Category Archives: Perception

La beauté à la lumière du don

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, livre «Shamati», article 9: “Quelles sont les trois choses qui élargissent les connaissances de l’homme dans le travail »: Le « St Zohar » interprète ce que les Sages disent: “Trois choses élargissent les connaissances de l’homme. Ce sont une belle femme, une jolie maison et de beaux  récipients”. Et il dit : une belle femme « est la sainte Shekhina.  » Une jolie maison »  c’est son cœur). Et des récipients signifient ces membres. Jusqu’à là sont ces paroles.

Et il faut interpréter que la Sainte Shekhina ne peut pas être découverte dans sa forme réelle, qui est grâce et beauté, sauf quand elle a des beaux récipients, qui sont ses membres qui s’étendent du cœur.  »

Il s’agit-là de nos récipients, ce sont des désirs qui doivent traverser des changements, parce qu’aujourd’hui, nous ne les utilisons pas correctement, c’est-à-dire que nous les utilisons pour nous-mêmes. “Femme”, qu’elle est belle pour le désir de recevoir, elle est moche pour le désir de donner, et doit recevoir une autre forme, pas la grâce et la beauté, mais être pieuse, c’est-à-dire, qu’elle se trouve complètement dans Hassidim. « Jolie maison » c’est l’ensemble du cœur de l’homme, et « beaux récipients », ce sont les désirs externes. Ainsi, en général sont appelés les cinq degrés de nos récipients. Et les récipients sont réparés par la jalousie, la convoitise et l’honneur, ce sont les mêmes attributs qui sortent l’homme de son monde égoïste, pour l’éveiller à s’élever vers des nouvelles valeurs.

Aujourd’hui, on n’a pas les forces de saisir ni d’identifier ce qu’est la vie spirituelle. Nous ne pouvons pas atteindre leurs valeurs, les discernements, les mesures d’acquisition, les sentiments, la compréhension. Mais on peut, ce qu’on appelle, “élargir nos connaissances. »

Cela signifie, que nous commençons à faire pénétrer dans notre désir de recevoir les attributs du don. Comment pouvons-nous faire cela? Le fait est que l’essence du don est l’intention et non pas le désir. Cela n’est possible qu’à condition, que tout d’abord, je m’arrête de travailler avec le désir de recevoir, que je fasse sur lui “une restriction ”.

Dès aujourd’hui, il ne forme plus le lieu où je reçois le plaisir ou la douleur. Je le « ferme », et il n’y a plus en moi de tel attribut. Et puis je vais développer pour ce désir la possibilité de recevoir de côté: “Je vais t’utiliser maintenant comme je le veux. »

Peu importe que viennent toutes sortes de plaisirs: avant je les recevais dans ce désir, mais maintenant, je les rejette les uns après les autres. De plus petit plaisir au plus grand plaisir.

Pourquoi ai-je besoin de tout ça? Peut-être que je suis juste « au régime”? Non. Je rejette les plaisirs parce que je veux ressembler au Créateur. Ce qui signifie, que je dois reconnaître l’importance du Créateur, que je ne reçois rien. La reconnaissance de cette importance je la reçois du groupe et commence à apprécier le Créateur, à apprécier l’attribut du don. Alors je n’utilise vraiment pas mon désir de recevoir. Si des plaisirs viennent, au-dessus d’eux, au-dessus de mon désir, au-dessus de moi-même, je veux développer et construire le désir de donner.

Par cela je stabilise en moi l’image de l’homme, semblable au Créateur. J’utilise mon désir de recevoir, par le plaisir, par le groupe et la puissance de la lumière, qui arrive et réalise tout comme étant des moyens de Lui donner sans réserve.

