Category Archives: Travail en groupe

Un ciel nocturne pour l’évasion

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, Beit Shaar HaKavanot (La Porte des Intentions), chapitre « En ce qui concerne l’Exode de Pâque »: Dans la nuit de Pâque, Zeir Anpin atteint le plus grand état, et donc, en cette nuit, une immense lumière est révélée, supérieure à la lumière du Shabbat.

Tout ce qui se trouve dans Zeir Anpin du monde de Atsilout est transmis à l’âme. Si nous ici, en bas, ne demandons pas et ne suscitons pas ZA, il restera dans son petit état constant, VAK, alors que Malkhout est juste un point. Quand il n’y a que la lumière du VAK dans ZA, Hassadim (Misericorde), Malkhout n’a rien parce qu’elle a reçu des désirs et ne peut être remplis avec la seule lumière de Hassadim.

Par conséquent, il s’agit d’un état préparatoire qui n’a rien à voir avec une quelconque action spirituelle pour le moment. Tous les autres états sont définis par la hauteur que peut atteindre ZA (à notre demande) au-dessus du petit état.

Le processus que nous subissons au cours de la Sortie d’Egypte, partant de notre état de soumission aux désirs situés en-dessous du Parsa, n’est pas simple et ne correspond pas à l’ordre habituel de travail: six « jours », suivi par le septième « jour », samedi. Le samedi est organisé « à la ressemblance au monde futur » et, selon le travail spirituel effectué au cours des six «jours ouvrables», le samedi nous amène «l’éveil du Ciel» et son résultat: des désirs corrigés.

Cependant, la Sortie d’Egypte est une «nuit», pas un jour comme l’est le samedi. C’est un signe de la révélation de la très grande lumière de Hokhma (la Sagesse), qui n’est pas couverte par la lumière de Hassadim. Par conséquent, elle n’est pas ressentie comme lumière, mais comme «la nuit égyptienne, » l’immense lumière de Hochma , qui ne peut pas émaner de nous.

Nous sommes constamment présents dans un océan de lumière, et nous sommes incapables d’établir une relation avec cette lumière (nous ne pouvons tout simplement pas la sentir, comme en ce moment), ou nous pouvons nous approcher de la lumière et obtenir exactement la même propriété, dont elle dispose. Puis, conformément à la loi de l’équivalence de forme, nous serons capables de la ressentir. Si je suis dans le même attribut de don que la lumière, alors entre nous, apparaît une sensation commune, considérée comme la révélation de la lumière, du Créateur, aux êtres créés.

Alternativement, il peut y avoir un état opposé, où je ne pense pas que j’approche la lumière, l’attribut du don, mais au contraire, je sens que je me rapproche de la réception, mon opposition à l’union. Cela ne se rapporte pas à un simple bénéfice matériel, mais surtout à un manque d’unité parmi les âmes, me faisant sentir l’obscurité. Cela a une signification spirituelle.
Nous traitons toujours avec ce qui se trouve au-dessus du niveau animal, c’est-à-dire avec le travail interne qui amène un résultat « positif » ou « négatif » , et une personne ressent des transformations soit comme une révélation de lumière ou d’obscurité. Toutefois, dans le pire des cas, une personne ne ressent absolument rien, ce qui signifie qu’elle ne travaille pas du tout. L’essence du récit de Pâque est un ordre inhabituel (Seder) de recevoir les lumières qui nous réveillent et nous conduisent hors d’Egypte.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 21/04/2011, Beit Shaar HaKavanot

Qu’est-ce qu’un besoin spirituel?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce qu’un besoin spirituel?

Réponse: Un besoin spirituel est le sentiment à l’intérieur de moi, que je manque d’aspiration pour le prochain, pour le Créateur. C’est la sensation d’être toujours sans connexion avec l’intérieur du système, que j’imagine comme étant notre volonté commune, un cœur uni « comme un seul homme dans un seul cœur. »

Je suis tourmenté pour connaître à quelle distance je me trouve encore de cet état et de la révélation du Créateur, à l’intérieur de ce cœur commun. C’est exactement sur ce point, que doivent porter toutes mes souffrances. Et je dois sans cesse essayer de vérifier et de voir à quel point j’aspire à cela  et à quel vitesse je désire atteindre cela.

