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Une journée dans une famille intégrale saine

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourriez-vous décrire une journée d’une famille intégrale saine ?

Réponse: Le réveil sonne, tout le monde se lève. Les enfants vont à l’école comme d’habitude. La mère reste à la maison, ou va avec papa étudier, travailler.

Les gens travaillent à temps partiel dans des domaines qui sont nécessaires, même si l’endroit où ils travaillent n’est pas important, cela n’a pas d’importance pour eux. Chacun travaille autant qu’il le peut là où la société décide que c’est le plus utile et nécessaire pour la société, de manière à fournir de la nourriture, des vêtements, un appartement standard, le chauffage, la santé, la retraite, les vacances, l’aide médicale, etc.

Le mari et la femme travaillent en tant que de besoin, mais indépendamment du fait qu’ils travaillent ou non, ils doivent étudier 5-6 heures par jour dans le groupe. Ceci est considéré comme du travail qui complète leur travail. Les gens étudient  la méthode de l’éducation et de la formation intégrales et le système où nous existons tous : le monde entier, le système universel de l’esprit, de la force supérieure. En apprenant, ils tentent de le découvrir de plus en plus et de le réaliser grâce à la connexion entre eux.

C’est le jour et la vie des gens parce qu’ils savent que, grâce à cela, ils obtiennent une meilleure connexion mutuelle entre eux, et en elle, ils découvrent une existence éternelle et parfaite et un énorme accomplissement illimité qui, pour eux remplace absolument tout.

Ils ressentent ce monde comme un moyen, comme un lieu de travail, jusqu’à ce qu’ils atteignent la réalisation complète du système de la nature. En cela, ils atteindront l’ensemble du système et ils iront bien avec lui en devenant égaux avec lui, égaux au Créateur, qui est appelé l’adhésion  au Créateur. Ils atteindront un état ​​où le sentiment de ce monde va disparaître, et au lieu de leurs corps biologiques, ils  ressentiront  des corps spirituels, ce qui signifie  les forces qui ont dessiné ce monde et eux-mêmes sur l’ego non corrigé.

Essentiellement, les gens ne vont faire que cela. Mais tant qu’ils sont encore dans les désirs égoïstes, ils ressentiront leur corps et auront besoin de prendre soin d’eux. Toutefois, il sera clair pour eux que c’est l’image qu’ils ont à «nourrir» maintenant avec une satisfaction égoïste comme la nourriture et autres nécessités du corps. 

 De KabTV, « Fondements de la société intégrale », 19/02/2012

Selon les lois de la bulle

Dr. Michael LaitmanQuestion : N’avons-nous pas tendance à mettre davantage l’accent sur les actions que sur les intentions pendant la journée ?

Réponse : Tout notre travail est basé sur les intentions. Peut-on créer de réels changements dans le monde seulement par des actions ? En diffusant notre message, nous voulons changer l’intention des gens. Nous devons les aborder de différentes façons afin qu’ils l’absorbent et qu’ils soient inspirés, et alors leur attitude commencera à changer.

S’il existait une vague avec laquelle nous pourrions, par la puissance de l’esprit, leur transmettre la connaissance du monde intégral, nous le ferions. Mais d’un autre côté, une méthode qui ressemblerait à l’hypnose ou à une injection ne serait dans le cas présent pas efficace. Les gens doivent comprendre, percevoir, et analyser intérieurement ce que nous leur apportons.

Il est impossible de simplement « injecter » dans une personne un autre regard sur le monde. Elle doit acquérir cette connaissance consciemment, sans mensonges, sans confusion, ou fraude. Nous devons lui créer des conditions propices, grâce auxquelles elle atteindra le résultat souhaité par elle-même et qui lui permettront de partager notre point de vue. Donc, même s’il existait une vague permettant de transmettre une information mentalement, cela ne ferait que réduire une personne à un niveau «minéral», alors que, au contraire, nous devons l’aider à se développer. C’est tout le problème.

Ainsi, nous devrions offrir à une personne «de la nourriture pour l’esprit» avec laquelle elle sera d’accord ou s’y opposera dans son for intérieur, jusqu’à ce qu’elle crée en elle les bons outils, des « Outils » qui lui permettront de comprendre la situation. Aujourd’hui « en se laissant porter par le flux de la vie » une personne ne peut comprendre et évaluer ce flux en le regardant de l’extérieur. Elle ne pénètre pas la profondeur de la nature afin de comprendre ses lois ; elle ne se connaît pas elle-même, ni son environnement.

