Category Archives: Prière et intention

Un membre actif de la société

Dr. Michael LaitmanQuestion: les groupes intégraux se concentrent sur une personne qui tente d’ aller au-delà de son ego, de s’élever au-dessus, pour s’intégrer aux autres participants du groupe. Parallèlement à cela, il est recommandé de se détourner de la vie ordinaire, de tout laisser à l’entrée du groupe.

Réponse: Non, les gens ne s’isolent pas de la société externe. Ce n’est pas l’ascétisme, ce n’est pas entrée dans une cellule fermée, c’est plutôt le travail de notre nature.

Une personne continue à participer à la vie de la société d’une manière régulière. Elle a une famille, des enfants, un travail, en d’autres mots, elle est un membre régulier de la société. Mais avec cela, une nouvelle direction dans la vie, une philosophie de la vie apparaît en elle qui monte en valeur et l’emporte sur son chemin de vie régulier.

L’homme peut changer de travail de sorte qu’il soit plus facile pour lui d’étudier, il peut changer de résidence pour se rapprocher d’un groupe, mais il ne quitte pas la société, il ne renoncer à rien. Au contraire, à un certain stade, quand elle apprend un peu plus sur la méthode intégrale, une personne commence à se tourner vers des cercles plus larges de la société. Quand elle maitrise complètement la méthode, elle va à la rencontre de la société et commence à la mettre en œuvre activement.

De Kab TV  » Un monde Intégral  » 26/10/13

Je veux continuer!

Dr. Michael LaitmanIl est impossible de vérifier et de juger nos états en fonction de nos sentiments. Une femme enceinte peut ne pas se sentir bien parfois, mais veut-elle avorter? Au contraire, elle veut continuer ! L’objectif est d’être une mère, d’avoir un enfant et de tenir le bébé dans ses bras, et cela compense et justifie toute la douleur et l’inconfort qu’elle ressent.

Le corps souffre, l’ensemble de la période de la grossesse et l’accouchement ne sont pas faciles et peut être tragiques, dangereuses, et critiques. Si un extraterrestre qui ne sait rien au sujet de notre vie sur terre le verrait, il serait choqué par la torture dans laquelle la pauvre femme se trouve, mais nous sommes heureux et ravis par l’ensemble du processus de la grossesse et de la naissance d’un bébé.

Nous avançons vers la naissance d’un nouveau niveau, alors de quoi manque-t-on manque pour être heureux dans chaque état ? Nous devrions voir «  Tu dresses devant moi une table, en présence de mes adversaires », comme il est dit dans le Psaume 23 :  » mes ennemis « , qui sont en moi, alors ils verront. Je ne veux pas de les rassurer par là et vice-versa, mais plutôt, les taquiner et faire l’éloge de l’objectif.

Si vous ne vous ressentez pas plus d’impression que ce que vous ressentiez hier, cela signifie que vous n’avez pas le soutien du groupe. L’ensemble du groupe n’a pas la force de l’unité afin de permettre à chaque individu et tous ensembles, dans le but de survivre à l’état actuel.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 31/12/13 , Sujet de la leçon : Préparation au Congrès

Atteindre mon monde

congrès, groupeQuestion: L’air est toujours plein d’amour lors de nos congrès, comment pouvons-nous intensifier le sentiment d’amour avant le congrès en Février ? Comment pouvons-nous le maximiser? Comment pouvons-nous absorber la chaleur qui vousenveloppe et s’en remplir?

Réponse: Il n’y a qu’une seule façon de le faire : la préparation. La création elle-même est une indication de cela. Je suis équipé d’un désir, d’excitation, je m’inquiète parce que je veux accomplir la chose la plus importante et pas seulement dans cette vie, mais dans toutes mes réincarnations. Je suis déjà venu dans ce monde tant de fois que je ne veux pas renaitre et vivre ici. Même égoïstement sans intention afin de donner, sans aucun lien avec le Créateur, mais tout simplement. Donc, je dois voir cela comme une opportunité sans précédent, une occasion irrévocable unique.

Que vais-je gagner de cet congrès qui ne peut pas se produire ailleurs? Il n’y a pas de tels événements dans notre vie qui puissent me pousser si fort en avant sur ​​le chemin spirituel.

Question: Sur quoi notre préparation devrait-elle se concentrer ? Sur quoi mon grand désir devrait se concentrer?