De toute évidence, l’environnement doit m’aider à faire cela. Il doit être imprégné par l’atmosphère d’une recherche spirituelle commune, où simplement, nous nous évertuons tous à atteindre cet objectif. Et cela n’a aucun rapport, avec ce qu’il nous arrive dans notre vie ordinaire en ce monde. C’est une aspiration intérieure très profonde et une voie intérieure pour vérifier une personne et le groupe.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 28/4/11, Écrits du Rabash

Le début de la naissance

Dr. Michael LaitmanJe pense que les jours d’union pendant la Pâque se sont très bien passés pour nous. Dans l’essentiel, nous avons révélé un moment très important dans le développement spirituel de l’homme, qui marque le début de sa naissance spirituelle, le début de la sortie hors de l’exil spirituel: Le «lieu» de l’unité du groupe, des amis, fut découvert en chacun de nous.

Cette sensation spirituelle du lieu unique doit se développer. Il s’agit de la nouvelle réalité. Quand une personne ne renonce pas à se préoccuper de ce «lieu», elle  accomplit rapidement des progrès pour sa réalisation. A la fin, il va devenir le lieu de la révélation du Créateur et se développera davantage en un point d’union complète entre l’être créé et le Créateur: le monde de l’Infini.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 24/04/2011, «parler à mots couverts »

A propos des conventions virtuelles et de la vraie connexion

Dr. Michael LaitmanQuestion: Au sujet de la prochaine convention à Moscou, vous avez dit que c’était le moment de nous habituer à des congrès virtuels et à sentir une plus grande connexion assis derrière des écrans d’ordinateur. Qu’est-ce que cela signifie?

Réponse: Les conventions représentent un bond en avant. Mais en plus d’elles, nous devons maintenir le lien entre nous quotidiennement et constamment l’améliorer. Grâce aux conventions, nous créons des impulsions à l’union, et entre les intervalles, il est essentiel de maintenir une connexion permanente et de la renforcer de jour en jour.
Il n’y a pas d’autre choix, nous devons parvenir à un monde « rond », globalisé et intégral. Il ne s’agit pas de simples mots. Nous ne pouvons pas rompre la connexion après les trois jours de la convention, la connexion doit être à la base de l’agenda quotidien du monde. C’est ce que nous devons faire.

Par conséquent, nous devons cultiver de telles relations entre nous, qui nous permettront de maintenir la connexion même virtuellement, sans nous voir, ni nous entendre les uns les autres. C’est pourquoi Internet a  été créé en premier lieu: Il est destiné à aider le monde entier à se lier dans une interconnexion totale et à passer de l’union physique, à une virtuelle, puis à une union spirituelle. Et nous sommes sur cette voie médiane.

Par conséquent, je suggère que nos futures conventions devraient être petites, pour environ mille ou deux mille amis se réunissant dans la même région. Et le reste y participerait virtuellement, cela ne leur portera pas préjudice. Au contraire, tout le monde vivrait dans un état collectif, et les participants «virtuels» ne  ressentiraient pas la moindre difficulté à s’unir aux participants se trouvant sur le site physique.

Cela nous permettrait d’avoir de nombreuses conventions durant l’année, et d’ailleurs, nous pourrions maintenir un lien indissoluble chaque jour de l’année. Arrêtons de dépenser beaucoup d’argent pour deux énormes conventions annuelles, après lesquelles nous ressentons encore une chute et une descente dans l’état antérieur. Je désire transférer l’importance d’une convention physique à une convention interne, et de la convention interne à une interconnexion intérieure quotidienne. C’ est extrêmement important. Sinon, nous ne serons pas en mesure de construire le lieu de la révélation du Créateur entre nous.

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale 18/04/2011, Lettre n°10 Baal HaSoulam

Quatre cents ans à la montagne de la haine

Dr. Michael LaitmanQuestion: Toutes nos intentions vont-elles directement dans la bouche du Pharaon, pour le nourrir?

