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Le monde dans lequel l’humanité est née

Dr. Michael LaitmanMon premier métier a été la cybernétique. J’ai découvert cette science sur les systèmes intégrés pour la première fois il ya trente ans quand j’ai essayé d’apprendre comment fonctionne le corps humain. Même alors, j’avais compris qu’il est impossible d’étudier séparément le cœur ou les reins, le foie ou le cerveau par eux-mêmes parce que tout est interconnecté en un seul système. Cependant, nous ne pouvons pas étudier cette question sous forme d’un seul système.Tout le monde comprend ce problème, mais personne n’est en mesure de construire des exemples appropriés, des formules, des schémas, des graphiques et des diagrammes afin de connecter tous les fonctionnements en un seul. À l’époque je ne pouvais pas comprendre pourquoi il en est ainsi. Je n’avais seulement vu que c’était impossible.

Ce n’est que lorsque j’ai terminé toutes mes autres recherches et que je suis arrivé à la science de la Kabbale que j’ai reçu une réponse. Tout le problème est que nous mêmes ne sommes pas ainsi. Nous sommes tous égoïstes dans notre esprit, la sensation, et le désir, et c’est pourquoi nous ne pouvons pas construire et rechercher des systèmes globaux, qui sont construits sur le don sans réserve. Après tout, nous avons toujours aspiré en direction de nous-mêmes, et non pas depuis nous-mêmes vers l’extérieur.

Espérons que par la réalisation de cette science, nous allons apprendre à étudier le nouveau monde qui est révélé de nos jours. Comme les enfants nous avons passé 15-20 ans à étudier dans le but de nous familiariser avec le monde dans lequel nous sommes nés. De même, aujourd’hui, il est intéressant de passer un certain temps pour atteindre ce nouveau monde dans lequel toute l’humanité nait aujourd’hui. Tout le monde va en bénéficier.

Nous essayons de réaliser ces lois dans notre organisation, parmi nos deux millions d’étudiants à travers le monde entier, y compris dans les familles, l’éducation des enfants, et tout le reste. J’espère vivement que vous aussi les rencontrerez. Cela concerne tout : à partir de la vie personnelle, familiale entre mari et femme et leurs enfants, grâce à la portée de tout un peuple, et en s’élevant jusqu’au monde entier.

De ma conférence à Paris, le 2/1/11

La Kabbale a donné naissance à toutes les sciences

Dr. Michael LaitmanQuestion : Je voudrais poser une question sur les scientifiques qui ont découvert la Kabbale par la science externe.

Réponse : Pendant des milliers d’années, de nombreux scientifiques, y compris Platon et Aristote, sont venus à la Kabbale. Nous ne pouvons même pas imaginer jusqu’à quel point tous les anciens scientifiques étaient reliés les uns aux autres et connaissaient la Kabbale.

Newton a appris l’hébreu afin d’étudier la Kabbale. Il a des travaux et des articles entiers fondés sur celle-ci. La Kabbale n’est pas une science ancienne, périmée. En réalité, c’est une science bien connue, à l’exception des deux dernières centaines d’années, car au lieu de traiter de la vraie science, les scientifiques se sont engagés dans la technologie.

Certains scientifiques ont atteint la Kabbale, grâce au fait qu’ils l’ont étudiée par les kabbalistes antiques. Cela est particulièrement vrai pour les scientifiques qui ont vécu de près de 800 ans avant notre ère jusqu’à l’ère courante. Pendant ces 700 à 800 ans de nombreux scientifiques externes sont venus chez des kabbalistes pour étudier. C’est quand tous les autres sciences et la philosophie sont apparues.

Les scientifiques du moyen-âge sont arrivés à cela par leurs propres moyens. Ils n’avaient pas la réalisation pratique de la Kabbale, mais ont ressenti mais ce qu’était vraiment cette sagesse. Ils n’avaient personne de qui apprendre parce qu’à ce moment-là, tout était caché. Du XVIe siècle de notre ère et ensuite, la Kabbale a commencé à redevenir révélée une fois de plus.

