Category Archives: Perception

Le professeur ne peut pas faire le travail de l’étudiant

Dr. Michael LaitmanEn réalité, il n’y a pas des parties séparées, coupées, tout est un, mais nous ne pouvons percevoir que quelques pièces. Chaque élément est dû à son environnement, recevant des pouvoirs et du soutien de ceux qui sont autour de lui, il peut s’exprimer par rapport aux autres. Finalement, l’environnement nous donne le pouvoir de nous connecter.

Chaque partie distincte doit accepter toutes les autres parties comme un seul corps, toute la réalité comme un système unique. C’est parce qu’il y a une loi: « Israël, la Torah et le Créateur sont un ». Sans le Créateur, je ne vois pas toute la réalité comme une seule.

Après tout, s’il y a un Créateur, alors cette réalité a une racine unique qui relie tout d’un tout, sauf pour moi. Donc, si je ressens de cette racine unique, je perçois toute la réalité comme une seule, à l’exception de moi-même.

Dans la mesure où je veux me connecter à cette réalité, je peux recevoir à travers elle les forces du Créateur et me connecter à lui. Tout le monde dans cette réalité a un but et les mêmes possibilités. Tout dépend uniquement de la façon dont on les utilise.

Un homme doit passer par toutes les étapes et ne peut pas être réveillé plus que ce qu’il a donné à la société en raison de son effort pour s’y connecter, sinon, il n’a pas gagné cette prise de conscience et ce n’est donc pas la sienne.

C’est la même chose avec notre étude et de ce que l’enseignant peut dire à un étudiant. Tout dépend du récipient de l’étudiant. Dans le cas contraire, il s’avère que l’enseignant prive l’étudiant de son libre arbitre et lui vole sa chance de se fatiguer. Ceci est interdit. Sinon, c’est comme une mère miséricordieuse qui fait les devoirs à la place de son enfant. Est-ce à son avantage? Après tout, il va grandir pour être ignorant.

Dans le travail spirituel nous ne pouvons pas utiliser de tels mensonges, puisque toute récompense n’est donnée que pour l’effort d’une personne: «La récompense est fonction de sa peine», ce qui signifie que la récompense est fonction de son effort. Le récipient lui-même apporte la lumière sur sa dissimulation et le révèle.

De la 1ère partie du Cours quotidien de Kabbale du 20/12/12, “Introduction à l’étude des dix Sefirot

Choisir où nous voulons aller

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que ça veut dire que la nation d’Israël doit donner au monde la méthode de la ligne médiane?

Réponse: Il y a deux lignes dans la nature; une force est notre ego qui se développe constamment. En général, il est appelé « Pharaon ». Et de l’autre côté, il y a la force positive par laquelle nous devons corriger cet ego.

Ainsi, il y a deux forces qui se font face, et une personne a besoin de les mettre en équilibre pour que la force du mal se transforme en une bonne force, « L’ange de la mort se transforme en ange saint. » Et une personne le fait en tirant cette force vers elle toute seule. Cela signifie qu ‘«ielleapprend la Torah » la sagesse de la Kabbale, dans le bon sens, ce qui est appelée la «Torah de la Lumière», car dans elle se trouve la Lumière qui ramène vers le bien.

Mais la Lumière nous affecte uniquement si nous aspirons à nous connecter. Après tout, l’ensemble de la Torah est découvert dans la connexion entre les gens quand ils veulent et aspirent à s’élever au-dessus de l’ego qui les sépare. C’est exactement comme c’est arrivé en face du mont Sinaï quand on leur a demandé, «Êtes-vous prêt à vous connecter comme un seul homme dans un seul cœur? » Si oui, alors la Lumière qui est appelé la «Torah» apparaîtra et nous connectera. Et alors, le Créateur se révélera, la force supérieure. Si«non», alors c’est ici le lieu de votre scépulture. »

C’est précisément dans cet état que nous sommes réellement maintenant et nous devons choisir où nous voulons aller, avec quelle force?

