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Les trois concepts majeurs de Vernadski

Trois concepts majeurs de Vladimir Vernadsky, l’un des fondateurs de la géochimie, bio géochimie, et radio géologie et un pionnier des bases scientifiques pour les sciences de l’environnement:

 1. L’humanité est une force géologique puissante changeant l’image de la Terre. C’est se confronter à la question de la transformation de la biosphère pour servir les intérêts de la libre-pensée de l’humanité comme un tout unique. Le nouvel état de la biosphère dont nous nous approchons de la «noosphère».

 2. Nous vivons actuellement l’émergence du règne de l’intelligence dans la biosphère, qui change radicalement son apparence et sa structure. La pensée scientifique de l’humanité ne fonctionne que dans la biosphère et, dans le cadre de sa manifestation, tourne la biosphère dans la noosphère.

 3. Création de la noosphère, qui a commencé il y a plusieurs millénaires, c’est un événement d’une importance primordiale dans l’histoire de notre planète, lié principalement au développement des sciences dans la biosphère.

La noosphère est la sphère de l’intellect et de l’esprit humain, en constante expansion dans l’espace et le temps. Le joyau de notre travail créatif devrait être une nouvelle conception du monde dirigé vers l’ère noosphérique.

Donnez le pouvoir à la science !

Dr. Michael LaitmanSi nous regardons les différents manuels d’histoire, nous verrons comment sont différentes leurs descriptions. Il semblerait que l’humanité ait traversé la même histoire, y compris tous ses problèmes, les guerres, les troubles et les réussites, et pourtant chaque nation décrit son point de vue. En conséquence, les manuels qui sont censés représenter la vérité finissent par se contredire l’un l’autre.

Parfois, je parle avec les dirigeants des différents mouvements dans d’autres pays. Chacun d’eux est absolument certain que son mouvement doit diriger le monde entier. Cela comprend les mouvements religieux et laïcs, les organisations liés à l’écologie, la protection de la faune et bien d’autres. Je suis parmi eux, de quelle façon suis-je diffèrent d’eux ?

Sans tenter de répondre à cette question, nous apportons le message kabbalistique aux personnes sous une forme différente. Nous n’essayons pas de prouver qui a raison et qui a tort, et nous ne disséquons pas les opinions différentes. Nous n’essayons pas d’examiner les choses du point de vue de l’histoire ou d’une orientation religieuse car dans chacun de ces domaines, toute personne peut présenter sa propre logique pour justifier son opinion.

Nous n’invitons les gens qu’à se désengager de tout ce qui existe – du passé et du présent, et à se pencher sur l’avenir de l’instant présent. En ce point, nous voyons que la nature nous oblige à mettre en place la bonne interconnexion, d’entrer en équilibre, la mutualité et l’harmonie, semblable à un seul corps, un système intégral, global, panhumain qui ressent lui-même et fonctionne véritablement comme un ensemble.

La Nature nous oblige et nous pousse à cela. Il y a beaucoup de recherches qui confirment cela, et nous pouvons compter sur elles. En outre, nous n’avons pas d’autre chose. Tout ce sur quoi nous pouvons compter de sûr est la science, comme il est écrit, « une personne est guidée que par ce qu’elle voit ». Aujourd’hui les faits sont tout ce dont nous avons besoin, et nous devons progresser selon eux.

Les faits indiquent que, que nous le voulions ou non, nous devenons une société mondiale, intégrale qui est soudée à l’intérieur par l’interconnexion et la garantie mutuelle totale. Essentiellement, il s’agit de la tendance de l’ensemble de la nature, et d’un jour à l’autre, nous voyons comment cela devient de plus en plus clairement exprimé.

Se pose une question : quel est notre rôle dans ce processus ? Pouvons-nous maintenant inventé quelque chose d’artificiel, quelle que soit l’idée de certains politiciens, sociologues, politologues ou autre partie qui l’a soudainement imaginé ? Le monde a déjà essayé toutes sortes d’idées et l’humanité a dûment souffert à cause d’eux

Peut-être nous devrions simplement rechercher la nature et être guidés par les résultats de nos recherches, sans envisager autre chose que cela ? Si nous progressons selon notre recherche, qui est menée dans la nature, alors il n’y a aucun doute que toutes les possibilités que peu de gens ont sur cette terre minuscule, au bord de la galaxie, qui est abandonné à la périphérie de l’univers, au moins nous avons cela, une chance réelle.

