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La compléxité de l’interaction intégrale

Dr. Michael LaitmanQuestion: Tout en étudiant dans le groupe, les gens ressentent une sorte de gène parce que de nouveaux instruments, mécanismes et expériences sont recquis dans la coopération intégrale mutuelle. Une personne a été habitué à vivre et travaille d’après un certain programme.

Tout d’un coup elle découvre que le programme a changé. Les gens sont assis en cercle et leur rôle est tout simplement de discuter entre eux, d’apprendre à se connaitre, de voir les autres. Une personne commence à s’inquiéter et à demander: Dites moi que faire? Où allons nous?

Réponse: Le fait est qu’ils se retrouvent enfermés en eux mêmes, et nous devons développer une nouvelle approche vers un nouveau dialogue intégral les uns envers les autres.

Une personne se sent vraiment concernée et anxieuse. Elle voit soudain qu’elle n’est pas prête pour la coopération intégrale parce qu’elle pense différemment.

La chose intéressante à propos de la coopération est que nous devons simplement découvrir notre interdépendance mais ceci ne peut pas être de façon hierarchique ici, et c’est très compliqué. Nous avons l’habitude de penser que quelqu’un m’est légèrement supérieur et que je suis légèrement inférieur, je peux me cacher et le temps voulu, je sors et déclare que je n’existe pas. Telle est notre façon de communiquer socialement.

Ici cependant, nous devons établir une nouvelle infrastrure qui doit être entre nous et nous en chacun de nous. Nous ne devons pas placer les gens hierarchiquement, car chacun représente une petite partie individuelle, qui ensemble forme la société. Dans une société de coopération intégrale, c’est ce que nous formons en dehors de nous mêmes, quelque chose qui est autour de nous, extérieur. Chacun entre dans cette société en tant que petite partie intégrale et se fond dans les autres.

C’est pourquoi, les gens trouvent que de sortir d’eux-mêmes est très difficile à vivre: Je suis dans la société et en fait partie; « moi » et « eux » sont la même chose. Il n’existe pas une telle chose que le « moi » et non plus ensuite « nous », parce « nous » est juste un calcul, un nombre, alors qu’une intégrale est la somme dans laquelle tous les éléments s’ajoutent et ne sont donc pas des entités séparées qui se réunissent mais c’est une toute nouvelle entité dans laquelle l’indivité disparait et l’unité apparait.

C’est une expérience difficile et ce n’est pas facile pour tout le monde de s’y habituer, je dirai même, la supporter. La personne doit traverser des souffrances, parce que vous êtes comme si vous aviez coupé une partie de vous mêmes. Vous entrez dans le groupe et vous vous perdez en lui: où est le « moi », où sont tous mes éléments, mes tendances naturelles? C »est comme si vous n’existiez pas, et le résultat est quelque chose de général. Qui plus est, ce n’est pas notre « somme », nous n’arrivons pas à une opinion commune, mais soudain une sorte de partenariat nait entre nous, qui existe de par lui même.

Je comprends que gens qui atteignent cela et se sentent un peu mal, nous devons nous y habituer.

Ils ont besoin d’une sérieuse préparation théorique et d’étudier. Nous devons leur montrer que c’est ainsi que notre société, qui est née d’un élément, d’une goutte de sperm intiale quelque part dans le passé, devrait être. Elle a grandi et atteint plusieurs milliards de personnes qui doivent à présent se réunir. Elles ne se détruisent pas elles mêmes à leur niveau de fonctionnement matériel, mais elles doivent parvenir à un état dans lequel elles seront une image d’une seule créature.

La Nature nous pousse vers cette proximité, où chacun se sentira comme un tout, s’incluant lui même bien évidement. Il n’y a pas d’intégral, de différenciel ni de somme.Cela quelque chose d’entièrement nouveau, une nouvelle société qui a émergé d’un terrible état généré par la crise globale.

D’une discussion sur l’éducation intégrale n°17 du 28/2/12

La naissance du nouveau monde

каббалист Михаэль ЛайтманDans le monde globalisé d’aujourd’hui, nous sommes tous liés les uns aux autres bon gré mal gré, et cet état est plein de dangers car il peut provoquer une explosion, une guerre mondiale. On en dit déjà beaucoup, mais il semble qu’on n’a pas de solution.

Maintenant que notre égoïsme a terminé son développement et ne nous pousse plus à aller de l’avant, une grande pression à l’intérieur  du système intégral en conditions d’interdépendance universelle, peut nous conduire vers quelque chose d’imprévisible. Alors nous serons prêts à faire n’importe quoi pour briser ce lien. C’est la spécificité de notre temps.