Réponse: Sur la connexion mutuelle. Grâce à ce congrès, je recevrai ce que chacun atteint et gagne. Je les jalouse, j’envie les amis qui nous préparent ensemble cet événement, et j’aspire à être incorporé.

Il est dit :  » Il y a une personne qui atteint son monde spirituel en une heure.  » Donc je suis venu ici pour atteindre tout ce que les amis ont atteint. Cela est possible. Dans la spiritualité, comme avec des vases communicants, l’abondance est versée d’un récipient à un autre. Si je me connecte à quelqu’un qui est grand, je suis aussi grand. C’est la règle, alors faisons-le.

C’est ainsi que je veux travailler et c’est la seule raison pour laquelle je viens au congrès. Nous avons encore un mois de  préparation intensive. Une personne qui le veut sera prête à atteindre son monde.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 30/12/13 , Écrits du Baal HaSoulam

L’Infini Ltd (Limited)

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction au Livre du Zohar » : Ainsi, la Pensée de la Création elle-même impose nécessairement la création d’une volonté excessive de recevoir dans les âmes, pour s’adapter à l’immense plaisir que le Créateur a pensé accorder aux âmes. Car le grand plaisir et l’immense désir de recevoir vont de pair.

Le but de la création est de profiter. A qui ? A celui qui veut obtenir ce bénéfice. Dans quelle mesure est-il possible de lui apporter un avantage ? Dans la mesure où il veut le recevoir. Il s’avère que le Créateur a besoin de créer dans les êtres créés le désir, correspondant à Son intérêt. Si le Créateur veut donner à l’être créé un plaisir sans fin, lui apporter des satisfactions illimitées dans toutes les directions, il est nécessaire de créer un tel être qui puisse appréhender, comprendre et ressentir l’infini.

Mais cela ne signifie pas seulement d’être rempli. L’objectif se trouve dans autre chose de sorte que la créature veut toujours plus, sans limite, sans fin. Comment pouvons-nous obtenir cette capacité ? Comment puis-je former le récipient du désir qui voudra toujours plus et ne sera jamais rempli ? Est-ce possible ?

Commentaire : Il est nécessaire d’être intégré dans le groupe.

Réponse : Eh bien, j’intègre le groupe, je me mets sous son influence, et adopte les désirs des amis. Mais finalement, la fin arrivera. Pouvons-nous imaginer un désir infini ?

Commentaire : Nous devons être rempli au-delà des limites du désir et il deviendra illimité.

Réponse : C’est exact, c’est déjà une solution. Me remplir moi-même, à la fin je « deviens toujours fermé ». Nous comprenons que pour ne pas « fermer » le récipient du désir, la démarche inverse est nécessaire, qui est basée sur le don sans réserve, l’amour. S’efforcer de sortir, d’être hors de moi-même, cela peut alors être illimité dans mes sens.

Et pourtant, n’est-ce pas ce récipient illimité ? Après tout, je donne aux autres ce que j’ai. Même si j’obtiens leurs récipients, les désirs, je les remplie avec ce que j’ai. Cela impose déjà une limite.

En substance, il est ici question de savoir si cela ne suffit pas d’aimer les êtres créés seulement. Pourquoi devons-nous atteindre l’amour du Créateur, le don sans réserve mutuel avec lui ? En effet, c’est la condition : dans le but de faire du bien à Ses créatures, elles doivent entrer en relation avec Lui, ce qui est basé sur le don/réception.

Pendant ce temps, nous ne pouvons pas imaginer ce qu’est l’amour infini du Créateur. Nous n’avons rien d’infini à l’intérieur et c’est pourquoi ces mots ne nous disent rien. Même l’univers entier n’a pas de limite, comme cela a été découvert. En fait, il n’existe pas de véritable concept de l’infini dans notre monde. « Je t’aime infiniment », disons-nous. Mais cela signifie : infiniment pour le moment. Nous ne pouvons pas comprendre la véritable immensité sans bornes, cela ne se manifeste pas dans nos sens.

