Category Archives: Perception

Vous avez toutes les cartes en mains

Dr. Michael LaitmanDans chaque état spirituel sur les plans spirituel, il y a la Lumière Intérieure et la Lumière Environnante. Mais dans notre état, tant que nous n’atteignons pas la restriction et un Massakh (écran), on ne peut être aidé que par la lumière environnante.

La force de la Lumière Environnante dépend de combien nous y donnons de la valeur, de notre appréciation du supérieur, du niveau suivant, ce qui signifie le Créateur. Mais nous ne pouvons pas Le valoriser. On nous a seulement donné quelques moyens par lesquels nous pouvons développer un sentiment intérieur de la grandeur du supérieur. La partie supérieure pour nous, c’est le groupe, l’enseignant, et les livres, ce qui signifie que l’étude nous renseigne sur le monde spirituel et le Créateur caché derrière tous ces moyens.

Nous commençons à apprécier la partie supérieure qui est extérieure à nous en utilisant tous ces moyens: le groupe, l’enseignant, les livres et l’intention d’atteindre l’équivalence de forme avec le Créateur, afin de lui apporter satisfaction. Bien que nous ne le sentions pas, pour le moment, même si nous venons de parler en essayant de le sentir de temps en temps, nous soulevons la grandeur de la partie supérieure en nous par cela. Alors, à un certain point, il devient si important qu’il nous permet de sentir sa présence à côté de nous.

C’est parce que tout ce qui est extérieur à une personne est la Sainte Shechina, la Présence Divine. Mais tout dépend de combien nous La valorisons, Elle. Toutes les autres règles de comportement dans le groupe quant à la façon dont nous devrions parler, qu’exiger de celui-ci, et comment les traiter, découlent de cette condition, de la nécessité de valoriser la partie supérieure.

En fonction de cela, la Lumière Environnante resplendit sur une personne. C’est la véritable Lumière supérieure, mais en attendant, elle fonctionne sur le plus faible comme la Lumière qui corrige, ce qui signifie qu’elle apporte des changements en nous en nous rapprochant progressivement du don sans réserve. Alors, finalement, elle nous donnera la «restriction» et le Massakh, ce qui signifie la capacité de travailler spirituellement.

Ensuite, nous allons commencer à comprendre où nous en sommes et ce qui nous arrive, mais en même temps, nous devons travailler dans la foi au-dessus de la raison, et valoriser la partie supérieure malgré tous les problèmes que la partie supérieure nous envoie et toutes les raisons que nous puissions avoir pour montrer une attitude opposée. C’est là notre travail qui est basé sur notre grande appréciation de la partie supérieure, jusqu’à ce que nous adhérions au postérieur de la partie supérieure comme s’il était Son visage. Seulement après, nous verrons que cela n’a jamais été son postérieur, mais qu’il a toujours tourné son visage plein de lumière pour nous. Ainsi, nous quittons l’exil et atteignons la rédemption.

Au début, c’était comme si vous étiez inconscient, mais alors vous commencez à sentir que vous êtes en exil, donc, étape par étape, vous commencez à vous rapprocher de la rédemption et finalement vous quittez l’exil et entrez dans la Lumière. Ce sont les niveaux de montée en fonction de votre appréciation du supérieur, et plus tard, votre adhésion à Lui.

Nous avons tous les moyens, toutes les routes sont ouvertes, et tout dépend de nous. Il n’y a rien d’autre dont nous avons besoin. Le Créateur nous a donné toutes les occasions possibles et tout le reste est à la personne. Nous ne serons pas pardonnés et il n’y a pas de concession En haut si nous ne faisons pas notre travail, car sinon nous ne pourrons pas construire nos récipients spirituels.

De la Préparation du Cours quotidien de Kabbale du 08/03/13

Perception de la réalité: du passé à nos jours

Dr. Michael LaitmanUne personne qui aspire à l’atteinte spirituellecommence à voir que le monde entier est un seul système. C’est un travail constant dans la joie, et vous vous habituez à lui peu à peu. Il devient une nécessité. Vous existez déjà à ce niveau.