Nous ne parlons pas de l’environnement artificiel que les personnes se sont créées. Dans ce domaine, elles sont «expertes» et beaucoup s’y sentent comme un poisson dans l’eau. Mais les systèmes naturels, qui dirigent une personne, la société, et la nature, leur sont inconnus. Nous devons les leur rendre accessible, pour qu’ils commencent à ressentir l’essence des choses, de sorte qu’ils apprennent à connaître les lois fondamentales de la nature extérieure et l’essence de l’humanité. C’est le Créateur, même si cela a encore une forme corporelle adaptée.

En même temps, les personnes n’ont aucune idée de cela. Elles vivent leurs vies ordinaires dans le réseau artificiel, qu’elles se sont tissées. C’est là où les processus globaux de la modernisation et de l’urbanisation nous ont conduits. Le monde entier vit actuellement selon ces lois, et ainsi nous sommes confrontés à un travail très difficile : Nous devons stimuler, au sein des personnes, un besoin pour l’élévation, nous devons les conduire à un niveau de clarification et à une nouvelle sensation, et nous devons les guider vers la racine, de sorte que, sous la direction des mécanismes artificiels de la civilisation, elles puissent voir notre mutuelle connexion naturelle pénétrant tous les niveaux de la nature.

En amenant une personne à cette pensée, nous l’amenons à l’intérieur, dans un système totalement différent, qu’elle ne connaît pas et qu’elle n’a aucunement pris en compte. Elle rencontre un problème : Elle se détache du réseau artificiel et doit résoudre ces questions élémentaires par elle-même : «Qui suis-je et que suis-je? Qu’est-ce que l’environnement, la nature ? « Là, un autre environnement se révèle à elle, le système de la nature supérieure.

C’est la raison pour laquelle les scientifiques d’aujourd’hui sont beaucoup plus proches de notre message. Bientôt nous serons si près d’eux que nous parlerons le même langage. D’un autre côté, dans l’intervalle, nous ne pouvons pas avoir une vraie conversation avec les hommes d’affaires, les industriels, les commerçants, les politiciens, etc ; dans leur environnement les lois du marché règnent.

Nous sommes vraiment confrontés à un problème difficile de diffusion. Nous devons comprendre la façon dont une personne ressent le monde, l’image qu’elle voit devant elle, les services sociaux qu’elle utilise, ses intérêts, etc. Elle vit dans une « bulle » d’air artificielle et ne comprend pas ce dont nous parlons.

D’un autre côté, nous parlons du fait que l’homme fait partie de la nature dans laquelle existent des lois claires et précises. Ils n’aiment pas cette idée, «Quelles sont les lois dont tu parles, toutes les lois sont écrites dans la constitution. » Et ainsi tous les problèmes sont «résolus» au moyen de la législation et en ajoutant quelques articles à certaines lois. C’est ainsi que le système artificiel, avec lequel les gens ont l’espoir de changer quelque chose, se développe.

Finalement, nous avons atteint une crise mondiale : Deux systèmes, un artificiel et un naturel, sont aujourd’hui l’un en face de l’autre. Le problème est que le système artificiel est en train de se briser complètement, tandis que nous voulons amener les gens à l’écosystème naturel, et c’est un gros problème. Nous aussi, nous traversons peu à peu ce processus, alors que pouvons-nous dire au sujet de l’humanité ?

Donc, n’espérez pas que les intentions suffisent. Tout d’abord, nous devons entrer dans la bulle et établir une connexion avec une personne. Nous descendons à son niveau, à son état, nous devenons une partie de la personne, et de là nous commençons à lui expliquer progressivement que nous dépendons tous du deuxième système naturel, de l’équilibre et des bonnes relations mutuelles avec elle. En outre, nous devons agir doucement, sinon, les personnes n’accepteront pas notre message, car elles ne ressentent que leur bulle.


De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 08/04/12, Écrits du Rabash

Comprendre la méthode intégrale

Dr. Michael LaitmanEn comprenant que nous sommes dans une sphère intégrée, fermée, géante qui nous développe constamment, nous devons simplement étudier ses lois et essayer d’agir de notre mieux  en conséquence.Ensuite, nous allons naturellement nous sentir mieux.

Maintenant nous préparons une présentation pour l’ONU sur le programme d’éducation pour les adultes.

Nous développons un programme d’éducation pour les chômeurs pour le gouvernement espagnol. Le taux de chômage parmi les personnes âgées de moins de 40 ans en Espagne s’est élevé de 60%. C’est un problème très grave pour le pays parce que ces gens sont en train de perdre tout espoir et ils ne peuvent pas fonder une famille. Ils sont dans une situation terrible: des gens ayant obtenu leur diplôme dans les universités européennes ne trouvent maintenant rien à faire. La chose la plus importante est de les rendre partie prenante du développement normal de la croissance et de l’amélioration.