Des milliers d’études scientifiques montrent que nous avons atteint un point crucial de notre développement, une période sans précédent dans l’histoire humaine. Auparavant, nous étions toujours poussés par notre égoïsme, et nous savions qu’au moins nos enfants seront heureux. Mais aujourd’hui nous n’avons plus l’espoir que nos enfants vivent mieux que nous. Au contraire, bientôt nous épuiserons complètement les ressources de la terre, polluerons l’environnement, nous nous priverons de l’eau potable et de l’air pur. En conséquence, nous ne pouvons plus continuer à nous développer nulle part.

Cette crise est en fait le point essentiel à partir duquel la nouvelle humanité commence à naître. Ce n’est pas par hasard que le mot crise en grec ancien (κρίσις) signifie une naissance, un tournant, le point à partir duquel la nouvelle vie commence. Par conséquent, en observant la situation actuelle, nous devons comprendre ce qui est nouveau ici? Qu’est-ce qui s’ouvre devant nous?

Le problème est que jusqu’ici nous évoluions grâce à une seule force négative, qui formait en nous les différents besoins et nous poussait en avant pour les réaliser. Il nous manque la seconde force – force positive, attirante et unissante. Elle n’existe pas dans la nature humaine. Quoi que nous fassions, nous le faisons uniquement dans un intérêt personnel en utilisant les autres gens.

Où pouvons-nous prendre la deuxième force? Après tout, notre corps, et, en général, tous les systèmes naturels sont basés sur l’interaction de deux forces opposées: plus et moins, la chaleur et le  froid, la pression et le vide etc. Dans la nature inanimée, végétale et animale on a toujours l’opposition de ces deux forces, et la vie évolue notamment en mettant en équilibre ces deux forces, en harmonie entre elles, dans une bonne absorption et l’isolation. Cependant, sur le plan humain, au niveau de notre conscience, la  force positive n’existe pas, mais seulement la force négative qui me pousse constamment à utiliser ce que je vois, et recevoir ce que je veux.

Aujourd’hui nous sommes à l’apogée de cette tendance. En cet état nous avons besoin de comprendre le manque de la deuxième force positive. Cette force, nous devons la développer nous-mêmes.

De nombreux scientifiques étudient le problème. L’Institut ARI coopère avec des centaines et des milliers de spécialistes du monde entier. Ils sont tous unanimes sur cette question: sans la force positive, nous ne pouvons pas continuer à aller de l’avant. Mais où peut-on la trouver? La réponse est simple. L’Homme lui-même doit former la source de cette force, en construisant une nouvelle société humaine.

Nous savons que nous nous développons à travers l’environnement. Un enfant laissé dans la forêt, deviendra un animal et ne se développera pas en un être humain. Par conséquent, en fonction de l’environnement dans lequel nous le plaçons, nous aurons des résultats équivalents. C’est pourquoi nous sommes si soucieux de savoir avec quels amis jouent nos enfants, dans quelle école ils vont, les gens avec qui ils parlent. L’environnement nous façonne.

Donc, si aujourd’hui nous devons créer un homme nouveau, qui vit en harmonie avec les autres, nous devons organiser pour lui un nouvel environnement, qui l’apprendra à penser intégralement. L’environnement basé sur l’altruisme, et non pas sur l’égoïsme. 

Aujourd’hui, avec l’interdépendance mondiale croissante, nous la ressentons déjà à travers les relations entre les Etats. La pression sociale continuera également à augmenter. Donc, nous sommes obligés de nous soucier de nous-mêmes.

Tout dépend comment nous organisons l’environnement. Personne n’est pas satisfait de la situation actuelle. Les conflits s’exacerbent  partout dans le monde, le désespoir s’accroît. Il n’y a pas d’alternative, il est temps de développer une méthodologie pour une nouvelle éducation intégrale, attirer la force positive. Alors nous verrons que la crise actuelle révèle la force négative notamment pour que nous puissions lui opposer la force positive. Ainsi, la société (de n’importe quelle taille), comme toutes les parties de la nature, se forme sur les deux forces: positive et négative. Et là, entre ces deux forces, en équilibre entre eux, nous trouverons la nouvelle vie au niveau humaine.

Nous sentirons l’harmonie dans la nature qui est cachée de nous parce que nous travaillons avec une seule force. En s’élevant au-dessus de la nature inanimée, végétale et animale, et en travaillant sur le plan humain, en recherchant la force positive et en l’équilibrant avec la force négative, nous ferons connaissance avec le système parfait de la nature, révélerons les forces qui nous dirigent au-delà du voile de la matière. Tout à coup, nous découvrirons cette grande force qui a créé la vie et qui la conduit sur le chemin de l’évolution. Et nous continuerons à nous développer, mais déjà consciemment et nous utiliserons ces forces consciemment en se progressant avec eux.