Tous les autres niveaux sont plat, à une dimension, et il est impossible de penser à eux comme avant. Une personne commence à s’habituer à penser dans l’espace multidimensionnel qui se comprime en une seule force et but. Par conséquent, il n’est pas difficile de sentir le monde entier connecté à un seul but, une seule pensée, une seule force, jusqu’au point que vous regardiez le ciel étoilé et voyez ce qui relie toutes les étoiles.

Cela soulève des questions très intéressantes, comme, « Comment les anciens astrologues associaient-ils les étoiles dans les constellations? » Après tout, si je regarde les étoiles, je suis incapable de les joindre à tous les signes du zodiaque, Orion, la Grande Ourse et les autres. Je n’ai pas une aussi grande imagination telle que les anciens Grecs ou les astrologues babyloniens, car les étoiles sont très éloignées les unes des autres et dans des plans différents.

Disons qu’une étoile est plus proche de la Terre d’une centaine de millions d’années, et une autre est éloignée à des millions d’années. Mais ils les ont vu reliées les unes aux autres comme sur un seul plan. Qu’est-ce que c’est: juste des représentations primitives ou de la fantaisie humaine? Où il y a t-il un ours avec quatre ou cinq étoiles formant un carré avec une queue? Comment peut-on imaginer cela?

C’est une chose très intéressante: L’idée qui relie les étoiles dans les signes du zodiaque est atteinte par une personne grâce à son influence sur elles.

Les anciens astrologues avaient le sentiment de l’interdépendance de ces étoiles. En raison du développement de l’égoïsme, nous sommes devenus détachés de l’univers, de le percevoir comme un tout, mais ils avaient un sentiment d’appartenance relative parce qu’ils le percevaient comme une multitude de dieux, de forces supérieures qui les ont influencé. Et ce n’était pas parce qu’ils étaient de petite taille ou primitifs, ce n’est tout simplement pas tordu, non plus une grossière perception humaine sans le nombre de filtres que nous avons. Autrement dit, ils ont une perception beaucoup plus grande de la Lumière. Si nous commençons à corriger notre égoïsme, nous allons ressentir les moments de Lumière beaucoup plus parce que nous sommes beaucoup plus grossiers que ce qu’ils étaient.