Pour cela, il n’est pas nécessaire que tout le monde étudie la sagesse de la Kabbale, mais tout le monde va atteindre la sagesse de la connexion que l’on appelle l’éducation intégrale, par la télévision ou sur Internet. Elle nous enseigne comment nous devons nous connecter, ce qui signifie, à travers quels types d’actions. Si une personne voulait seulement imiter l’exemple que lui donne l’éducation intégrale et d’y participer selon ses capacités, de façon passive: l’écoute de leçons, des discussions, alors dans ça, elle est ajoutée à tous les autres. Et à la fin, tout le monde en même temps renforce la force positive et interne au sein de la nation, et dans l’environnement duquel cela se consolidera de plus en plus.

Et de nous, cette force va commencer à se répandre partout dans le monde, à toute l’humanité. Et alors nous commencerons à sentir à quel point tout le monde se calme, abandonnant ses plaintes au sujet de la nation d’Israël. Et après, ils commenceront à nous approcher de façon positive en nous demandant comment nous aider, juste pour recevoir la lumière à travers nous.

De la Parashah de la semaine 4/12/12

Vous ne pourrez pas mettre un monde rond dans une pensée carrée.

Dr. Michael LaitmanQuestion:Comment puis-je corriger ma perception si je ne vois que du mal dans le monde autour de moi?

Réponse: Seule la Lumière qui ramène vers le bien corrige tout. Nous, en revanche, nous devons poursuivre obstinément, car malgré toutes les explications et les efforts que nous faisons dans notre cœur et notre esprit, nous ne comprendrons rien jusqu’à ce que nous atteignions la première révélation. Alors, un nouvel esprit et des sentiments s’ouvriront pour nous.

Aujourd’hui, peu importe combien nous voulons percevoir les explications, nous gaspillons de grands efforts en essayant de percevoir de nouveaux discernements spirituels dans nos récipients actuels. Nous sommes constamment à aspirer à cela, mais en fait, notre travail devrait être totalement différent.

C’est comme si nous étions coincés dans un endroit tout simplement brûlant notre carburant, notre attention et du temps. C’est parce que de tels efforts ne nous aident pas à atteindre le monde spirituel. C’est comme si nous essayions de pousser une balle à travers une ouverture carrée, mais cela ne fonctionne pas, c’est un système de mesure complètement différent. Plus nous faisons des efforts dans le don et la connexion, et moins nous essayons d’obtenir des informations spirituelles dans notre perception corporelle actuelle, plus nous réussirons.

Peu importe quoi, à l’aide de notre esprit et sentiments actuels, nous ne pourrons jamais comprendre ce que disent les livres ou les états que nous traversons actuellement. Nous sommes comme un enfant qui essaie à l’âge de trois ans de comprendre sa propre psychologie. Bien sûr, il ne peut même pas se comprendre lui-même, et certainement pas la pensée mûre et plus avancé. Cela est tout simplement impossible.

Donc, nous devons simplement faire ce que les kabbalistes disent, ce qui ne signifie pas que nous devons agir avec les yeux fermés et sans sentiment et éclaircissements, mais il ne faut pas essayer de comprendre ces expériences, à l’exception de ce qui est nécessaire pour notre avancement pratique vers l’unité, la connexion et l’amour. Ce n’est que vers cet objectif que nous devrions concentrer notre étude et tous les événements et actions. Dans le cas contraire, il est appelé que «sa sagesse est supérieure à ses actions. »

Je vous dis cela puisque j’ai aussi fait la même erreur dans le passé. Pendant longtemps, je ne pouvais pas être convaincu que le monde spirituel est atteint seulement par l’auto-annulation, par l’auto-soumission, par dévotion, et non par l’esprit, la compréhension et les sentiments rationnels.

Il est important de se rappeler que «ce n’est pas le sage qui apprend» et de garder la bonne attitude envers l’étude, la bonne attitude entre ce qui est essentiel pour notre avancement et ce qui peut interférer avec elle.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 16/12/12, “ Introduction à l’étude des Dix Sefirot

Voir le Créateur derrière l’ami

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi je découvre de nouvelles choses sur le monde quand je corrige mon attitude envers les autres et les aime?

Réponse: Il s’agit toujours de votre désir. Il n’y a que le récipient et la lumière du désir et ce qui s’y passe. Toute la question est comment je vous traite,  « étranger », au sein de mon désir.