Ainsi, notre état actuel est la vraie naissance. Et tout dépend de nous, de notre possibilité d’organiser une éducation intégrale. Ce n’est pas par hasard que la crise actuelle est globale, elle concerne tout le monde, et en revanche, nous devons trouver un point d’équilibre général.

C’est à ce moment-là où nous nous sentirons vraiment heureux. Après tout, nous commencerons à révéler l’éternité, qui est cachée dans la nature, et nous nous sentirons exister sur le plan humain, indépendamment de notre corps. Dans notre conscience nous nous élèverons au-dessus de notre corps et découvrirons la « couche d’information » de la nature, qui dirige l’univers tout entier. De nombreux scientifiques en parlent aujourd’hui, ceux notamment qui ont rapport avec la physique quantique.

En conséquence, l’éducation intégrale ouvrira pour nous des nouveaux horizons de la science, de la culture, de la société et de la famille. Ainsi, nous donnerons un nouveau souffle pour nos vies et nous assurerons un meilleur avenir.

De la conférence au Chili du 01/05/2012

De nouveaux désirs à la place des anciens

Dr. Michael LaitmanAvis ( Alexander Timofeev, de Gidepark.ru ): « Aujourd’hui, je repense parfois à l’époque soviétique avec nostalgie, mais pas pour le régime répressif ni les pénuries perpétuelles, mais pour la confiance dans l’avenir, la sentimentalité, et la gentillesse des gens qu’il y avait dans ces années-là. C’est pourquoi moi qui suis un optimiste vieillissant qui vis dans une ère de changement, je veux aller de l’avant dans le passé-de sorte que le temps viendrait où nous serions tout aussi joyeux et gentils que dans les années 80, tandis que dans le même temps nous serions libres, bien nourris, et magnifiquement vêtus comme dans les temps modernes. C’est peut-être de l’utopie, mais c’est pour cela que je veux vivre. »

Mon commentaire: Toute la gentillesse et la plénitude ne peuvent être organisées qu’après notre union préalable, motivée et consciente, qui exige quelque chose qui n’était pas présente auparavant dans toute tentative de créer une société anti-égoïste (contre-nature) :

1. La présence de l’égoïsme pleinement développé et la sensibilisation à celui-ci qui est véhiculeur de la destruction de l’ensemble de notre civilisation, -la condition de la nature, et

2. La révélation de l’éducation intégrale en tant que moyen pour changer l’homme et la société, de l’égoïsme à l’altruisme, en utilisant la propriété de la nature (Ohr Makif) et non par la violence.

Plus tôt nous révélerons cette occasion à nous-mêmes et à d’autres, plus nous allons réduire la souffrance et accélérer la création d’une seule et même humanité intégrale. C’est programmé dans notre développement comme notre prochaine étape, mais comment y parvenir, que ce soit involontairement par la souffrance ou par l’intermédiaire  de l’aspiration consciente -c’est notre choix, le libre choix

En équilibre sur le chemin de l’amour

Dr. Michael LaitmanNotre tâche est de créer un système intégré entre nous tous. Cela signifie que nous devons rester dans un « emballage» adapté, c’est-à-dire dans le bon environnement qui nous entraine. C’est de cette façon qu’un homme véritable doit être élevé. Nous parlons d’un homme qui a atteint le niveau du développement humain. Ce type de personne a évolué à partir d’un « homme sauvage  des cavernes ». Pourtant, en ce moment, nous nous comportons  encore les uns envers les autres comme  des gens «primordiaux».

Grâce à de bonnes relations, à la compassion, la réciprocité et le don mutuel sans réserve nous mettons en œuvre les deux types de comportement suivants:

1.    Entretien de relations à un niveau humain, sur notre plan matériel, et

2.    Interaction bienveillante avec la nature et la  loi commune du don mutuel sans réserve et de l’amour.

Nous passons par le processus qui a été construit par la Nature et qui provient de la force commune. Par conséquent, nous obtenons le soutien et l’approbation par les facteurs suivants:

1.    Les bonnes relations au sein de la société humaine, et

2.    L’équilibre avec la nature.

Les deux directions sont efficaces.

À ce stade, des erreurs et des déséquilibres sont tout à fait possibles. La chose principale est de conserver une stabilité entre nous et la nature. Par exemple, les militants des partis écologiques ne se soucient que de la flore et de la faune, et comme nous le voyons, ils ne parviennent pas à préserver la nature. Il est impossible de garder la nature dans un bon état sans d’abord établir des relations adéquates à l’échelle humaine; ces deux processus sont en symbiose. Quand les gens progressent et s’améliorent, ils influencent positivement tout autour d’eux. Ils commencent à défendre la nature inanimée, végétale, et animale et limitent leur consommation en utilisant seulement les ressources qui permettent à l’humanité de se nourrir sans dépasser la limite. En retour, la nature va retrouver son équilibre. Nous finirons par constater que tout ce que nous avons ruiné précédemment en détruisant des éléments de la nature va progressivement se relancer et s’harmoniser.