Au contraire, nous sentons que nous existons seulement en raison de limites à cause des restrictions. Nous percevons notre existence, nous nous voyons ainsi que notre environnement à l’intérieur de ce cadre. Mais dans l’illimité, tout disparaîtra immédiatement, et c’est une sensation terrible. C’est ce qu’on appelle « l’illumination de Malkhout« , qui se révèle sous la forme d’un sombre abîme. Il n’y a rien de pire que cela.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 29/12/13, Écrits du Baal HaSoulam

L’ascension spirituelle d’une réalité immuable

Dr. Michael LaitmanIl y a seulement une force qui me tire à la réalité avec toutes les personnes et ce monde. J’ai besoin d’atteindre l’état dans lequel je vais voir, en réalité, la seule force qui l’active. Bien que ce monde restera dans ma perception, je vais néanmoins voir une seule force qui le revêt et l’active.

Alors, pourquoi tant de gens, les animaux et cet univers énorme m’entourent ? Pourquoi le monde se divise en une telle quantité énorme de parties, au lieu d’être un matériau, un désir ? Mais, c’est spécifiquement là où se trouve le caractère unique de ce monde, c’est qu’il nous semble être séparé du monde spirituel. Cette image, en particulier parce qu’elle est imaginaire et n’existe pas dans le cadre du Créateur, peut être vue en nous, même quand nous atteignons Gmar Tikoun ( fin de la correction ). C’est une forme très particulière de la réalité.

Ainsi, nous nous élevons sur l’échelle spirituelle et voyons comment le Créateur se revêt dans le monde entier, qui est au ​​ même niveau que nous. Le Créateur règle tous les attributs des mondes supérieurs, mais néanmoins ce monde reste. Cette forme corporelle reste, apparemment en dehors de l’espace spirituel. Je peux sentir les niveaux spirituels qui sont très différents, qui diffèrent beaucoup les uns des autres, mais la forme du monde corporel reste intact dans mes cinq sens.

C’est la merveille qui nous permet de travailler sur la perception de la force supérieure.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 19/12/13 , Shamati # 15  » Qu’est-ce que d’autres dieux dans le travail « 

Il n’y a pas de mal sans bien

Dr. Michael LaitmanLorsque nous avançons dans notre travail, nous devons d’abord accepter qu’il n’y a pas de mal sans bien et qu’il n’y a pas de bien sans mal. Nous devons parvenir à l’état final dans lequel tout le mal est révélé etface à lui toute la bonté, l’un soutient l’autre comme « l’avantage de la lumière sur les ténèbres.  » Plus grande est l’obscurité, plus nous avons la chance  de découvrir une plus grande lumière en contraste.

C’est ainsi que la création est disposée parce que nous trouvons toujours en elle deux forces, deux pièces, deux attributs, qui sont essentiellement le Créateur et la créature.

Donc, si nous voulons avancer, nous devons savoir à l’avance que nous pouvons le faire que par l’augmentation de la force négative et la force positive face à elle. Mais la force négative se développe d’abord, comme il est dit : «Et il y eut un soir et il y eut un matin, un jour.  » Alors elles continuent d’apparaitre tour à tour, la force négative et la force positive, négative et positive .

Notre rôle est de trouver le lieu de la ligne médiane dans laquelle nous pouvons exister et déterminer nos états équilibrés. Cet équilibre n’est possible que si nous nous unissons et nous connectons. Ensuite, chacun ajoute son propre état à tout le monde et donc nous amenons tout le monde à un état d’équilibre.

Si nous examinons le point d’équilibre, nous découvrirons HaVaYaH  qui est direct et opposé aux dix Sefirot de la lumière directe et des dix Sefirot de la lumière réfléchie, ce qui est toute une structure spirituelle appelée Partsouf. C’est la structure qui atteint un état d’équilibre.

C’est un principe élémentaire, deux forces opposées qui atteignent un état d’équilibre et fixent ainsi toute la réalité.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 27/12/13

Il n’y a pas de demain dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanLe Zohar – Extraits sélectionnés , Paracha ,  » VaYikhael ,  » Article 112 : Maintenant que le roi et la reine supérieure ( Malkhout ) sont connectés et joeyx dans ces baisers, il doit poser des questions et faire des demandes parce que c’est alors un temps de bonne volonté.