En d’autres termes, il y a une image d’un étranger en moi, et je dois corriger mon désir à l’égard de cette image, faire tourner mon désir autour de lui, et, par conséquent, de découvrir un nouvel état.

Je ne sors jamais de moi même. J’ai seulement besoin de me changer moi-même, ma mauvaise attitude, ma haine, et de les transformer en amour. Alors, je vais découvrir le monde spirituel dans ma relation avec vous.

D’une façon ou l’autre, tout se passe à l’intérieur. Nous sommes confrontés à un monde énorme, mais tout le monde comprend que cette image est représentée en nous. Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans «Introduction au Livre du Zohar».

Mais d’où vient cette image qui est en en moi? C’est le résultat de l’action du Créateur. Tous les niveaux de la nature du minéral, végétal, animal et parlant – tous les niveaux de l’élaboration de la volonté de la phase « racine »jusqu’à la « phase quatre » me conduis vers le Créateur, pour atteindre la force supérieure.

Cela signifie que tout ce que je ressens à l’extérieur est le Créateur. Par conséquent Rabash dit que nous devrions voir le Créateur dans l’ami, ou du moins derrière l’ami.

Donc, l’image externe dans ma perception est l’étincelle, la particule de Lumière, le Créateur. Ainsi, grâce à la brisure des récipients, j’ai soudain découvert les autres, les étrangers en dehors de moi-même. Un «dipôle» se révèle en moi: moi et quelqu’un d’autre. Cette personne remplit la place du Créateur, pour le moment, de sorte que je peux exercer l’auto-amélioration avec lui, mais en fait, il n’y a rien, mais une personne et le Créateur.

Donc, nous devons comprendre que dans nos corrections dans le cercle d’amis, nous aidons à améliorer le monde entier. Ici, nous pouvons comprendre ce que le Baal HaSoulam dit à la fin de l ‘«Introduction au Livre du Zohar»: si Israël se corrige, la Lumière se déverse d’eux vers le reste de la réalité, nous n’avons besoin de rien d’autre. Il suffit de nous corriger.

Donc, mon ami n’est pas un ami mais le Créateur, qui a inséré cette image en moi sur le fond de tous les autres niveaux de réalité. Dans la quatrième phase du développement, la créature éprouve de la honte devant le Créateur, et c’est exactement pour cette raison que je déteste l’ami que je vois devant moi. Ceci est le résultat de cette honte.

Revenons à ce qu’une personne apprend au cours de la correction.

Sans cette information, c’est tout simplement impossible à gérer. De combien peut-il augmenter son amour? Chaque niveau est constitué des sentiments et de l’esprit, il est impossible d’avancer que par un seul d’entre eux. Après tout, le plaisir n’est que dans la réalisation des actions du Créateur.

Il veut que nous Le découvrons comme bon et bienveillant. Pour ce faire, vous devez savoir comment il le fait: par quelle sagesse, de quelle manière, avec quel souci. La sagesse est ici essentielle, et elle doit être une profonde sagesse, comme si vous étiez habillé dans le Créateur.

Dans notre monde, vous ne comprendrez pas les parents jusqu’à ce que vous grandissiez et deveniez un parent à votre tour. Il en est de même dans la spiritualité, l’adhésion est nécessaire, car sans elle, vous ne comprendrez pas le Créateur: qui Il est et ce qu’Il est. L’amour vient comme résultat de cela.

À moins que vous atteignez le Créateur, vous ne serez pas en mesure de l’aimer. En tant qu’adultes, nous nous souvenons de différents événements de notre enfance, ce que nos parents ont fait, ce qu’ils nous ont appris, comment ils se sont sacrifiés pour nous, et nous commençons à les comprendre et à les aimer beaucoup plus que dans notre enfance. C’est la même chose avec le Créateur.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 16/12/12,“La sagesse de la Kabbale et la philosophie”

Au coeur de la bataille contre des moulins à vent

Dr. Michael LaitmanAu lieu de s’en tenir au principe de « il n’y a rien hormis Lui», ma pensée dépend de différents facteurs, que je vois devant moi. Au lieu de chercher plus loin pour voir au-delà des personnes, au-delà du mécanisme, au-delà de tous les phénomènes naturels, et de voir à le Créateur et moi-même, moi, comme un myope, je regarde des objets qui sont proches de moi et les vois comme les facteurs dont dépend de ma liberté. Tout comme Don Quichotte, je me bats contre des moulins à vent, une « scène » sans vie.

