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Les kabbalistes sur le travail spirituel dans le groupe, partie 17

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre parenthèses sont les miens.

La bonne  conduite  de  l’assemblée des amis

Au  début de l’assemblée  il faut parler des  louanges de la société. Chacun doit essayer de donner des raisons et des explications à leur mérite et importance. Ils ne devraient parler de rien d’autre que des louanges de la société.

Alors chacun parlera de ce qu’il pense des actions qui devraient être entreprises afin que chacun puisse être capable d’acquérir l’amour des amis. En d’autres mots, ce que chaque personne peut faire pour acquérir dans son cœur, l’amour pour tout un chacun dans la société.

Et une fois que la deuxième étape est achevée – qui concerne les suggestions en rapport à ce qui peut être fait en faveur de la société – la troisième étape commence. Cela concerne l’exécution des décisions des amis à propos de ce qui devrait être fait.

– Le Rabash, Rabash-Les écrits sociaux, « L’agenda de l’assemblée »

Une demande d’aide honorable

Dr. Michael LaitmanQuestion: S’il y avait une restriction à la réception, pourquoi ne ressentons-nous pas de la honte en élevant nos demandes et nos prières (MAN) En-Haut ?

Ma réponse: Nous ne sentons pas la honte parce que nous demandons de l’aide pour nous afin de réaliser le don sans réserve, et non pour notre propre bien. Ça n’a rien à avoir avec la honte de quelque chose !

Vous pouvez  riposter, « mais toute la correction se produit à cause de la honte ressentie par Malkhout du monde de l’Infini! »Cependant, je n’ai pas honte d’élever cette demande parce que je ne demande pas pour moi-même ; mais plutôt je ne demande pour moi-même que le strict nécessaire, afin que je puisse donner le reste  sans réserve !

Il n’y a pas de honte à cela. C’est juste à l’opposé, il y a l’honneur ici, pour moi, car je serai en mesure de donner  sans réserve  aux autres ce que nul autre ne peut leur donner! Tout le monde a de telles capacités uniques en ce que le travail effectué par un individu particulier ne peut être effectué par quelqu’un d’autre. C’est parce que chacun a sa propre racine personnelle dans l’âme commune.

Par conséquent, il est permis de demander la force de vivre et d’être en bonne santé, de recevoir les connaissances et les capacités -si ces choses sont nécessaires pour mener des actions de don sans réserve. C’est précisément ce qu’est  la « vie » dans le monde de la vérité.

Telle est mon existence: ma vie n’est possible que dans la mesure où je peux donner sans réserve. Mes actions sont exclusivement le don sans réserve. Et l’esprit qui  me traverse soutient mon existence, qui est destinée au don sans réserve. C’est ce qu’on appelle un état ​​spirituel. 

Du 4 ème partie du cours quotidien de  Kabbale du 25/08/2011, Préface à la sagesse de la Kabbale

 

Fuyez le malheur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous maintenir la bonne intention et les bonnes pensées pendant et après le congrès?

Réponse: Au cours de ces heures, nous allons réaliser la préparation nécessaire, et ensuite à divers moments, vous reviendrez à elle. Je recommande fortement cela. Qu’est-il arrivé ici qui restera avec vous et dont vous sentirez l’importance de celui-ci.

Que vous le vouliez ou non, la vie dans un avenir proche va vous éveiller à un tel degré que vous ne serez pas capable d’oublier ce dont nous avons discuté ici. Si vous travaillez pour la correction, le message de la présente convention entrera directement comme une sensation positive. Et si vous négligez cet objectif, vous allez ressentir une sensation négative.

Donc, ne vous inquiétez pas, vous n’oublierez pas. Je ne m’inquiète plus de mes étudiants qui partent en courant. Le genre de vie qui nous attend va rapidement nous forcer à revenir au sujet. Après tout, nous sommes entrés dans une phase de correction de l’ensemble du monde. Vous pouvez avoir du retard pour votre part, mais si vous ne voulez pas prendre des mesures indépendantes, la lumière va mettre le genre de pression sur vous qui éveilleront votre désir.