Question: Qu’est-ce que le  » temps de bonne volonté?  »

Réponse: Une personne doit chercher l’occasion et un temps de bonne volnté qui l’illumine d’en haut. Ce qui est vrai, le don de la Torah se produit à chaque instant et à chaque instant vous avez de bonnes chances. Le Créateur n’a pas le temps, il n’y a pas aujourd’hui ni demain. Tout est par rapport à une personne qui atteint la spiritualité et tous les changements sont pour le mieux ou pour le pire. C’est comme si le Créateur  changeait, se tournait d’un côté à l’autre, du bon côté et du mauvais côté. Une personne sent tous ces changements à l’intérieur d’elle.

Donc, nous devons chercher le moment opportun et non compter sur la Providence supérieure : «Je vais attendre et peut-être les choses vont changer un jour. Demain, ce sera mieux.  » Qu’est-ce que ça veut dire  » demain sera meilleur ?  » Aujourd’hui, l’instant d’après  vous allez créer un état appelé  » demain!  » Vous ne pouvez pas le faire si votre animal ne le permet pas, si vous êtes sérieusement malade, à Dieu ne plaise , ou si vous êtes très fatigués, car nous n’existons pas encore au-dessus du corps. Mais si vous le pouvez , il n’y a pas une telle chose comme un moment de bonne volonté d’en haut , mais seulement d’en bas, tout dépend de vos efforts.

Bien que nous nous sentions parfois comme un « nuage » nous couvrant et que nous sommes dans l’obscurité ou les choses sont floues, nous devrions attendre et ça passera. Il dit: « Le temps fait ce que l’esprit ne fait pas.  » Cela veut-il dire qu’il y a des bons et mauvais moments ?

Néanmoins, il est tout au sujet d’une personne, comme le dit le Baal HaSoulam : « et celui qui peut attendre jusqu’à demain atteindra son esprit quand sa vie sera finie.  » Il n’y a pas de demain dans la spiritualité. N’attendez pas encore une seconde!

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale 24/12/13 , Le Zohar

Ecris-la sur ton coeur…

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment peut-on organiser la coopération mutuelle dans le groupe et je vais donc changer et il va me changer en retour? Les articles du Rabash ne nous suffisent-ils aujourd’hui  ou avons-nous besoin d’ajouter quelque chose à cela?

Réponse: Vous devez déterminer ce que nous devons ajouter aux articles du Rabash. Chacun ajoute quelque chose. C’est comme si tout le monde réécrivat toute la Torah. La Torah n’est pas un livre, mais c’est en fait toute l’attitude d’une personne envers le Créateur, envers tout ce qui vient d’en haut.

Une personne doit réécrire la Torah, comme il est dit :  » Écris la sur votre cœur  » Il doit écrire la Torah arrière de lui-même au Créateur, la Providence supérieure et tout ce qui a été créé,  tout ce qui descend sur une personne d’en haut et est disposé devant elle. Une personne doit répondre à l’intérieur et le rendre au Créateur . C’est ce qu’on appelle « écrire le livre de la Torah .  »

Donc tout le monde est appelé «un étudiant qui renouvelle les paroles de la Torah », car il le fait par lui-même, de son désir et il écrit ce que personne d’autre ne peut écrire, aucune des parties de ce désir infini. Chacun écrit par lui-même.

Par conséquent, c’est un commandement pour chacun d’écrire un livre de la Torah. Dans le passé , les gens réellement assis et l’écrivait.

Vous demandez si nous avons quelque chose à ajouter aux articles du Rabash, mais chaque fois que vous lisez un article, vous comprenez les choses différemment, cela signifie que vous réécrivez, ajoutez quelque chose et écrivez votre propre article. À chaque fois! Tout cela est écrit parce que vous travaillez avec vos désirs. Chaque fois que vous organisez vos désirs différemment,  tout est ajouté à la volonté générale, à la correction générale, jusqu’à ce que toutes ces formes atteignent la fin de la correction ( Gmar Tikoun ) ; c’est ce qu’on appelle « écrire ».

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 24/12/13 , Le Zohar

Une science des coeurs humbles

Dr. Michael LaitmanTout au long des générations, ceux qui étaient engagés dans la partie interne de la Torah traversaient une auto – transformation, ils ont travaillé pour l’amour du Créateur et atteignaient la spiritualité. Il est impossible de l’atteindre seul, sauf dans les cas particuliers qui se produisent pour ceux à qui est accordé la révélation d’en haut dans un but particulier. C’est pourquoi les kabbalistes ont dû rester toujours connectés à leurs amis, comme un seul homme avec un seul cœur, dans la garantie mutuelle.

