Category Archives: Prière et intention

La différence entre la peur et la crainte

Question : Est-il normal qu’une personne étudie la Kabbale par peur ?

Réponse : Une personne fait tout par peur. Les gens se musclent, gagnent de l’argent, s’organisent en mafia, fortifient une armée, etc., par peur.

Commentaire : Par exemple, les gens religieux craignent que, Dieu nous préserve, ils puissent violer un commandement.

Mon commentaire : Bien sûr ! Toutes les religions s’accrochent à la peur de la punition, que ce soit dans ce monde ou dans le prochain.

Question : Et quelle serait la différence dans la Kabbale ?

Réponse : Dans le fait que vous voulez atteindre tout cela. L’accomplissement vient au détriment du fait de se débarrasser de son égoïsme.

Par conséquent, vous commencez à développer la peur non pour vous-même, mais vis-à-vis du fait d’être incapable de donner sans réserve aux autres, de les satisfaire, de les amener à se valoriser. Cet état n’est plus appelé peur, mais crainte.

Question : Cela doit être encore pire, d’avoir peur pour les autres ?

Réponse : Bien sûr, c’est pire. Comme vous commencez à avoir « sept milliards d’enfants » dans le monde. Avant, vous craigniez pour vous-même, et maintenant, pour sept milliards supplémentaires. C’est l’état du Créateur.

Question : Alors vers quoi nous dirigeons-nous ?

Réponse : Vers le fait que nous apprécierons la perfection de ce système.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 21/05/2017

Intention et action

Question : Est-ce suffisant d’avoir une intention dans les relations spirituelles ou avons-nous aussi besoin d’actions ?

Réponse : Des actions sont également requises dans les relations spirituelles. Après tout, s’il n’y a pas d’actions, cela signifie qu’il n’y a pas de relations. Si j’aime quelqu’un, alors je veux le lui montrer à travers mes actions.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 11/06/2017

Comprendre le sens de la vie

Question : Si une personne vient au Créateur de toute façon, alors pourquoi nous surcharger en lisant des livres interminables ?

Réponse : Il n’y a pas besoin de vous surcharger avec quoi que ce soit. Vous avez juste besoin de comprendre qu’une personne agit selon son désir et qu’il ne peut pas y avoir de contrainte ici. La sagesse de la Kabbale s’offre aux personnes qui ressentent le besoin de leur propre réalisation au plus haut niveau. Mais pour cela, une personne doit avoir un désir intérieur.

J’avais un désir de révéler le sens de la vie. Je ne voulais rien savoir à part cela. J’ai compris que tout le reste avait été inventé par l’homme, mais le sens de la vie devait venir du plus haut niveau de la nature, peut-être de la raison.

Question : A quel âge avez-vous commencé à ressentir cela ?

Réponse : À l’âge de six ou sept ans, je devais le savoir. Cependant, pour moi cela était mélangé avec mon intérêt pour l’anthropologie et la cosmologie, je voulais soit creuser dans le sol soit aller dans l’espace au-delà des frontières de la Terre. Tout le reste, être un constructeur, un médecin, un concepteur d’avions, m’intéressait peu.

Si une personne possède une aspiration à révéler le sens de la vie, et seul un petit nombre de personnes a ce désir, alors elle commence à étudier la Kabbale. Elle doit déterrer ce secret à l’intérieur d’elle-même. Et pas du point de vue de la religion pour croire en quelque chose, mais précisément pour le révéler.

En d’autres termes, il y a des forces cachées qui doivent être révélées. Lorsque nous brisons cet écran, nous voyons ce qui se cache derrière la coquille de notre monde. Nous devons l’atteindre clairement de manière absolue, sans pensées et désirs imaginaires, seulement dans nos organes sensoriels.

Extrait de la leçon sur la Kabbale en russe, le 14/05/2017

Un vrai professeur se ressent avec le cœur

Question : Lorsque vous êtes venu à votre professeur le Rabash, l’avez-vous envié ?

Réponse : Du point de vue de la connaissance et de la compréhension, alors oui. Mais du point de vue d’une personne ordinaire, qu’y avait-il pour moi à envier ? J’avais 30 ans et il en avait 70. Devant moi se trouvait une personne qui sait tout, mais qui ne dit rien !

Question : Lorsque vous avez demandé au Rabash : « Comment savoir que je suis au bon endroit ? », il a répondu : « Un vrai enseignant est identifié par le cœur. » Comment identifiez-vous que c’est votre enseignant dans le cœur ?

Réponse : C’est inéfable. Vous ressentez simplement que cette personne détient la vérité et que vous devez la recevoir de lui. Il l’a entre ses mains et il est prêt à vous tendre les bras si vous lui tendez les vôtres et les prenez. Malgré tout, l’étudiant ne comprend toujours pas le professeur.

Question : Comment ce clic se produit-il lorsque vous savez avec certitude que c’est votre professeur, votre endroit, votre vie ?

Réponse : J’ai compris cela de ses cours. J’ai vu que toutes mes questions avaient des réponses. J’ai ressenti que cette méthodologie était pour moi.