J’espère que vous allez avoir peur des gros coups et que cela vous obligera à aller de l’avant sans attendre d’être piquer douloureusement par derrière. Je dis cela en toute sincérité. Je veux que vous exécutiez les coups et c’est pourquoi je pose les choses si durement.

 De la leçon 1,  de la convention d’Allemagne  05/08/2011

La loi de l’existence de l’âme

Dr. Michael LaitmanLa seule façon dont nous pouvons nous rapprocher de l’observation du principe de l’amour du prochain est placée est la condition de garantie mutuelle. Et pour y parvenir, nous devons suivre les conseils des kabbalistes « à la lettre», sinon nous ne réussirons pas.

Le Baal HaSoulam écrit dans une de ses lettres que si une personne même légèrement dévie du droit chemin, plus elle avance loin, plus grande devient sa déviation et son erreur. C’est de cette manière qu’elle s’écarte complètement de la direction vers le but, bien qu’elle ne se sente pas qu’elle a erré sur le chemin parce qu’elle s’écarte de lui un peu à la fois. Mais à la fin, tous ces écarts s’additionnent et deviennent une très grande erreur.

C’est pourquoi les personnes qui décident d’aller vers ce but doit avoir une loi, une charte. C’est comme le Rabash écrit: «Nous sommes réunis ici pour établir une société …» Et le principe est pour chacun de se connecter avec le but de s’annulant soi-même avant le reste, au-dessus tous les obstacles et les perturbations qui viennent d’en haut, la force supérieure, que nous la voyions ou non.

Tout vient de Malkhout du monde de l’Infini, où nous sommes tous reliés: la Lumière et le récipient. Tous les désirs et les Lumières existent dans le monde de l’infini dans l’unité absolue et l’adhésion, dans l’état initial créé par le Créateur, ou l’état de la correction finale (État 1 et État 3). Cependant, nous nous sentons comme si nous existons dans l’état intermédiaire (état 2), soit quelque part le long de l’échelle spirituelle, voir en dessous, sur son tout dernier degré appelé «notre monde».

C’est pourquoi tout ce qui nous arrive vient de Malkhout du monde de l’Infini. C’est le seul endroit où nous devons nous tourner pour obtenir de l’aide-la forme où nous existons comme un seul homme avec un cœur, plein de révélation du Créateur, la Lumière, selon notre ressemblance avec Lui.

Et la règle du «Aime ton prochain comme toi-même » est la loi de l’existence de l’âme collective qui existe dans le monde de l’Infini. C’est pourquoi cette loi est vraiment une « grande, règle générale» ou, comme Rabbi Akiva a dit, un récipient énorme pour toute la Lumière infinie qui devient révélée en lui.
De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 20/07/2011, l’article du Rabash

Une demande pour devenir humain

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui nous nous trouvons dans un état ​​spécial où nous découvrons que nous ne survivrons pas sauf si nous atteignons la force de l’unité. Mais dans le même temps, nous avons à discerner: pourquoi avons-nous besoin de cette force?

Est-ce pour rendre notre vie plus confortable au niveau de ce monde, et ainsi au lieu de la force maléfique qui règne sur nous, nous nous armerions de la force de la bonté et parviendrons à l’équilibre à notre niveau actuel? Ou voulons-nous nous élever à une grande hauteur vers la force du don sans réserve de sorte qu’elle nous gouvernerait et révélerait en elle et venant d’elle la grandeur de ce don sans réserve?

Peut-être que nous aspirons à la force du don sans réserve, afin de l’utiliser simplement pour équilibrer la force de la  réception et vivre paisiblement dans ce monde. Dans ce cas, nous voulons utiliser la force du don sans réserve pour aider la force de l’égoïsme, qui est appelée le don sans réserve pour le bien de la réception. Ou voulons-nous atteindre la réception pour l’amour du don sans réserve ?

C’est la question: voulons-nous que la qualité du don sans réserve nous gouverne, ou bien la qualité égoïste? C’est là que réside notre liberté entière de choix. Ceci est décrit dans la prière appelée «la prière des 18 bénédictions»,  quelle miséricorde est-ce que je demande?

