Category Archives: Perception

Remettre de l’ordre

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Introduction au Livre du Zohar, » Article 2: Pour effacer à tout cela, nous avons besoin de faire des enquêtes préliminaires. Et ce n’est pas, à Dieu ne plaise, où il est interdit, dan la substance du Créateur, dont nous n’avons pas la pensée ou la perception quelle qu’elle soit, et donc pas la pensée ou l’expression de Lui, mais où l’enquête est une Mitsva (commandement / bonne action), l’enquête de Ses actes. C’est, comme la Torah nous commande: «Connais le Dieu de ton père, et sers» et, tel qu’il est dit dans le poème de l’unification, « Par vos actions, nous vous connaissons. »

Au début de l ‘«Introduction au Livre du Zohar, » Baal HaSoulam soulève cinq questions majeures auxquelles une personne fait face sur le chemin de la spiritualité, puis il leur ajoute des enquêtes préliminaires qui sont censés «faire le ménage». Après tout , mes questions sont accompagnées de la confusion et sont entourées par les déchets et les «mauvaises herbes» qui empêchent ma compréhension, l’examen clair, l’aménagement de tout à sa place et la capacité à différencier les choses.

C’est comme si je recherchais dans un endroit sale et désordonné et ainsi la première chose que je dois faire est de le nettoyer et de découvrir précisément ce que je cherche, où exactement, pourquoi et selon quelles règles. Cela signifie qu’il y a beaucoup de conditions supplémentaires que je dois découvrir afin de clarifier mes questions et de trouver les réponses et de les satisfaire.

Nous commençons donc d’abord par nous débarrasser de tout ce qui est superflu ; on s’en débarrasse tout simplement, et n’avons aucun contact avec le Créateur tandis que nous cherchons. Le donneur reste là-haut, hors de portée, parce qu’Il n’est pas revêtu dans la matière de notre désir de telle façon que nous ne pouvons l’étudier. De la «Préface au Livre du Zohar», nous savons que nous pouvons étudier et examiner seulement la matière et la forme revêtue dans la matière; si nous pouvons révêtir notre matière avec la forme de don, puis de là, ce qui signifie par les actions du Créateur « par Tes actions nous Te connaitrons »nous pouvons L’étudier.

Il s’agit des actions qu’Il effectue sur moi en m’ayant créé. A partir de ce moment-là, je commence à travailler sur les changements intérieurs, avoir une connexion à Lui, jusqu’à ce que j’atteigne l’ensemble du processus, jusqu’à la fin de ma correction. Ainsi, j’arrive à mieux Le connaître, et Il agit sur moi de plus en plus. A la fin de ma correction, j’arrive à la forme exacte qu’Il a et le supérieur est complètement revêtu en moi.

Ainsi,«par Tes actions nous Te connaitrons », je ne Le connais pas Lui, mais Son image qui est dressée en moi par Ses actions. Telle est l’origine du mot « Boré – Créateur», qui signifie «Bo-Ré- viens et vois. »

Nous résolvons de nombreux problèmes de cette façon: Nous cessons immédiatement de « flotter dans les nuages » dans une tentative d’étudier le supérieur et de « descendre à terre»,à la base de tout. C’est parce que la chose principale pour nous est de découvrir le Créateur.

Toutes les autres actions sont disposées autour de cela, toute notre vie, toute la réalité. Tout cela n’est que pour que l’être créé découvre le Créateur.

Nous devons donc nous rappeler que nous sommes naturellement limités par notre forme même. Ce n’est que par les actions du Créateur que nous pouvons Le connaître, comme il est dit: «par Tes actions, nous Te connaitrons. » Cette approche résout de nombreux problèmes philosophiques et, par là, Il me met dans la bonne direction, me montrant que c’est moi qui doit changer, et non le Créateur. Je dois agir afin de découvrir Ses actions ; tous les commencements sont en moi. Je suis l’élément changeant dans le système. C’est la chose la plus importante.

Nous ne parlons pas ici d’Atzmouto, d’Ein Sof (infini), de l’éternité, de la complétude ou de l’absolu. Il n’y a que moi qui découvre le Créateur selon les changements en moi ; Il efface les choses qui désorientent  et  la poubelle habituelle et nous rapproche de l’exécution correcte.