Nous croyons que, au lieu des prestations de chômage, ces personnes devraient recevoir des bourses d’études. En étudiant, une personne devient un membre utile de la société parce qu’il ou elle donne à la société une partie intégrante qui équilibre la nation et la société avec la nature.

Par conséquent de grandes forces sont libérées: la gentillesse et la bonne volonté au lieu de la haine, une attitude prudente envers la société où l’on vit à la place de mouvements de protestation, etc Tous les arêtes vives et tous les problèmes disparaissent peu à peu. Maintenant nous nous préparons à ce programme.

Nous sommes confrontés à de graves problèmes parce que nous sommes toujours égoïstes. Bien que nous comprenions que nous puissions transcender vers une société globale et intégrale et nous voyons que cela  est nécessaire, nous sommes encore très loin de là.

Par conséquent, l’éducation intégrale est conçue pour nous préparer progressivement et doucement pour cela, non pas par des coups et des souffrances en raison de la crise, mais par la reconnaissance, en nous adoucissant par la compréhension, en se rapprochant, en nous aidant rationnellement à traverser jusqu’à la phase suivante. Telle est la mission de notre institut.

Il y a d’autres personnes dans le monde qui travaillent dans la même direction. En attendant, ils sont très peu nombreux, mais nous sommes en contact avec eux.

Soit dit en passant, lorsque le système intégré est progressivement accepté quelque chose d’intéressant se produit: de nombreuses ressources sont libérées. Les gens commencent à traiter correctement ce que nous avons, et soudain il y a un équilibre: tout est pour tout le monde et tout le monde est heureux. C’est ce dont une personne a réellement besoin. Par conséquent, nous devrions voir comment la nature nous pousse vers cet état.

 D’une conférence à l’Université de Šiauliai, Lituanie, 22/03/2012

Révéler l’unité de la nature

каббалист Михаэль ЛайтманQuestion: Si nous atteignons l’objectif et nous unissons dans un seul Kli mondial, quels changements se produiront en Europe?

Réponse: Nous devons comprendre que tous les problèmes difficiles, y compris la crise et ses souffrances, sont basés sur une seule raison – diriger les gens vers la recherche de l’origine de ces problèmes, pourquoi se produisent-ils? Nous voyons que les scientifiques, les économistes, les politiciens ne peuvent rien faire. Le monde est entré dans un stade, qui était mentionné dans la Kabbale il y a très longtemps. Nous en parlions bien avant le XXIe siècle. J’en ai entendu parler il y a vingt ans et je ne croyais pas que cela puisse arriver.

Le monde est entré dans un nouveau stade, aujourd’hui nous sommes à un niveau complètement différent. Nous devons découvrir l’unité de la nature. Par conséquent, notre monde est globalisé, il est intégral, mais pas à l’intérieur de nous, seulement autour de nous.

À tous les niveaux de développement, on nous révèle aujourd’hui que la Force supérieure, puis la nature inanimée, y compris le vaste Cosmos, sans oublier les couches supérieures, puis la nature végétale et animale – tout cela se révèle comme un seul organisme. Tout cela est une force globale et intégrale, de zéro à l’infini, c’est-à-dire l’ensemble de la nature.

Le problème est qu’à l’intérieure de la nature se trouve un homme – centre de l’univers. Il a la liberté, et il fait ce qu’il veut  en dépit de tout le reste. Il est l’inconvénient terrible contre toute la nature. A cause de cela nous comparons un homme, c’est-à-dire l’humanité toute entière (l’image collective), au cancer, parce qu’il dévore tout autour de lui, détruit tout ce qui est vivant, il est en contradiction avec la nature.

La nature toute entière est globale, intégrale et unie. Nous ne sommes absolument pas unis, intégralement liés et globaux. Nous disons seulement que nous avons la crise globale. Qu’est-ce que la crise globale? Cela signifie que nous ne concordons pas avec elle. Nous ne concordons pas avec tout le reste! La crise est en nous ou dans tout ce qui est autour de nous? Nous devons nous réorganiser. Nous – c’est la société humaine. Elle aussi doit devenir globale et intégrale. Oui, mais comment? Nous devons nous unir. Atteindre l’égalité, l’interconnexion, compréhension mutuelle.

Tout notre développement nous révèle aujourd’hui combien nous sommes interconnectés. Nous ne pouvons pas échapper à cela. Voyons ce qui se passe: arrêter tout commerce avec certain pays, couper la transmission, transferts d’argent ou autre chose – et ce pays ne peut plus rien faire. A partir de ce moment, la vie se termine. Un pays coupé du monde extérieur ne peut plus exister, tant le monde est devenu global. Cela n’est jamais arrivé.