Alors ne sombrons pas dans la philosophie et ne démontrons pas l’incompatibilité. Par expérience, nous savons déjà que lorsque vous vous tenez sur votre position et moi sur les miennes, ceci conduit uniquement aux guerres et à l’auto-annihilation.

Aujourd’hui nous avons désespérément besoin d’un dénominateur commun, qui ne peut provenir que de l’inviolable loi de la nature. Basés sur ces lois, nous pouvons bâtir la société intégrée qui vise à la créativité plutôt qu’à la destruction.
D’une conversation sur un nouveau livre sur 7/11/11

Le fruit a mûri

Dr. Michael LaitmanPourquoi avons-nous besoin de la science de la Kabbale? Quelle en est la nécessité?

Nous percevons le monde à travers les cinq sens. Nous voyons la «photo» de ce monde, nous vivons en elle, et nous organisons notre vie en elle. Nous développons des sciences, afin de l’atteindre. Nous avons assez d’esprit et de sentiment pour cela. Nous étudions le monde et nous nous adaptons à la joie et aux temps troublés. Alors pourquoi avons-nous besoin de la science de la Kabbale, même si ce ne sont pas des fantasmes ou des mensonges? Est-ce que c’est pour savoir combien d’anges il y a dans le ciel? Ou de se familiariser avec la force supérieure, le monde supérieur? …. Peut-être qu’il est temps d’aller consulter un médecin?

Nous ne comprenons pas pourquoi nous avons besoin de cela. Même les gens qui admettent que la Kabbale parle du monde spirituel ne ressentent pas la nécessité pour elle. Certaines personnes ont un peu peur d’elle, certaines se sentent repoussées par elle et sont  négatives à son égard. Il y a beaucoup d’obstacles. Et personne ne les met là délibérément. C’est juste que c’est la façon dont nous sommes construits, c’est notre nature. Nous érigeons nous-mêmes des obstacles sur le chemin : Nous la négligeons, nous ne la désirons pas, et nous la rejetons. Après tout, nous sommes poussés par le désir égoïste, qui est loin d’être le monde spirituel, et opposé à elle.

En conséquence, la science de la Kabbale semble irréaliste pour nous. Quand nous venons à elle, nous ne comprenons pas comment cela est arrivé et ce qui nous retient ici. Nous la quittons souvent et nous retournons à notre vie ordinaire, à l’endroit où nous avons de la force, de l’argent, et le pouvoir dans nos mains, au lieu d’un «brouillard».

Lorsque les kabbalistes ont atteint le monde spirituel, ils comprennent combien elle est importante et grande. Après tout, elle ouvre la vraie vie d’une personne, au lieu de l’existence périssable au niveau animal. Nous agissons au niveau de la nature animale et dépendons du corps: je suis vivant tant qu’elle est vivante, et je mourrai avec elle. Mon « moi » est à l’intérieur de celle-ci. D’autre part, les kabbalistes maitrisent le niveau humain, le niveau d’être comme la force supérieure, d’exister dans l’atteinte, dans la sensation et la puissance qui est égale à la force supérieure, et d’être égale à elle dans une certaine mesure.

Ainsi, la science de la Kabbale est un grand atout qui nous donne l’existence éternelle, au lieu de notre courante et misérable vie courte. Mais il n’y a personne à qui vous pouvez le dire cela. C’est pourquoi la science de la Kabbale a été dissimulée pendant longtemps, jusqu’à ce que l’humanité commence à ressentir son besoin, au lieu de la négligence, de la peur, et du dégout. C’est ce qui nous est arrivé aussi: Nous ne l’avons pas pensé ni planifié, mais soudain nous avons ressenti son besoin. Il s’est avéré que sans elle, notre vie est basique animale, et vide. Nous manquons d’accomplissement.