Ai-je envie de m’élever au niveau du don sans réserve et de donner du plaisir au Créateur, d’atteindre la foi au- dessus de la raison, d’utiliser tous mes désirs pour le bien du don sans réserve, et même de recevoir pour son bien de sorte que mon désir entier travaillerait pour le don sans réserve ? Ou dois-je parler seulement de la vie dans ce monde et vouloir le rendre meilleur?

Cela fait toute la différence: vais-je exister au niveau animé ou çà celui de l’humain? La différence entre eux est celle de la qualité. Au niveau animal nous percevons notre vie comme la vie du corps et ressentons ce monde comme nous le faisons aujourd’hui: notre corps et le monde environnant avec tout ce qui se place en lui.

Nous vivons pour le bien de l’existence de ce corps, chaque personne pour soi-même. C’est pourquoi nous sommes disposés à équilibrer notre vie avec la force du don  sans réserve en vue d’atteindre une existence plus agréable, plus confortable et paisible. Ou encore, pouvons-nous nous élever au  degré humain et obtenir une existence éternelle, au-dessus du monde de la matière?

La matière s’achève vers le bas, aux  niveaux minéral, végétal, et animal. Dans notre monde il n’y a pas d’autre degré, aucun degré  humain. Un être humain est un degré qui comprend l’esprit et le cœur, ce qui signifie le désir et la pensée, l’analyse.

C’est ce qui pousse à partir de notre esprit et de notre cœur, mais ce n’est pas corporel. Les gènes d’information (Reshimot), les données de la brisure, s’unissent ensemble: tous les cœurs, tous les désirs s’unissent en un seul cœur, comme un seul homme, et l’ensemble de nos intentions, ce qui signifie les pensées et l’esprit, s’unissent ainsi. Cette unité crée l’image de l’homme-un certain être virtuel qui n’existe pas dans la matière, qui ne se compose pas d’électrons  ni  de molécules qui s’unissent en un corps.

Nous le créons nous-mêmes, en unissant toutes nos pensées et nos désirs. C’est ainsi que nous commençons à exister à un niveau supérieur, appelé le degré humain (Adam), qui signifie « semblable » (Dommé) au Créateur. Puis l’ensemble de nos désirs et de nos intentions commence à fonctionner comme un récipient spirituel, avec un désir intérieur et un écran au-dessus du désir.

C’est le sens de l’être humain, ou «pré humain» (Adam Kadmon), l’homme du monde de BriyaYetsira, et Assiya. Mais notre corps n’est pas appelé humain. Nous l’appelons  humain parce que nous anticipons l’avenir, en espérant qu’il va nous amener à l’état où nous allons devenir humain.

C’est sur quoi repose la prière : pour nous aider à unir nos cœurs ensemble, ce qui signifie nos désirs, pensées et intentions, de sorte que nous compilions hors d’eux l’image complète de l’homme, d’un individu indépendant.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 25/08/2011, Shamati

L’unité est une boîte à bijoux avec un secret

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous avons la base de la correction: la question sur le sens de la vie. Quelle base les peuples ont-ils?

Réponse: Nous attribuons notre question sur le sens de la vie directement à l’absence d’unité. La lumière se manifeste dans l’unité, et donc, nous devons savoir prendre soin de notre unité. Il s’avère que le sens de la vie pour nous est d’être relié les uns aux autres.

Comme pour les autres, le sens de la vie pour eux est encore dans divers buts égoïstes. À la première étape, ils devront comprendre que le moyen d’atteindre ces objectifs est l’unité. En devenant unis, ils obtiendront ce qu’ils veulent.

Et puis, sur ce chemin, ils vont progressivement commencer à comprendre, à réaliser: «Le logement abordable est important, mais l’unité est plus importante. » Ensuite, ils viendront à la correction.

Nos explications commencent à partir du point par lequel l’unité doit être utilisée comme un moyen propre pour réussir dans la vie. Ainsi, il devient clair que nous parlons du plus important, du meilleur outil que nous ayons. Dans le langage de la Kabbale, cette intention est appelé «Lo Lishma »: Nous voulons utiliser la puissance de notre unité à des fins égoïstes.