Cela a toujours été fait  » dans l’humilité.  » Même si chacun a travaillé dans l’unité pour le bien de leurs amis, ils n’ont jamais montré ceci à l’extérieur. La plupart du temps, c’était l’inverse , ils s’affichaient avec un profond  mépris de l’autre et envers leur travail interne, c’était le cas parmi les kabbalistes de Kotzk. Ils ont agi de cette façon en dissimulant la véritable aspiration de leur cœur et ainsi leur permetant de faire des efforts et avancer.

Il y avait d’autres groupes qui ont étudié, prié et discuté des choses ensemble, par exemple, les étudiants du Ramchal. Mais encore, ils faisaient attention quand ils divulgaient leurs cœurs à l’autre pour éviter que d’autres, même leurs amis, ne saisissent leurs désirs internes du cœur. Après tout, ils brûlaient d’une telle intention puissante pour le but que personne n’avait la force de l’exprimer à l’extérieur dans les mots et tout le monde était entièrement axé sur leurs sensations internes.

Ce n’est qu’après de nombreuses années, plus près de nous, précisément depuis le Ari, puis Baal Shem Tov et le Maguide de Mezeritch, lorsque le mouvement pour l’utilisation de la Kabbale dans de grands groupes ( hassidisme ) est apparu, qu’ils ont commencé à plus parler progressivement du travail  intérieur.

Donc, nous sommes arrivés à notre époque où nous pouvons en parler plus ouvertement, non seulement chez nous, mais même d’expliquer les principes du travail spirituel au grand public pour éveiller le cœur de beaucoup vers le travail spirituel .

Dans le même temps, nous devons nous protéger. La protection est faite par les intentions : Plus nos cœurs sont accordés sur la vague interne, plus nous devenons immergés en elle et ne  cherchons pas à évacuer les aspirations cachées de nos coeurs.

De la préparation au cours quotidien de Kabbale 10/12/13

De quoi avons-nous peur?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam :« parler à mots couverts  » : Les secrets de la Torah sont révélés seulement à ceux qui craignent Son nom, qui gardent Sa gloire avec leurs cœurs et leurs âmes ...

Question: Y-a-t’ il un lien entre nos peurs et la trépidation devant le Créateur ?

Réponse: Nos craintes personnelles et la trépidation devant le Créateur sont reliées par la chaîne de cause à effet.

Le Créateur nous envoie des afflictions corporelles dans cette vie matérielle ; ils sont tous par essence de la crainte. Nous avons peur de ne pas avoir quelque chose, de ne pas être en mesure de fournir à notre existence ; nous nous inquiétons de l’avenir de nos enfants, etc. Plus tard, en raison de nos études et sous l’influence de la Lumière qui ramène vers le bien, nous nous élevons graduellement au-dessus de nos peurs terrestres et abordons une étape de transition où nous remplaçons les craintes de ce monde par une peur spirituelle.

Nous avançons en raison de nos craintes matérielles, cela arrive le moment venu. C’est le résultat de notre développement . C’est ainsi que toute l’humanité progresse. Toutefois , nous avons tendance à progresser avec l’aide du second type de peur. Comment pouvons-nous l’obtenir ? Comment pouvons-nous commencer à craindre de nepas être  en mesure de satisfaire le Créateur ?

Ceux dont les âmes sont en mesure d’atteindre la deuxième sorte de peur viennent au groupe et commencent à avancer. Ils doivent changer leurs peurs individuelles et commencer à se soucier de savoir si elles sont en mesure d’aider le groupe, leurs amis et à travers eux, le Créateur. «Je ne le connais pas, mais si je m’entends bien avec mes amis, je vais certainement m’entendre avec Lui aussi.  » Si les gens sont prêts, ils sont préoccupés par leur groupe, le public en général et la diffusion. Ils ont peur qu’ils soient en mesure d’aspirer à sortir de leurs frontières, au-delà de leurs intérêts personnels. Si nous mettons en place la possibilité qui nous est donnée dans ce monde, si nous parvenons à former le format qui finira par nous faire entrer dans le domaine spirituel, cela signifie que nous avançons.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 13/12/13 , Écrits du Baal HaSoulam