En conséquence, le Créateur doit intensifier le mal et la souffrance, de sorte que je vais devoir prendre un meilleur regard sur ce dont ma vie dépend. Il le fait si bien que je ne serai pas en mesure d’arrêter cette recherche.

Nous le voyons dans l’exemple de l’Etat d’Israël: Ahmadinejad, le Hamas, les menaces, les missiles, Moubarak au lieu de Sadate, Mursi au lieu de Moubarak … le Créateur durcit constamment le cœur de Pharaon. Pourquoi cela? Parce que le peuple juif ne veut pas voir la vraie raison de ce qui se passe. En attendant, toutes les raisons mineures ont été uniquement destinées à une chose : pour amener Israël au Créateur, alors nous devons leur être reconnaissants pour cela. Ils ne sont que des moyens.

En conséquence, les personnes sont nécessaires pour être un peu plus intelligent pour voir à qui elles ont affaire et qui gère le monde. Les troubles ne font que nous rappeler quel est l’objectif, et qu’il est facile de se débarrasser d’eux si nous nous tournons vers le Créateur. Mais nous ne nous tournons pas vers Lui afin de recevoir «récompenses», mais pour nous corriger, afin d’adhérer à Lui et pour Lui apporter satisfaction. Alors, les actuels « rappels » seront annulés, alors «l’ange de la mort» va se transformer en un «saint ange. »

Question: Alors avec qui travaillons-nous, avec le groupe ou avec le monde extérieur?

Réponse: Toute la réalité, y compris le monde extérieur, y compris moi et le groupe, sont dans le Créateur. Le monde extérieur me donne une impulsion négative (1), en me rappelant sans cesse de me tourner vers le Créateur (2). Mais je sais que je ne peux pas me tourner vers Lui directement. Je dois d’abord me tourner vers le groupe, puis avec eux vers le Créateur. C’est alors seulement que j’ai un récipient, un désir pour Lui, alors que rien ne m’aidera si je travaille individuellement.

In The Heat Of The Battle With Windmills

De la 3ème partie du cours quotidien de Kabbale du 12/12/12, Les écrits du Rabash 

A propos des faits et des mythes

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, “La Paix,” Première Méthode: La Nature

Cette méthode est très ancienne. Comme ils n’avaient pas trouvé un moyen et une sortie pour rapprocher ces deux contraires apparents plus près, ils sont venus à supposer que le Créateur, qui a créé toutes ces choses, qui veille puissamment sur sa réalité de peur que tout cela soit annulé, est aveugle et insensé.

Par conséquent, bien qu’Il veille sur l’existence de la réalité avec une sagesse merveilleuse, et pourtant Il est Lui-même aveugle, et fait tout de façon insensée. S’il y avait eu quelque raison et sentiment en Lui, il n’aurait certainement pas laissé de tels dysfonctionnements dans la fourniture de la réalité sans avoir pitié et de la compassion pour les tourmentés. Pour cette raison, ils l’ont nommé «Nature», ce qui signifie un superviseur aveugle, sans cœur. Et pour cette raison, ils estiment qu’il n’y a plus personne pour être en colère contre Lui, pour prier, ou se justifier devant Lui.

Il s’agit d’une notion ancienne, une approche, bien que nous le voyons comme une réalisation nouvelle du matérialisme. Le plus simple est de voir le monde tel qu’il est, et ce fut effectivement l’approche initiale de l’humanité. Les religions, les croyances et les approches philosophiques sont venues beaucoup plus tard, quand l’homme s’est développé internement, est devenu plus complexe, et a commencé à inventer des mythes différents. Au début, les gens ont simplement vu la nature et y ont vécut comme des animaux qui également ne croient en rien. C’est ainsi que nous devrions en fait créer notre rapport à la nature, comme il est dit, «un juge ne dispose que de ce que ses yeux peuvent voir. »

Les approches suivantes découlaient du désaccord avec ce qui se passe dans la nature, les gens les ont inventés comme des excuses différentes, et elles sont tous fausses. En fait, nous voyons des faits qui sont indépendants de notre attitude à leur égard. Mais l’homme invente des excuses différentes pour adoucir la vie ou profiter de faux espoirs.