Question: Pourquoi atteignons-nous le Créateur, par Ses actes, comme il est dit: « Nous Te connaitrons par Tes actions? »

Réponse: Si vous me parlez de votre mère, je vais probablement entendre à quelle point elle est une grande cuisinière et comment elle s’occupe de vous. Vous me parlez de ses actions, mais pas vraiment d’elle! Essayez de prendre les actions en dehors de l’histoire et vous verrez que c’est impossible.

Question: Alors, quelles sont les actions du Créateur?

Réponse: Vous êtes Son action. C’est Son acte ; c’est la façon dont nous sommes faits, incapables d’atteindre quoi que ce soit à l’exception de Ses actions. C’est seulement Ses actions et non leur essence que nous voyons et c’est seulement de ses actions dont nous parlons.

 

De la 4e partie du quotidien de Kabbale 27/02/13, «Introduction au livre du Zohar »

Aidez-moi à reconstituer le puzzle de la création

Dr. Michael LaitmanNous devons toujours être connecté et essayer de voir la Torah dans la connexion entre nous et comment la réaliser. Qu’est-ce qu’une certaine connexion signifie, où est Haman entre nous , où est Mardochée, où est Esther, qui est Assuérus, qu’est-il arrivé aux dix fils de Haman et de sa femme?

Si nous ignorons les caractères physiques de nous-mêmes et des amis et parlons de forces, des attributs, à propos de discernements et non sur les corps qui sont perçus par les cinq sens, si nous nous élevons au niveau du réseau des forces de la création, alors cela signifie que nous accomplissons la Torah dans les relations entre nous. Ensuite, nous avons déjà commencé à les voir et à apprendre. C’est ce qu’on appelle la mise en œuvre, nous rapprochant de la correction, et construisant l’image d’Adam, l’homme. Ensuite, vous verrez combien est nécessaire chaque ami et que même toutes les forces négatives doivent exister afin que vous ne soyez pas d’accord avec un tel comportement, vous vous tiendrez éloigné d’elles, et décidez de ne pas les utiliser intérieurement.

Nous n’appliquons pas suffisamment avec constance les efforts pour nous rapprocher et nous connecter sur le niveau des forces, des intentions, et non pas au niveau du corps physique. Nous devons pénétrer un plus profondément et commencer à éloigner l’image corporelle habituelle afin de voir le réseau que nous construisons entre nous, ou plus exactement, le découvrir.

Tout le monde doit essayer d’imaginer qu’il est dans le système des forces et non entre les corps physiques de ce monde et toutes ses déchets. Nous devons enfin voir et imaginer ce monde correctement. Il est impossible de parler de cela tout le temps. Une personne doit changer ses pensées. Pour ce faire, nous devons nous soutenir mutuellement et nous avons besoin de la garantie mutuelle quand chacun pense de la même manière.

Alors vous commencez à remarquer et à identifier que tous les amis sont dans des relations internes, dans une telle intention, dans de telles actions, que vous vous rendez compte qu’ils n’effectuent pas des actions extérieures, mais que tout le monde est en train de construire et reconstituer ce puzzle pour connecter tout le monde. Tout le monde aura le sentiment que ses efforts détermine si ce puzzle sera rassemblé, si tout le monde se connecte et comment on est dans l’image qui s’effectue progressivement, qui révèle la force générale du don appelée le Créateur avec tous ses détails et particularités.

C’est déjà un signe que la Torah nous est révélée, que la Lumière supérieure commence à éclairer et à expliquer ses règles, sa nature. Ainsi, nous commençons à vivre à ce niveau.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 25/02/13, Écrits du Baal HaSoulam

Il n y’a pas de place pour le désespoir et la déception

Dr. Michael LaitmanNous devons découvrir toutes les lacunes car le bien ne se révèle que dans son contraire. Donc, nous devons nous réjouir quand nous découvrons la forme négative, c’est le premier niveau de révélation après lequel il existe déjà une correction et une satisfaction.

Donc, nous devons comprendre que si un homme suit le droit chemin, alors il n’y a pas de place pour le désespoir et la déception. Une personne qui avance correctement devrait toujours être heureuse car elle passe par toutes les phases le long du chemin, en les justifiant car elle comprend qu’elles sont nécessaires pour la révélation de la plénitude.

La corruption est, avant tout, mon désaccord avec mon état – mon sentiment de répugnance à la justifier et à l’accepter comme nécessaire – qui doit être révélée. Tous les états sont déjà imprimés dans la racine de mon âme dans ma nature.