De KabTV les « secrets du livre éternel » du 04/02/13

La bonté supérieure sans compromis

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi le Créateur est-il si intransigeant avec l’être créé par la mise en place de lois difficiles et immuables pour lui?   Pourquoi ne peut-il pas être plus miséricordieux, comme un père avec son fils?
Réponse: Un enfant ne peut jamais justifier la ténacité de son père. Il ne peut pas comprendre le père avec son esprit enfantin et voir les résultats futurs et les avantages que l’éducation de son père lui apportera. L’enfant veut jouer du matin au soir, ne manger que des sucreries et regarder la télévision. Il ne peut pas justifier les constantes demandes des parents et donc il les écoute sans enthousiasme car il sent sa dépendance à leur égard et non pas parce qu’il les justifie.
Dans la spiritualité, tout est beaucoup plus compliqué, car nous ne ressentons pas dans quelle mesure la haute Providence nous traite gentiment. Dans le monde d’un enfant, son opposition n’est pas une indication de ce qu’il va devenir; si un enfant est obéissant, fait ses devoirs et nettoie le désordre qu’il fait, les parents ne peuvent pas venir se plaindre à lui car il n’y a rien de plus qu’ils peuvent exiger de lui.
Dans le monde spirituel, cependant, c’est différent: Là vous êtes toujours un criminel, puisque vous y arrivez avec des récipients brisés pour commencer. Vous êtes traités avec bonté et on vous enseigne la méthode de correction, un groupe est organisé pour vous, tout comme un jardin d’enfants avec un surveillant et avec des jouets différents. C’est de la miséricorde et une grande aide du ciel et de la miséricorde; tous tes péchés sont pardonnés et vous bénéficiez d’un soutien dans tous les sens, juste pour que vous soyez en mesure d’atteindre la correction et la compréhension dans une certaine mesure.
Dans notre monde, nous comprenons l’«éducation» comme la contrainte dirigée contre l’enfant. Mais dans le monde spirituel, la contrainte est impossible. Je vois l’étudiant qui n’a pas changé depuis des années, répétant les mêmes erreurs, tomber dans les mêmes fosses, et je ne peux pas dire quoique ce soit. J’étais pareil et cela dure tout le long du parcours.
Ceci est notre chemin et il n’y a rien que nous puissions faire. Sauf si une personne détermine la leçon, la méthode, sa Torah par elle-même, elle ne sera pas en mesure d’avancer. Elle ne peut pas être contrainte ici, seulement la reconnaissance.
Par conséquent, nous ne pouvons pas nous plaindre d’être sous la domination d’un père cruel, malgré tous les événements terribles de notre histoire. Nous ne pouvons pas les justifier mais, plus tard, nous verrons que toutes les actions de la haute Providence découlent de l’amour. Bien que nous ne puissions pas  justifier cela dans notre état actuel, puisque nous sommes trop loin de cela, quand on découvre la vérité, nous verrons quelle grande correction cela a apporté.
« Il a donné une loi qui ne peut être violée », signifie qu’il y a une seule loi. Il y a une lumière et un récipient qui sont opposés l’un à l’autre, et ceci est la loi. Plus tard, quand ils sont incorporés l’un dans l’autre, la loi de l’évolution apparaît par cette incorporation,s’appelle la loi de l’équivalence de forme. Cela provient entièrement d’une pensée comme une loi.
Finalement, je dois atteindre un état dans lequel je veux garder cette loi par ma propre volonté, par moi-même, comme s’il n’y avait personne d’autre, comme s’il n’y avait pas de Créateur. Quand je deviens comme le créateur regardant sa création, déterminant la loi selon lequel cela devrait exister, cela voudra dire que je suis arrivé à une équivalence de forme avec le Créateur.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 06/03/13, Écrits de Baal HaSoulam

Que se cache t-il derrière l’écran des mensonges ?

Dr. Michael LaitmanLe problème est que nous avons besoin d’une connexion interne entre les amis et les enseignants ainsi que les formes extérieures des interruptions qui nous sont délibérément envoyées n’affaibliront pas, mais plutôt renforceront cette connexion. C’est en effet très difficile, car notre ego représente tout d’une manière extérieure laide et nous oblige à blâmer l’autre.

Nous ne pouvons pas nous élever au-dessus des obstacles et des conditions extérieures que le Créateur nous place de sorte que nous les surmontions par nous-mêmes. L’image corporelle externe influe fortement sur nous et nous ne pouvons pas passer au-dessus d’elle et augmente dans les différents états du conflits, du mépris, de se sentir éloigné des autres ou quand il s’agit de différents comptes corporels.

Tout cela éloigne une personne de l’objectif, et ce n’est pas juste de la repousser, mais également de lui provoquer un tel préjudice qu’elle aura besoin de travailler pendant une longue période afin de réparer ses erreurs du passé.

Le Baal HaSoulam nous dit dans sa lettre, tant que l’étudiant aspire à se rapprocher de son maître et monte sur la colline, le désir brûle en lui. Mais au moment où il se rapproche physiquement de l’enseignant, son désir diminue progressivement, jusqu’à ce qu’il soit totalement perdu. Par conséquent, il est beaucoup plus facile d’être éloigné que d’être près. Nous savons tous que les gens importants essayent de garder la foule à distance afin d’accroître l’intérêt des personnes en eux.