Réponse: Tout dépend des intentions. Pharaon est une force spéciale, l’ego qui se dévoile par opposition à la Lumière. C’est une réserve d’égoïsme, le désir de recevoir, que nous devons construire.

Dans la sagesse de la Kabbale, il n’y a pas de «Pharaon» sans «Israël», c’est-à-dire il n’y a pas d’acharnement du Créateur à l’égard de l’homme, qui s’efforce de s’unir avec les autres et à atteindre l’attribut de don. Ainsi, dans la mesure de son aspiration vers l’attribut du don, une personne construit Pharaon, cultive en lui-même ses désirs (Kelim), d’où plus tard, il fuira et qu’il corrigera par la suite, recevant ainsi une récompense.

Tout le travail en Egypte est d’organiser Pharaon et de le faire grandir, de le rendre puissant et riche, c’est-à-dire  accroître notre ego en partant du minuscule point de notre égoïsme naturel jusqu’au statut du Créateur. Après tout, qu’est-ce que tout cet égoïsme nous donne? Il nous donne les désirs de nourriture, de sexe, d’argent, de célébrité et de connaissance, un petit ego de notre monde, un ego corporel, qui n’a rien à voir avec la spiritualité. Cet ego terrestre n’a même pas besoin de correction.

En commençant à travailler sur notre union, nous découvrons le ressentiment, la séparation, l’indifférence à notre union. Essentiellement, c’est la révélation du mal, mais seulement si une personne le voit comme tel. Après tout, elle peut dire qu’elle ne peut pas s’unir avec les autres et que ce travail n’est pas pour elle, avant même de l’entreprendre. Et certaines commencent, mais s’affaiblissent, tombent, et «meurent en terre d’Egypte. »

Mais il y a des personnes qui le supportent, en comprenant qu’il n’y a pas d’autre choix. Elles ne cessent de faire des efforts, encore et encore, bien qu’elles voient qu’elles continuent de perdre. Et elles essaient, autant que possible, de s’unir avec les amis, de renforcer le groupe, et en dépit de leurs efforts, elles voient que rien ne fonctionne. Au contraire, elles éprouvent le désir de critiquer les amis et de les éloigner tous d’elles. Et une fois de plus, elles surmontent ce flash d’égoïsme.

Ainsi, à chaque fois, tout ce qu’une personne a obtenu, tous ses efforts sont consommés par son ego, Pharaon, qui grandit et se réjouit. Une personne construit elle-même en son sein tous ces attributs, mais par ses propres efforts. Ensuite, elle arrive à l’état où elle ne supporte plus son ego. Et c’est à ce moment qu’elle reçoit tous les récipients de Pharaon (Kelim), tous les désirs.

En d’autres termes, l’exil égyptien commence seulement avec les efforts de la personne vers l’union avec les amis. En fait, que méritent Israël après leur fuite d’Egypte, d’où le Créateur les libère? Ils méritent l’union au Mont Sinaï (la montagne de la haine), tous comme «un homme dans un seul cœur, ne serait-ce que pour un instant, jusqu’à ce qu’ils sculptent le «veau d’or » et tombent encore une fois. Mais ces chutes sont d’une autre nature maintenant, dans l’or qu’ils ont transporté d’Egypte, dans les « récipients égyptiens» emportés avec eux, afin de les séparer d’eux et de les corriger.