En réalité, les kabbalistes ne se souciaient pas de ce que les gens diraient à propos de la science de la Kabbale et comment ils la percevaient. Le monde a toujours été confus à ce sujet et croyant en toutes sortes de fables. Les kabbalistes savaient à ce sujet et n’y prêtaient pas attention, car leur principal souci était de garder les gens étant des «fruits pas mûrs». Et le fruit vert n’est pas la science de la Kabbale, mais le désir de l’homme. L’homme est le fruit non mûr. Il est toujours incapable de «digérer» son ego et de le transformer en quelque chose de bien, de sorte que cela lui soit profitable.

Lorsque l’égoïsme mûr qui n’est pas encore capable de se corriger rencontre de la science de la Kabbale, il le relègue à l’enseignement mystique, à la philosophie, à la religion, au New Age, et ainsi de suite. Le Baal HaSoulam écrit que la révélation du Livre du Zohar par la veuve de Rabbi Moshé de-Léon a causé de grands dommages, toutes sortes d’obstacles et de problèmes. C’est parce que les gens ont pris le mauvais chemin vers la spiritualité, en suivant leur égoïsme au lieu de la volonté de se corriger.

Cependant, aujourd’hui, nous sommes entrés dans une nouvelle ère. Les kabbalistes affirment cela et nous voyons cela dans notre monde aussi. Le monde réalise déjà qu’il s’est trouvé dans une situation nauséabonde. La crise universelle recouvre le village mondial dans lequel tout le monde est interconnecté par des liens égoïstes. Nous découvrons que notre réseau égoïste est devenu global, que nous sommes inséparablement et incorrectement interconnectés.

Nous ne pouvons pas sortir de cette situation et nous n’avons aucune possibilité d’être sauvé des griffes de l’égoïsme, qui font pression sur nous de plus en plus fortement.
Dans ces conditions, nous révélons la nécessité de la science de la Kabbale, qui est la seule méthode qui offre la véritable solution au problème.
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22.07.11, «De l’enseignement de la Kabbale et son essence »

Dans la zone du choix

Dr. Michael LaitmanDans le passé, l’égoïsme nous a poussé de l’arrière et sur ​​les côtés, en laissant toujours libre la voie à suivre. Cependant, aujourd’hui, les barrières n’ont pas été élevées sur les côtés, mais en face de nous. C’est comme si un mur se dressait  devant nous, en ne nous laissant aucune place pour courir,  rien que nous puissions faire.

Cet état ​​devient de plus en plus évident: je ne veux pas vraiment quelque chose, je ne pense pas que je puisse continuer à grandir dans mon égoïsme. Il est incapable de me donner des réponses aux questions qui se posent à moi aujourd’hui. J’ai dépassé les phases précédentes et suis entré dans le niveau suivant de questions, le niveau de l’âge adulte et de nouvelles nécessités.

La nourriture, le sexe, la famille – tous ces éléments sont en train de s’effondrer, prenant d’étranges formes, « mutées ». La richesse, la célébrité, et les connaissances ne semblent pas me promettre beaucoup non plus.

La science est en crise et ne répond  pas à mes questions, même s’il y a seulement 50 – 60 ans, il semblait encore qu’elle serait en mesure de nous donner des réponses à tout.

Le pouvoir est devenu petit à nos yeux: nous voyons que son seul objectif est l’argent.  Et l’argent …. Est- ce vraiment la peine d’y perdre toute votre vie !?. Mes questions ont déjà dépassé le montant de zéro qu’un compte bancaire peut afficher.

Quand une personne perd le «carburant» nécessaire, le vide émerge en elle et elle se retrouve en train de demander : «Qu’est-ce qui vaut d’être vécu ?  Pour moi-même?  Mais je manque de plénitude. Pour mes enfants? Mais quand ils vieilliront, ils quitteront le nid. Et d’ailleurs, pour quoi les élever? Quel avenir brillant ont-ils devant eux ? C’est la désintégration des familles et une société en décomposition? » Une personne ne se sent attachée à rien et n’a pas beaucoup d’espoir en rien. C’est le genre d’impasse dans laquelle nos questions nous ont conduits.

Aujourd’hui il est déjà clair que le progrès humain ne sera pas infini, tant du point de vue de nos revendications que du point de vue de notre existence, comme un tout. Si nous continuons à dilapider les ressources naturelles au rythme actuel, alors  très vite, nous n’aurons plus aucune matière première, même pour les produits de nécessité vitale.