Nous savons que le Ramchal, un grand kabbaliste du XVIe siècle, a ouvert des centres de la Kabbale dans toute l’Europe. Parallèlement à lui, un grand kabbaliste Abraham Aboulafia a littéralement « sillonnée » l’ensemble de l’Europe en diffusant la Kabbale et même il l’enseigna au pape romain. Ils sont allés à tous les degrés afin d’accélérer le processus de correction.

Cependant, ces scientifiques « externes » ont tout atteint principalement par le biais de leurs propres efforts. Ils ressentaient que la Kabbale est une source de connaissances générales, mais pas plus que ça. Bien que dans leurs œuvres, nous pouvons voir une sincère admiration de la Kabbale, je ne sens pas qu’ils l’aient atteinte intérieurement. Toutefois, ce qu’ils ont fait est un grand exploit.

Renouveler toutes les sciences

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment entrevoyez-vous une école kabbalistique ?Réponse : L’humanité doit révéler que l’éducation doit être basée sur le fait qu’il est permis à une personne de comprendre qu’elle existe dans un système mondial commun, intégral, et qu’elle doit traiter le monde sur la base de ses lois. Si elle ne les prend pas en considération, alors elle ne sera pas capable de réussir quoi que ce soit, même les choses les plus simples.

Nous avons développé tous les systèmes existants et toutes les sciences naturelles sur la base de notre nature égoïste. Mais maintenant nous devons développer une différente sorte de science, la science du nouveau monde – la science de la Kabbale. C’est parce que, plus nous révèleront la connexion mutuelle entre toutes les parties du monde, plus il nous faudra avoir une nouvelle attitude envers elle.

Personne ne sera en mesure de suivre les calculs antérieurs : pas en physique, ni en chimie, ni dans l’urbanisme. Et c’est parce que les lois deviendront partie intégrante et cela sera évident dans toute chose !

Nous observons la nature, mais nous n’avons aucune idée de comment elle se comportera. Nous n’avons pas la capacité de savoir ce qui se passera parce que nous-mêmes ne sommes pas partie intégrante. Pour l’instant, nous sommes toujours en mesure de faire une sorte de prévisions à l’aide de nos prémisses précédentes, mais très bientôt nous ne pourrons plus. C’est parce que nous sommes incapables de bien traiter le système altruiste (partie intégrante, analogique) sur la base de notre système égoïste (numérique, singulier).

Il s’agit de systèmes complètement différents, ayant une analyse différente, une prise de décision et un contrôle différents, semblables aux systèmes qui travaillent sur le courant alternatif ou constant. Ils ne peuvent pas travailler simultanément sur les deux.

Par conséquent, nous devrons renouveler toutes nos sciences qui ont été créés par nos qualités égoïstes dans la perspective individuelle du monde et les actualiser selon les nouvelles forces du système unique qui apparaissent dans le monde. Cela touchera absolument tous les domaines de notre activité. Autrement, nous ne saurons pas comment faire quoi que ce soit dans notre monde ! Le monde commencera à se comporter selon le Système Supérieur qui descend ou se révèle à l’intérieur de notre système, depuis l’intérieur de ce monde.

Par conséquent, à moins de donner aux enfants connaissance de ce nouveau système, ils seront incapables de comprendre la nouvelle approche pour toutes les sciences naturelles ! Toutes les sciences parlent des connexions et des interactions entre les forces et les qualités dans la nature, et celles-ci commenceront à s’exprimer toujours plus corrigée et interdépendants. Ainsi, elles ne peuvent seulement être comprises que par quelqu’un qui sera à leur niveau par le biais de l’organisation interne de ses pensées et de ses désirs.

Je suppose que le processus d’apprentissage aura lieu dans le monde entier par Internet. Les différents types de discussions et d’interactions entre les enfants auront lieu afin de leur apprendre à vivre en société, et cela se passera dans des groupes.