Notre société est à l’opposé de cette globalité, la nature actuelle de l’homme est à l’opposé d’elle. Donc, si on élimine cette contradiction, nous verrons ensuite la même force de la nature qui se révèle dans son intégralité. Nous serons connectés avec tout le monde, sans limites, infiniment. Nous nous sentirons exister éternellement, en harmonie avec toutes les autres couches de la nature.

Cela s’applique non seulement aux pays qui souffrent de la crise. Nous devons comprendre à quel niveau nous accédons et voir toutes ces crises comme les obstacles, que nous devons  surmonter et atteindre le but le plus élevé. Tout comme chaque personne en particulier, de même pour un Etat à l’échelle nationale, et pour la société humaine à l’échelle mondiale. Seulement de cette manière il faut voir la vie.

Nous ne pouvons pas parler aux gouvernements à ce sujet, parce qu’ils sont les plus grands égoïstes, ils ne peuvent pas le percevoir. Mais, néanmoins leur état de conscience évolue aussi. En comparaison avec ce qu’ils disaient il ya cinq ans et ce qu’ils disent aujourd’hui, il y a une grande différence. Après des revers de fortune, des punitions les gens deviennent plus intelligents, plus sensibles. C’est pourquoi j’espère que nous pourrons le faire.

En plus de préparation la présentation de notre projet à l’UNESCO, à l’Organisations des Nations Unies et d’autres organisations internationales, nous coopérons avec un grand nombre de scientifiques qui ont la même opinion que nous, c’est à dire ils comprennent qu’il faut changer fondamentalement la nature de l’homme, la nature de la société humaine.

Le problème est qu’ils n’ont pas la méthode pour le faire. Il ne fait aucun doute que nous devons être en équilibre avec la nature, être en homéostasie avec elle. Des milliers de scientifiques du monde entier le disent. Mais on ne doit pas seulement parler, il faut le faire. Mais comment?  « Il faut… ». La réponse s’arrête là.

Des millions de gens à travers le monde sont au chômage. A cause de la crise nous produirons seulement ce qui est nécessaire pour l’existence. Les gens doivent comprendre qu’ils doivent s’occuper d’eux-mêmes, se changer eux-mêmes, mais ne pas polluer et épuiser la nature. Pour nourrir mon corps animal, pour son existence normale on n’a pas besoin de beaucoup. Le reste du temps je dois employer pour changer la société humaine, en utilisant toutes mes forces.  Alors nous nous sentirons exister en harmonie éternelle. Ce sera beaucoup plus que nous voulons atteindre aujourd’hui.

C’est pourquoi nous devons considérer la crise comme un obstacle que nous devons surmonter tous ensemble. Nous sommes ici pour le faire.

Du congrès de Vilnius du 24/03/12, Leçon 3

La méthode de guérison

Dr. Michael LaitmanNous développons des programmes d’éducation spéciale et de développement car nous devons les transmettre à toutes les personnes qui quittent le marché du travail et qui deviennent chômeurs. Nous devons rassembler ces gens, les unir, et au lieu de l’emploi, leur fournir une éducation qui deviendra leur nouveau travail. 

Autrement dit, une personne devrait travailler deux heures par jour (voire pas du tout) et consacrer le reste du temps à l’étude. Chacun d’entre nous devrait s’asseoir à nouveau derrière un pupitre et devenir des étudiants. Nos allocations de chômage ne devraient pas être appelées ainsi, mais plutôt une bourse d’études, et nous devrions faire des efforts pour que chacun puisse bénéficier d’un niveau de vie suffisant. 

C’est, de manière générale, la société à laquelle nous devrions très bientôt parvenir, sinon les divers mouvements de protestation deviendront un obstacle énorme dans le monde. Les jeunes, spécialement dans les pays ayant des taux élevés de chômage, comme l’Espagne, où ce taux atteint 50%, ne peuvent plus retourner au travail ni revenir aux études. Ils perdent rapidement leur intérêt pour la vie, pour le reste du monde et deviennent très inertes. Des villes entières, comme Detroit aux États-Unis, où les industries firent faillite, deviennent des villes fantômes : Vandalisme, pauvreté et drogue y prolifèrent. Ces villes ne sont pas rares dans le monde. 
Le problème est que l’humanité d’aujourd’hui ne comprend pas encore qu’elle doit se rééduquer à s’élever au niveau intégral et mondial, que la nature nous offre. Nous devons parvenir à un état d’équilibre mutuel avec elle, ainsi nous ressentirions une grande libération d’énergie et de possibilités. Chaque personne et l’humanité tout entière atteindront effectivement un état de satisfaction. C’est aujourd’hui l’objectif de l’humanité. C’est ce qu’enseigne la méthode d’éducation intégrale applicable aux enfants et aux adultes. 