Une personne crée une sorte d’image d’un ami, du professeur et du Créateur, et ne veut pas connaître la vérité. Elle se sent bien vivre dans le fantasme qu’elle a créé pour elle-même et il est difficile pour elle de s’en éloigner, de l’effacer, afin d’accepter quelque chose de nouveau. Si cette image est plus proche de l’image réelle, alors, dans l’ensemble, c’est moins agréable et plus d’obligations.

Ainsi, une personne qui entend parfois la voix du Créateur et reçoit une invitation à flâner dans Son jardin pendant un certain temps, finit par ne pas atteindre quoi que ce soit. C’est parce qu’elle ne cherche pas à s’élever au-dessus sa nature, au-dessus de la tendance à rejeter ses amis et son professeur et de les imaginer comme elle l’entend au lieu de voir la vraie image, de sorte que la proximité physique ou la distance ne fera pas de différence et qu’ainsi la proximité spirituelle ou la distance ne conduira à aucun changement dans ses relations avec les amis, l’enseignant et le Créateur.

Nous devons essayer de nous élever autant que possible au-dessus de nos attributs corporels et d’être plus objectif. Cela signifie qu’il faut juger au-dessus de la raison et de saisir le récipient collectif, en dehors de soi-même.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 03/03/13, Écrits du Baal HaSoulam

Chaque détail ajouté nous rapproche de la simplicité

Dr. Michael LaitmanPlus on progresse, plus on se rapproche de la simplicité – la simple explication (Pshat), à savoir le désir originel et authentique d’être heureux. Toutes les formes substantielles, compliquées et confuses que nous observons maintenant seront simplifiées.

Comme si nous venions de terminer un puzzle, l’image devient plus claire et lisse. Ce ne sont plus là des milliers de détails emmêlés et obscures, sans liens à cause de pièces manquantes.

Chaque complication et confusion est le résultat de la « force du mal », plutôt qu’en provenance de notre avancement. Dans la mesure de notre développement, tout autour de nous devient inclus dans la Lumière supérieure. Nous atteignons la simplicité à travers une multiplicité de détails particuliers. La connexion réciproque entre les contraires est ce qui fait la différence.

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 25/02/13:  « L’étude des dix Sefirot« 

Tout est mesuré avec précision

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment pouvons-nous changer notre attitude négative pour la réalité si c’est comment nous la ressentons?

Réponse : Ce sentiment négatif nous est donné pour le but. Tout est mesuré avec précision selon les relations entre la Lumière et les récipients. Le Créateur le mesure selon l’être créé dans le système brisé que nous nous exercions afin de nous corriger et ainsi atteindre le don. Ensuite, nous ressentirons le bon état correct.

Si nous n’avions pas de sentiments négatifs maintenant, nous ne ressentirions jamais l’état où nous sommes. Nos récipients de perception sont des récipients d’évaluation : je ressens que ce que j’évalue comme bon ou mauvais.

Si je vois quelque chose, alors c’est un signe qu’elle est importante pour moi: je suis effrayé par elle ou bien je l’aime, je veux m’en approcher ou m’en éloigner. Je pense que de ce que je me soucie. L’attribut du don ne nous intéresse pas du tout, et ainsi il n’existe pas dans notre monde, et nous sommes seulement que dans l’attribut de recevoir.

Mais si, selon le programme de la nature, nous devons atteindre l’attribut du don, alors nous avons à nous donner une chance de nous y amener à partir de l’attribut de recevoir, ce qui signifie de l’attribut contraire et corrompu à celui du don. C’est ce qu’on appelle la « démolition. » Il y avait un bon programme qui fonctionnait bien, mais il est tombé en panne. Maintenant, nous devons apprendre à passer de l’état corrompu à l’état corrigé.