Je pense que cette école, tel qu’elle existe aujourd’hui où les enfants vont en classe pour écouter l’enseignant, vont progressivement disparaître. De plus en plus d’attention sera consacrée à l’unité chez les enfants. Et on leur enseignera des sujets spéciaux au moyen d’Internet.
Discours sur l’éducation du 4/2/11

La perception de la réalité: de Newton à la Kabbale

Dr. Michael LaitmanNous vivons dans un monde assez confus. Et les gens se posent des questions sur où ils vivent, où ils existent. En général, nous n’avons pas posé ces questions au cours de milliers d’années. Nous avons pensé que le monde dans lequel nous vivons est ce monde. Cette conception est appelée la «perception du monde en fonction de Newton. »Puis, alors que nous avancions dans notre étude de la nature, nous avons découvert que d’autres êtres, qui sont différents des humains, perçoivent le monde d’une autre manière: les serpents le perçoivent sous la forme de taches de chaleur; les chiens le perçoivent comme un nuage d’odeurs; les abeilles le perçoivent divisé en de nombreux secteurs, et ainsi de suite. En d’autres termes, chaque être perçoit le monde de différentes façons et est guidé en fonction de ses sensations. Et cela ne nous empêche pas d’exister dans une dimension, où nous percevons tous le monde d’une manière absolument différente.

Ensuite, un paradigme différent a vu le jour. Einstein est venu et a prouvé que tout est relatif: temps, espace, mouvement, et il n’y a rien d’absolu. En d’autres termes, notre perception de la réalité est seulement nos habitudes, et nous pourrions le percevoir d’une manière complètement différente.

Si nous devions bouger à une vitesse très rapide, si nous étions en orbite autour de grandes masses célestes, le temps et l’espace se déformeraient, et nous sentirions, verrions et nous percevrions de manière absolument différente. C’est la perception de la réalité selon Einstein, la théorie de la relativité: Tout est relatif à l’homme. Le scientifique suivant, Hugh Everett, a prouvé que le monde que nous percevons est par rapport à nous, c’est-à-dire, ce qui dépend de nous pratiquement n’existe pas; nous le construisons dans nos sensations.

Et puis la sagesse de la Kabbale est apparue, qui a été cachée pendant presque 6000 ans, et il était toujours écrit dans ses livres que ni nous ni le monde n’existons comme nous le percevons, tout n’est que relatif à nos sens. Si nous devions changer nos sens, le monde changerait.

En d’autres termes, selon la théorie d’Einstein il y a un observateur et l’objet de l’observation. Selon la théorie de Hugh Everett il y a un objet et un observateur, les deux changent constamment, et nous sommes en mesure de percevoir quelque chose de moyen entre eux. Mais on peut aussi même percevoir sur demande, en fonction de nos qualités intérieures. C’est ce dont la Kabbale parle.

Pourquoi avons-nous besoin de toutes ces connaissances? Nous en avons besoin pour que nous puissions enfin comprendre où nous vivons, le monde où nous existons. Des films comme « Matrix » et « Que savons-nous » apparaissent, qui véhiculent les hypothèses et les idées que la dimension que nous percevons par nos sens physiques n’est pas la dimension dans laquelle nous vivons

Nous avons la vue, l’ouïe, le goût, l’odorat et le toucher. Nous percevons tout ce qui tombe dans le champ d’application de ces cinq sens. Notre image du monde est sur cette base.

Mais si nous devions commencer à nous désengager de ces sens, l’image du monde commencerait à diminuer et disparaître. En d’autres termes, ce que nous percevons n’est pas ce qui existe réellement en dehors de nous, mais nos réactions, nos influences intérieures, que l’on appelle «troubles» pour des choses que nous ne comprenons pas.

Mais quel monde percevrions-nous si nous devions nous libérer de nos cinq sens? C’est là que la Kabbale vient et nous dit comment nous pouvons surmonter ces cinq sens et commencer à percevoir le monde comme étant différent, complémentaire. Nous pouvons commencer à percevoir la nature, le monde, la façon dont il existe en dehors de notre corps, en dehors de nos cinq sens, en plus du monde où nous existons maintenant dans nos corps comme tout organisme vivant.