Les états sont révélés du plus simple au plus difficile: Ibour (gestation), Yenika (allaitement) et Mokhin(âge adulte). Tout d’abord, je ne suis qu’un minuscule embryon qui est dépourvu de toute conscience de soi. Ensuite, je  nais, ce qui signifie que la prise de conscience est née en moi, la compréhension. Avant cela, j’ai simplement senti quelque chose sans savoir où j’étais et ce qui se passait. Ensuite, je commence à ressentir des sensations agréables et désagréables, différents changements d’états. Ensuite, je commence à venir à connaître le supérieur, juste un peu, qui Il est et comment il me dirige et me change.

Je suis connecté à Lui. Il semble être rusé car il se cache de moi pendant que je Le cherche et Le poursuis, ne sachant pas où Il est. On me dit que je peux le découvrir à travers l’environnement, mais je ne veux pas de cet environnement. Cependant, il s’avère que c’est dans la même mesure que je ne veux pas de Lui, car c’est la même chose.

Cela signifie que je dois passer par de nombreux états avant que je comprenne et atteigne la reconnaissance, Mokhin, qui est le dernier niveau de notre évolution qui vient après Ibour et Yenika. Il est naturel car je ne peux pas comprendre quoi que ce soit si je n’ai pas assez d’expérience et n’ai pas réussi à atteindre les raisons de ce qui se passe, la connexion entre eux, et pouvoir commencer à lier les unes aux autres. Ainsi, les états commencent à éclairer pour moi un peu de l’intérieur, et je comprends ce qui est dérivée de quoi. Grâce à la connexion entre les événements, je découvre la source, qui est en fait externe, en dehors des actions que je ressens.

Par conséquent, il est très difficile pour une personne d’avancer car on ne peut justifier les actions que l’on ressent, qui semblent une coïncidence. On ne comprend même pas leur ordre. Il aimerait voir qui travaille sur lui, mais il n’arrive pas. C’est un chemin difficile car nous n’arrivons pas attribuer tout ce qui nous arrive à l’Unique – Il n’y a rien hormis Lui et nous ne reconnaissons pas le fait qu’Il est bon et bienveillant.

Parce que nous ne cherchons pas à faire confiance à cette bonne force, nous ne découvrons rien sur le chemin. Il y a même une phase au cours de notre développement où une personne craint des nouvelles découvertes et préfère que rien de nouveau ne se passe. Il ressent tout simplement la douleur physique parce que la révélation est découverte si douloureusement que tout en lui est une sensation désagréable.

Si une personne devait s’attendre à d’autres révélations, elle pourrait faire des efforts pour les atteindre, et pas seulement pour agir de façon externe tout en se mentant à elle-même en se disant qu’elle est au travail, mais en fait ayant peur de faire un pas en avant.

Seulement si elle a un environnement bon et fort – ce qui signifie qu’elle surmonte son ego et se tourne vers l’environnement – elle annule son ego qui s’interpose entre elle et ses récipients indépendants qui semblent être externes. Ensuite, l’homme récupère ces récipients et ces moyens, et à travers eux, il peut découvrir les états suivants avec joie et les rapprocher. Cela n’est possible que dans la mesure où il annule son ego devant la société, comprenant que ce n’est pas la société extérieure, mais ses attributs intérieurs.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 26/02/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Une personne contre toute la Nature

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, «Introduction au Livre du Zohar, » Point 1: Lorsque nous nous examinons, nous constatons que nous sommes aussi corrompus et aussi bas que possible. Et lorsque nous examinons l’opérateur qui nous a fait, nous sommes obligés d’être au plus haut degré, car il n’y en a pas de plus louable que Lui. Car il est nécessaire que seules les opérations parfaites découlent d’un opérateur parfait.

En effet, nous voyons que la nature est parfaite et que tout ce qu’elle contient est disposé de façon bien plus réussie que dans nos vies. L’attitude d’une personne vis-à-vis des autres se résume à un désir de violer, tuer, manger, abuser, et battre les autres toutes les manières possibles. Nous voyons que cette approche est mauvaise et nuisible. Afin de mener une vie normale, il serait préférable si nous existions bien sur la base des principes de réciprocité, de préservation de la nature, et de veiller les uns sur les autres. Nous enseignons à nos enfants à ne pas se battre, à être généreux et à jouer ensemble. Mais il semble que les enfants ne peuvent pas le faire et les adultes pas plus. Il s’avère que notre nature est mauvaise. C’est ce que nous découvrons quand nous nous regardons nous-mêmes.