En résumé, si nous avions à choisir entre deux directions, l’humanité et la nature, et à décider par où commencer, nous devons considérer le facteur humain avant toute autre chose. Pour commencer, nous devons fournir le bon type d’éducation et de formation ;  ce n’est qu’alors que nous pourrons passer de « aimer notre prochain» à « aimer la Nature ». C’est le vecteur correct de notre développement.

Toutefois, le stade des « relations humaines » exige la compréhension approfondie qu’à la fin nous aurons à atteindre l’équilibre avec la loi universelle de la nature, c’est-à-dire, avec le processus général d’évolution dans son ensemble. Après avoir défini nos préférences entre les deux facteurs et choisi l’un d’eux, nous devrions toujours garder à l’esprit qu’il est essentiel de les considérer tous les deux à la fois dans nos calculs.

C’est ainsi que nous construisons un schéma pour le processus: d’abord, nous atteignons l’amour envers les humains, et par la suite, nous tendons la main à l’amour universel qui est inhérent à la nature. C’est la façon de compléter notre correction personnelle.

 De KabTV « une nouvelle vie » Episode 11, 09/01/2012

Les Etats-Unis sont sur le point plonger dans une nouvelle récession

Dr. Michael LaitmanAvis ( Gary Shilling, tiré de Business Insider ): « … Shilling écrit que «les dépenses de consommation sont la seule source de force majeure dans l’économie des États-Unis cette année, « mais maintenant tous les signes pointent vers le repli:

« Alors que les consommateurs devraient être en train de « réduire la dette et de reconstruire la valeur nette, ils sont allés à l’opposé ces derniers temps…. »

« Pour conclure, Shilling dit que la clameur  d’une nouvelle ère des stocks  de « 50 astucieux » démontre que les investisseurs sont en fait assez sceptique quant à la reprise, préférant placer des paris sur les sociétés de sécurité avec ces «merveilleuses perspectives de croissance à long terme que les investisseurs pourraient tout simplement acheter et ne jamais avoir de souci sur leur vente »

« Il explique:« Le zèle pour Apple, dont la part de marché est de plus de 50% cette année et a presque doublé par rapport à son niveau d’il y a un an . …  »

« Sans compter la possibilité d’une nouvelle crise en Europe et un atterrissage difficile en Chine -aggravés par une baisse de la demande européenne pour les produits chinois -continue de peser lourd sur les perspectives de l’économie mondiale.

«Ainsi, conclut-il, une nouvelle récession est inévitable:« L’économie américaine est en retard d’une récession. Je crois qu’elle est entrée dans la phase descendante du cycle long en 2000, et les cinq à sept années qui restent à l’époque du désendettement font partie de cette période de faible croissance économique et de récessions plus fréquentes. »

Mon commentaire: Soit dit en passant, la crise n’a disparu nulle part, l’ensemble de ses hauts et de ses bas sont une cachette temporaire et de la manipulation de dossiers ; ce n’est pas plus que de la réanimation temporaire d’un mort -l’économie mondiale du marketing du réseau, qui va s’effondrer sans expansion constante!

Réfléchissons à comment nous pouvons aider le monde

Dr. Michael LaitmanNous parlons beaucoup des choses que nous voulons réaliser, atteindre, et révéler. Mais nous avons mérité cette aspiration parce que le monde entier en a besoin. Comment pouvons-nous aider le monde?

Tout autour de nous est rempli avec la Lumière supérieure qui nous imprègne, mais nous ne la sentons pas encore à cause de notre égoïsme; une grande abondance existe dans le monde. Il y a de tout! Seule notre égoïsme ne nous permet pas de partager avec d’autres, de l’étendre d’une manière qui ferait le bonheur de tous. C’est pourquoi à la fin tout le monde souffre.

Laissez-nous réfléchir à ce que nous pouvons offrir au monde, comment nous imaginons une société corrigée où tout fonctionne déjà selon les lois du don sans réserve mutuel, de l’amour, et de la participation quand tous les gens comprennent qu’ils sont connectés dans un système commun, et cela ne se peut pas que certains soient heureux et d’autres non.

Cette interconnexion se manifeste entre nous à tel point que nous nous comportons automatiquement de cette façon. Nous révélons que nous sommes dans un système intégré. Nous ne pensons qu’à la réciprocité. Une personne, qui pense aux autres, n’a plus besoin de rien d’autre. Comme le Baal HaSoulam écrit, tout le monde pense à tout le monde. Je suis certain que mes amis pensent à moi, et c’est pourquoi je ne peux même pas penser à moi. Et  cela me force à penser aux autres.