Une partie de la méthode d’études intégrales est appelée «éducation intégrale». Elle décrit l’état global d’une famille : comment les familles, la dynamique familiale et l’éducation des enfants devraient être organisés. 

Nous élevons les enfants ne sachant même pas comment les élever correctement. Les jeunes qui ont des enfants ne savent pas que faire avec eux. Seulement de nombreuses années plus tard, ils commencent à réaliser combien d’erreurs ils ont fait en tant que jeunes parents. 

L’économie familiale et l’ensemble du processus de développement historique, l’égoïsme comme fondement de notre société, l’égoïsme correctement formé et une bonne interaction entre les personnes comme base d’une nouvelle société d’interaction entre nous, tout cela représente une partie de la méthode appelée  » l’éducation intégrale.  » 

L’autre partie de la méthode, «Education intégrale», se préoccupe de changer l’homme lui-même, le transformant d’un être égoïste à l’esprit étroit en un être humain qui peut se rapporter intégralement à la société, aux gens, et à l’environnement. 

Le fait est qu’une personne se forme sous l’influence de l’environnement ; sa seule liberté réside dans le choix du groupe ou de la société qu’elle veut intégrer. Par conséquent, quand elle se joint à une certaine société, elle commence à changer, c’est ce qui nous change. La seule chose que nous pouvons faire pour nous-mêmes est de nous changer nous-mêmes sous l’influence d’un certain environnement social. 

Lorsque nous créons autour d’une personne un groupe de personnes qui veulent changer intégralement, il exerce sur elle une certaine influence. Avec les personnes du groupe, elle commence à se transformer et à voir ce que cela signifie de vivre dans une société intégrale et mondiale, que la nature nous présente comme une condition de notre existence future. 

Il s’avère que l’homme dans cette petite société, dans ce petit groupe commence à révéler de toute nouvelles forces de la nature. Grâce à la connexion entre nous, nous commençons à sentir la force cachée de la nature, la force du don, la force de la coopération, une force supplémentaire. Nous commençons à ressentir la nature à travers notre nouvel organe sensoriel intégral. 

Du congrès de Vilnius du 22/03/12, Leçon préliminaire

Quand l’argent mène le bal

Dr. Michael LaitmanLa catastrophe écologique à laquelle nous sommes confrontés est le résultat d’une poursuite sans fin de revenus accumulés par la vente de produits et la mise en concurrence de comptes bancaires de milliards de dollars. Nous avons eu l’illusion que cela ne finirait jamais, mais maintenant c’est fini, il n’y a plus de consommateurs et nous n’avons nulle part où avancer.

La crise se manifeste dans l’éducation, la culture (les interrelations), et les difficultés actuelles quand il s’agit de satisfaire des besoins immédiats. Les fabricants ont encore du potentiel à développer, mais il n’y a presque plus personne pour être en mesure d’acheter leurs marchandises. De grandes parties des populations des pays occidentaux qui ont perdu leur revenu ne peuvent pas acheter des biens à la même vitesse qu’auparavant. Avant, les marchandises étaient produites et consommées dans un cycle complet allant de l’argent aux produits. Maintenant, le cycle est rompu.

A certains points les capitalistes sont arrivés  à une mauvaise décision: ils ont commencé à jouer avec les finances seulement, séparément des produits. Une grande bulle gonflée a été créée, ajoutant sa contribution à la crise globale. Parce que la bulle est vide de contenu réel, elle a éclaté avec l’aide de la publicité et un jeu qui se déroule entre les différentes banques et les systèmes financiers.

Ainsi, dans toutes les sphères de l’activité humaine, dans l’éducation, la culture, les relations interpersonnelles, les gens ne sont pas capables de vivre comme ils  avaient l’habitude de le faire. L’humanité est impuissante.

Prenons l’Espagne comme exemple: les jeunes qui ont reçu une formation universitaire en Europe ne peuvent pas trouver d’emploi, ils ne peuvent pas se marier parce qu’ils n’ont pas la capacité de subvenir à leurs familles, ils ne peuvent pas faire de progrès dans leurs professions. Tout le monde veut mettre en pratique ses connaissances, avoir une famille, acheter une maison, etc., mais personne n’a besoin d’eux. Les gens ne peuvent pas se réaliser; ils ne peuvent trouver nulle part un endroit pour eux-mêmes ; ils ne peuvent pas mener une vie normale. Tout ce qu’ils ont, c’est le chômage et l’incertitude.

