Category Archives: Spiritualité

Porté par le courant de la vie

Dr. Michael LaitmanEn lisant un article écrit par un kabbaliste, je dois d’abord examiner mon rapport à son auteur. Il doit être une autorité incontestable pour moi alors que je suis moi-même un simple petit morceau de bois porté par le courant de l’eau.

Je dois être prêt à le suivre et engager mon esprit avec le sien, en supprimant tous mes critiques, mes sentiments et mes définitions, absolument tout. Je dois oublier tout ce que je sais jusqu’à présent, car cela a déjà été traité par mon esprit, et est donc erroné. Je dois retirer toutes mes émotions et entrer en lui.

Il s’agit de la première étape de la lecture correcte d’une source kabbalistique : l’annulation du soi devant quelqu’un de plus grand, quelqu’un qui veut me donner quelque chose en ce moment. Plus tard, je serai en mesure d’engager mon esprit et mes sentiments afin que je puisse voir comment je me connecte à ce que j’ai lu et à quel degré je ressens et suis d’accord. Mais en même temps, je continue à m’y immerger.

Il n’y a pas si longtemps, il était très difficile de se procurer des livres kabbalistiques, de sorte que chaque morceau de papier utilisé par un kabbaliste qu’il griffonnait était considéré comme une grande révélation d’en haut. Et même si vous ne comprenez pas un mot de cela , à travers ces lignes vous essayez toujours de trouver la clé de la spiritualité.

Et aujourd’hui, tout est disponible dans l’écriture, mais les gens ne veulent pas ouvrir ces livres car la spiritualité ne les tente pas. Telle est la nature humaine : Quand tout est trop facile à obtenir, cela ne semble pas attrayant. Mais pour nous, ces textes sont aussi vitaux que l’ air.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 10/12/10, Écrits de Rabash

Les deux vérités

Dr. Michael LaitmanLa nature unique du travail spirituel réside dans le fait qu’une personne doit s’habituer à être dans des états opposés. Et, en dépit de leur polarité, elle doit être capable de vivre dans les deux, discerner l’un de l’ autre comme «la supériorité de la lumière sur l’obscurité» et ainsi progresser.

Iest très difficile pour les débutants de comprendre cela. Après tout, dans le monde corporel, nous agissons en nous fondant seulement sur notre désir égoïste d’éprouver du plaisir, il n’y a pas de désir de donner ici, et donc il n’y a qu’une seule vérité. Et tout ce qui s’y oppose, nous le considérons comme faux.

Dans la spiritualité, c’est l’ inverse, car nous assemblons le Créateur qui est basé sur l’être créé, alors les deux extrémités de l’échelle spirituelle sont la vérité. Et plus le mauvais penchant est grand, l’ego de l’homme, plus il peut monter haut, une fois il sera un méchant et une autre fois, il sera un juste. Et ces états, si éloignés les uns des autres, chaque fois grandissent chez une seule personne.

Par conséquent, nous devons considérer ces deux états correctement, les deux montées comme les descentes : Nous devons nous élever au-dessus. En d’autres termes , il y a moi et il y a mon état d’être. Il peut s’agir d’une descente ou  d’une montée mais cela n’a rien à voir avec mon «moi» parce que mon «moi » est l’endroit où je veux obtenir une adhésion au Créateur. Et je dois percevoir tous les états successifs comme nécessaires.

Je  » ne fais pas attention à  » mes sentiments ni plonge en eux, mais plutôt, j’évalue l’efficacité d’un état donné si je m’élève au-dessus dans l’atteinte de l’objectif final.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 10/12/10, Écrits de Rabash

A quoi ressemblons-nous de l’autre côté de l’écran?

Dr. Michael LaitmanQuestion: A quoi ressemblons dans votre vision ntérieure de l’autre côté de l’écran interne?

Réponse: Vous ressemblez à des organes internes de l’âme, c’est une image spirituelle anatomique où seuls les désirs sont visibles. Il n’y a rien d’autre dans la spiritualité. Il y a un désir et tout y est incluscomme des parties. Rien n’est vu séparemment et c’est ressenti comme un champ commun.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 10/12/10, Écrits du Rabash

Pourquoi n’avez-vous pas encore demandé?

Dr. Michael LaitmanDès que vous êtes amenés au groupe d’en haut, immédiatement il commence à augmenter la valeur de l’objectif afin d’augmenter ce qui vous a été donné: votre première étincelle. En fait, ce n’est qu’ainsi que cette valeur l’emporte sur les mensonges et vous achetez la vérité. Et si vous ne recevez pas cette valeur du groupe, vous retournerez soit aux mensonges ou vous restererez les bras croisés, incapable de ne pas vous dévorer.