90% de ce que nous produisons aujourd’hui est composé de pétrole, que ce soit l’énergie, les matières plastiques, etc. Lorsque les réserve de pétrole seront à la fin, nous serons sans plus rien. Mais néanmoins, nous sommes encore continuer à le gaspiller.

Il se pose des questions auxquelles nous ne pouvons trouver des réponses ici, dans notre monde, dans cette petite chambre d’enfants où nous avons eu tellement de plaisir à jouer jusqu’à maintenant.

Aujourd’hui, la situation ressemble déjà à un suicide: Nous utilisons irrationnellement  les dernières ressources restantes.

Nous devons comprendre que pour cette raison, nous nous sommes trouvés dans la zone de choix.  C’est là où la liberté de choix se dégage, la liberté pour nous de commencer à comprendre le programme de notre développement: «Dans quel but sommes-nous faits? Pourquoi sommes-nous ici? Pour quoi faire? » Et avec nous, le reste du monde. Maintenant, c’est exactement le temps pour nous de relever ce défi. Sinon l’humanité va se trouver dans une impasse vraiment désespérée.

En réalité, le fond du problème n’est pas la crise financière, la crise de la technologie, ou la crise de la famille. Nous sommes dans une crise avec nous-mêmes. Nous devons comprendre qui nous sommes et ce pour quoi  nous sommes là, tant du point de vue de la nature, qui nous oblige à cela, et à partir de notre propre point de vue. C’est seulement alors nous serons en mesure de mettre les choses correctement  à l’intérieur de nous et dans le monde.

Tiré d’une  conversation pour un nouveau livre, le  18.07.11

La globalistique est une science sur le nouveau monde

Opinion: La globalistique (du latin « Globus », le Globe, une science de l’universel) est une science  qui traite du mécanisme de développement de l’humanité et du monde dans l’unité, dans des conditions réelles de la Terre: sa taille finie, des ressources naturelles limitées, et la surpopulation anthropologique. Le monde  c’est l’humanité et son environnement.
La globalistique examine le monde unifié dans une perspective globale et décrit ce monde, sa dynamique de développement, et  ses interconnexions intérieures comme un système unique de paramètres intégrés.
La globalistique étudie les lois générales de l’évolution quantitative de l’humanité et construit des modèles quantitatifs de l’ordre mondial durable gérable dans les conditions de surpopulation anthropologique. La globalistique combine harmonieusement la recherche fondamentale et  appliquée et leurs  développements.

L’univers entier est intégralement interconnecté

Dr. Michael LaitmanAux  nouvelles (tiré de «  Science Daily »): Les recherches menées [par le professeur Ron Naaman de l’Institut Weizmann des Sciences en Israël] avec des scientifiques en Allemagne, qui sont sortis récemment dans « Science », montre que la molécule biologique – ADN – peut discerner entre les états quantiques connus en tant que spin. … Les molécules biologiques ont réagi fortement avec les électrons portant un de ces spins, et pratiquement pas avec les autres.

Commentaire: La signification de ces résultats va au-delà des frontières de la physique expérimentale. Le résultat ici est que, au niveau quantique, la qualité de l’intrication quantique s’exprime entre les particules, et les particules la préservent même si elles finissent aux deux extrémités de la galaxie. Si le spin d’une particule change, il se change en même temps dans l’autre aussi, et cela transforme effectivement l’univers en un seul système connecté.

L’influence de l’environnement sur les décisions et la mémoire

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Weizmann Institute of Science): (30 Juin 2011) – « Comment est-ce  facile de falsifier la mémoire? De nouvelles recherches à l’Institut Weizmann, en Israël, montrent qu’un peu de pression sociale  est peut être tout ce qui est nécessaire. L’étude, qui paraît dans la revue « Science », révèle un schéma unique de l’activité cérébrale lorsque les faux souvenirs sont formés – qui fait allusion à un lien surprenant entre notre moi social et  la mémoire ».