Et le don au Créateur, est l’essence du moyen possible pour lui faire plaisir. C’est-à-dire, est ce que c’est l’objectif? Non, c’est aussi un moyen. Et l’objectif est d’obtenir l’adhésion à Lui, parce que qu’en cela qu’il est vraiment content. En chemin, le but devient à chaque fois le moyen pour atteindre un but plus élever, et ainsi jusqu’à que on arrive la fin …

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, «Shamati», 23/01/2013

Pas avec la sagesse, pas par la force, seulement avec la patience

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot», article 141: Je ne Me trouve nulle part mais dans la Torah. Par conséquent, gardez la Torah et cherchez Moi là-bas, et la Lumière qui s’y trouve, vous réformera et vous Me trouverez « , comme il est écrit:« Ceux qui Me cherchent Me trouvent. « 

C’est ce que nous essayons de faire, en nous efforçant de nous connecter comme un seul homme dans un seul cœur, la réalisation de la garantie mutuelle et «Tu aimeras ton prochain comme toi-même», en montrant que nous sommes prêts pour une telle connexion pendant l’étude. Et puis, à chaque instant, nous révélons à quel point nous sommes incapables de cela, et là encore, nous essayons, malgré tout, à penser l’unité et la connexion.

Nous espérons que notre étude et la connexion nous aideront à révéler le Créateur, afin de Lui apporter du plaisir. Cela devient la prière au cours de l’étude, une action de correction, et il nous attire plus près de l’objectif. Si les amis essaient de se connecter dans le droit chemin, élever leurs points dans le cœur au-dessus de leur ego, libre de sa volonté, et de les relier, qui a lieu pendant la leçon, qui parle de ces Etats, alors par cela nous attirons la Lumière qui corrige. Et c’est en fait notre effort.

Il y aura toujours des perturbations, de plus en plus. Par conséquent, nous devons nous renforcer les uns les autres, et c’est précisément alors, quand le désespoir vient et de grands obstacles apparaissent dans le chemin, une personne est impuissante devant eux, ne sait pas quoi faire, veut s’échapper, se fatigue et chute, s’endort ou au contraire, se met en colère et ne peut supporter cet état. Mais justement, ces états sont les plus bénéfiques pour l’ajout d’encore une goutte plus de travail, une once d’effort, par lequel nous attirerons la lumière sur nous.

Celui qui ne désespère pas et n’abandonne pas est celui qui réussit. Ici, ni la sagesse ni la force n’aidera, seule la patience. Le temps le faira.

« Le Temps » symbolise de nombreux efforts qu’une personne fait à chaque instant, même les plus petites. Ces efforts s’accumulent, se connectent, et à la fin, apportent une solution.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 7/1/13, “Introduction à l’étude des dix Sefirot”

Percer vers un nouveau monde sans révolution

Dr. Michael LaitmanQuestion: Toute avancée qualitative est toujours difficile en termes de prise de conscience. Par exemple, la théorie de la relativité, a essentiellement nié les fondements mêmes de la perception habituelle, c’est pourquoi elle n’a pas été immédiatement reçue, et comprise seulement avec difficulté. Comment une compréhension intégrale du monde peut se propager dans le système général de l’humanité?

Réponse: Vraiment, Einstein a proposé une approche révolutionnaire de la compréhension des caractéristiques spatiales. Jusque-là, les gens vivaient dans les trois dimensions habituelles et ne pouvaient pas immédiatement comprendre et accepter que tout dépend de la perception, que «le point de référence » pourrait changer et entrer dans un autre système de coordonnées.

Il s’avère que les trois axes ne sont pas fixés dans une structure monolithique, mais peuvent se déplacer par rapport à l’autre, en fonction de l’observateur. Par exemple, je vois le système en mouvement et vous le voyez au repos. Par conséquent, nous voyons des phénomènes différents, des images différentes, et ne nous comprennons pas l’un l’autre.

Ainsi, il était difficile pour les gens de comprendre la théorie de la relativité, et ce n’est qu’après quelques années elle a été indirectement confirmée lorsque des expériences de physique et des études ont prédit les résultats. Mais encore, même aujourd’hui, il y a seulement quelques-uns qui ont vraiment saisi l’essence de cette approche et les résultats qui en découlent.

Beaucoup se contentent d’une compréhension superficielle au niveau des formules et non pas par une plus profonde, plus intérieure interprétation émotionnelle. Puisque, afin de «sentir» cette théorie, on doit être en mesure de se déconnecter de la réalité au moins un peu. Il me semble qu’Einstein avait lui-même au début ce sentiment qui accompagne la sortie du système d’axes réguliers.

D’autre part, notre problème n’est pas aussi grand. Nous ne diffusons pas la sagesse de la Kabbale et son application, mais plutôt, nous diffusons l’éducation intégrale pour le grand public. Nous montrons aux gens combien sont bénéfiques les relations intégrales et comment elles aident à résoudre toutes sortes de problèmes. Pour cela on n’a pas besoin d’aller à différents axes et de faire l’expérience des révolutions internes.