Mais encore, que veulent-ils pendant toutes ces années d’exil? Ils voulaient créer l’union entre eux qu’ils ont finalement atteint au Mont Sinaï. Et sans ces efforts incessant en vue de résister au Mont-Sinaï, les «400 ans d’exil égyptien » ne seraient pas passés pour vous.
De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale 21/04/2011, Le Livre du Zohar

Mission possible

Dr. Michael LaitmanLa célébration de Pessakh (Pâque) est un moment privilégié. C’est comme si nous étions enveloppés dans un brouillard subtil causé par l’épuisement et que nous sortions de notre état habituel. C’est un moment privilégié dans le monde entier, quand les Lumières Environnantes font le travail selon l’ordre découlant de la loi de la branche et de la racine.Par ailleurs, nous entrons dans la fête qui se rapporte directement à nous. Il n’y a pas de racine spirituelle plus proche et plus vitale pour nous que Pâque. C’est tout ce que nous voulons. Après être sorti de l’égoïsme, nous devons à plusieurs reprises nous rappeler l’exode d’Égypte et le corriger, encore et encore sur tout le chemin restant, jusqu’à la fin de la correction. Après tout, nous devons nous séparer complètement de l’Egypte, au point de le transformer en son contraire: le don sans réserve.

À ce moment, nous pouvons faire un bond, et c’est notre tâche pour le moment. Cela n’a pas d’importance si nous sommes petits et que nous ne comprenions pas tout. Et c’est normal que nous manquions de quelque chose, ce sera toujours ainsi. Le sentiment de l’obscurité, de l’enchevêtrement, de la confusion des sensations et de l’esprit, tout cela est nécessaire. Nous devons être distraits -cela est fourni en abondance. Nous nous sentons tous confus, stupéfaits, affaiblis et ainsi de suite, tout le monde veut juste dormir. C’est le meilleur état, l’état optimal pour nous.

Mais dans le même temps, nous devons exercer strictement des efforts vérifiés et précis destinés à notre union. Si vous tombez de sommeil, dormez, mais avec une intention correcte. Même dans cette action, vous devriez communiquer avec les points dans le cœur, puis dériver dans le sommeil, tout en maintenant la connexion interne les uns avec les autres. La singularité doit être « pressée à travers ». Allez à l’intérieur, en dépit de votre somnolence, et vous commencerez à recevoir l’éveil venant des autres.

Chacun d’entre nous manque d’inclusion mutuelle. Si je suis connecté avec tous les autres et eux avec moi, cela me donne la force de centaines de milliers de personnes. C’est le résultat de la garantie mutuelle. Si nous ne l’employons pas, nous ne réussirons pas. Nous devons nous motiver pour la réalisation de l’unité.

Ce soir, partout dans le monde, on va s’asseoir ensemble à la table de fête, et nous ne nous concentrerons pas sur ce que nous mangeons et buvons, non sur le dîner de la Pâque en tant que tel. C’est tout simplement une tradition, mais ce qui importe vraiment est de savoir si nous avons l’intention de nous élever au-dessus de notre égoïsme vers l’amour et l’unification.

C’est ce que l’exode d’Egypte signifie. Et le reste c’est seulement des interprétations. Tous les attributs de fête ne sont pas plus que des signes, les symboles d’un effort unifié. Si je me mets la pression avec tous les autres, ce faisant, je passe par toute la fête de Pâque. Elle se révèle à moi.

Par conséquent, nous avons besoin d’un puissant réveil maintenant. Et nous sommes vraiment capables de faire une percée. Après tout, nous assistons à la façon dont la force supérieure nous pousse en avant, organise en permanence, et tend vers nous. Maintenant, il faut pousser de notre côté, et je ne vois pas d’obstacles à cela. Des sensations un peu floues -est-ce vraiment Pharaon?

N’attendez pas que cela devienne facile à un moment donné. Nous devons toujours aller contre les désirs et les pensées. Le sommeil va continuer à tomber sur vous, une affaire urgente vous distraira, et la confusion restera toujours. Telle est la voie.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, Lettre n°10 du Baal HaSoulam

Montrons notre désir de sortir de notre Egypte!