Mais avancer sur la voie de la vérité n’est possible que lors de la réception d’une inspiration de l’ importance de l’objectif et de l’environnement. Dans la mesure de cette importance, vous serez prêt à souffrir, votre ego souffre et la vérité se développe. Après tout, c’est très douloureux.

Par ailleurs, le groupe m’aide à comprendre que réaliser quelque chose n’est possible que par la prière. Une prière est une demande pour transformer le désir de recevoir en don, la séparation de la haine en l’unité et l’amour. Je me souviens quand je me promenais avec le Rabash dans la forêt près de Beit Shemen et que je lui racontais tous mes problèmes, me plaignais et criais pendant environ dix minutes et lui écoutait tranquillement jusqu’à ce qu’il dise tout à coup : «Mais pourquoi n’as-tu pas demandé ( Lui) ?  »

Nous n’avons pas assez de demande : «Pourquoi n’avez-vous pas demandé ». Franchement, notre nature ne nous permet pas de le faire, de juste demander. Ni notre esprit ni notre cœur ne comprennent que nous avons besoin d’organiser une prière pour la correction. Et les gens souffrent des mois et des années incapable de demander, pour élever MAN.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 16/12/10 , Écrits du Baal HaSoulam

Un chaine particulière de lumière

Dr. Michael LaitmanRabbi Shimon  » pleure  » (les larmes sont un symbole d’un petit état, Katnout), comme étant incapable de comprendre comment nous faire passer cette immense lumière que lui et ses 10 disciples ont dévoilé, pour les âmes de notre temps, en commençant par notre génération, pour l’utiliser.

Et puis, il découvre que cela peut être réalisé avec l’aide de son élève, Rabbi Abba . Il explique que Rabbi Abba a pu révéler des secrets  » avec finesse » parce qu’il possédait une âme unique de la lumière environnante. Ainsi, à travers lui, à travers la lumière environnante, nous pouvons recevoir toutes les corrections.

Et d’une manière générale, toutes les corrections que nous recevons proviennent uniquement du Livre du Zohar, ou par Rabbi Shimon et Rabbi Abba, grâce à la lumière environnante. Et la source de tous les livres kabbalistiques est également le Zohar puisque tous ont été écrits sur sa base. Sans le Zohar, aucun kabbaliste qui a vécu après aurait pu écrire ni être en mesure de découvrir la spiritualité et écrire un livre. Il n’aurait pas été en mesure d’adhérer à la lumière, après tout, Le Zohar est la source.

Et quand les kabbalistes ont atteint l’atteinte par le Zohar, ils commencent enfin eux-mêmes à écrire, comme c’est arrivé avec les kabbalistes de toutes les générations : Ari, Rambam[Maïmonide], Rachi, Agrah, et d’autres. Mais ils avaient tous une source. De toute évidence, nous ne parlons pas de ceux qui sont venus avant Rashbi, Abraham, Moïse qui font partie du système supérieur.

Mais nous n’avons pas d’autre source de révélation que le Zohar. Par conséquent, le Baal HaSoulam a écrit que nous devrions être reconnaissants pour un telle âme comme Rashbi, parce que sans lui, la Lumière ne nous aurait pas atteint et nous serions restés coupé de l’ensemble du système supérieur.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 14/12/10 , Écrits du Baal HaSoulam

Dans un sous-marin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous sentir tous les amis afin d’aspirer à plus de connexion?

Réponse: Pour ce faire, nous devons travailler ensemble pour accomplir une mission. Supposons que nous entrions dans un sous-marin et sortions en mer. Cela va être une expérience difficile et dangereuse dans laquelle tout le monde dépend de tout le monde. J’ai un sentiment très fort que l’erreur commise par une personne ou un dysfonctionnement de l’autre signifierait que nous nous noirons tous.
Nous sommes au milieu d’un grand océan, a des milliers de miles de tout rivage, profondément sous l’eau, et soudain, l’une des vannes tombe en panne. Maintenant, il est impossible de pomper l’eau des citernes du ballast. Ensemble, nous essayons de trouver une solution pour refaire surface.

C’est dans de telles circonstances, dans un tel état que nous devons nous élever vers l’unité.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 02/10/13, Écrits du Baal HaSoulam

Sous pression

Dr. Michael LaitmanQuestion: De qui puis-je obtenir un plus grand désir : du groupe ou du public ?

Réponse: Ce sont deux formes différentes de désir. Je reçois la nécessité de l’unité et la cohésion du groupe, et des masses la nécessité du Créateur. Oui, précisément du Créateur .

Après tout, je n’ai pas besoin de Lui et ni mes amis. Le point dans le cœur ne nous oriente que dans sa direction, mais ne donne aucune véritable élan, il n’augmente pas la «chair » du désir, il ne constitue pas un récipient vide affamé.

En s’unissant aux amis, nous ne demandons pas le Créateur.