Ensuite, en commençant à apprécier l’unité, nous trouvons dans la connexion entre nous une «valeur ajoutée», qui est en soi un statut particulier incomparable, un sentiment sans précédent. Ainsi, nous révélons le « plus » dans l’unité: Nous commençons soudainement à aimer à prendre soin les uns des autres; nous trouvons un enchantement unique dans le don mutuel sans réserve, dans de garantie mutuelle.

Ce plaisir du don mutuel sans réserve est le plaisir même que le Créateur à l’origine a voulu nous donner à la pensée de la création. Le Baal HaSoulam écrit à ce sujet dans le livre Ohr Bahir (la lumière clair) que le but de la création est de faire plaisir à ses créatures par la Lumière du don mutuel sans réserve entre elles et le Créateur. 

De la 5ème partie du cours quotidien de  Kabbale 28.07.2011, « La Paix »

Un avertissement dans un chuchotement

Dr. Michael LaitmanSi, après avoir entendu un seul mot, un faible indice du Créateur, je suis capable de l’augmenter en d’énormes souffrances à cause de ma nature opposée au Créateur, ou même à cause de la crainte d’une plus grande douleur, je vais être prudent et commencer à me comporter afin de ne pas entrer dans une confrontation avec Lui. Cela en vaut la peine même si cela provient de motifs égoïstes, dansvotre propre intérêt.

Cependant, si j’utilise tous ces états pour l’amour d’atteindre le don sans réserve et que je prends Son indice, un doux avertissement, comme un rappel au sujet de mon état ​​non corrigé, alors je peux le transformer en don sans réserve. La question est seulement combien puis-je diriger de ma propre peur, de mon propre désir, vers le don sans réserve pour ajouter à Son avertissement de lumière.

En d’autres termes, tout dépend de mon état. Peut-être que je suis prêt à exécuter immédiatement et à rechercher de toutes mes forces  pour la correction , à m’unir avec d’autres, à étudier, et attirer la Lumière qui ramène vers le bien comme si  j’avais  eu un terrible malheur. Et peut-être que je pense que ce n’est pas si terrible: quelque chose ne fonctionne pas, peut-être que je suis fatigué ou malade, et je peux faire  pour l’instant autre chose au lieu de la  correction.

En faisant cela, j’étire le temps et  j’attire encore plus de malheurs sur moi parce que je suis incapable de me réveiller avec un soupçon de lumière. En conséquence, nous souffrons deux fois plus: à la fois de l’étirement du temps et de coups plus lourds. Cela va continuer jusqu’à ce que la situation s’aggrave tellement que cela va tout simplement  me forcer à bouger de ma position. Cependant, combien de temps devrais-je perdre en vain et combien devrais-je souffrir? Combien dois-je travailler sur moi-même afin de sortir de cet état?

Chaque fois, mon état est toujours plus bas, plus loin de l’univers spirituel. C’est pourquoi le travail du côté de l’environnement est ici nécessaire afin de réveiller en eux la capacité à percevoir et à ressentir les appels que nous entendons chaque jour, à chaque instant.

Vous devez entendre comment le Créateur vous appelle, comment il est constamment à vous avertir de vous réveiller, en chuchotant quelque chose dans votre oreille. Vous devez en permanence essayer de l’écouter, puis à l’intérieur de vous, vous allez développer une sensibilité à son langage, à la façon dont il fonctionne  en vous, et vous éveille  de « l’épaisseur d’un cheveu», comme il est dit .Il n’est pas nécessaire de plus !

Une personne perçoit juste ce mince morceau de cheveux comme si c’était un pilier épais et lourd. C’est ainsi  l’importance qu’il lui accorde. Tout dépend de notre sensibilité.