D’autre part, dans la nature tout est construit à merveille. De nombreuses études illustrent plus clairement l’image de cet équilibre harmonieux et de coopération mutuelle. En fin de compte la nature a créé la vie qui nécessite une coordination entre des mécanismes délicats et complexes qui travaillent ensemble. Nous voyons combien polyvalent et complexe est le monde et avec quelle grande sagesse il a été créé. D’où vient tout cela? De quelque petit « atome » qui a été créé à la suite du Big Bang?

D’une façon ou d’une autre, la précision, la polyvalence complexe que nous voyons nous impressionne, mais quand on regarde l’homme qui est le « couronnement de la création » nous voyons un seul penchant: tout détruire. Cela fait réfléchir : comment cela peut être, que la partie la plus complexe, la «meilleure» partie, soit aussi le pire ?

Une fourmi ou un cafard ne font de mal à personne, ils n’agissent que selon les ordres de la nature et aident les autres dans le système général qui est mutuellement connecté. Dans cela, chacun vit afin de soutenir les autres, chacun a sa propre niche et se maintient pour être connecté avec des milliers d’autres créatures. Ensemble, ils forment tout un puzzle parfait, un ensemble indissociable des lignes de l’image en général. Si vous retirez une partie, tout deviendra immédiatement déformé, et la perfection sera détruite.

En même temps, dans l’ensemble, c’est ce que l’homme fait. Ses actions sont en contraste avec la perfection de la nature. Tous les animaux et les plantes, tout, existe en parfait accord, et le plus important dans l’achèvement mutuelle, tout le monde est connecté, et tout le monde dépend de tout le monde, a besoin de l’autre. Dans la nature, tout est basé sur l’équilibre et là vous ne pouvez pas sortir un lien et de le déplacer à un autre endroit, c’est un puzzle complet et fini. Et l’homme arrive et détruit tout jusqu’à ce que le monde se rapproche progressivement de la catastrophe. Jusqu’à présent, nous n’avons pas compris que d’autres que nous, tout dans la nature est parfait, et les choses qui nous semblent imparfaites sont une indication du « miroir déformant » de notre perception ou résultant de notre participation destructrice.

L’homme ne peut pas être incorporé dans la plénitude car il est corrompu. Il est la seule créature qui est à l’opposé de la nature, ce qui montre que la clé pour la correction est réellement en nous.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 26/02/13, “Introduction au Livre du Zohar

Équilibre collectif

congrès, groupeQuestion: Les gens ont une sensibilité différente. Y a t-il une chance que quelqu’un ne soit pas en mesure de s’intégrer dans l’unité qui se dégage durant les ateliers?

Réponse: C’est presque impossible parce que les gens qui sont assis en cercle ainsi se contaminent les uns les autres. Et c’est pourquoi le plus insensible d’entre eux obtient la douceur, la tendresse et la sensibilité des autres, et le plus sensible devient équilibré par d’autres. Tout arrive à un dénominateur commun.

Ils n’ont pas quelque chose de personnel, car tout change dans le collectif. Vous dites que certains d’entre eux ressentent de cette façon et quelqu’un d’autre d’une manière différente. Il n’y a plus « quelqu’un », chacun d’eux inclus tous les autres en lui-même.

De KabTV les « secrets professionnels » du 08/02/13

Le bon chapeau

Dr. Michael LaitmanQuestion: Peut-on dire que le miracle de Pourim symbolise une certaine exception aux règles absolues?

Réponse: L’illumination légère qui apparaît dans l’image de Mardochée impose et conduit à une grande lumière, il faut d’abord comprendre que la clarification est faite par la Lumière de Hokhma et non par la Lumière de Hassadim. C’est la Lumière de Hokhma qui sépare les éléments « coupant » l’un de l’autre comme un couteau: ce qui est bon et ce qui est mauvais, c’est quo est d’une certaine façon et c’est qui est dans l’autre sens.

Sans Haman, cette clarification serait impossible. Mais Haman doit venir par Mardochée. Tout comme une lampe de poche ne suffit pas dans l’obscurité, car il faut d’abord la pointer sur le bon endroit, ce qui signifie préparer le manque à l’avance, de la même façon, Haman doit être ajouté à Mardochée de sorte qu’il sera possible de le gérer correctement.