Une attitude saine vis-à-vis de la vie est dans la démarche scientifique. Nous voyons l’effet d’immuables lois exactes partout, l’activité des systèmes et la périodicité des éléments naturels. Si je vois que c’est la façon dont les choses sont, alors il en est ainsi, et ne me proposez pas des différents mensonges. Je vois la vérité et tout ajout, il est individuel et il ne faut pas compter sur lui. C’est dans ces ajouts que les croyances sont créées, tandis que la nature se révèle dans les faits tels qu’ils sont réellement.

La sagesse de la Kabbale poursuit cette démarche, nous parlant des principes de la perception de la réalité. Nous voyons ce monde devant nous, et, à l’exception de lui, elle dit qu’il ya toute une zone appelée «le monde d’en haut», qui n’est pas imaginaire, mais qui peut être étudié scientifiquement. Ainsi, la sagesse de la Kabbale s’inscrit dans la continuité de la science conventionnelle, et mène des recherches au-delà des limites de la science conventionnelle.

About Facts And Myths

Avec l’aide de la sagesse de la Kabbale, je continue la recherche scientifique et développe des nouveaux récipients de perception, j’élargis leur spectre, et garde le principe de «un juge n’a que ce que ses yeux peuvent voir. », Tout le reste, y compris les religions, est en réalité la philosophie.

De la 4ème partie du Cours quotidien de Kabbale du 14/12/14,“La paix”

Les sciences exactes sont-elles vraiment si exactes?

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale nous parle de ses recherches à partir de ses découvertes, de ce qui se passe réellement. Les kabbalistes découvrent la réalité à mesure qu’ils changent leurs récipients, leurs désirs et leurs perceptions, et par conséquent, il n’y a pas de voix différentes ou des opinions différentes.

Il s’agit de faits. C’est la même chose en physique et en chimie – tout scientifique peut répéter une certaine expérience ou une autre et découvrir que, sous certaines conditions, une certaine loi naturelle fonctionne d’une certaine manière. C’est la même chose dans la Kabbale, les gens différents observent les mêmes phénomènes naturels.

Dans la philosophie, cependant, tout le monde établit des concepts basés sur ses propres hypothèses, en fait, revendiquent tout ce qu’ils ressentent. Donc, aujourd’hui, il est clair que vous ne pouvez pas compter sur la philosophie.

D’autre part, la Kabbale dans le monde moderne intégral se révèle comme une véritable science. Les approches les plus récentes telles que la physique quantique et la nanotechnologie s’approchent aujourd’hui de ce que la Kabbale a découvert il y a longtemps.

Mais la science ordinaire est confrontée à un grand problème. Si d’un côté de l’échelle les philosophes peuvent publier ouvertement leurs fantasmes, nous découvrons des données scientifiques dans les récipients qui sont nos désirs comme un fait incontestable.

Nous sommes sûrs que le monde est tel que nous le voyons. Mais en même temps, nous ne prenons pas en compte nos cinq sens – c’est comme s’ils n’existaient pas, comme s’ils n’altéraient pas l’image de notre réalité. La science dans ce monde est limitée car elle est basée sur la perception «animale»et étudie les données qui arrivent à travers ses cinq canaux.

La sagesse de la Kabbale, cependant, utilise une approche beaucoup plus rigide. Elle n’est pas basée sur l’homme avec ses cinq sens corporels « de l’animal », mais permet plutôt d’ouvrir un nouveau sens, qui est extérieur à notre corps, d’en sortir et de s’élever au-dessus de soi-même.

Cet organe sensoriel est en effet «en dehors de notre corps», ce qui signifie en dehors de nos désirs égoïstes. Il est composé d’un Massakh (écran) et de la Lumière reflétée. Dans ceci, une personne perçoit la réalité extérieure et découvre que c’est la Lumière ou le Créateur.