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam « Commentaire de la Haggadah de Pessakh » (De l’article « Ceci est pour Juda »): C’est pourquoi nous aimons nous rappeler de manger de la Matza en Egypte [dans le premier groupe kabbalistique], aujourd’hui encore, [lors de la soirée du repas de la Pâque] car [aujourd’hui], aussi , nous sommes comme lorsque nous étions esclaves à l’étranger [la terre d’Israël est «Eretz Israël» en hébreu, qui signifie «désir dirigé directement vers le Créateur»]. Aussi, avec cette Mitsva, nous cherchons à étendre le rachat [de Pharaon, l’égoïsme] qui va bientôt arriver de nos jours, Amen, tout comme nos pères [spirituels] mangeaient en Egypte.Ce passage parle d’un groupe de kabbalistes qui existait et fonctionnait sous la direction d’Abraham et qui est sorti de Babylone il y a près de 3700 ans, afin de se connecter entre eux par les liens de l’amour, qui est décrit comme «aime ton prochain comme toi-même ». Et ils ont appris de leur propre expérience comment les cœurs se durcissent et combien devient plus difficile le pouvoir de Pharaon (ego) qui les gouverne.

Mais peu importe, ils ont commencé à surmonter cette difficulté, même si l’égoïsme ne cesse de croître. Ils ont atteint un état interne de sortie de leur égoïsme que l’on appelle l’exode d’Egypte. Au lieu de liens égoïstes entre eux, ils se sont connectés les uns aux autres par les liens du don sans réserve et de l’amour, ce qui signifie quitter les frontières égyptiennes.
Par conséquent, toutes les actions que nous effectuons pendant le repas de fête ont une seule intention : atteindre la même libération de l’ego. Nous répétons chaque action et le rituel établi par le même groupe de kabbalistes, en suivant les directives du Baal HaSoulam, qui explique en détail complètement chaque étape du rituel festif, car elle reflète à quel point une personne désire vraiment sortir de son Egypte personnelle.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, «Ceci est pour Juda»

Un repas en l’honneur de la vie spirituelle

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam : « Commentaire de la Haggadah de Pessakh » (De l’article « Ceci est pour Juda»): «C’est le pain que nos pères ont mangé dans le pays d’Egypte » (La Haggadah de Pessakh): … Il s’ensuit que la Mitsva de manger une Matza leur a été donnée alors qu’ils étaient encore esclaves, et l’objectif de la Mitsva a été pour le temps de la rédemption puisqu’ils sont sortis dans la hâte ».Cela se produit toujours lorsque nous passons d’un état à l’autre, en laissant le niveau où nous sommes présentement: dans la servitude égyptienne, dirigée par notre ego, Pharaon, notre obstiné « mauvais penchant » qui nous tient en otage et ne nous laisse pas nous élever au-dessus de notre jalousie, notre haine, convoitise et ambition.

Essayons autant que nous pourrions, nous ne pouvons pas encore nous élever au-dessus de ces propriétés égoïstes et nous lier nous-mêmes les uns aux autres par des liens qui correspondent au degré suivant la sortie d’Egypte. Nous sommes toujours dans l’impossibilité de devenir «comme un seul homme dans un seul cœur », réaliser la garantie mutuelle pour que la force intégrante de l’amour et du don sans réserve considérés comme le Créateur se révèlent.

Par conséquent, alors que nous sommes toujours réduits en esclavage par Pharaon, nous avons besoin de visualiser l’état, de jouer à « faire croire » à elle, comme les enfants jouent à être des adultes quand ils grandissent. Ainsi avons-nous à jouer à une vie «adulte», la vie spirituelle.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, «Ceci est pour Juda»

Comment sortons-nous de l’esclavage?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Je souhaite m’unir, mais j’y vois encore certains avantages personnels après tout. Que dois-je faire?Réponse: c’est vrai, vous vivez encore en Egypte et vous ne pouvez pas faire une sorte de calcul différent. Il suffit de penser à l’unité qui vous fera sentir bien, tout le temps.

Question: Mais je suis censé m’annuler.

Réponse: La Lumière Supérieure le fera pour vous. Vous en êtes incapable. Avez-vous vraiment quelque chose de bon qui vous fera vraiment baisser la tête et aimer les autres ? Êtes-vous vraiment intéressé par cela ?