Nous suggérons simplement de se connecter et de travailler sur nous-mêmes à travers des ateliers, des discussions et de la communication entre nous, et ça, ce sera bon pour nous. Grâce à cela, les gens sentiront enfin ce qui constitue le « rond » du monde, et par là, ils vont comprendre ce que la nature veut d’eux.

Nous ne leur donnons pas les tâches qui sont impossibles à exécuter. Au contraire, inconsciemment chaque personne comprend que l’intégralité, sans aucun doute, ne cause pas de mal, et que la connexion et l’unité des forces et des désirs, et la proximité entre les gens, va nécessairement apporter un bénéfice.

Et en attendant, si ils ne veulent pas cela vraiment, eh bien, peut-être après quelques difficultés et plus des problèmes, ils auront le désir. Nous parlons de choses réalistes et réalisables.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 10/1/13, Shamati N°66

Sortir du brouillard

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je pense qu’au congrès d’Arava nous avons prouvé que tout est possible. Et après?

Ma réponse: Le problème est le suivant: Dans ce monde, quand je vois le but et qu’il est important pour moi, alors j’ai assez d’ardeur et d’énergie pour l’obtenir, mais si la cible n’est pas visible ou n’est pas importante, alors je n’ai aucune énergie pour travailler, « Vraiment, pourquoi travailler dur? ».

En fin de compte, notre problème est de reconnaître l’importance de but. Délibérément d’en haut, l’importance en est diminuée, afin qu’à chaque fois nous acquérons une nouvelle importance, de sorte que chaque fois nous ayons un nouveau Créateur, un nouveau monde spirituel, tout est nouveau.

Et nous avec les amis devons construire cela par nous-mêmes. Ils ont besoin de me parler de l’importance de la voie spirituelle, bien qu’eux-mêmes ne la sentent pas. Mais nous nous sommes engagés les uns envers les autres, et c’est ce qu’on appelle “La garantie mutuelle”. Cela signifie, qu’il faut encore et encore se raconter les uns aux autres, combien le chemin spirituel est important, comme une maman ou grand-mère raconte une histoire à un enfant avant de se coucher.

Dites-moi, qui y-a-t-il eu de si spécial dans notre congrès? D’où est venu l’enthousiasme ? Y a-t-il quelque chose de tangible? Non. Avez-vous reçu quelque chose en main? Non. Avez-vous senti, entendu, vu, ou goûté la spiritualité? Non. En fait, il n’y avait rien, simplement on vous a gonflé “d’air chaud » comme un ballon, et en gonflant vous avez commencé à voler vers le haut. C’était tout votre congrès.

Alors qu’est-ce qui vous empêche de le faire maintenant? Pourquoi vous ne pouvez pas monter encore plus haut? Précisément maintenant, quand vous vous sentez la lourdeur, le manque d’intérêt, quand apparait en vous toutes sortes de calcul et que vous commencez à penser de manière plus «réaliste», principalement c’est maintenant que vous devez commencer à agir.

Question: au congrès nous nous sommes soi-disant frappés la tête contre le mur, car nous avons essayé d’atteindre quelque chose d’impossible, jusqu’à ce que nous ayons découvert que c’était possible, même au niveau minimal, c’est-à-dire, que tout est possible.

Ma réponse: Excellent. Maintenant continuez. Mais ne pensez pas que vous avez révélé maintenant un peu ce qu’est le ressenti spirituel, du fait qu’on a voulu vous donner une véritable base pour la suite des étapes suivantes. Au contraire, votre cœur s’alourdit, des difficultés sont ajoutées, vous devez oublier cela, comme si cela n’avait pas du tout existé. Tous vos « acomptes » seront repris, sinon ils deviendront une base égoïste pour progresser: “Ça vaut la peine d’avancer, car c’est agréable et extraordinaire, je veux une vie comme ça”. Ceci déjà n’est pas la spiritualité, mais “Klipa”. Avant elle n’était pas là et maintenant elle apparaît. C’est certainement aussi un acquis, mais pas la même acquisition que vous attendiez.