Augmenter son esprit signifie augmenter sa sensibilité afin de percevoir de plus en plus profondément. Nous ne percevons pas le monde spirituel, précisément parce qu’il est trop subtil pour nous. C’est comme si il  était écarté de nos organes grossiers de perception. Toutefois, en raison de ces exercices, nous allons commencer à cueillir  et à sentir la réalité spirituelle. 

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 21/08/2011, Shamati # 9

Un détecteur pour révéler le Créateur

Dr. Michael LaitmanLe livre du Zohar décrit les liens entre nous, car il n’y a rien d’autre à dire dans l’ensemble de la réalité. La réalité est une. Nous sommes à l’intérieur de la Lumière, le Créateur, le Créateur, et nous devons révéler notre véritable état.

Dans la mesure où nous faisons des tentatives de le révéler, on nous donne la sensation d’obscurité intérieure, que nous pouvons disperser, rabattre, avec l’aide d’efforts communs dans la connexion entre nous. Grâce à ces efforts mutuels, nous aidons la Lumière à devenir révélé.

C’est exactement ce que nous devons faire. Il n’y a rien en dehors de nos efforts, notre désir, notre inquiétude, notre demande, et notre aspiration à l’état de la révélation. Alors, quel est le problème? Le problème est que cette révélation signifie désirant la révélationde l’état qui nous est opposé. Nous nous trouvons entre deux aspirations: l’attraction naturelle vers nous-mêmes, et l’aspiration à l’extérieur artificielle, en dehors de nous.

Par conséquent, grâce à différents efforts, par tous les moyens possibles, je dois être inspiré par l’environnement et atteindre un état où l’aspiration à l’extérieur va devenir plus important pour moi que l’attraction naturelle vers moi.

Si je suis en mesure d’acquérir cette importance avec l’aide des efforts et de la demande de la Lumière, pour qu’elle devienne révélée et m’aide, cela signifie que je suis en mesure de révéler le lien entre nous. Et dans la mesure où je révèle cette connexion, je révèle la Lumière, le Créateur. C’est parce que la Lumière devient révélée l’intérieur de notre connexion, mais je ne peux pas la révèle – il me manque le détecteur.

De la 2ème partie du cours quotidien de de Kabbale du 01/08/11, « Le Zohar« 

Allumons la lumière!

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous disons souvent que nous devons jouer à une bonne relation dans le groupe. Quel est ce jeu?

Réponse: Le jeu stimule notre avancement. Nous faisons des jeux pour les enfants car ils grandissent et passent par des stades de développement. Et donc ceux qui ne jouent plus, ne se développent plus.

Chaque fois que je me définis dans un état actuel, je l’examine, et j’établis une certaine image de moi-même, cette image de l’avenir que je voudrais être dans cette transition d’un état à un autre, est appelée un jeu. Je le joue en étant dans cette image suivante, pour acquérir cette forme.

Dans un jeu, nous avons l’habitude de dépeindre la façon dont nous pouvons bénéficier, gagner, et réaliser quelque chose. Il y a un jeu externe d’atteindre certains buts externes, et il y a un jeu interne, quand je fais des changements à l’intérieur de moi-même. Mais chacun est un jeu.

Tout ce qui se développe a toujours un état désiré et une réalité, l’idée d’un objectif futur, et l’aspiration pour celui-ci. Ça se passe au niveau végétal et animal, pas seulement avec l’homme. Pour une plante, le jeu est dans sa cellule, pour un animal, c’est avec lui-même ou avec d’autres animaux, et cela se produit aussi au niveau de la physiologie humaine.

L’homme est considéré comme « Adam » et veut devenir semblable au Créateur en jouant précisément ce jeu: comment devenir comme Lui. Pour ce faire, il doit réfléchir à cette forme tout le temps: Qu’est-ce que cela signifie d’être semblable à celle du haut, pour être son égal, adhérer à Lui, Lui ressembler dans les propriétés et jouer à ce jeu dans le groupe .

Cela signifie que tous ensemble nous devons imaginer un état où la connexion entre nous, nous décrit l’image du Créateur dans notre récipient commun. Et pour atteindre cet objectif, il doit y avoir une égalité totale et un partenariat. Le mot « ami » (Haver) dérive du mot « connexion » (Hibour), et la connexion est possible uniquement entre égaux, à la condition du don réciproque et de l’amour, une garantie mutuelle.