Le Créateur nous pousse vers ce genre d’unité, ce type de société. Nous espérons y arriver, c’est un bon moyen – grâce à la diffusion-, l’éducation, et la formation, au lieu d’avoir des souffrances, des coups, et des cataclysmes et des catastrophes diverses qui nous poussent vers elle.

Servons-nous de l’exemple le plus simple. Une petite ville avec une population de 50 mille personnes: dix mille travaillent à la plus grande entreprise de la ville. À l’heure actuelle, ils ne passent que la moitié de leur journée à travailler, il n’y a pas de travail.

Dix mille personnes sont des personnes âgées et des retraités. Dix mille sont des enfants. Et encore une vingtaine de milliers de personnes sont dans le domaine des services, ils travaillent dans tous les systèmes de la ville.

Le problème est que la grande usine, où dix mille travailleurs, ingénieurs et autres professionnels travaillent est en train de fermer. Et pour cette raison, le principal revenu de la ville a baissé de deux fois, car le revenu apporté à la ville par l’usine circule dans tous les domaines des services.

Il s’agit d’un problème régulier, qui apparaît aujourd’hui dans de nombreux endroits du monde.

Et maintenant, imaginez, ce que nous pourrions  offrir à la population si nous devions présenter notre système d’éducation intégrale et de formation.

Par exemple, nous pouvons commencer avec les employés de l’entreprise, puisque la moitié de leur journée de travail devient libre. Comment pouvons-nous aller vers les autres personnes dans la ville: les femmes au foyer, les enfants, les personnes âgées, et ceux qui travaillent dans les domaines des services car leur charge de travail, avec leurs salaires, sont aussi diminués naturellement ?

Quel genre de changements se passeraient-ils dans la ville si nous introduisions progressivement de nouvelles relations sociales entre les personnes, les conjoints, au sein des familles, dans les ménages, dans la rue, les parcs, dans les services de nettoyage, de livraison, dans tous les emplois de la cité et de la municipalité ?

Comment les gens qui créent des relations intégrales peuvent-ils économiser et réduire leurs dépenses sans s’en apercevoir ? Est-ce possible?

Comment la double diminution du revenu principal de la ville peut-elle  être compensée d’une manière qu’une personne ne va pratiquement pas le sentir quand elle compensera avec de nouvelles relations sociales, des relations entre les gens?

Imaginez de combien une ville comme celle-ci a besoin pour vivre.

Nous devons faire tout cela dans l’ordre, discuter, et intégrer progressivement tous ces problèmes dans un système, et les résoudre, parce que c’est vraiment un problème. Et aujourd’hui, il émerge déjà en de nombreux endroits.

Si nous sommes en mesure d’exprimer cela d’une manière réaliste et imaginer ensemble avec des scientifiques, des sociologues et des politologues avec des calculs et des chiffres, ceci  nous rapprochera de la réalisation de ces idées.

Mais, naturellement, en général, rien ne peut être résolu sans l’éducation intégrale. Et c’est la chose principale.

Par ailleurs, nous ne devons pas oublier qu’aucun  problème ne peut être résolu sans l’influence de la Lumière Environnante. Nous devons toujours prendre en considération que, peu importe à quoi ressemblent  nos entreprises, peu importe ce que le roi propose comme merveilleuses idées, ainsi que  les gens importants et les grands esprits – rien ne fonctionnera sans nous qui espérons, connaissons et  travaillons de manière  à attirer la Lumière puis cela se  fera.

Du congrès de Vilnius du 24/03/2012, Atelier n° 3

Un maximum de plaisir avec un minimum de souffrance

Dr Michaël LaitmanJe voudrais parler de condition que la nature met devant nous: nous devons arriver vers l’amour absolu entre tous les sept milliards de personnes dans le monde.

Est-ce que cette condition est immuable? Pouvons-nous la réaliser? Est-ce vrai que si on obtient au moins un succès partiel, si on progresse dans cette direction, alors on verra peu à peu que tout ce qu’on fait est à notre avantage, en nous changeant, notre environnement et toute notre vie pour le mieux?

La nature de chaque personne est de se soucier de soi même. Un être humain est incapable de penser à autre chose. Si on examine, on observe toutes nos actions, on peut voir que nous avons besoin d’énergie pour les réaliser. Même pour le simple mouvement, par exemple lorsque je déplace ma main d’un endroit à l’autre je dois dépenser de l’énergie. Cependant, cette énergie peut surgir et me servir seulement à la condition que je puisse en tirer un intérêt de cette action.