Nous avons un rudiment de cette perception, que l’on appelle le «point dans le cœur ». Ce n’est ni un cœur, ni un point en lui. Il s’agit simplement d’un nom pour un sentiment rudimentaire et dormant que nous avons. Nous pouvons le développer et l’utiliser pour commencer à percevoir le monde que nous pouvons imaginer en dehors de notre corps.

Ainsi, la Kabbale parle du monde qui existe en réalité en dehors de nous, en dehors de nos cinq sens, en dehors de la circulation de l’information qui nous pénètre. C’est pourquoi elle est appelée « la Kabbale » (« réception »), un guide pour l’acquisition d’une réelle perception de la véritable réalité

La Kabbale est la révélation de toute la réalité en vous

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quelle est la science de la Kabbale?

Réponse: Une certaine influence descend vers nous de la racine supérieure (le plan de la création) de haut en bas à travers tous les mondes, pour finalement atteindre le point final, ce monde. Il comprend une partie externe et une partie intérieure, cinq mondes supérieurs et la création. L’univers entier se compose des mondes et des âmes qui sont en lui. Ainsi, la science de la Kabbale étudie tout sauf la racine même: Comment s’est-elle étendue de haut en bas, et comment retourne-elle alors de bas en haut? Et tout cela se passe par rapport à la personne qui l’a atteinte.

A l’intérieur de ce système il y a quelqu’un qui s’appelle «un homme» (nous ne savons pas de qui il s’agit encore), et ce qui est révélé par rapport à lui est appelé la science de la Kabbale. Je suis maintenant dans la réalité de ce monde et je perçois tout à travers cinq capteurs, qui sont les cinq sens: vue, ouïe, goût, odorat et le toucher. Avec leur aide, je révèle et perçois ce qui se passe en dehors.

Mais je ne sais pas ce qui se passe dans la réalité. Les physiciens disent que nous sommes influencés par les ondes et qu’il n’y a rien en dehors d’elles. Les chimistes diront que ce sont des réactions entre une sorte de substances ou des molécules. Mais la chose la plus importante est que je perçois certaines influences et réagis à elles. C’est ma perception intérieure, tandis que quelqu’un d’autre pourrait réagir différemment.

Nous sommes tous des personnes et en tant que telles, nous sommes construits de façon similaire. C’est pourquoi nous percevons à peu près la même chose. Une autre créature percevrait une réalité différente. Tout le monde perçoit le monde en fonction de ses qualités, de sa personnalité, et des gènes d’information. Les personnes, les animaux, les pierres les insectes, les plantes, et même – chacun se perçoit lui-même et perçoit son environnement différemment.

Toutefois, la Kabbale ne parle que de la façon dont une personne perçoit le monde. Même s’il existe aussi des différences ici, néanmoins nous avons une certaine perception partagée. Néanmoins, nous nous comprenons d’une manière ou d’une autre. Au niveau inanimé, végétal et animal, nos impressions coincident tellement que nous sommes complètement uniformes à cet égard.

Nous commençons à avoir des difficultés de compréhension qu’au niveau humain, où la psychologie commence, ainsi que des qualités de perception et de sensation individuels. Si nous considérons seulement l’influence des cinq sens, non faussée par les particularités de la perception psychologique, alors tout ce que nous percevons en eux est appelé la perception de ce monde, perception qui n’ est toujours pas affectée par les nerfs et les pensées d’une personne. Si nous atteignons les cinq mondes spirituels de cette manière, elle est appelée la science de la Kabbale: toute la descente de haut en bas, du début jusqu’à la fin et de la fin jusqu’au début, tous les objectifs et les systèmes, les causes et effets, tout jusqu’aux moindres détails.

De cette manière, la Kabbale explique qui est l’homme, pourquoi fut-il créé, pourquoi la descente de haut en bas était nécessaire, et ce qui nous attend à la fin de l’ascension? Cette science comprend tout, y compris la physique, la chimie et la vie de l’homme dans ce monde. Tout se trouve à l’intérieur de la Kabbale!