Dans l’ensemble, comme les kabbalistes ont découvert, toute la réalité est faite de «lumières» et «récipients» ou en d’autres termes, d’un désir qui répond au remplissage de la Lumière. Les kabbalistes sont très précis dans leurs définitions. Ils disent que nous ne savons pas ce qui se passe en dehors de notre volonté. Donc, il ne s’agit que du désir lui-même et de ses réactions et ses impressions. Qu’est-ce qui les évoque? Nous ne savons pas, nous n’étudions que les réactions dans le désir et l’appelons « la Lumière. » Ainsi « Lumière » est une réaction dans le désir et, plus précisément, une réaction dans le «récipient».

Après tout, le désir lui-même n’est pas un récipient pour le moment. Un «récipient»est un désir qui est corrigé par l’intention altruiste qui vise à répondre à la Lumière.

Ce désir a déjà subi une «restriction», a acquis un Massakh et la Lumière reflétée et est déjà réglé correctement. Ensuite, il découvre une réponse supplémentaire à l’intérieur, une impression à partir de l’acte du don, du remplissage. Nous appelons les détails de cette perception « Lumière ».

D’une façon ou d’une autre, tout se passe dans le désir de recevoir qui développe la capacité de travailler comme si c’était en dehors du Massakh et la Lumière réfléchie. Toutes les impressions et les contours, ou peut importe comment nous pouvons les appeler, restent dans le désir. Dans le désir nous menons nos recherches, nous le changeons, et en fonction de ces changements, découvrons la réalité.

Je ne sais rien à propos de quoi que ce soit à l’extérieur. Je suis enfermé dans mon récipient jusqu’à la fin de la correction. Et quant à ce qui vient après, nous n’en parlons pas pour le moment.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 13/12/12, “La sagesse de la Kabbale et la philosophie”

La vie, c’est se rapprocher de l’amour

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot»: «Les méchants, dans leur vie, sont appelés« morts ». C’est parce que leur mort est préférable à la vie, puisque la douleur et la souffrance qu’ils endurent pour leur subsistance est plusieurs fois plus grande que le peu de plaisir qu’ils ressentent dans cette vie.

Si nous n’avançons pas vers la réalisation de la source de la vie, alors la vie se transforme en une permanente évasion des souffrances. Nous ne pensons qu’à la façon d’éviter le mal et le désagrément. Par conséquent, nous n’imaginons pas le bon comme un remplissage, puisque nous ne pouvons pas nous remplir nous mêmes, mais simplement essayer de trouver un peu de paix entre les mauvais moments.

En conséquence, tous les plaisirs que nous ressentons ne peuvent pas durer plus que quelques instants, et ainsi nous sommes appelés « morts » alors même que nous sommes en vie, car nous ne recevons pas un remplissage à partir de la source réelle de la vie sur laquelle toute la réalité et toute la création se tiennent.

Bien sûr, chacun a ses propres comptes, et s’il voit la quantité de douleur et les souffrances qu’il ressent, combien il a souffert et les efforts qu’il a faits par rapport aux quelques instants de plaisir qui ont fait son bonheur et lui ont apporté de la joie, alors il découvre que ce n’était pas la peine de vivre. Cette vie ne peut être justifiée comme une préparation à l’ascension spirituelle. Mais si l’on examine cette vie telle qu’elle est, elle n’a pas de sens.

Maintenant, quand nous sont attribuées la Torah et les Mitsvot (commandements), nous sommes récompensés par la vie réellement heureuse et joyeuse en les gardant, comme il est dit: «Goûtez et voyez comme le Seigneur est bon. » C’est ce que ressentent ceux qui ont atteint ce niveau. Ensuite, on peut choisir entre le bien et le mal. Après avoir reçu la Torah, le chemin, les principes spirituels, nous commençons à travailler avec les deux lignes.