Ainsi, nous avons la condition suivante: chaque déplacement  interne des atomes et des molécules, chaque geste, chaque mouvement dans mes sensations et ma raison exige que je voie le bon état, qui sera le résultat du processus. Je perçois tout dans ma vie de cette façon.

J’accomplis certaines actions instinctivement. Par exemple, assis sur une chaise, je ne pense pas quelle position adopter, dans une conversation je ne pense pas à propos de l’intonation. Dans la plupart des cas, tout se réalise selon des calculs internes. Et à l’intérieur de moi j’ai le désir égoïste de me sentir bien. C’est ce que je vois comme le résultat souhaité de toutes mes actions.

L’espoir pour mon bien-être agit tout le temps et me confirme dans les états que je ressens. Où que j’aille, quoi que je fasse, quoi que je dise – tout cela seulement pour trouver les meilleurs moyens pour me sentir bien. Je veux manger, dormir, me promener, je suis obligé de travailler pour subvenir à mes besoins, etc. Tout cela uniquement pour que je puisse profiter quelque chose de ces actions. En fait, c’est l’essence de ma vie: comment atteindre le plus grand bénéfice avec un minimum de souffrance et un maximum de plaisir, pour se remplir de tout ce qui est possible.

Comment puis-je me remplir? Cela dépend de l’éducation, influence de l’environnement, l’échelle des valeurs, et aussi de mes habitudes qui deviennent une seconde nature: je vis et fais  ce qu’on m’a habitué à faire, même si ce n’est pas naturel. Et je vis ainsi, en faisant presque tout dans ma vie pas parce que je le voulais à l’origine, mais parce que la société dans laquelle je vis, les parents, les enseignants m’ont appris de vivre ainsi. En conséquence, j’agis automatiquement, sans avoir besoin de la puissance de la pensée.

Il y a aussi d’autres choses dans la vie, je suis obligé de les faire et cela exige des efforts intérieurs, quand je dois me convaincre que cela vaut la peine. Par exemple, le réveil sonne et je me lève, mais je veux dormir. Peut-être que mon travail est difficile et inintéressant, mais je sais qu’après une journée de travail épuisante je reviendrai vers ma famille, dans une atmosphère chaleureuse et confortable, je pourrai me détendre et me sentir bien. Pour ressentir cette sensation il faut payer, alors je travaille.

Toutes mes actions, tous les contacts avec certaines personnes et les distances que je prends avec les autres, également conçus pour créer une atmosphère plus agréable.

Donc, je suis tout le temps préoccupé pour me sentir mieux. Telle est la nature de chacun de nous, et elle se réfère à un niveau «animal». En fait, la nature inanimée, végétale et animale aspire tout le temps vers un meilleur état, vers de meilleures conditions.  Pour toutes les créatures il semble que cette condition est équilibrée, qu’elles n’y sentiront pas de pression ou d’attraction vers un autre côté, mais où elles seront en harmonie avec ce qu’il leur semble une vie meilleure.

Il s’avère que toute ma vie je respecte la « loi de la vie meilleure ». Il s’agit d’une condition dans laquelle nous existons, et notre nature égoïste nous ordonne continuellement de la respecter.

De la discussion sur la nouvelle vie n°13, 11/01/2012

Une approche holistique

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quand nous étions petits, nos parents nous ont appris à se traiter mutuellement ainsi. Et aujourd’hui, nous avons besoin d’un environnement, qui poursuivra la même pensée. Mais vous dites aussi que nous avons besoin de traiter la nature comme un seul bien entier. Qu’est-ce que cela signifie?

Réponse: Ne devrions-nous  pas protéger la nature minérale, végétale, et animée ? Ne devrions-nous pas l’aimer? Aimer la nature signifie que je ne vis pas en elle pour l’utiliser autant que je le peux. « Faisons sauter une montagne, desséchons la mer, laissez-nous faire tout ce qui nous avantage. … »Non, nous devons avoir une attitude équilibrée à l’égard de tout.

Les écologistes sont vaincus, mais nous réussirons parce que nous disons: «La nature est en équilibre. Alors expérimentons  d’abord sur nous-mêmes ce que cela signifie. Ressentons entre nous ce que c’est que d’être en équilibre, afin de protéger la nature tout entière, et de ne prendre d’elle que ce que nous avons besoin pour l’existence ». Les animaux agissent naturellement d’une manière similaire.

Cela fait partie de l’éducation intégrale. Il va de soi que cela va aussi aider les gens à avoir la bonne attitude envers l’environnement naturel. Il est impossible de n’enseigner aux gens qu’à bien se traiter mutuellement, ils doivent également être instruits pour avoir une attitude gentille et correcte envers la nature, à la notion même de «nature».