Cela se répand partout dans le monde. Une personne n’a pas de solution dans une situation où je ne me soucie que de moi-même et ne me soucie pas du monde ; si nous ne se soucions pas des autres, nous ne pouvons pas fournir aux autres des moyens de subsistance. Nous ne se soucions pas des uns des autres ; par conséquent, d’une part, nous lançons une énorme quantité de marchandises en surplus, et d’autre part, l’excédent ne va pas vers les destinations correctes où ils en ont désespérément besoin. Notre ego ne nous permet pas de nous soucier des autres. Ce n’est que si nous nous sentons une menace que nous commençons à satisfaire leurs besoins.

Comme autre exemple, regardons l’Afrique, qui, autrefois fois produisait de nombreux produits et se développait de façon remarquable. Mais ensuite les Européens ont commencé là-bas le dumping de leurs importations en cassant les prix. Ceci a détruit le marché local;  les Africains ont cessé de produire des biens de première nécessité, les gens ont abandonné leurs emplois précédents et leurs professions. Plus tard, les mêmes entreprises qui faisaient artificiellement baisser les prix tout en introduisant leurs produits ont commencé à les augmenter une fois que la concurrence locale a été éliminée. En conséquence, les Africains ont été laissés sans moyens, et leur situation de pauvreté persiste à ce jour.

Il y a des conditions très difficiles dans le monde et elles sont exacerbées par une aggravation de la crise mondiale. Elle a un impact tant sur les pays développés que sur les nations du Tiers-Monde, dont certaines ne font que commencer à se développer. Tout cela est causé par l’égoïsme humain. Mais nous avons déjà aussi  le sentiment que nous sommes connectés: nous sommes tous en train de naviguer sur un seul bateau, si quelqu’un endommages le bateau, cela touche tout le monde. Nous ne pouvons pas avancer. Notre égoïsme fonctionne comme un boomerang et frappe chacun de nous.

En Europe, cela apparaît d’une manière très particulière. Afin de parvenir au pouvoir et au succès, les nations européennes ont engagé des connexions mutuellement bénéfiques, et il est impossible de les faire éclater. La séparation entre eux causerait une disparition complète. Par conséquent, au lieu d’un marché commun, d’une production conjointe, et d’une société unie, nous assistons à une situation dangereuse, qui interdit à quiconque de bouger un doigt sans le consentement des autres.

Nous avons déjà abordé la nécessité de prendre en considération les uns les autres. Même si l’histoire européenne est remplie de guerres et de conflits et de nombreux événements tragiques, tueries , et asservissement d’une nation par une autre … encore aujourd’hui, il n’existe aucun autre moyen pour les Européens, sauf d’aller vers la coopération, même si elle aura encore pour origine la haine et l’indifférence. Il ne suffit pas de juste compter avec d’autres ; nous voyons que cela ne fonctionne pas. Il devient progressivement évident qu’un marché commun ne tolère pas les anciennes lois économiques qui sont construites sur une fondation égoïste. L’ancien système n’est plus fonctionnel.

Aujourd’hui, à la fois la nature humaine et l’environnement apportent une nouvelle condition: la compassion égoïste ne fonctionne pas, nous avons à mettre en œuvre l’amour de notre prochain.

Il est difficile de prononcer ces mots. Ils semblent tellement irréalistes, si loin de nous. Nos cœurs les rejettent.

Cependant, nous continuerons d’aborder cet état si nous ne parvenons pas à attirer la force irrésistible sur nous. Aujourd’hui, la nature nous oblige à gagner l’amour pour notre prochain, car la seule alternative à cela est la mort, la faim, les maladies et les cataclysmes. C’est notre devoir de former une force de rechange qui nous oblige à aller vers l’amour mutuel.

Quel type de force est-ce ? C’est nos environnements qui sont organisés d’une manière qui nous pousse à nous unir plus encore que l’écologie, l’économie, l’éducation, l’absence possible de l’approvisionnement alimentaire, etc. La société doit être suffisamment solide pour soutenir notre nature égoïste, imposer un nouveau type de relations entre nous, et donc nous conduire d’un bord à l’autre-de la haine à l’amour.

De KabTV: «Une nouvelle vie » Episode 13, 1/11 / 12

L’atterrissage final de l’égo

Dr. Michael LaitmanD’une certaine façon, nous avons toujours su quoi faire et où aller. La nature nous a toujours poussés par derrière: nous voulions évoluer, faire plus et nous développer, faire progresser la science et la technologie -tout ce qu’on pouvait.

Aujourd’hui, nous ne voulons rien. Nous sommes coincés, nous restons silencieux. Notre ego, qui à travers l’histoire  a été la force motrice de l’humanité, a cessé de travailler. Il n’évoque en nous aucune pulsion ou impulsion, il ne nous pousse pas vers l’avant. Nous avons vécu de nombreux changements dans la société, nous avons développé, construit, créé, et fait des révolutions. L’humanité a toujours essayé de faire quelque chose, d’aller de l’avant. Nous cherchions.