En bref, continuez. Précisément c’est maintenant que nous commençons à travailler avec des discernements spirituels: un peu de mérite, un peu d’annulation de sa personne, l’importance … Nous avons traversé la période la plus difficile, et maintenant à chaque fois nous aurons quelque chose de réel, de tangible. Vous sentirez ces choses entre vos « mains », vous les “goûterez”, vous les sentirez dans une épaisseur intérieure, par une résistance. Et bientôt vous allez même commencer à les mesurer.

Nous avons passé l’étape la plus difficile, où nous ne savions pas où nous étions, ce qui se passe, comme un nouveau-né qui vient de naître qui n’entend pas encore, ne voit pas, n’agit pas … Maintenant commence la nouvelle phase.

A partir d’article Numéro «Shamati», 21/01/2013

La vie inconsciente: Le libre arbitre n’existe pas?

Dr. Michael LaitmanDans les Nouvelles (à partir de Max Planck Society): «De nombreux processus dans le cerveause produisent automatiquement et sans intervention de notre conscience. Cela empêche notre esprit d’être surchargé par des tâches simples de routine. Mais quand il s’agit de décisions, nous avons tendance à penser qu’elles sont prises par notre esprit conscient. Ceci est remis en question par nos résultats actuels. …


« Les chercheurs ont découvert qu’il était possible de prédire à partir des signaux du cerveau où les participants prendraient sept secondes avant qu’ils prennent leur décision consciemment…

«Cela suggère que la décision est inconsciemment préparée à l’avance. »

Mon commentaire:La décision est prise en dehors de nous, au-dessus, mais pas seulement, dans notre cas, mais dans le cas de tous les objets du monde selon le principe: le verre commence à se briser avant que la balle l’atteint.Tout se passe dans le monde d’une manière opposée à ce que nous pensons, nos pensées, nos décisions et actions ne viennent pas de nous dans le monde, mais dans l’ordre inverse, elles viennent à nous de «quelque part» … Le Créateur nous donne une série de sensations, et nous devons apprendre à y répondre correctement, le reconnaître en chacune d’elles… et puis notre vie deviendra consciente!

Il n’y a pas de place pour la déception!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est ce qu’ « une naissance spirituelle dans le désert? » Je ressens une sorte de déception des congrès précédents car nous atteignons un sentiment spécial d’unité là-bas, et puis la descente arrive. Comment pouvons-nous utiliser ce sentiment de déception comme préparation au congrès?

Réponse: Nous devons donner naissance à notre première connexion dans le désert. Cette naissance spirituelle est la première révélation de notre connexion dans le système supérieur, comme une personne qui nait dans le monde, dans le monde spirituel.

Savez-vous quand une personne atteint premier niveau? Quand on lui dit: »Vous n’obtiendrez rien »et elle est heureuse à ce sujet. Donc, je ne comprends pas ce que la déception est. L’ascension spirituelle est au-dessus de toutes les désillusions de l’homme, c’est une qtteinte spirituelle. Vous devriez être heureux de rien avoir et qui plus est, que les autres reçoivent tout et que vous n’ayez rien. C’est ce qu’on appelle être à l’entrée du premier niveau.

Il n’y a donc pas de place pour la déception!

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 08/01/13, «Introduction à l’étude des dix Sefirot»

Beaucoup d’étincelles, une seule âme

Dr. Michael LaitmanD’une part, il y a beaucoup d’âmes et chacune d’elles est divisée en plusieurs parties. Mais d’un autre côté, est-ce que la spiritualité peut- être divisée en parties? Nous savons qu’il n’y a qu’une réalité et rien que cela. Même lorsque nous sommes désorientés lorsque l’on voit ses parties distinctes, C’ est en fait un tout à partir d’un seul Etat qui a été créé dès le début, une seule âme.

C’est ce qu’on appelle l’âme d’Adam HaRishon (le premier homme), Malkhout de Ein Sof (infini). Après la préparation, nous découvrons cette réalité intérieure derrière les Partsoufim et les « mondes » beaucoup plus clairement. Il s’agit d’un désir qui est uni au Créateur. Le niveau de la racine de l’union, est appelé Malkhout de Ein Sof, et au quatrième niveau de l’union, elle est appelée l’âme d’Adam HaRishon. C’est tout ce qui attrait à la façon dont nous voyons ce désir à un certain moment de notre développement.