 La Kabbale est la révélation de la réalité tout entière à l’intérieur de la personne qui l’a atteinte. Une personne gravit les mondes et atteint la réalité qui se trouve à une certain « carrefour»: le 1er niveau, la 2ème, 3ème, et ainsi de suite. Quand elle atteint le dernier niveau, alors clairement, tous les précédents s’incluent déjà à l’intérieur de celui-ci. 


 De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 23/1/11, « De l’essence de la sagesse de la Kabbale »

Dans les moyens infinis du vide

Dr. Michael LaitmanNotre existence terrestre s’est pratiquement épuisée elle-même. Ce qui autrefois nous semblait précieux, perd son charme précédent. Tous les différents plaisirs liés à la nourriture, le sexe, la famille, la richesse, la célébrité, le pouvoir et la connaissance ne nous satisfont plus et ne servent plus d’objectif. Même en étant comblés par eux, nous nous sentons toujours vides à l’intérieur.C’est pourquoi aujourd’hui, nous sommes confrontés à un sérieux défi de la nature, qui nous montre que nous ne comprenons pas tout à fait où nous en sommes. Après tout, la totalité du volume de l’univers est là, devant nous, mais nous ne percevons qu’une partie microscopique de celui-ci.

En réalité, toute la matière est le vide. La matière est constituée d’atomes et chaque atome est constitué d’un noyau et d’électrons. Mais si vous effectuiez un zoom sur l’atome de sorte que le noyau serait de la taille d’une petite pièce de monnaie, alors la distance entre lui et les électrons serait égal à un kilomètre entier ! Un atome est comme un système solaire où les planètes (les électrons) tournent autour du soleil (noyau), alors que tout le reste est vide. De plus, ce n’est pas comme le vide cosmique qui contient néanmoins des particules de matière, mais il est totalement vide.

Ainsi, dans l’ensemble par rapport à nous, la matière se compose du vide. Mais nous pouvons regarder les choses différemment: ce n’est pas le vide, mais cela a rempli l’espace, et nous ne ressentons simplement pas le remplissage. Toutefois, le remplissage est la partie la plus importante. C’est le remplissage invisible entre le noyau et les électrons, ou entre nous tous. Ce ne sont pas les parties de matière qui sont importantes, mais ce qui est entre elles.

Nous serons en mesure de le sentir que si, au lieu de percevoir la nature environnante comme un objet pour la réception égoïste, nous allons la ressentir à travers la qualité opposée, le don sans réserve.
La nature se compose de deux qualités: la réception et le don sans réserve. Tout cela est soutenu par l’équilibre entre eux. Mais nous – nous tous ensemble et chacun de nous – recevons des éléments qui visent à nous réaliser. Nous n’utilisons que les cinq sens ou notre petit «réservoir», le désir de réception, c’est pourquoi nous ne percevons qu’un petit volume, une pièce très limitée du monde existant, qualitativement parlant.
C’est là que la science de la Kabbale vient à la rescousse, étant une science de la réception, de la perception du véritable état. L’essentiel de cette science est de développer la qualité opposé dans une personne: au lieu de la réception, c’est développer le sentiment du don sans réserve .Puis vous sortez de vous-même, de votre intérieur, de votre volume intérieur clos, et commencez à sentir le monde en dehors de vous et à l’extérieur de la dépendance sur vous-même.
Dans le vide précédent, à l’intérieur de ses limites infinies, où la matière a une part minime, vous découvrez soudainement un volume rempli par la force du don sans réserve – un monde différent, extérieur. Il est absolument lié à notre monde, en le complétant, étant sa racine et sa source.

C’est alors que nous commençons à comprendre pourquoi nous existons, d’où tout provient, et comment cela fonctionne. Au lieu d’un grain maigre qui n’a ni début ni fin, nous allons voir l’image générale et rapprochée de l’univers tout entier et elle va nous parler des causes et des objectifs, et sur ce qui nous arrive.