En fait, je suis passé par de nombreux grands kabbalistes, mais leurs méthodes d’enseignement ne me convenaient pas du tout. Et c’est seulement ici que j’ai immédiatement ressenti que c’est une connaissance absolue que je voulais recevoir de lui.

Extrait de la leçon en russe, le 25/06/2017

L’âme, le désir et l’intention

Question : L’âme est-elle un désir ou un désir avec une intention ?

Réponse : L’âme est un désir. La Lumière de l’âme est ce qui remplit le désir. Et l’intention est la correction, l’écran, la Lumière Réfléchie.

Extrait de la leçon en russe, le 21/05/2017

L’essentiel est l’intention

Question : Quel rôle l’intention joue-t-elle dans la construction de toute relation ?

Réponse : L’intention signifie absolument tout. Il n’y a rien à part les intentions.

Les désirs nous sont donnés : ils sont brisés, séparés, dispersés, et se présentent en nous selon un programme spécial. Par conséquent, l’essentiel est l’intention : pour le bien de qui, au nom de quoi, pour qui vais-je faire quelque chose ou même simplement penser. La chose principale est l’endroit où je dirige mes pensées, mes sentiments et mes aspirations.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 11/06/2017

À une nouvelle année, à un nouveau monde !

Cher(e)s ami(e)s !

Nous sommes au seuil de la Nouvelle Année, de Yom Kippour, de Souccot, de Simchat Torah, de fêtes importantes. Celles-ci représentent des concepts kabbalistiques très élevés, très profonds et très vastes. Ils nous ouvrent la porte du monde supérieur.

Je vous invite à utiliser ce temps spécial de l’année et de ces fêtes comme une présentation d’un nouveau niveau de développement humain, et à entrer dans la sensation, l’atteinte du monde qui nous entoure, du système qui nous contrôle, ce dont parle la science de la Kabbale, et à vous éveiller vraiment à un monde nouveau au cours de la nouvelle année.

Bonne année 5778 !

La véritable satisfaction

Question : Je ne comprends vraiment pas pourquoi une personne qui est déprimée, qui comprend que le Créateur l’a mise dans cette situation, voudrait Lui ressembler?

Réponse : Parce qu’elle n’a pas d’autre choix. Le Créateur met une personne en état de dépression afin qu’elle puisse se demander « Pourquoi vivre ? », et finalement cherche et trouve un sens à sa vie.

Question : N’est-il pas possible d’amener l’Homme à cette reconnaissance différement ?

Réponse : Non, parce que l’Homme est un désir de plaisir. S’il ne ressent pas de plaisir, il se demande : « Pour quelle raison je devrais vivre ? » Puis il atteint un état dans lequel il doit trouver une satisfaction égoïste. C’est ainsi qu’il avance de façon égoïste, et commence à comprendre que la véritable satisfaction est celle qui est altruiste.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 23/04/2017

Qui prions-nous ?

Question : Si le Créateur n’existe pas dans le sens interprété par les religions et que nous Le créons, alors vers quel Créateur dirigeons-nous nos prières ?

Réponse : Vers celui que vous créez, vers celui à qui vous vous adressez.

Question : De la Kabbale, j’entends dire que si vous ne priez pas pour ce dont vous avez besoin, vous vous faites du mal. Est-ce vrai ?

Réponse : Oui. D’une part, si vous demandez quelque chose pour vous-même, vous vous faites uniquement du mal parce que vous réclamez une satisfaction égoïste. Mais d’autre part, vous êtes corrigé : tout est pardonné, comme à un petit enfant.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 12/03/2017

Suivre les conseils des kabbalistes

Question : Que signifie « principe » dans la spiritualité ? Est-ce une loi ? Et que se passera-t-il si je ne suis pas un certain principe ?

Réponse : Tous les principes que nous avons venant des souhaits et des conseils des kabbalistes sont destinés uniquement à nous aider à nous concentrer correctement sur la sensation du monde supérieur. Par conséquent, si nous suivons leurs conseils, nous commencerons à percevoir et à atteindre le monde supérieur, ce qui est la chose principale et tout le reste dépend de vous.

Beaucoup d’étudiants de la Kabbale sont entêtés et ne veulent rien changer intérieurement. Ils ne veulent pas changer leur paradigme de la perception du monde. Par conséquent, ils continuent à se précipiter contre un mur lors de l’étude de cette sagesse et ils ne peuvent rien faire.

Question : Je comprends ce qui se passera dans notre monde si j’ignore la loi de la gravité, mais qu’arrivera-t-il si je ne respecte pas ou ne suis pas une loi ou un principe qui est dans Le Livre du Zohar ?

Réponse : Si vous ne respectez pas la loi du monde supérieur, vous ne la ressentirez pas.

Question : Est-ce la pire chose qui puisse arriver ?

Réponse : Cela peut être bien pire parce que tout notre développement dans ce monde vise à nous pousser à un développement supplémentaire : à la perception du monde supérieur. Si nous ne le faisons pas, nous nous développerons par de terribles souffrances.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 12/02/2017