Alors que le monde de Ein Sof a été créé ou l’âme d’Adam HaRishon  et rien d’autre. Cette âme est en chaque personne appelée «Israël», ce qui signifie Yashar-El (droit à Dieu), qui a atteint la spiritualité. Qui plus est, il est tout en tous, car la spiritualité n’est pas divisée en sections et parties comme on le voit dans la corporéité. Seul le manque de correction m’empêche de voir la véritable image, mais néanmoins je suis à ‘intérieur, dans l’état initial d’une âme qui a été préparée pour nous pour nous révéler.

Mais les kabbalistes disent qu’il y a 600.000 âmes qui sont divisées en«étincelles». Alors sur quoi repose cette structure, un «arbre généalogique»?Telle est l’image déformée de la réalité qui est divisée par la force de la volonté corrompue en chacun de nous. D’abord ce désir se sépare et empêche totalement l’entrée de la Lumière, en étant totalement à l’opposé de celle-ci. Puis, par la force de correction, le désir commence à recevoir l’intention de donner sans réserve, ou en d’autres termes, il est épuré. Dans la mesure où il a cette intention, l’âme générale l’éclaire de l’intérieur. Cela signifie que le désir découvre peu à peu son état réel. D’abord, il ressent qu’il n’est qu’une petite partie de l’âme générale, et enfin il découvre que c’est la même chose que l’âme. Ensuite, il découvre que c’est Adam HaRishon.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 08/01/13, «600.000 âmes »

Nous n’aurons pas besoin de beaucoup de mots

Dr. Michael LaitmanQuestion : Le congrès « Une flamme dans le désert » semble fermer la boucle que le premier congrès dans le désert a ouvert il y a un an. Nous pensons que la phase précédente se termine et il y a de nouvelles opportunités qui s’offrent à nous pour la connexion affective entre nous. A quoi ressemblera notre groupe mondial après sa naissance spirituelle quand nous réussissons à atteindre la connexion ?

Réponse : Je ne pense pas que notre forme extérieure va changer tant que ça, et la connexion interne ne peut pas être décrite par des mots. Il y aura une telle connexion entre nous que vous sentirez constamment comme si votre enfant s’était éloigné de vous, la distance physique vous séparant, mais vous le connaissez et le ressentez si bien que son image est devenue une partie de vous et habite en vous, ce qui est la façon dont nous nous sentirons tous les uns les autres.

Nous n’aurons pas besoin de parler beaucoup puisque nous comprendrons les sentiments des uns des autres intérieurement par adhésion. Il y aura quelques mots, et les éclaircissements seront courts et plus simples. C’est comme lorsque l’on mange une salade, et je dis qu’il n’y a pas assez de sel et vous comprenez déjà cela dès que j’ai prononcé seulement la moitié d’un mot. Après tout, vous dégustez le même plat et sentez la même réalité.

Nous n’aurons pas besoin de mots sans fin et des puissants médias pour créer la connexion entre nous comme nous le faisons aujourd’hui, quand nous ne nous sentons pas connectés. Nous continuerons à correspondre, mais d’une manière courte et directe car nous comprendrons ce que chacun ressent de toute façon. Nous deviendrons « un seul homme dans un seul cœur ».

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 08/01/13, « Introduction à l’étude des dix Sefirot »

La joie du don sans réserve à partir de laquelle la dissimulation s’en va

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, Shamati, « Quel est l’acronyme d’Eloul dans le travail ?»: Pourtant, il y a une condition à cela: Il est impossible d’obtenir la révélation avant que l’on ne reçoive le discernement d’Akhoraïm (dos), perçu comme la dissimulation du Visage, et de dire que c’est aussi important pour lui que la révélation du Visage …

Cela signifie que lorsque l’on arrive à un état où l’on n’a pas de soutien, son état devient noir, ce qui est la plus basse révélation dans le monde supérieur, et qui devient Keter vers le plus bas, que le récipeint de Keter est un récipient de don sans réserve .

La plus faible révélation dans la partie supérieure est Malkhout, qui n’a rien par elle-même, ce qui signifie qu’elle n’a rien. Et ce n’est que de cette manière qu’elle est appelée Malkhout. Cela signifie que si l’on suppose que le Royaume des Cieux, qui est dans un état de ne rien avoir, avec plaisir, par la suite, il devient Keter, qui est un récipient de don sans réserve et du Kli le plus pur. En d’autres termes, la réception de Malkhout dans un état d’obscurité devient par la suite un Kli de Keter, qui est un récipient de don sans réserve.