Tout est relatif dans ce monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dans son article « De La sagesse de la Kabbale et la philosophie » le Baal HaSoulam écrit: « quand la science atteindra son ultime développement, nous n’aurons encore à considérer que la réalité tangible. Quel « développement ultime » la science est-elle destinée à atteindre ?
Réponse: la science va se développer à un tel état quand elle va fusionner avec la sagesse de la Kabbale et faire partie du même mouvement. En fait, notre monde est réglé pour s’élever et revêtir le monde supérieur, devenu son élément indispensable et inclus en lui tout au long, avec toutes nos actions et les efforts déployés dans la matière même du monde matériel.

Rien ne disparaît sans laisser de trace car tout appartient à un univers, une réalité. Par conséquent, les sciences fusionnerons également et se joindrons à la sagesse de la Kabbale comme sa partie intégrante. La sagesse de la Kabbale implique toute la création, et toutes les sciences de notre monde seront engagées en elle.

Elles font déjà partie de celui-ci, et il semble qu’elles existent séparément. Après tout, toutes les lois de notre monde sont exactement les mêmes lois qui régissent le monde spirituel, bien que gravées dans notre matière égoïste. Si la matière travaille avec l’intention de recevoir « pour l’auto satisfaction » au niveau de Malkhout de Malkhout du monde d’Assiya, alors cela en résulte dans les lois correspondantes.

Dans le monde spirituel, l’intention « pour moi-même » se rapporte aux Klipot, les forces impures, où les lois spirituelles sont ainsi. Ici, elles sortent comme des lois matérielles, et il n’y a pas de prise de conscience du fait qu’elles sont basées sur l’intention de recevoir « pour la satisfaction de soi-même.»

Si nous parvenons à l’état final corrigée (Gmar Tikkoun), alors tout ce monde matériel est progressivement annulé et se dissout. Nous le sentons de moins en moins, et plusieurs de ses parties abandonnent notre perception.

Nous commençons à réaliser combien tout est transitoire et temporaire. C’est pareil à la façon dont la matière se transforme d’un état à un autre, lorsque ses formes reviennent à leur état initial: des « états tangible » de la matière solide, elles deviennent liquides, puis, c’est un état pas très concret, gazeux, et enfin, en un autre totalement immatériel, un zéro ou un vide.

Tout cela se produit dans nos sensations, notre perception. Et si notre perception change, il n’y a pas de place pour la physique ordinaire, qui porte essentiellement sur la matière minérale, alors que la biologie, la zoologie, et des études de médecine étudient le niveau végétal et animé de la nature.

Aucune de nos sciences ne s’élève au-dessus de ces niveaux: minéral, végétal, et animé. Sur le plan humain, il n’y a plus de «science» dans le sens strict de ce monde, il y a simplement un processus d’enregistrement des observations accumulées de la vie et des faits comme dans la psychologie et la psychiatrie.

Dans la mesure où ce monde abandonne nos sensations à des degrés minéral-végétal-animé, ces plans vont commencer à «plier», en s’élevant et en s’incluant dans le degré de l’homme. Nous ne pratiquerons plus ces sciences, puisque nous cesserons de ressentir ces phénomènes et de les compter comme réels dans la forme où nous les voyons aujourd’hui.

Cette réalité tout entière n’existe que par rapport à nous. Si tous nos attributs et nos organes sensoriels se transforment, ce qui signifie que la réalité telle que nous l’expérimentons dès maintenant change dans ces organes de la perception, alors que peut faire la science face à une réalité absente? Tout est relatif.

Votre seul degré de liberté

Dr. Michael LaitmanQuestion: En mathématique, en analysant un système avec de nombreuses inconnues, nous rendons tous les paramètres constants, en laissant seulement un degré de liberté. Souvent, dans le travail intérieur de l’homme nous obtenons le même sentiment, que nous regardons dans un certain nombre de directions: la perception de la réalité, le groupe, le Créateur, c’est-à-dire, qu’il y a trop de « degrés de liberté», et c’est trop compliqué. Puis-je utiliser le même principe que dans les mathématiques et, pendant ce temps ne prendre en considération que l’attitude envers le groupe?
Réponse: Dans le travail spirituel c’est beaucoup plus facile. Même avec tout ce nombre infini de variables, nous avons besoin de nous relier à une source unique et de faire partie de Lui. Laissez changer tous ces milliers de paramètres, tandis que vous restez à l’intérieur du Créateur, la cause unique de tout ce nombre infini de changements.