L’expérience … a eu lieu en quatre étapes. Dans la première, les bénévoles  ont regardé un film documentaire en petits groupes. Trois jours plus tard, ils sont retournés au laboratoire pour réaliser individuellement un test de mémoire, en répondant à des questions au sujet du film. On leur a également demandé comment ils étaient confiants dans leurs réponses.
Ils ont ensuite été invités à revenir au laboratoire pour repasser l’épreuve tout en étant scannés dans une IRM fonctionnelle (fIRM), qui a révélé leur activité cérébrale. Cette fois, les sujets ont également reçu une «bouée de sauvetage »: les réponses supposées des autres dans leur groupe de visionnage du film (avec des photos de style médias sociaux). Parmi elles étaient « plantées »  de fausses réponses, correspondant aux questions auxquelles les bénévoles avaient déjà répondu correctement et en toute confiance. »

Il a été constaté que sous l’influence de «l’opinion publique», les participants ont changé leurs réponses initiales et se sont conformés au groupe sur ces réponses « plantées », en donnant des réponses incorrectes, dans près de 70% des cas.

Mais étaient-ils tout simplement en train de se conformer à la perception des demandes sociales, ou bien  leur mémoire du film avait-elle réellement fait l’objet d’un changement?

Pour le savoir, les chercheurs ont invité à nouveau les sujets au laboratoire pour faire le test de la mémoire une fois encore, en leur disant que les réponses qu’on leur avait apportées n’étaient pas celles de leurs collègues observateurs du film, mais générées au hasard par un ordinateur.

Certaines des réponses sont revenues à celles d’origine, correctes, mais près de la moitié sont restés erronées, ce qui implique que les sujets s’appuyaient sur de faux souvenirs implantés dans la session précédente. »

Commentaire: Cette expérience prouve encore une fois combien les personnes dépendent de la société environnante. Selon la Kabbale, c’est seulement par le choix de l’environnement que nous pouvons nous corriger en devenant comme lui. Ainsi, grâce au choix de l’environnement, nous pouvons nous changer au point de la similitude avec le Créateur. Voir s’il vous plaît l’article du Baal HaSoulam  « La Liberté ».

La Révolution de la Lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Est-il possible d’expliquer la méthode kabbalistique en utilisant des termes scientifiques modernes ?

Réponse: Pouvez-vous expliquer la transformation mathématique de Fourier à une vache? Ce sont des degrés différents. Une personne qui ne possède pas un «sixième sens», un point dans le cœur, ne peut pas comprendre de quoi  vous parlez. Elle n’a pas besoin de cela, et par conséquent, il est inutile de lui en parler. Par conséquent, dans notre large diffusion, nous devons nous conformer aux désirs des masses plutôt qu’à ceux des étudiants de la Kabbale.

Tout au long de toutes les générations, le monde n’a pas compris les kabbalistes. Et le monde a raison: à leur  niveau les gens en sont  encore incapables.  Il est dit dans les Psaumes, «Vous sauvez les humains et les animaux … »- mais quand? Aujourd’hui, vous ne pouvez pas expliquer aux gens l’intention altruiste, Lishma. Il est même difficile de parler avec eux de la perception de la réalité. C’est fascinant et provocateur, mais ils ne comprennent pas ou ne saisissent pas l’essence car ils ne le  peuvent tout simplement pas.

 Pour qu’une personne puisse être vraiment en mesure d’entendre les mots au sujet de la correction de ses désirs, elle a besoin d’un niveau supplémentaire de  désir. Mais jusque-là, nous ne pouvons accélérer son développement en utilisant des moyens externes. D’une façon ou d’une autre, tant qu’elle ne sent pas la piqûre dans son cœur, elle ne comprendra pas vos explications.

Voilà comment le monde est construit. Les gens sont à des niveaux de développement différents, et même à la fin de la correction, les niveaux minéral, végétal, animal et humain resteront. Pourtant, il est écrit: «Tout le monde me connaitra depuis le plus petit d’entre eux jusqu’au  plus grand d’entre eux», c’est-à-dire chaque personne selon  son niveau.