Après tout, nous sommes dans le processus de développement, et quelqu’un nous y conduit et  nous y pousse. D’où cela vient-il? Quels sont les types de forces qui nous développent ? Où repose mon lendemain ?  Il est possible que je ne sois pas familier avec cela, mais il y a des gens qui le révèlent et le perçoivent. Nous voyons devant nous, étape-par-étape, un processus de causalité, nous voyons que la nature évolue constamment et chaque détail en elle dépend d’autres détails. Einstein avait vraiment voulu connaître la formule commune universelle de la nature ; la science est familière avec ce principe, la science est au courant des influences réciproques de toutes les parties de la nature.

Et nous ne sommes pas une exception. Et donc, comme nous apprenons à nous unir, cette unité comprend aussi la nature dans son ensemble, avec sa loi englobant tout, qui nous développe, nous et tout le reste. La société humaine n’est pas la seule chose à développer, la nature végétale  ainsi que la nature animée se développent également, beaucoup plus lentement seulement. L’univers entier est dans l’état de développement. Où est-il dirigé? Nous ne le savons pas, mais le fait demeure: l’univers est en expansion, connaît des procédés différents, et aucun d’entre eux n’est accidentel, même si nous ne pouvons pas encore comprendre. A mesure que nous avançons, nous apprenons qu’une grande loi de la nature se cache ici.

En fin de compte, nous voyons que toutes les lois sont évidemment tissées en une seule, même si la connexion entre la biologie, la zoologie, la botanique, la minéralogie, l’homme, les étoiles, et d’autres choses nous échappe. Nous ne sommes pas en mesure de voir les filets qui connectent tout, mais tout est essentiellement une nature unique, et ne se divise pas en segments distincts. Et c’est pourquoi nous devons avoir pour cela une approche holistique, globale. En outre, nous sommes aussi sa part inséparable. La vie elle-même nous le dicte: étudiez les faits et non les hypothèses de quelqu’un.

C’est comme si deux directions existaient:

  • Vous pouvez former une bonne attitude envers la société humaine et justifier ensuite la dévastation de la Terre pour le bien-être actuel;
  • Ou, inversement, vous pouvez donner priorité à la protection de l’environnement et négliger les gens.

Au lieu de cela, je dis: « Non, l’approche doit être entière, « ronde », unique. Une seule attitude envers tout, c’est ce qui est exigé de nous. Après tout, l’homme est une partie de la nature, et donc il doit avoir une attitude égale envers la société, la famille, et la nature dans son ensemble. Nous devons parvenir à un équilibre entre toutes les parties. L’équilibre est ce qui est inhérent à la nature, et donc nous observons sa loi universelle. »

C’est également contrebalancé par l’influence mutuelle et le mouvement de la planète, des étoiles et de la galaxie. En outre, toute interférence avec la nature de la terre se reflète dans ses différentes parties. Nous avons donc besoin de comprendre notre place dans le système, et construire une attitude correspondante.

De KabTV «Une nouvelle vie »  Episode 11,  09/01/2012

Ne fuyez pas la société

Don't Run Away From SocietyLe Zohar, Chapitre « Beshalach (Lorsque Pharaon laissa partir le peuple), « Point 11 : Et elle dit, « je demeure au sein de mon peuple. » Qu’est-ce que cela signifie ? Lorsque le jugement est suspendu au-dessus du monde, une personne ne devrait pas se séparer du public, elle ne devrait pas être distinguée du ciel, et elle ne devrait pas être connue séparément.

Parce que quand le jugement est suspendu au-dessus du monde, la personne qui est connue et comptée séparément, même si elle est juste, est attrapée en premier. Ainsi une personne ne devrait jamais se détacher de la population. Parce que la miséricorde du Créateur se trouve toujours du côté de toutes les personnes réunies. Et à cause de cela, elle dit, « je demeure au sein de mon peuple et je ne veux pas me séparer de lui, comme je l’ai fait jusqu’à ce jour. »

Cela concerne à la fois la perception extérieure, la perception matérielle et l’intérieure, la spirituelle. Commençons par cette dernière.

Une âme unifiée fut divisée en plusieurs parties. « Dans mon peuple » signifie dans la communauté qui fut créé à partir de la combinaison des parties séparées, qui se corrigent en se connectant l’une avec l’autre. Elles surmontent leur ego individuel, qui les repousse les unes des autres et forment «le peuple du Créateur. » Après tout, ces parties partagent l’intention de donner et en cela, elles ressemblent au Créateur. C’est pourquoi elles sont appelées «Mon peuple. » Cela se rapporte à un ensemble de récipients individuels, brisés qui se rassemblent avec l’intention de donner, que le Créateur a aussi.