Si vous tentez maintenant de « geler » la réalité, pour la rendre calme afin de connecter tout cela ensemble, tout le sens du travail spirituel serait perdu, en le dégradant au niveau de la dissection des événements dans le monde matériel. Pourquoi en avoir besoin?

Nous avons seulement besoin de savoir qu’à partir de tout le nombre infini de changements, je dois immédiatement prendre contact avec le Supérieur, le Créateur, et Le saisir. Que tout autour de moi change encore plus, laissez tourbillonner le monde entier.

Malgré tout cela et au-dessus, je dois Le retenir encore plus fortement pour que ces changements ne fassent que renforcer notre lien. Il n’y a rien d’autre dont j’ai besoin! Je n’ai pas à apprendre quoi que ce soit au sujet de ces changements. Au moment où j’adhère au Créateur, j’atteins tous les sens et l’esprit, j’accomplis l’objectif de tous les changements. Alors, pourquoi devrais-je m’enliser en eux pour commencer?

Les sciences de notre monde sont dans une crise parce qu’elles vont dans la mauvaise direction. A quoi perdons-nous notre temps : en recherchant encore une de ces plusieurs milliers de particules, une recherche qui n’a pas de fin? Plus on avance, et plus nous nous empêtrons.

Disons qu’ils découvrent une nouvelle particule élémentaire dont ils manquaient seulement pour découvrir qu’elle peut être divisée en mille autres particules, et ainsi de suite jusqu’à l’infini. C’est par pure curiosité. Bien que dans l’analyse finale, chaque quête contient la recherche du Supérieur,le Créateur.

Mais si nous voulons avancer correctement, nous devons trouver la cause de tout ce qui se passe. Et cela signifie que nous devons briser pour passer à un niveau supérieur. Je ne dois donc jamais me concentrer sur ce qui se passe dans ce monde. Je ne dois faire que les seules actions qui me connectent au Créateur: à travers le groupe, faire des actions physiques, mais seulement dans cette direction.

Au niveau de ce monde nous ne révélerons jamais rien de plus élevé que cela. Après tout, quels outils de recherche avons-nous dans le monde matériel autre que notre intelligence animale terrestre ? Vu du niveau animé nous explorons les degrés minéral et végétal.
De la 4e partie du cours de Kabbale quotidien 5/1/11 « De La sagesse de la Kabbale et de la philosophie »

L’aube de la philosophie

Dr. Michael LaitmanDepuis les temps anciens et presque jusqu’à nos jours, les kabbalistes ont cheminé parallèlement à la pensée philosophique, jusqu’à ce que sa flamme se soit éteinte. Tout au long de notre histoire, nous avons été propulsés par notre désir de recevoir grandissant, qui pousse chaque nouvelle génération à accomplir des exploits de plus en plus grands dans le domaine de l’ego. En réalisant nos désirs, nous utilisons notre raison égoïste en vue d’acquérir, amasser, de capturer, de développer, et ainsi de suite.
Mais aujourd’hui le développement égoïste a pris fin; le temps de la correction est venu. L’ego, dans notre monde s’est épuisé, après avoir été révélé à sa pleine mesure comme cela fut nécessaire.

Maintenant, en regardant le monde enfermé dans cette «enveloppe», nous ne pouvons pas trouver autre chose, avec laquelle remplir nos vies. Et quand ce renouvellement cesse et qu’il n’y a rien d’autre pour ressentir du plaisir, l’homme se trouve en difficulté.

Telle est la situation actuelle dans le monde. Dans quelle direction devons-nous nous développer? Pourquoi devons nous nous envoler pour Mars ou au moins pour la Lune? Pourquoi plonger au fond de l’océan? Pourquoi rechercher des espèces inconnues à la science? Pourquoi faire tout cela?