Aujourd’hui, il n’y a pas de recherche. Il n’y a pas de paradigme de pensée, aucune précision, ni plan clair de ce que nous voulons et dans quelle direction nous développer. C’est ce qui caractérise notre époque.

Le principal problème est que cela s’applique à tout le monde. Il n’y a jamais eu quelque chose comme ça dans l’histoire. Tous les pays et les continents: Océanie, Asie, Amérique du Nord et du Sud, en Europe, Extrême-Orient, Japon, Chine et Afrique, tous se sont développés à leur manière, à leur propre rythme et n’étaient pas dépendants les uns des autres.

Tout à coup, nous sommes devenus si dépendants que ce problème est devenu mondial. Nous nous trouvons dans un monde où tout est relié mutuellement. Nous n’en voulons pas, mais la connexion mutuelle est si forte qu’elle se manifeste tous les jours et touche pratiquement chacun d’entre nous. Si quelque chose se passe quelque part dans le monde, elle est sûrement et immédiatement répercutée sur nous. Nous voyons ce qui se passe dans les marchés boursiers à New York, Tokyo, en Allemagne, ou à Francfort, ce qui se passe avec le pétrole ou les métaux …. Si il ya un tremblement de terre, un ouragan, ou un volcan qui éclate quelque part, cela se propage sur tout le monde. Nous sommes dans un tel monde en mutation que nous ne pouvons même pas imaginer ce qu’il faut faire ensuite.

Si nous tracions un schéma simple de l’évolution de l’ego sur un axe du temps, nous verrions que nous avions l’habitude de nous développer plus ou moins de façon égale. C’est seulement au 20ème siècle que notre égo a augmenté très fortement. Nous avons fait une percée dans tous les aspects de la vie: dans la technologie, l’éducation, et la formation, dans le développement des terres et la conquête de l’espace. Soudain, nous nous trouvons en phase d’« atterrissage ». Nous avons atteint le maximum de notre ego, et il ne nous pousse plus nulle part. Nous avons atteint cet état depuis la fin du siècle dernier.

C’est un problème très grave, auquel les grands hommes et les grands esprits sont confrontés. Mais aujourd’hui, nous commençons à rechercher et à comprendre, et commençons à réaliser ce qui s’est passé.

Du 22/03/12 Congrès de Vilnius, cours  préliminaire

La contradiction entre les deux systèmes

Dr Michaël LaitmanLe fait est que l’égoïsme, en se développant constamment, nous pousse vers l’avant. Nous voulions toujours quelque chose de nouveau, nous étions toujours en train de courir après quelque chose. Aujourd’hui il a atteint son maximum et, le plus important, il est devenu global. Il se ferme sur lui-même.

Par conséquent, nous sommes devenus interconnectés et totalement dépendants les uns des autres. Nous avons formé le système analogique fermé entre nous, où chaque personne est tellement dépendante des autres, que par le biais d’une chaîne de quatre amis, chacun d’entre nous est lié avec tout le monde. En outre, aujourd’hui ce n’est pas nécessaire de mener une  guerre, il suffit d’arrêter l’interaction avec n’importe quel pays et l’isoler des autres pays  pour que ce pays tombe en faillite immédiatement parce qu’il ne peut exister tout seul.

Cela n’est jamais arrivé. Un Etat pouvait s’isoler du reste du monde, il était autosuffisant. Il pouvait exister par lui-même. Il avait suffisamment de ressources pour produire de l’énergie, la nourriture, tout ce qui est nécessaire pour la population, et il n’avait pas de problèmes graves.

Et aujourd’hui nous ne pouvons rien faire si nous ne sommes pas interconnectés avec dizaines d’autres pays. Nous avons besoin d’acheter, de vendre, d’échanger des produits, de recevoir et d’envoyer continuellement etc. Autrement dit, nous sommes devenus interdépendants. Nous n’aurions pas de problèmes si dans le même temps nous changerions nous-mêmes.

Il s’avère que nous sommes restés égoïstes, individualistes, mais le monde est devenu global, interconnecté et nous avons la disparité entre les deux systèmes.

D’une part c’est un système discret, où chacun de nous préfère vivre tout seul: «Je n’ai pas besoin d’une famille, je ne veux pas d’enfants, je n’ai besoin de personne. Je veux être indépendant, ne pas être dépendant de personne. » C’est ce que notre égoïsme nous dit aujourd’hui.

D’autre part, la nature nous montre le contraire: «Vous êtes entièrement dépendant de tout le monde. Vous ne pouvez pas exister séparément. Vous êtes obligés d’être connecté avec tout le monde. Non seulement vous, mais aussi la société où vous vivez, votre pays et, en général, tout dans le monde ».