Rien ne fait pression sur nous ni nous pousse à le faire. Combien nos propres désirs peuvent nous pousser ? Un peu plus et un peu plus, mais c’est une pression artificielle. Chacun est un type génial, tout le monde a raison, il n’y a pas de désir entre nous qui nous obligera à agir sans sortie.

Quand émergera t-il ? Quand les gens nous demanderont de répondre à leurs besoins, quels qu’ils soient. Nous allons nous retrouver sous pression, le besoin de la élever, à prendre soin d’eux et de les aider et c’est là que nous avons vraiment besoin du Créateur. Un désir incontournable, irrésistible  ne viendra à l’être créé que sous la pression extérieure.

C’est pourquoi nous n’avons pas de possibilité d’avancer vers le Créateur si nous ne sortons pas vers le monde et ne nous préoccupons pas des masses.

Même la nécessité de s’unir dans le groupe ne sera pas enregistrée sans pression extérieure. En effet, pourquoi devons-nou snous unir ? Celui qui ne veut rien pour lui-même se sent bien dans une cabane dans une forêt sans commodités. Les récipients du don ne sentent pas la nécessité de s’unir. Les points dans le cœur ne cherchent pas par eux-mêmes.

Mais que vont-ils apporter au Créateur ? Quel genre de récipients de réception sont capables de conduire à une correction ? Il s’avère qu’en fait, nous n’avons rien.

D’autre part, l’unité des masses a un énorme potentiel de récipients qui ne se sont pas encore manifestés, aussi bien matériellement que spirituellement.

C’est pourquoi la connexion dans le groupe, ainsi que le souci du public, ne sont possible que sous la pression extérieure. Pharaon aide les enfants d’Israël à s’échapper d’Egypte. Son armée les poursuit,  » les menaçant,  » les oblige à traverser la mer Rouge, puis à se tenir au mont Sinaï. Ils ne sont pas d’accord, mais après la brisure des premières tables, ils reçoivent la Torah et le processus continue.

Nous ne pouvons pas gérer sans la pression de l’extérieur, nous en avons besoin. Oui, en nous unissant, nous pouvons neutraliser un peu cette pression, mais pas complètement.

Question: Est-ce que chaque ami a besoin de se connecter aux désirs extérieur ou est-ce suffisant si le groupe mondial dans son ensemble est impliqué dans tout cela?

Réponse: Les deux. Tant le travail individuel que le général est nécessaire ici sous diverses formes. Tout d’abord, nous devons nous réunir à l’intérieur afin de comprendre comment atteindre le public à l’extérieur et ensuite s’intégrer avec lui  pour ressentir le besoin de l’unité intérieure. Ensuite, nous devons exiger la révélation du Créateur entre nous afin de Lui faire plaisir en transférant la satisfaction au Kli externe.

Ainsi, nous allons être un relai, un  » canal de transmission  » un lien de transition et réaliser notre destin.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 04/10/13 , Écrits du Baal HaSoulam

Enveloppé dans un nuage

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que notre ego, est-il un sentiment ou une perception mentale?

Réponse: Nous pouvons comparer le cerveau à un écran de cinéma car il est réellement vide. Aujourd’hui, par exemple, vous semblez être laid et dégoûtant et demain, après un changement d’état, je peux vous regarder et voir devant moi un gars bien qui rayonne de vitalité. Est-ce que mon cerveau représentent ces photos, est-il à l’écran? Ou est-ce que je les projette ? Mon ego, mon intérêt, dépeint tous ces calculs, mais nous ne comprenons pas cela  jusqu’à la fin.

Nous croyons que nous sommes objectifs quand il s’agit de la nature minérale végétale et animale , mais au niveau parlant, dans les relations entre nous, il y a des variables différentes. De manière générale, nous ne comprenons pas réellement que nous sommes les seuls qui nous représentons notre propre monde à tous les niveaux du désir de recevoir.

C’est pourquoi notre monde est appelé imaginaire, car il n’existe pas réellement. Dès l’instant où vous nettoirez votre ego de la perception de ce monde, il disparaîtra . Et ce qui restera ? Rien?

Alors qu’est-ce qui nous restera ? Commencer à établir ce « quelque chose  » maintenant. Commencez à construire un monde nouveau. Tout dépend de ce que vous dessinez sur l’écran de votre perception.

Question: Mais comment dessinons-nous ces images si elles me semblent immédiatement réelles?

Réponse : J’imagine une force qui me contrôle, qui m’entoure, qui me dirige et me désoriente, m’envoyant des choses positives et négatives. Toute cette situation, la bulle où je suis, fonctionne sur moi, c’est comme un film de science-fiction car nous avons à imaginer quelque chose et travailler sur ce quelque chose dans notre imagination. Donc j’imagine un certain espace dans lequel une certaine force ou un champ de force opère. En attendant, je ne peux pas gérer sans cette illusion de trois dimensions avec les différents phénomènes de temps et d’ espace. Je suis connecté à elle que je le veuille ou non.