Ces pièces se connectent avec l’intention mutuelle de donner en vue de devenir le support, le récipient pour la révélation du Créateur, en tant qu’attribut général du désir de donner. Et bien sûr, le phénomène appelé «Créateur» (Bo-Ré), ce qui signifie «viens et vois», est révélé dans cette assemblée. Telle est la formule pour la révélation du Créateur dans les récipients corrigés : « J’habite au sein de mon peuple. »

Sur le plan matériel, cela signifie que la grande masse des gens sont sous la Providence générale, qui les met en mouvement.

Plus tard, Le Zohar parle au sujet du jugement qui «dépend du monde. » « Le monde » signifie la dissimulation, une connexion égoïste, dans lequel l’ego collectif général est révélé. Et «une personne ne doit pas se retirer de la convention collective. » On peut se demander pourquoi ? Si l’attribut de l’ego, «jugement», se révèle parmi les gens, alors pourquoi ne devrais-je pas y échapper ?

Le problème est qu’en regardant à travers le prisme spirituel, je vois une image totalement différente. Je vois tous mes désirs, qui me dépeignent un « monde extérieur » imaginaire. Si je découvre en eux l’attribut du jugement, je dois les corriger par l’attribut du don et conduire cette règle vers l’attribut du désir de donner. Telle est la mission d’Israël : Au lieu de fuir la communauté, je devrais tenter de la corriger en étant en son sein.

Le Zohar continue, « quand le jugement est suspendu au-dessus du monde, les personnes qui sont connues et comptées séparément, même si elles sont justes, sont prises en premier. » Pourquoi ? Parce que si un certain attribut d’une personne vise à l’attribut du donil est « pris en premier» et commence à fonctionner dans le but de recevoir, comme la source de la Lumière se trouve précisément en lui.

C’est la même chose dans notre monde, comme le dit le Baal HaSoulam la fin de son « Introduction au Livre du Zohar» ; «le jugement» frappe le meilleur de nous. C’est pourquoi les gens qui atteignent les hauteurs de la réalisation vivent dans la détresse.

« La miséricorde du Créateur se trouve toujours parmi tous les gens réunis », car c’est là que la correction est effectuée. Donc, si nous voulons être corrigé et progresser, nous ne devons pas nous détacher du peuple. Nous devons faire tout notre possible pour en faire partie, le sentir autant que nous pouvons bien que ce ne soit pas agréable, et nous devons nous soucier des personnes, en leur apportant la connaissance, la sensation, et tout ce que nous pouvons afin de nous assurer qu’elles avancent. Elles sont le vrai but du Créateur et Celui-ci ne se révèle que dans notre connexion aux autres/gens, comme une étincelle dans le désir de recevoir.

Par conséquent, il dit, « je demeure dans mon peuple et je ne veux pas être séparé de lui, comme je l’étais jusqu’à aujourd’hui. »

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 11/04/2012, «Le rôle d’Israël et le monde »

L’éducation intégrale dans tous les styles

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il y a des gens qui sont habitués à recevoir une mission, qui y travaille à la maison, puis discutent de la tâche accomplie dans un groupe, et il y a aussi ceux qui sont incapables de faire quoi que ce soit à la maison, mais sont prêts à prendre n’importe quoi dans un groupe. Est-il possible de pratiquer ces deux approches dans la méthode d’éducation intégrale?

Réponse: Vous devez vous adapter aux personnes au lieu d’essayer de les briser, tel est le problème avec l’éducation d’aujourd’hui. Bien sûr, nous devons agir en conformité avec l’individualité d’une personne.

Vous ne serez pas en mesure de changer les gens, et cela n’est pas nécessaire. Nous avons besoin de présenter la méthode intégrale à chaque type de peuple  avec leur  propre touche, dans leur forme et leur  style.

Question: Si dans le groupe expérimental pour la préparation de futurs instructeurs une seule personne étudie à la maison et une autre ne fonctionne que dans un groupe, est-ce que cela sera suffisant?

Réponse: Non, absolument pas! Une personne ne sera pas en mesure d’étudier à la maison. Nous pouvons donner des missions plus théoriques et descriptives à un groupe de telles personnes, mais elles sont tenues de passer par des exercices pratiques avec l’ensemble du groupe.

Nous avons besoin de leur assigner des devoirs qui leur permettent de se préparer à des exercices pratiques. Et puis elles vont venir avec une compréhension de ce dont elles ont besoin. Elles seront en accord avec cela à l’avance, et il sera plus facile pour nous de travailler avec elles, même avec celles qui, au départ ne semblaient pas prêtes pour cela.

De KabTV, « Fondements de la société intégrale », 26/02/2012