C’est ce que les écrits entendent par: « et tu choisiras la vie afin que toi et tes descendants vivent. » En fait, il s’agit d’une répétition: «et tu choisiras la vie afin que vous viviez». Mais il se réfère à vivre en gardant la Torah et les Mitsvot. Alors l’on vit vraiment. « Mais la vie sans la Torah et les Mitsvot est plus difficile que la mort. »

Voilà comment une personne perçoit la différence entre la vie et la mort: La vie, c’est l’avancement spirituel, et la mort, le manque de progrès. Une personne comprend peu à peu que la progression signifie se rapprocher de l’amour, du don, de l’annulation de soi, de s’élever au-dessus de son ego. C’est seulement cela qu’on appelle «la vie», sans aucune considération de ce que nous ressentons dans nos désirs égoïstes.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 11/12/12, “Introduction à l’étude des dix Sefirot

Le souffle du prochain niveau

Dr. Michael LaitmanPourquoi notre monde est-il spécial? D’une part, c’est le dernier et le pire de tous les mondes. D’autre part, il est nécessaire étant donné que nous sommes ici dans un état tout à fait minéral, ce qui signifie sans souffle, et nous pouvons commencer à avancer en « jouant » avec l’autre, avec les corps et non avec les forces, que nous ne savons toujours pas comment gérer.

C’est pourquoi notre monde est appelé «le monde imaginaire ». Il n’existe pas réellement, mais il est seulement ressenti de cette façon dans nos désirs égoïstes. Au même moment où nous nous élevons au-dessus, nous commençons à sentir que c’est une réplique absolue qui est opposée au niveau supérieur et ensuite ce monde perd tout simplement sa signification pour nous. C’est ce que nous devons atteindre.

Premièrement, nous devons intérioriser le fait que l’âme est le récipient général, qu’elle est la seule chose qui a été créé et qui est constamment en contact et adhérence avec la Lumière. Nous sommes dans cet état, dans ce récipient, dans ce désir. Imaginez qu’il y a des couches, nous sommes sur la plus«grossière», la couche la plus sombre, et au dessus de nous il y a 125 couches jusqu’à l’état réel. Nous devons passer par ces 125 couches progressivement en rejetant notre ego, qui est en nous, dans la progressive liaison constante entre nous.

Est-ce que les plantes, les animaux et la nature inanimée ont une âme? Chaque petit désir qui existe dans la nature fait déjà partie de l’âme en général, mais sans le libre arbitre. Il dépend totalement de nous, de ceux qui remplissent la correction de l’âme.

Il y a beaucoup des niveaux différents dans l’âme. Il y a des gens qui sont sur le plan humain, qui ont commencé leur correction des âges avant nous, qui ont atteint l’endroit où ils sont vraiment, et ont vu que tout est une seule âme, une seule lumière. Il y a des gens qui ont porté cette mission, et il y a des gens comme nous qui atteignent ce niveau maintenant.

Mais nous sommes spéciaux. Le développement de notre monde est le développement du même ego sur le niveau le plus bas. Au fil des siècles il s’est développé égoïstement et a finalement atteint une forme « ronde », sa taille maximale, et dans le même temps, il est global et intégral (∫) dans sa qualité.

Maintenant, aussi, cet ego est l’état où nous sommes. Il ne peut pas croître davantage, et il est devenu global et fermé. Donc, nous ne comprenons pas ce qui nous arrive. Etant égoïstes et individualistes, nous ne pouvons pas comprendre cet état «rond».

The Breath Of The Next Level

Nous avons toujours grandi et eu des aspirations avant. Chacun d’entre nous a été poussé vers l’avant par une force égoïste et nous avons essayé de la satisfaire. Nous nous sommes sentis bien. Même il y a 50-60 ans, nous louions la société de consommation, au profit de la concurrence, et nous l’avons appelé « la démocratie générale. »

Maintenant, le même ego, qui a atteint des dimensions énormes sur le dernier niveau de son existence, a «explosé». Ça ne marche pas comme par le passé, et nous sommes pris au piège. Le seul moyen de sortir est de comprendre comment le système intégral de l’âme générale fonctionne.

Qu’est-ce que l’humanité ressent aujourd’hui dans le système général qui est devenu évident? Il ressent réellement le premier niveau de l’âme générale qui n’a pas encore été révélé et qui devrait nous illuminer ici, le niveau auquel nous devons reconnaître le fait que nous sommes connectés.