J’imagine une force qui m’entoure comme si j’étais dans un nuage. Cette force agit sur moi dans tous les sens et dans tous les aspects possibles. Même maintenant, quand j’y pense, elle fonctionne réellement, je suis détendu, qu’elle agisse sur moi. Mais qu’est-ce que j’ai d’autre à part cette opération?

Parce que sans aucun ajout de ma part, je ne peux que constamment aspirer à un bon sentiment et comment remercier cette force pour son soin attentif. Elle a créé un manque dans mon sentiment, le désir de recevoir et je me sens bien dans ce monde sous sa domination.

Il s’avère que nous n’avons besoin de rien, sauf de cela. Toute la philosophie de l’école épicurienne est basée sur cette approche. D’autres méthodes orientales croient aussi en le nirvana et en la tranquillité. Cette attitude est en fait la plus profonde car elle est fondée à la fois sur la crainte de perturber quelque chose dans la création et sur la peur de la malédiction du Créateur. Je dois donc constamment me sentir bien. J’essaie toujours d’être calme et détendu et d’être heureux avec ce que j’ai, non pas parce que l’ego me pousse à le faire, mais à cause d’une intention plus sublime. En bref Abraham a bien travaillé avec cette approche à Babylone.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 02/10/13 , Écrits du Baal HaSoulam

Les larmes et la joie

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Héritage de la terre » : Il est dit, « selon ma peine est ma récompense. » Cela signifie que la récompense est mesurée par la quantité de chagrin. La tristesse et les efforts sont nécessaires uniquement pour trouver le récipient qui recevra une belle récompense. Et plus la tristesse d’un humain est élevée dans le travail spirituel, plus son récipient est grand, lequel est prêt à obtenir enfin la récompense maximale. Nous mesurons tout selon le récipient, le désir. La Lumière est au repos absolu, et tout dépend des récipients, de la façon dont nous les développons. Et les récipients sont l’essence même de la souffrance.

Cependant, dans la spiritualité cette souffrance devient douce et est appelée « les affres de l’amour ». Ici, la douleur du manque peut être combinée avec le plaisir et ils ne se neutralisent pas mutuellement comme dans notre monde. Là, après quelques gorgées, je n’ai plus soif et à chaque fois, après avoir reçu quelque chose, je deviens rassasié. Cela est différent dans la spiritualité car la nécessité et le plaisir visent ensemble au don sans réserve, ils se soutiennent et augmentent les uns les autres.

Il s’avère que je ressens constamment le manque et le plaisir, mais pas comme étant opposés, et je m’épanouis et me développe constamment en eux. Ensemble, ils deviennent un sens de la vie éternelle pour moi. C’est là que nous allons. Vous voyez vous-même que cette connaissance ne peut venir que d’en haut. La personne elle-même n’a pas la possibilité de saisir au moins son « bord ». Peu importe combien de philosophes et de penseurs ont essayé de comprendre les questions anciennes, c’est impossible. Après tout, les réponses ne sont pas inhérentes à notre nature égoïste actuelle.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 10/04/13, Écrits du Baal HaSoulam

Vivre dans deux mondes parallèles

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il si difficile pour nous de demander la correction si nous savons que tout dépend d’elle ? Il semblerait que cela soit tellement naturel pour une personne de demander.

Réponse: Oui , il est naturel de demander, mais ici, nous avons besoin de savoir exactement quoi : Que devons-nous demander, comment pouvons-nous demander, et qui est celui qui nous donnera la réponse? Une prière n’est pas seulement un cri, et si elle est mise en mots, ils devraient naitre dans le cœur et non pas dans la lecture d’un livre.

Si une personne se sent mal, elle ne choisit pas de belles paroles. Notre problème est que la prière ne vient pas de la profondeur de nos cœurs.

Seul l’environnement peut nous mener une telle prière, s’il le veut, vous allez demander. Pourquoi nous semble t-il que nous la voulons tous et essayons d’influencer l’autre, mais quelque chose ne fonctionne pas ? La principale chose qui manque, c’est la profondeur du désir, de la vérité qui est en lui. La clarification de ce qui m’est important est manquante, et qu’il faut cesser d’être désorienté entre les deux désirs : matériel et spirituel.

Nous devons apprendre à exprimer deux points de vue totalement différents sur le matériel et le spirituel, sans les mélanger ! Ici c’est le monde égoïste, je suis obligé d’y vivre dans l’intervalle. Et il y a le monde du don et je souhaite pouvoir commencer à y vivre. C’est ce qui détermine ma prière.

Nous sommes encore incapables de distinguer l’un de l’autre, même si nous pouvons voir beaucoup de progrès dans ce domaine depuis le dernier congrès.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 21/10/10 , Écrits du Baal HaSoulam