partie « rude » qui attire la lumière et une partie « transparente » qui la reçoit.

De la leçon sur « L’introduction au livre du Zohar », 27.02.2014

 

Comment pouvons-nous éveiller le Créateur ?

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment l’inférieur peut-il hâter son propre développement et contraindre le supérieur à fonctionner en permanence sur lui ?

Réponse : D’une part, tout ce qui arrive à l’inférieur vient du supérieur, comme il est dit : « Je suis le premier et Je suis le dernier. » Si Il est le premier et le dernier, alors qu’est-ce que je dois faire ? Comment puis-je m’accorder à Lui ?

La seule façon de s’accorder au supérieur se fait à travers le groupe et non par soi-même. Je ne peux pas le faire par moi-même. Le groupe est mon supérieur et si j’éveille les amis, j’éveille aussi le Créateur de cette façon. C’est notre unique travail. Si je veux accélérer ma progression, mon développement, et améliorer mon état, je ne peux le faire qu’à travers le groupe.

Tant que je suis tout seul, il n’y a aucun moyen que je puisse donner au Créateur. Quand je suis seul, je reste passif dans ma relation avec le Créateur, tout comme les parties minérale, végétale et animée de la nature. Si j’essaie de me connecter au Créateur par moi-même et que j’étudie la sagesse de la Kabbale dans le but d’y arriver, je reste au niveau du minéral, du végétal et de l’animé.

Si je veux éveiller le Créateur et Le forcer à prendre soin de moi, je dois le faire à travers le groupe parce que le récipient du don sans réserve sur le Créateur est la connexion entre les gens. La même chose se produit dans le passage d’un niveau à l’autre. Au niveau suivant, je vais devoir atteindre une connexion avec tout le monde « au carré » par rapport au niveau précédent. Sur les niveaux supplémentaires, la connexion se développe dans le troisième degré, le quatrième degré, etc…

Cela signifie qu’à chaque fois je dois éveiller le Créateur par mon propre pouvoir, qui est plus étroitement connecté au groupe. Si je ne l’augmente pas à chaque fois, je reste tout seul, et ainsi je suis complètement dirigé par le Créateur, par différentes illuminations, ce qui est le niveau du minéral, du végétal et de l’animé, tout comme Il exploite l’ensemble de la nature et des gens dans ce monde.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21/02/14, Talmud Esser Sefirot