En ce qui concerne le miracle de Pourim, c’est comme le miracle de l’exode d’Egypte, s’il n’y a pas de grande Lumière qui brille, on ne peut pas relier les récipients. Il n’y a jamais eu une aussi grande lumière que dans Pourim, une Lumière qui relie toutes les extrémités dans la « ligne médiane », puis les soulève de la première restriction.

Question: Pourquoi était-il nécessaire de tuer Haman?

Réponse: Haman symbolise l’intention“pour recevoir”. Est-ce possible de laisser cette intention vivante?

Après tout, il ne s’agit pas des récipients de la réception, qui sont éternels, mais plutôt de l’intention, sur l’utilisation de Malkhout: si d’une manière égoïste ou de manière altruiste, avec l’intention recevoir ou pour donner sans réserves. Qui va gérer le trésor du roi, tous dans Malkhout, au bénéfice du roi, Mardochée ou Haman?

D’abord tous mes récipients, tous mes désirs, sont égoïstes « pour recevoir » (↓). Tout cela est appelé «Haman». D’un autre côté,«Mardochée » a l’intention de seulement dans le but de donner (↑). Donc, nous devons changer nos récipients d’une intention à une autre intention. Par cela nous tuons « Haman » et élevons «Mardochée».

En même temps les vaisseaux restent les mêmes, et nous changeons seulement la « couverture », le « chapeau », l’intention, qui est appelé la tête du Partsouf. Les trésors, Malkhout avec tous ses 125 états, demeurent, mais on passe uniquement d’être sous le contrôle de Haman à être sous celui de Mardochée.

The Right Hat

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 22/02/13, Shamati N°37 “Un Article pour Pourim”

Le salaire pour avoir été fidèle

Dr. Michael LaitmanRabash, «Révélation et dissimulation »: La question de la dissimulation se réfère au fait qu’une personne veut voir et comprendre, et ne voit pas ni comprend. Alors, nous devrions dire que cela lui est caché, qui plus est, le niveau de la dissimulation est mesuré en fonction de son besoin de savoir, et donc si une personne n’a pas besoin de savoir quelque chose, on ne peut pas dire qu’elle souffre de la dissimulation.

Par exemple, si une personne doit travailler dans un certain endroit pendant une demi-heure par jour et reçoit son salaire une fois par mois, alors elle devrait croire qu’elle sera payée même si elle n’a pas encore vu quelqu’un recevoir son salaire, alors elle croit à la société même si lui est caché le fait de savoir si et comment la société va le payer, car personne ne connaît la société dans laquelle elle souhaite travailler. Et si un homme veut travailler plus d’une demi-heure, il a un plus grand besoin de savoir que l’entreprise paie à temps, donc s’il entend des mauvais échos sur la société, il souffre davantage en raison de la dissimulation, et s’il veut travailler jour et nuit, bien sûr qu’il ressentira plus la dissimulation, car il a un plus grand besoin de savoir s’il recevra son salaire comme promis.

Et puisque le Royaume des Cieux est au-dessus de la raison, tout le monde souffre de la dissimulation, mais ceux qui veulent travailler pour le bien du Ciel, ont la plus grande dissimulation, car ils ont le plus grand besoin de savoir, étant donné que le corps demande encore et encore «Quel est ce travail que vous faites. » Il se trouve que cette question est toujours prête, suivant ce qu’une personne veut être tout à fait pour l’amour du ciel, et la réponse à cette question est « émousse ses dents. »

Nous devrions accepter le fait que nous ne voyons jamais le paiement à l’avance. Au contraire, à mesure qu’on avance, nous voyons des images opposées, qu’il n’y a pas de paiement et qu’il n’y en aura pas. Tout ceci pour nous élever au-dessus la raison.

Moins nous savons et comprenons, moins on est sûr, moins nous avons la preuve, plus grandes sont les chances que cela donne de construire un réseau de soutien et la foi au-dessus de la raison. Alors, cette confiance ne se révèle pas dans nos récipients de la réception, mais seulement dans le don, au dessus de la raison, sans aucune preuve, car «en Lui nos cœurs se réjouiront. » Cela signifie qu’elle ne se révèle pas en nous, pas dans notre ego, mais au Dessus, dans le Créateur ou dans le groupe, dans le cadre où l’on découvre la force supérieure.