Le temps viendra où nous allons voir comment les gens commenceront à saisir nos mots: certains à travers des termes scientifiques, d’autres dans le langage du sentiment, et d’autres encore en vertu d’actions simples, qui sont suffisant pour qu’une personne rejoigne l’unité. Certains ont besoin d’atteindre et de ressentir l’adhésion, d’y participer activement, alors que pour d’autres cela est inutile. Tout est déterminé par son désir.

Nous ne devrions pas supposer que tout le monde va recevoir le même degré de désir pour le don sans réserve  et la révélation du Créateur. Cependant, chaque personne recevra la pleine mesure en conformité avec ses propres récipients, et sera remplie grâce à l’inter-inclusion commune.

C’est pourquoi  jusqu’à ce jour  les kabbalistes ont dissimulé leurs connaissances. Mais maintenant, cette connaissance peut être révélée, bien que chaque personne n’entende juste qu’une infime partie de celle-ci. Néanmoins, comme un tout, la Lumière a déjà commencé à fonctionner dans une grande masse de la volonté commune. C’est la révolution qui se passe dans le monde d’aujourd’hui. La crise moderne est essentiellement l’inter-inclusion entre des désirs.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale  du 05/07/11, Shamati

Une science sur le monde

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale explique l’ensemble du système de l’univers, elle nous décrit le monde de l’Infini et les quatre phases de développement de la Lumière Directe, ce qui signifie la formation des désirs « de l’absence. »

La Kabbale clarifie ce que signifie « de l’absence», qui existe dans une dimension spirituelle en dehors de notre monde, et elle explique la descente vers elle et l’ascension à partir d’elle, qui signifie « exister au-delà du temps, de l’espace et du mouvement», qui sont des états qui sont réalisés: selon Einstein ou d’une autre façon plus élevée?

La Kabbale traite également de la descente du désir. Elle parle du désir et de l’influence d’un paramètre unique, la Lumière, sur elle. Il n’y a rien d’autre dans l’univers excepté la Lumière et le désir. Ils engendrent tout ce que nous voyons en nous et entre nous. Toutes ces choses sont différentes manifestations du désir, qui ont été formées par la Lumière d’une façon ou d’une autre.

La Kabbale nous raconte la descente progressive de Haut en bas et la création de l’état spirituel: Partsoufim, Sefirot, et les mondes (dissimulations). Il s’agit d’un processus fondamental, stricte et précis, que nous étudions en utilisant une approche scientifique.

Il y a une énorme quantité de matériaux purement scientifiques et compliquée sur ce sujet: les graphiques, les équations, les conditions qui décrivent précisément le développement de cause à effet du désir sous l’influence de la Lumière, des écrans, d’enregistrements d’information (Reshimot), les stades du développement, et ainsi de suite. Tout cela est pure science qui n’a rien à voir ni avec la religion ni avec la poésie; ce n’est rien, mais de la physique pure.

Par ailleurs, la Kabbale parle de notre monde, de sa création. Dès 3700 années les kabbalistes décrivirent comment une étincelle de lumière créa le volume de notre monde, car auparavant, cet espace n’existait pas encore. Puis le Big Bang s’est produit dans cet espace, et cette petite étincelle a donné naissance à toute la matière de notre monde.

Tout est né de l’absence dans le monde de l’Infini. Puisque nous ne comprenons pas cela, nous nous demandons: « Que signifie tout de rien? » Toutefois, les physiciens disent que la même chose s’est produit aussi dans notre monde: Il y avait une certaine étincelle, un point, qui a soudainement explosé et a produit l’ Univers tout entier. En d’autres termes, la science moderne suit les mêmes principes et nous dit exactement ce que nous dit la Kabbale, dont les quatre étapes consécutives de développement: minéral, végétal, animal et humain.

La Kabbale nous parle également de la création de l’Univers au cours des milliards d’années, puis de la création de notre planète à partir d’un nuage de gaz. Cette procédure est décrite dans les livres de la Kabbale qui ont des centaines et des milliers d’années. Aujourd’hui la physique, la géologie, l’astronomie disent la même chose.

Les kabbalistes décrivirent les périodes de réchauffement et de refroidissement de la Terre, qui se sont produites pendant des dizaines de millions d’années, jusqu’à ce qu’une croûte solide apparaisse avec la possibilité pour la matière protéique d’exister grâce à la distribution appropriée entre tous les composants. Pourquoi la matière protéique spécifiquement? Pourquoi spécifiquement ce type de fondation au lieu de silicone ou de méthane, ou quelque autre matière? La Kabbale explique tout cela.