Ainsi, nous allons apprendre le programme lui-même, afin de ne pas exister en lui comme des anges. Quand je corrige le programme moi-même et vois tout le mal et les corruptions en lui, comprenant à quel point il peut être bien s’il fonctionne correctement dans le système, dans sa forme opposée, alors je découvre l’essence même du programme, le planificateur de programme, et je connais Ses pensées envers les êtres créés, ce qui est appelé la « pensée de la création. » Je suis activement intégré dans ce programme et j’acquière la nature du Créateur qui est revêtue en moi. Il commence à opérer en moi, forçant mes muscles, mes os et mon cerveau à se déplacer. Dans le même temps, j’ai l’impression que c’est le Créateur qui est revêtu en moi, et non une force inconnue.

J’ai d’abord été exploité par mon ego, mais je ne le savais pas. Puis il y a eu scission intérieure quand j’ai découvert que c’est l’ego qui me dirige, qu’il y en a deux: moi et l’ego et la disparité entre les deux. Ensuite, j’ai voulu l’attribut de don pour me gérer à la place de l’ego. Puis, dans l’attribut du don, j’ai ressenti la racine supérieure qui a créé l’ego et la bonne force, et donc j’atteins l’adhésion.

De la 1ère partie de cours quotidien de Kabbale du 05/03/13, Écrits du Baal HaSoulam

Un champ rayonnant dans la lumière

Dr. Michael LaitmanLa chose principale est de corriger notre attitude face à la réalité et de comprendre que toute la réalité est la Shekhina, la révélation du Créateur. Maintenant, cependant, cela m’est révélé comme encore les niveaux de la nature, de la végétation et de l’animé, comme des êtres humains, et le monde entier qui m’entoure que je crois être en dehors de moi. En fait, tout cela est la révélation du Créateur qui, dans l’intervalle est caché sous la forme inverse de ce que nous devrions voir.

Cette image d’ensemble opposée ne s’explique que par l’état opposé de nos attributs. Il est possible de la corriger que si nous nous efforçons de voir cette réalité par le biais de l’enseignant, du groupe, des livres et la diffusion en essayant de la percevoir comme toute la réalité, de chercher ce qui nous manque pour atteindre une telle attitude et d’être renforcé par l’environnement. Puis peu à peu, par les efforts que nous faisons, comme « de nombreux centimes ajoutés à un grand compte », nous commençons à sentir que nous devons nous corriger nous-mêmes et que tout ce qui est extérieur à nous est la Sainte Shekhina – ou l’âme.

A chaque instant, nous avons l’occasion de travailler sur nos mauvaises pensées et sur notre critique de la réalité, de la Providence supérieure, et même de moi-même, de mes attributs, de l’incomplétude intérieure ou l’incomplétude extérieure, afin de les clarifier, surmonter la critique, et de tout juger à l’échelle du mérite. Ensuite, la réalité véritable et entière sera révélée.

Ensuite, nous verrons que tous les écarts par rapport à la complétude – toutes les lacunes que nous avons constamment ressenties, la corruption de soi et de la corruption du monde extérieur – ne sont que des forces qui étaient destinées à renforcer et à accroître la connexion d’une personne avec le Créateur. La réalité nous est maintenant révélée comme un champ rougeoyant illuminé dans la lumière de nombreux rayons, dans différents discernements de complétude. Ainsi, une personne répond à l’objectif de la création.

De la préparation du cours quotidien de Kabbale du 06/03/13

Un grain de matière à côté d’une étincelle de lumière

Dr. Michael LaitmanNous sommes dans le monde d’Ein Sof (infini). Mais dans le monde d’Ein Sof il y a une très faible Lumière: Nefesh de Nefesh qui a créé l’être créé comme « quelque chose à partir de rien », comme un petit grain de désir de recevoir. Il s’agit de la première phase, la « phase racine » du monde d’Ein Sof. Alors, pourquoi est-il appelé infini?

C’est parce qu’il n’y a rien d’autre que la petite étincelle de Lumière et le petit grain de matière. Tout autre vient sur le compte de la grandeur de la Lumière dans les sentiments du grain de l’être créé, par le grand respect envers la Lumière qui l’a créé et qui prend soin de lui. De la reconnaissance de cette grandeur vient la sensation du monde d’Ein Sof.