Donc, personne ne va recevoir quelque paiement réel que ce soit. Celui qui n’accepte pas cela peut partir tout de suite et chercher une rémunération dans la vie ordinaire corporelle. Dans la vie spirituelle, cependant, le paiement se fait en y renonçant, dans le sentiment de l’importance de pour qui je travaille.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 24/02/13

La 50ème dernière porte

Dr. Michael LaitmanLes mêmes processus se répètent à tous les niveaux. Symbolique de cela sont les fêtes qui se répètent chaque année, chaque nouveau cycle. Tout ceci est indiqué selon les Reshimot (gènes spirituels) par rapport à ceux qui reçoivent, qui clarifient leurs lumières, des étincelles et des récipients et ainsi de passer par ces phases. Ainsi, une personne passe par 49 « portes de l’impureté » et atteint la 50 ème porte de Bina. Ensuite, tout ce qui semblait terrible pour elle change. Le niveau supérieur semblait impossible à atteindre et terrible, mais elle est prête à l’accepter au-dessus de la raison de toutes les manières possibles

Ainsi, par ses efforts, elle traverse les 49 portes, et à chaque fois il lui semble qu’elle ne peut pas passer, mais elle surmonte d’une certaine manière l’obstacle et passe. La 50 ème porte l’arrête, elle ne peut pas passer par là, et alors une prière naît en elle qui lui permet de le faire.

Esther symbolise la double dissimulation des deux récipients, ceux de la réception et ceux du don sans réserve. Les corrections faites par Mardochée semblent toutes aboutir à un résultat inverse de celui qui est censé être de la Lumière spéciale « Mor-Dror » (myrrhe pure). Nous arrivons ainsi à Pourim dans laquelle le pire état d’impuissance est révélé, mais nous essayons de les attribuer au Créateur et sommes prêts à travailler dans le don, au-dessus des pires états, afin de les retourner en nous haussant au dessus d’eux et en révélant l’état opposé. La Lumière s’habille dans tout cela, et alors le secours d’En Haut est révélé.

Nous devrions comprendre que tout dépend de la personne, alors qu’il n’y a aucune action de la part de la partie supérieure. Tout le système supérieur existe déjà, mais nous le réveillons: Partsoufim, Aba, Ima, Arikh Anpin, en élevant notre prière, MAN, pour ZON de Atsilout.

Et quand il ya un «éveil d’en haut», c’est seulement s’il est tourné dans le cycle de nos actions mutuelles en fonction de notre éveil au-dessous.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 21/02/13, Les écrits du Baal HaSoulam

Comment recevons-nous la lumière?

Dr. Michael LaitmanNous devons comprendre que l’avenir est entre nos mains. Nous sommes ceux qui le déterminent. Si nous restons les bras croisés, rien de bon ne se passera. Nous ne devons pas penser à nous-mêmes ; il faut se soucier de la façon d’apporter la méthode de correction aux gens et commencer à l’accomplir.

La diffusion, elle-même, est en fait la réalisation. C’est parce qu’une personne change ses pensées et ses désirs changent, et son attitude à l’égard du monde et ainsi, elle donne déjà. Ce ne sont pas les actions physiques qui sont si importantes ici, mais les changements internes qui affectent le système spirituel qui gère le monde.

Donc, j’invite tous ceux qui sont avec nous de se rapprocher et, ce qui est plus important, de s’investir dans la diffusion. Aujourd’hui, il s’agit d’Israël en premier lieu. Nous pouvons «adoucir» la situation économique et l’état de la sécurité sans attendre que les catastrophes se produisent.

En fait, même visualiser nos leçons a un impact. Après tout, par ce fait, une personne «absorbe» l’idée du Baal HaSoulam et toute la chaîne de kabbalistes, qui descend à elle de la force supérieure. Elle apprend à connaître le système de la création et les principes qu’elle emploie et qui l’emploient et, ainsi, participe au processus de son propre libre-arbitre dans une certaine mesure, et cela est son investissement.

Question: Il y a beaucoup de gens influents aujourd’hui parmi les spectateurs de notre chaîne de télévision en Israël, les gens qui sont parmi les décideurs du pays.

Réponse: En fait, ils ne décident rien. Les décisions proviennent entièrement du Créateur, de la Lumière, mais nous pouvons y être incorporés dans une certaine mesure et avoir un impact.