C’est la contradiction entre les deux systèmes: un système global, dans lequel nous vivons, et notre système personnel, individuel et intérieur. Il s’agit d’une crise, puisque les deux systèmes ne peuvent pas fonctionner ensemble. C’est ce que nous ressentons.

Comment résoudre ce problème?

De la leçon préliminaire du Congrès européen, 22/03/2012

Discuter avec les chômeurs

Dr. Michael LaitmanQuestion : Supposons qu’un chômeur s’approche et vous demande : « Que dois-je faire exactement ? » Comment lui répondriez-vous ?

Réponse : Je dirais la chose suivante : je tiens à expliquer que vous n’êtes pas au chômage. Les familles d’aujourd’hui, les pays, les nations, le monde, la société humaine tout entière et nous tous entrons dans une existence totalement différente. Nous ne devons pas travailler 10 heures par jour, mais nous devons plutôt organiser notre vie d’une manière complètement différente. Tout le monde inévitablement y viendra : vous verrez que vous n’êtes pas seul.

En Chine, un million de personnes sont mis à pied chaque jour, et c’est l’escalade. La même chose se produit en Europe et en Amérique. En Afrique, les gens ne travaillaient pas et ne travaillent toujours pas. Dans la pratique, nous approchons un tel état quand la notion de «sans emploi» ou «de chômeur» est effacée. Une personne doit créer un environnement où elle se sente à l’aise. Si cela demande un travail, alors elle travaillera, si cela ne nécessite pas de travail, alors elle ne travaillera pas. Le travail n’est pas une fin en soi.

Pensons et parlons de ce que devrait être la forme de l’humanité, si des milliards de personnes sont aujourd’hui libérées de leur travail inutile, superflu, et même nuisible. J’ai reçu une lettre d’un de mes étudiants travaillant en Chine. Il a une grande entreprise vendant des voitures Volkswagen, très populaires en Chine. Il écrit : «Nous n’avons pas vendu une seule voiture depuis le début du mois. C’est un désastre ! « Et ils avaient l’habitude d’en vendre une centaine par jour. Comprenez-vous ce qu’il se passe?

Alors, que puis-je faire avec un chômeur pleurant devant moi ? C’est une tendance naturelle dans notre évolution. Voyons où elle mène et prenons les mesures nécessaires pour veiller à ce que nous n’ayons pas un sentiment d’inadaptation parce que nous ne travaillons pas. Peut-être, n’est-il pas nécessaire de travailler ? Peut-être, tout notre travail ne fait que nuire à la nature, à nous, et à l’environnement. Il détruit évidemment l’environnement et nous détruit probablement aussi. Que pouvons-nous faire qui soient plus profitables que ce que nous faisions auparavant ? C’est ce dont nous pouvons parler.

Nous devons juste montrer à la personne qu’il s’agit d’une réalité objective, et si elle comprend, alors elle verra que sa vie devient de mieux en mieux, et non de pire en pire.
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D’un «Discours sur l’éducation intégrale» N°13, 18/12/11

La vie sans fioriture

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quel est le sens de « aimer être connecté aux autres»? Comment pouvons-nous expliquer cela?

Réponse: Il est impossible de l’expliquer, puisque nous ne le sentons pas dans notre monde. Avoir du plaisir d’être connecté aux autres signifie révéler la force qui existe entre nous.

Actuellement, cela existe sous la forme égoïste, en son contraire; maintenant je peux profiter d’être au-dessus des autres, d’être mieux que d’autres, afin de paraître positif à leurs yeux, d’avoir leur respect , etc. Pour cela, je travaille toute ma vie. Outre les objets nécessaires à l’accomplissement de l’existence animée, tout le reste que je fais est seulement pour le but de paraître grand aux yeux d’autres personnes et d’avoir leur respect et l’honneur.

Si ce n’est pas pour cette impérieuse nécessité de mon égoïsme, j’achèterais deux pyjamas et les  porterais toute ma vie, puisque c’est le plus confortable. Je porterais des pantoufles toute ma vie et je vivrais ma vie de la façon la plus confortable pour moi sans me soucier de mes voisins. Je ne me soucierais d’aucun éventuels extras puisque que je ne recevrais aucune attitude ou valeurs du monde extérieur tels que les bijoux,  coiffures, voitures, etc. je n’aurais aucun besoin, sauf les besoins corporels.

Si nous étions en mesure de développer seulement les besoins spirituels, en gardant seulement les exigences de nos besoins animaliers, physiques, nous atteindrions assez rapidement  la révélation de l’échelon suivant de notre développement, ce qui signifie notre prochain niveau.

De Kab TV de «Principes de base de la société intégrale » 05/02/12