De nos jours, nous n’avons plus besoin de rien. Le désir égoïste a été pleinement manifesté, et aucune lubie ni nouvelle aspiration n’émergent en nous. Les jeux sont faits. Cela traduit la fin de la philosophie et, de manière générale, la fin de toute approche rationnelle, nous invitant à utiliser notre raison pour satisfaire nos désirs. Les désirs se fanent, et l’esprit (la pensée ou raison), qui est leur conséquence directe, renonce à son poste

Bientôt, nous verrons grandir une humanité de plus en plus stupide. En regardant cela du point de vue de la Kabbale, il sera carrément choquant de voir ce que les gens disent, ce qu’ils écrivent, quelles émissions de télévision ils regardent. Nous arriverons à un point où les gens se transformeront en jeunes enfants, jouant à des « jeux » considérés comme stupides 50 à 100 ans auparavant.

Voilà pourquoi la philosophie est en train de disparaître. Au cours des dernières décennies, elle tenta désespérément de se sauver, après avoir été abandonnée au cours de l’histoire (sur le bord de la route de l’histoire). Elle n’est plus prise au sérieux depuis que notre approvisionnement en désirs a été épuisé.

Nous ne sommes plus la recherche de grands accomlissements. Par conséquent, nous n’avons pas besoin de la raison humaine, et donc la majorité des personnes est très heureuse de se limiter à un niveau de désir animal. Le cycle est terminé et nous devons maintenant donner un compte rendu fidèle de «l’œuvre achevée. »
Ainsi, tant que les philosophes occupaient « le sommet », les kabbalistes gardèrent le silence, attendant que le développement égoïste se termine. Et maintenant qu’il est arrivé à sa fin, nous nous trouvons à un point de rupture: Avec l’ancienne étape derrière nous, nous devons maintenant révéler la prochaine étape.

La vie avec de nombreuses inconnues

Dr. Michael LaitmanUne personne vivant dans ce monde ne sait pas ce qui lui arrivera l’instant d’après. Elle ne comprend pas pourquoi les choses qui lui sont arrivées hier sont arrivées et d’où ses pensées et ses désirs proviennent maintenant. Elle sent qu’elle est contrôlée par des forces imprévisibles, comme si elle flottait dans l’air par rapport à son passé, à son présent et son futur. Et elle essaie de trouver une forme de soutien, à la recherche d’une explication de l’univers à l’aide d’un raisonnement logique et d’hypothèses.Son ego se développe et pose de plus en plus de questions sur la vie, et sur ce qui l’attend après la mort. Plus nous acquérons de force par le développement de la technologie, qui s’oppose à la nature, plus la nature se montre puissante contre nous, nous obligeant à trouver la réponse sur la façon dont nous sommes gouvernés et quel est le sens de la vie. En conséquence, nous nous sentons comme si nous étions dans un espace vide.

Quand l’homme vivait dans des grottes et chassait les mammouths, il pensait qu’il savait tout sur sa vie. Il sentait et comprenait le monde beaucoup plus que nous. Nous, en revanche, ne sommes pas satisfaits par les théories existantes. Nous avons besoin d’une réponse claire parce que nous sommes mêmes incapables d’organiser correctement notre vie quotidienne. Tant de questions surviennent que nous sommes incapables d’y faire face.

C’est comme les mathématiques: afin de trouver une inconnue, il suffit d’avoir une seule équation. Pour trouver deux inconnues, il faut deux équations. Cependant, dans nos vies nous nous retrouvons avec de nombreuses inconnues, tout en ayant de moins en moins de données de ou de faits qui permettent de construire une formule.

 

Les explications philosophiques et religieuses du passé ne fonctionnent plus sur nous, nous ne pouvons pas compter sur elles. Nous exigeons des faits et des preuves, ce qui veut dire un accomplissement. Si nous savions que nous n’avons aucune liberté de notre volonté, alors nous construirions une société complètement différente et les relations en elle, un autre système de punition et de justice. Le problème que se propose de résoudre la Kabbale n’est pas théorique, mais très pratique: déterminer où et comment nous pouvons influencer et réaliser cette opportunité.