En tout cas, personne ne détermine quoi que ce soit dans ce monde. Le plan est très simple. Nous, les humains, nous sommes en-dessous et, au-dessus de nous, c’est la source de la Lumière qui nous apporte le don. Nous pouvons donner comme le Créateur, selon la loi de l’équivalence de forme (∾). ALors la Lumière qui vient fait un tour et se fait déjà sentir différemment par nous. Nous élevons MAN et demandons au Créateur de nous donner la préparation et la l’aptitude à recevoir Sa lumière et d’être compatible avec Lui.

How Do We Receive The Light?

 

 

La Lumière est celle qui donne et je suis celui qui reçoit. Je Lui demande de me permettre de donner un peu. Si je ne peux pas vraiment donner, alors je veux l’adaptabilité minimale, au moins, de sorte qu’il y aura une connexion entre nous, pour que nous ne soyons pas opposés les uns aux autres.

C’est là la demande de correction que je soulève. Alors, nous commençons à agir, à nous connecter. Ainsi, nous coopérons avec la Lumière.

Cependant, quand nous n’élevons pas MAN, la lumière nous apporte de la souffrance et se tourne vers les ténèbres et des souffrances terribles.

Il n’y a aucune autre force que la Lumière, mais elle agit sur nous par l’avant ou par derrière. Cela signifie que tout dépend de la façon dont nous la recevons. Notre action est dans notre préparation à la recevoir correctement. Cela dépend de la personne et, dans la mesure où elle comprend, ressent, et est prête à avancer. Finalement, notre conscience doit se développer.

J’espère que plus de gens vont nous écouter et apprendre ce que nous avons à dire. Nos sites Internet et notre chaîne de télévision peuvent faire le travail, et nous n’aurons pas besoin de chercher d’autres voies pour atteindre les gens.

 

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 14/02/13, «Un discours de conclusion du Zohar« 

Pour le bien de la famille, je suis prêt à tout

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il y a le concept de «motivation» qui signifie les désirs intérieurs d’une personne. Et il y a la notion «d’influence» qui est quand nous influençons un collègue pour éveiller les différents types de désirs en lui. Dans tous les cas, d’où la motivation des travailleurs et des responsables doit provenir: de l’intérieur ou de l’extérieur?

Réponse: Cela ne devrait pas provenir des travailleurs ou des gestionnaires, mais des experts dans l’étude de l’éducation intégrale qui travaillent pour cette entreprise et de mieux comprendre ce qu’ils peuvent faire de plus pour créer la satisfaction dans une équipe. L’homme a besoin de sentir une récompense non à la fin du mois quand il reçoit un salaire, mais directement pendant qu’il travaille.

«Je travaille avec tout le monde. Des événements intéressants sont mis en place pour nous, des bonbons sont distribués pendant le travail, des cadeaux sont envoyés à ma femme et mes enfants », etc.

Tous ces éléments sont de petites choses. Mais avec cela, une personne ressent la chaleur, se sent récompensée. Pour elle, le travail se transforme en un prolongement de la famille. Et comme cette famille est la mienne, je suis prêt à lui donner! Je travaille pour elle! Et plus je travaille, plus de plaisir je reçois de mon don à celle-ci. Et même en coupant loin de moi-même! Il y a un effet additionnel, un sens, l’effet de l’autosacrifice. Il y a quelque chose de ce genre dans une personne, notamment en Russie.

Mais il faut l’utiliser avec une extrême prudence, délicatement, de sorte que cela crée ces satisfactions et l’abondance dans une personne pour qu’elle apprécie les travaux grâce à son sentiment intérieur, qui pourrait attirer une personne et le relier à un endroit. Cela lui donnerait la motivation de sentir qu’elle travaille dans une famille et dans l’intérêt de la famille. Peut-être que c’est un faux sentiment, mais s’il apparaît, alors la personne ne fait pas obstacle à ses collègues de travail, ne ruine pas l’équipement de la société, économise de l’électricité, etc.

Tout à coup, nous découvrons ces réservoirs et les opportunités dans cela, que nous n’avons même pas besoin de le forcer à économiser ou faire autre chose en suivant les instructions. cela ne fonctionnera pas de cette façon!

Et alors, tout se fait automatiquement. La chose principale est d’éveiller cette motivation chez une personne, ce sentiment qu’elle fonctionne dans l’environnement, tout comme elle le fait à la maison! Ce sentiment appelle d’énormes ressources.

Du programme de KabTV “Secrets Professionnels”du 06/02/13