Nous devons travailler dur et faire tout ce que nous pouvons, comme il est dit:«Faites tout ce qui est en votre pouvoir » »jusqu’à ce que nous atteignons un état que le Créateur «dos» et le Créateur «visage» deviennent tout aussi importants. Cela signifie que vous pourrez voir l’œuvre du Créateur sur vous deux dans la dissimulation et dans la révélation. Si vous souhaitez travailler dans le but d’apporter le contentement au Créateur et non pas pour l’amour de vous-même, alors vous recevoir à la fois la dissimulation (le «dos») et la révélation (le «visage») avec plaisir.

Vous ne verrez aucune différence entre la Lumière et les ténèbres, la différence entre les deux ne se fait sentir que dans le désir corrompu de recevoir, mais dans le désir corrigé, ils sont égaux. Ainsi, toutes vos réflexions concernant la bonne Providence disparaissent. Tous les États de la dissimulation du visage du Créateur deviennent tout aussi importants et souhaitables pour vous, tout comme sa révélation.

Ensuite, vous arrivez à un état où il n’y a plus de dissimulation. Puisque tout est déterminé par votre perception, en fonction de la personne qui reçoit. Entre temps, vous cachez les actions du Créateur comme le bien et la bienveillance à partir de vous-même par votre désir de recevoir, et à la place du bien, vous voyez tout en noir et le mal. Lorsque vous vous corrigez, vous découvrez qu’avant tout était bon et corrigé et que la seule chose qui devait changer, était votre perception.

Ainsi, vous venez de comprendre que c’est votre Malkhout avec toute son épaisseur qui atteint le grand don sans réserve de Keter en tournant sa force de réception (l’épaisseur) en don sans réserve (la pureté). Il ne s’agit pas seulement d’un changement à partir de la réception du don sans réserve, à partir de la réception du mal vers la réception de la bonté. Vous, avec tout votre matériel égoïste, participerez à la révélation de la bonté en la purifiant pour sentir la Lumière et le don sans réserve comme bon à l’intérieur, et au lieu de l’ego, le changer en don sans réserve.

Par cela vous apportez votre contribution, vous participez et vous édifiez la révélation par vous-même. C’est par l’épaisseur de votre désir de recevoir que vous augmentez le don sans réserve du Créateur en l’augmentant à partir de la petite étincelle de la Lumière et d’un petit point du désir de la taille de Ein Sof.



De la préparation au cours quotidien de Kabbale le 08/01/13

Réalité spirituelle sous un microscope

Dr. Michael LaitmanRien dans le monde spirituel n’est valorisé par sa quantité, de sorte que le moindre détail est aussi important que le plus grand détail. Tout ne dépend que de la façon dont les choses sont évaluées dans le cœur d’une personne. Nous voyons toujours la même réalité devant nous. La mesure dans laquelle cela nous est révélé (que ce soit plus ou moins) dépend de notre perception, dans quelle mesure nous pouvons développer et affiner nos récipients spirituels et de les rendre précis et délicats, afin qu’ils puissent détecter les plus petits discernements.

La réalité elle-même, cependant, ne change jamais. Il est dit: «Il n’y a pas de partialité dans la spiritualité. » Par conséquent, grands et petits semblent seulement ainsi pour moi en fonction de l’échelle de savoir si je le regarde avec mes yeux de myope ou si je porte des lunettes, ou avec des jumelles, ou encore d’un télescope. Cela signifie que tout dépend de mes récipients de perception, sur les désirs, et à quel point je les agrandis et les corrige.

Tout dépend de mon échelle. Donc, cela ne fait aucune différence si c’est une petite chose ou une grande: Si je me concentre sur le bon objectif, si je ne m’inquiète que d’atteindre le sentiment de la grandeur du Créateur qui me fait avancer, si je ne cesse de le développer et de le respecter, en m’interdisant de lui manquer de respect ou de l’oublier, alors par cela je vais nécessairement avancer dans la bonne direction vers le but.

De la préparation au Cours quotidien de Kabbale du 31/12/12