Et enfin, la Kabbale nous parle de la création d’un être humain qui a été le résultat du développement progressif de la nature minérale, végétale, et animale. La Kabbale décrit les étapes intermédiaires: les coraux qui sont encore entre le minéral et le végétal; une espèce particulière qui représente l’état intermédiaire entre la végétation et les niveaux animés et d’un primate qui est la forme intermédiaire entre l’état le plus élevé des animaux et l’homme.

La Kabbale décrit toutes ces étapes et montre pourquoi l’évolution s’est produite comme elle l’a fait. La seule différence avec la théorie de Darwin est que la Kabbale parle de données informationnelles qui existent depuis le début, les gènes d’information qui existent dans la matière, qui se développent selon un programme prédéfini, au lieu d’une évolution accidentelle ou d’une évolution qui dépend de circonstances.

Toutes les espèces sont réalisées en fonction de leurs paramètres internes qui existaient depuis le début dans le monde de l’Infini et sont simplement descendu et se sont réalisés ici dans l’ordre une fois de plus ayant pour objectif l’ascension. Cette chaîne est déterminée à l’avance; elle est calculée à l’avance du début à la fin.

 
De la l1ère eçon du 10/06/11 à la convention de Moscou

Le bon stimulus

Dr. Michael LaitmanLa science de la Kabbale a une section intéressante sur la manière dont nous percevons l’univers, sur la façon dont l’homme atteint le monde dans lequel il vit. Pourquoi ressentons-nous le monde précisément de cette manière ? Notre monde est-il vraiment comme nous le percevons, ou est-il complètement différent ? En réalité, après avoir traversé nos cinq sens, il acquiert une forme spécifique dans notre perception. Nous observons précisément cette image, plutôt que d’avoir une perception directe et objective du monde réel.

Aujourd’hui, les scientifiques recherchent comment le monde est perçu par les papillons, les abeilles, les serpents et les chiens. Chaque créature le voit à sa manière, selon différentes gammes, à travers un schéma de couleur ou de parfum, etc. Chaque créature a son propre type d’orientation dans le monde et voit sa propre image, qui diffère de ce que les autres voient.

Alors, pourquoi cette image se manifeste précisément de cette manière à nos yeux ? Et à quoi ressemble-t-elle vraiment objectivement ? Peut-on même atteindre une réelle vision objective de la vision du monde ? C’est ce dont traite la section de la Kabbale appellée «perception de la réalité » .

Cependant, la partie la plus importante de la Kabbale n’est pas la descente de haut en bas du monde de l’infini à notre monde, mais ce qui arrive ensuite. La chose la plus importante pour nous est la Makhsom et le chemin d’élévation subséquent. C’est ce à quoi nous sommes aujourd’hui confrontés, ce que nous devons maintenant traverser. Nous devons passer par là, dans la pratique, non pas en théorie, et nous devons prendre ce chemin tous ensembles.

Nous devons mettre en œuvre cela aussi vite que possible pour que la force négative du développement n’exerce pas de pression sur nous par derrière, nous donnant un stimulus négatif. Dans la Rome antique, stimulus était un bâton pointu, servant à piquer les ânes pour qu’ils avancent. Ainsi, il est important que nous ne ressentions pas cette stimulation sur notre chair, mais que nous aspirions vers l’avant de nous-mêmes, avec l’aide de la force positive qui nous est donnée pour l’instant.

C’est essentiellement la raison pour laquelle nous sommes rassemblés ensembles. Nous pouvons nous unir et nous organiser, et nous pouvons commencer à nous ressentir mutuellement intérieurement, même sans contact physique. Sentir que par l’union avec l’autre, nous devenons semblables à la nature commune mondiale ! Alors, au sein de notre union, nous révélerons le domaine commun et aurons le sentiment que nous nous élevons légèrement plus haut. Ceci est réaliste et j’espère que vous le ferez et que je le fairai.
De la 1ère leçon du 10/06/11 à la Convention de Moscou