Puis ce grain commence à se développer et à devenir de plus en plus indépendant, et des mondes entiers sont nés dans ses sentiments. D’abord, il se produit instinctivement, sous l’influence de la Lumière. Mais finalement, son développement a atteint le point où nous sommes maintenant. Si maintenant, à partir de cet état, nous nous élevons de nouveau à l’aide de tous les préparatifs qui ont été faits pour nous, nous atteindrons la véritable reconnaissance de la Lumière.

Mais nous pouvons l’appeler réel que sous condition, car il est impossible d’atteindre l’essence réelle et la hauteur du Créateur pour l’être créé. Mais quand nous nous élevons à nouveau, nous découvrons la Lumière de NRNHY, la mesure dans laquelle le Créateur nous permet de L’atteindre est appelée « l’adhésion. » Dans cette mesure, conformément à Sa volonté, il nous faut être comme Lui.

Il dit: « De la poussière il fait lever le pauvre » (Psaume 113). Mais nous ne demandons pas qu’Il nous lève de la poussière afin d’être riche, mais nous voulons seulement nous lever de sorte que nous respections et louions le Créateur. C’est la seule raison pour laquelle nous Lui demandons de nous lever de la poussière, pour atteindre sa grandeur et non dans le but d’améliorer notre propre condition.

Cette ascension est pour comprendre qui nous a créés et qui a pris soin de nous. La matière elle-même peut rester dans la pauvreté absolue, car ce qui est important pour nous est de rejoindre la Lumière supérieure, l’attribut du don, non pas pour notre propre bien, mais pour amener le contentement du Créateur. C’est notre seul espoir. Ainsi, nous nous portons pour nous adapter parfaitement à l’image, l’image, qui est dans le monde d’Ein Sof: un grain de matière à côté de l’étincelle de Lumière, et tout le reste est l’infinie grandeur du Créateur.

De la préparation du cours quotidien de Kabbale du 07/03/13

La différence entre une union égoïste et altruiste

congrès, groupeQuestion : Quelle est la différence entre la coopération spirituelle et l’union égoïste corporelle ?

Réponse : Une union d’égoïstes va produire un résultat égoïste. Supposons qu’un groupe de personnes se rassemble pour battre quelqu’un. Dans ce cas, ils auraient certainement obtenu un certain bénéfice pour eux-mêmes. La même chose est vraie dans les affaires et tout le reste, où le fort l’emporte sur le faible.

Et comment se manifeste une connexion altruiste ? Comment peuvent-ils se connecter entièrement ? Je veux donner, vous voulez donner, il veut donner, mais où et à qui donnons-nous ? Peut-on donner à quelqu’un de l’extérieur ? Alors, nous ne serions pas compris du tout.

Lorsque des altruistes se rencontrent, ils créent un champ altruiste entre eux où ils découvrent une bonne force appelée « Nature » ou le « Créateur ».

Ils révèlent cette force entre eux, entre leur mouvement altruiste mutuel, et il s’est avéré que leur réalisation est ressentie comme l’atteinte de la vie éternelle au-delà de notre monde, au-dessus de notre monde. Ils existent dans une nouvelle dimension, dans un nouveau champ créé par eux dans le cadre d’une « bulle spirituelle », et ils existent en elle.

En dehors de cette « bulle spirituelle », qu’ils ont créé entre eux par le mouvement altruiste mutuel, ils ne voient pas le monde comme une personne ordinaire le voit. Ils ne voient pas de la matière et des images, mais les forces qui sont derrière nos corps et les objets de ce monde. Ils ont une perception totalement différente de la réalité.

Ils ressentent la matière de notre monde, non seulement à travers leurs cinq sens, mais aussi à travers la propriété générale du don sans réserve qu’ils ont atteint, et ils voient les forces qui régissent l’univers. C’est ce qu’on appelle : « Ils ont atteint leur âme ». C’est pourquoi une union d’altruistes, contrairement à une union d’égoïstes, les amène au prochain niveau, la prochaine dimension.