Dans l’ensemble, il y a 125 niveaux dans cette ascension et maintenant le tout premier niveau semble nous illuminer à distance. C’est la raison pour laquelle nous pensons que le monde est global et intégral, et nous ne pouvons rien faire à ce sujet.

Lorsque deux Partsoufim sont faites de dix Sefirot, depuis Keter(K) à Malkhout (M), et sont l’un sous l’autre, cette illumination flux de l’un à l’autre. Quand un Partsouf s’«habille» dans un autre qui est à côté de lui, il illumine à travers lui.

The Breath Of The Next Level

D’une part, nous recevons des données factuelles sur notre monde qui est en crise aujourd’hui et ne peut rien faire à ce sujet. Après tout, il s’agit d’un niveau supérieur qui éclaire sur nous, le premier niveau de mon âme, ce qui signifie du récipient général.

D’un autre côté, nous nous trouvons soudain liés les uns aux autres, reliés à travers le monde entier: Ce que les gens pensent dans un endroit, des gens le savent aussi dans une deuxième et troisième place et ainsi de suite. Nous sommes interdépendants. Nous découvrons soudain que nous ne pouvons pas nous débarrasser de tout ou d’une partie de la chaîne, que cela nous plaise ou non. Dans l’ensemble, ce réseau commun est exprimé dans les états étant un au-dessus de l’autre ou l’un au-dessous de l’autre.

En tout cas, c’est un état particulier: Nous vivons actuellement la phase de solution de l’âme générale.

Du Congrès de Novossibirsk 7/12/12, Cours 2

Aux bords du nouveau monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que la personne doit se tourner vers le Créateur à travers le groupe. Qu’est-ce que ça veut dire? Faut-il lire Shamati ensemble ou faire un atelier: que devons-nous faire?

Réponse: Je pense qu’une personne doit se comporter de façon très simple: d’abord à prendre un petit cours sur la sagesse de la Kabbale, puis d’étudier dans un groupe. Elle doit participer à nos leçons autant qu’elle le peut, au moins dans la troisième partie de la leçon, et participer à des ateliers plusieurs fois par semaine, c’est le moins qu’elle puisse faire.

Par ailleurs, nous avons une immense bibliothèque, des archives des cours et des conférences traduits dans de nombreuses langues. Ce ne devrait pas être un problème de trouver quelque chose à faire.

Une personne doit consacrer un certain temps à la diffusion, puisque par cela non seulement nous portons notre message au monde, mais aussi rejoignons le niveau suivant.

Nous devons apporter à l’humanité les informations sur la correction, l’avancement et la réalisation de l’état suivant. Sinon, comment peut-on effacer le manque révélé maintenant chez les gens?

On The Border Of The New World

Nous parlons du fait qu’il n’y a rien hormis Lui. Alors quel est le problème de l’humanité? Comment peut-elle se corriger?

Nous avons maintenant atteint un état « rond » dans lequel nous dépendons totalement les uns des autres. La troisième phase est maintenant révélée et nous commençons à monter à partir de notre état actuel, cela est appelé une crise.

On The Border Of The New World

La vérité est que «crise» en grec signifie «naissance», la naissance de quelque chose de nouveau.

Donc, nous devons montrer à l’humanité que nous sommes sur la frontière d’un monde nouveau maintenant et ce nouveau monde est l’intégralité.

Le premier niveau spirituel, le monde d’Assiya, est maintenant en train de se révéler seulement dans son contour externe, intégralement, puisque le monde spirituel est intégral. Nous commençons à voir qu’avec nos propriétés, nous sommes incapables de faire face à ce système. Un réseau de connexions mutuelles absolues descend sur nous, et nous ne pouvons rien faire ici. C’est précisément la façon dont la crise actuelle est exprimée dans l’éducation, dans la science, dans l’économie, dans tous les aspects.

Donc, nous devons d’abord informer les gens à ce sujet, et d’autre part, leur enseigner la méthode de la façon de monter en interne au prochain niveau qualitatif, ce qui signifie changer vers l’intégralité, vers une connexion mutuelle.
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Du Congrès de Novosibirsk 8/12/12, Cours 3