Nous ne sommes rien du tout comme ça, mais si les amis et moi essayons de jouer comme si nous étions dans une telle relation, dans notre forme future, alors nous nous efforçons constamment pour une connexion et le désir partagé de prendre la forme du don mutuel sans réserve. Et à l’instant où nous recevons cette forme du don sans réserve, nous sentons la lumière en elle, due au fait que nous avons finalement terminé notre connexion! Et puis la lumière s’allume! Ceci est la révélation du Créateur.

Et ainsi, nous l’allumons de plus en plus à chaque fois, au-dessus tous les obstacles. Après tout, il n’y a pas de jeu sans obstacles.

De la 1ère partie de la leçon quotidienne de Kabbale 25/07/2011, article n°39 de Shamati

Une belle femme, une belle maison et de beaux récipients

Dr. Michael LaitmanLes sages ont dit: «Les trois raisons de renforcer la sagesse de l’homme: une belle femme, une belle maison, et  de beaux récipients. » La « belle femme » est Malkhout, qui devient si belle, parce que je veux faire entrer la Shekhina, le rassemblement de toutes les âmes, et être en contact avec tous les autres qui cherchent à donner sans réserve.

Les âmes des grands kabbalistes de tous les temps et de toutes les générations, qui se sont transformées, et tous ceux qui s’efforcent pour la correction sont déjà là. Ceux qui sont comme moi sont considérés comme mes amis, et ceux qui me suivent sur ​​l’échelle spirituelle et obtiennent mon aide sont appelés mes disciples. Ensemble, nous voulons appartenir à une âme commune, la Shekhina, considérée comme une «belle femme».

Une « belle maison » et des « beaux récipients » sont spécifiques à quelqu’un qui veut corriger son cœur, tous ses désirs, sont les organes particuliers de la Shekhina. Chaque jour, il se connecte à elle pour voir ce qu’il peut y déposer parce que chaque particule est ajoutée sur le compte collectif.

Ainsi  nous avançons étape par étape, et surtout, nous devons rester sensibles. Chaque jour, de nouvelles opportunités nous sont données pour approcher le don sans réserve, mais pas le «carburant», l’éveil, qui est fait pour que je l’apporte par moi-même. Sinon, j’agirais comme une marionnette qui tourne en rond tirée par des ficelles, c’est à dire, purement par instinct, comme un animal.

Mais on m’a donné le libre arbitre pour choisir-la réalisation par laquelle je ne me sens pas inspirée et que je dois néanmoins faire se lever, sans aucun désir de le faire, et commencer la journée en surmontant un sentiment lourd: physique et émotionnel, la confusion de l’esprit et les autres perturbations, les états désagréables, des pensées contre le don sans réserve et des problèmes extérieurs. Et je dois remercier pour tous ces obstacles comme pour les nouveaux états, sur lesquels je dois maintenant choisir mon attitude envers la ShekhinaMalkhout du monde d’Atsilout qui unifie toutes les âmes.

Là, à l’intérieur, je veux vivre connecté avec tout le monde ensemble et voir l’humanité corrigée. Et je veux que chaque jour soit aussi nouveau pour moi, c’est que je veux continuer à porter encore une fois, chaque propriété de sorte que chaque goutte soit déposée sur le grand compte commun. Et c’est ainsi que nous nous élevons. Une personne travaille de cette manière et cherche dans tous ses états personnels à venir à partir de « beaux récipients »  (désirs) vers une « belle maison »,  un cœur corrigé, et renouer avec la « belle femme », Malkhout du monde d’Atsilout, alors elle  combine toutes ces trois conditions et reçoit l’esprit supérieur. C’est-à-dire, qu’elle monte au-dessus de son désir corrompu de recevoir du plaisir -avec l’intention de donner sans réserve.

La sainte Shekhina est notre intention que nous pouvons transformer au-dessus de nos désirs brisés.

 De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale, Shamati n°9 du 21/8/11