Question : Est-ce qu’ils établissent ce but, ou est-ce le résultat de l’action ?

Réponse : Ils ont fixé un objectif tout à fait clair pour eux-mêmes : atteindre le niveau de l’attribut du don sans réserve, le niveau du monde supérieur altruiste. Tel est l’objectif du côté du Créateur et du côté de l’homme.

De la Leçon Virtuelle du 03/03/13

Le salaire ici est maintenant

Dr. Michael LaitmanTout notre travail n’est pas de faite des efforts pour être payé mais de faire du travail le paiement effectif. C’est notre objectif, pour atteindre un état dans lequel mon effort, mon travail, la possibilité de donner à l’autre et, à travers lui, au Créateur, deviendra le paiement désiré, afin de parvenir à ce que je sois prêt à préparer tous les moyens possibles, puisque ma correction dépend de cela.
Ensuite, nous allons cesser de sentir le passé, le présent et l’avenir le temps disparaîtra. C’est parce que le temps est mesuré seulement en fonction des manques et de la satisfaction. Mais s’il n’y a pas de manque ni de  satisfaction, que tout est pareil, entier et complet, alors je vais arrêter de sentir le temps.
Si je ne ressens aucune différence dans la satisfaction, non pas ici et non pas dans de plus grandes distances, et non pas en d’autres temps, et non pas dans les relations entre tout le monde-là, le monde entier devient une seule grande opportunité pour moi de m’exercer, qui est mon paiement à ce moment-là, pas avant, et pas après, mais en ce moment. Et puis toute la réalité devient la Lumière blanche simple qui remplit toute la réalité.
Pour moi, tout est basé sur mon effort, mais en son sein, je découvre immédiatement le don et le plaisir comme l’objectif. LE DON ET LE PLAISIR COMME L’OBJECTIF Ainsi, nous nous élevons au-dessus du temps et de l’espace, au-dessus des images et des manières de ce monde, et nous nous efforçons seulement que tout dans l’ensemble du niveau de Aviout (épaisseur) soit révélé, nous nous corrigerons à un état tel que nous nous sentons pas plus mal, mais seulement le plaisir de ce que nous faisons.
C’est la même chose dans notre monde, si je jouis d’une certaine action, je ne le perçois pas comme douloureuse, comme un effort, mais simplement comme un plaisir. Bien que le corps puisse dépenser beaucoup d’énergie et de calories effectuer cette action, je ne sens que je perds quelque chose et que je dois compenser pour cela, mais je sentirai du plaisir et de la satisfaction.
Ici, tout dépend de la façon dont une personne comprend qu’elle et ce qui est à l’extérieur d’elle , ce qui signifie l’autre, sont les mêmes, si elle voit que le monde entier lui appartient. Ensuite, elle ne sentira pas le moindre effort. C’est parce que tout l’effort est seulement dans les relations entre moi et ce qui est extérieur à moi quand je dois faire quelque chose en dehors de moi et donner aux autres afin de recevoir quelque chose d’eux en retour. Mais si le monde entier est un seul corps, alors l’effort disparaît et ainsi fait le passage de moi aux autres et d’eux à moi.
Toutes mes peurs, les angoisses, les insécurités et les souffrances disparaissent parce qu’elles n’existent pas dans un corps où tout est un. Donc, tout notre travail est de parvenir à ce sentiment par l’environnement, par mes efforts, par la Lumière qui ramène, qu’il n’y a rien en dehors de moi-même. Dans la vraie perception de la réalité, il n’y a qu’un seul état et un seul endroit. Cet endroit est appelé Shekhina ou Malkhout de Ein Sof (infini) et l’état est appelé l’adhésion.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 04/03/13, Écrits du Baal HaSoulam