En fin de compte, nous nous rendons compte qu’il n’y a rien de bon en nous. Nous sommes absolument incapables de faire le bien. Tout le monde est menteur et voleur, tout le monde est un criminel parce que nous sommes tous encore gouvernés par Pharaon. Et Pharaon est le patron de tous les menteurs, le roi de tous les voleurs, et le parrain de tous les méchants du monde égoïste. Il règle dans mon cœur et dans mon esprit et tire toutes les ficelles.

Parfois, quand je pense à ma vie antérieure, je suis très surpris: «Pourquoi ai-je fait cela ? Qu’est-ce qui me l’a fait faire ? » C’est cela le joug de Pharaon, qui me contrôlait afin que je ne puisse pas faire quelque chose de bon. Si une personne voyait sa vie du point de vue de la Lumière supérieure, elle ne trouverait pas un seul instant illuminé. Tous d’entre eux sembleraient absolument horribles.

Que faisons-nous alors? Malgré cela, nous devons nous efforcer de nous unir entre nous. En exerçant l’effort tout en étant en situation de servitude égoïste, j’évoque progressivement la Lumière qui attire le Bien et je commence ainsi à penser que le Créateur peut corriger ma situation.

Mais je ne peux pas de moi-même. Quand cela tient à moi, je ne veux pas établir une connexion avec d’autres, m’unifier avec eux, et j’oublie tout à ce sujet. Je n’ai pas de lien réel qui unisse les cœurs ensemble. Toutefois, si la Lumière supérieure descend à moi, cela me donne cette envie et m’apporte la capacité de l’unité.

Laissez la Lumière travailler sur vous, faites vos propres efforts, grâce auxquels la Lumière vous influencera et vous changerez: toutes vos pensées vont commencer à viser l’union.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 18/04/2011, Lettre Baal HaSoulam n°10

Pharaon: l’esclave fidèle du Créateur

Dr. Michael LaitmanSi nous pouvions voir le jeu que le Créateur joue avec nous, nous comprendrions que tout ce qui se passe dans notre vie est destiné à nous préparer à l’objectif unique: la nécessité de faire appel au Créateur. Et la force qui nous développe peu à peu et nous oblige à faire appel à lui est appelé «Pharaon», l’esclave fidèle du Créateur.Pharaon nous fait sournoisement des blagues, nous donne des coups et des obstacles le long du chemin: c’est tout le travail de Pharaon. Notre avancement dépend de la façon dont nous acceptons ces coups, les déceptions, et les possibilités. Nous ne devrions jamais regarder quelque chose comme un événement fortuit, mais voir « la main guidante  » du Créateur et réfléchir à la façon d’y réagir. Clarifier ces situations est ce qui nous aide à avancer.

La clarification se fait uniquement par le biais de notre connexion, car alors seulement nous avons un point de vue correct qui nous permet de comprendre ce que le Créateur veut. En fin de compte, Il demande que nous nous unissions « comme un homme dans un cœur ». Si on regarde tout ce qui nous arrive, de ce point de vue, nous allons rapidement et correctement révéler ce que la force supérieure veut de nous. C’est très simple, mais seulement si une personne n’échoue pas et voit tout ce qui lui arrive de ce point de vue correct.

Tous les coups et les préoccupations sont de nous conduire vers l’acquisition de la qualité du don sans réserve. Nous venons pour le bien de notre égoïsme et de notre fierté, jusqu’à ce que tous ces coups et changements forment une attitude correcte en nous qui nous permette de comprendre où nous en sommes par rapport à la force du don sans réserve.

Mais dès l’instant où nous changerons, nous comprendrons que tout cela a été fait par amour. Le Créateur n’a pas voulu affirmer son pouvoir et nous faire plier. Il n’était pas jaloux de notre amour et de notre engagement à Pharaon. Ce n’est que son grand amour pour nous qui l’a forcé à nous apprendre progressivement. Et Il a souffert plus que nous de tout ce qui nous arrivait, comme les parents souffrent en donnant à un enfant malade des piqûres et un médicament amer.

Il n’y a jamais eu ni ne pourrait y avoir un traitement négatif du Créateur. Il n’y a que l’amour absolu.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 20/04/2011, Lettre n°10 du Baal HaSoulam