Category Archives: Travail en groupe

Seuls les héros entreront dans le Palais du Roi

Dr. Michael LaitmanLe Baal HaSoulam, « Introduction à l’étude des dix Sefirot », Point 133: Et seuls les héros parmi eux, dont la patience a enduré, ont vaincu les gardes et ont ouvert la porte. Et ils ont été immédiatement récompensés en voyant le visage du roi ….Question: Quel est le degré de la « patience endurée »?

Réponse: Une personne arrive à la sagesse de la Kabbale en « mourant  » pour obtenir tout et tout d’un coup, mais quand il ou elle ne réussit pas, ils commencent à se mettre en colère envers eux-mêmes, le Créateur, et le monde entier. C’est ainsi que s’exprime le désir égoïste, fort et vigoureux, d’une personne quand elle se rend compte qu’elle n’a aucune chance d’être remplie car elle est totalement opposée à la source du contentement.

Le degré de la patience se forme dans une personne quand elle commence à comprendre ce que le chemin spirituel implique et qu’elle conçoit la nécessité de chaque étape. Comme si avec une pince à épiler, grain par grain, elle recueillait ses impressions accumulées, pleinement consciente que, sans elles, elle ne peut pas réunir les «éléments constitutifs» de son âme. Après tout, l’âme d’une personne contient en elle des milliers de différents détails, dont chacun doit être affiné, et c’est pourquoi il est impossible de sauter par-dessus un certain stade.

Le Baal HaSoulam écrit que c’est seulement celui qui marche sur un long chemin vers des corrections qui gagne le plus en raison, du fait qu’il ou elle subit plus profondément des discernements. En fait, notre âme n’est pas seulement un puzzle à deux dimensions, mais plutôt une structure complexe qui se développe en profondeur dans tous les sens parce que chaque âme doit contenir toutes les âmes en son sein.

Il s’agit d’un espace spirituel multidimensionnel où une personne avec son corps est reliée à absolument toutes les âmes, comme si à ses côtés il n’y avait personne d’autre. Par conséquent, une personne doit effectuer de très grands discernements.

Donc, la mesure de la patience n’implique pas le degré de votre sang-froid ou, au contraire, de votre impatience. Le Créateur est une loi immuable de la nature, et il n’y a rien que vous puissiez faire. Par exemple, en vérité, vous pouvez hurler contre une machine tout ce que vous voulez, quand vous ne pouvez pas la faire fonctionner, mais cela n’aidera en rien.

Le degré de patience, c’est quand une personne cherche à obtenir la bonne approche envers son avancement spirituel, avec l’aide de son environnement. En d’autres termes, jusqu’à ce que nous soyons tous unis, notre Kli (récipient) ne sera pas complet, et nous ne serons pas en mesure d’entrer dans les chambres du Créateur. Nous devons atteindre un certain degré minimal, un soi-disant Seah (somme d’efforts). Cela demande de la patience.

Vous devez constamment vous tourner vers le groupe et demander de l’aide et apprendre la patience des autres. Toutefois, c’est seulement considéré comme de la patience, alors qu’en fait, c’est l’engagement mutuel avec les autres.

La patience, c’est quand je sais que je ne vais pas obtenir la spiritualité avant les autres. Je dois travailler avec eux, devant eux, puis, au dernier tour, je vais entrer dans le monde spirituel.

C’est précisément ma conscience d’être le dernier qui définit le degré de ma patience. Il s’agit d’une très importante propriété qui découle du fait qu’il n’y a rien, mais un seul Kli(récipient) et la Lumière, alors que je ne fais seulement que les stimuler vers l’union.

C’est ainsi, quand tout le monde s’efforce d’atteindre le sommet d’une montagne et d’entrer dans le palais du roi, que je ne suis pas en avance sur tous, mais que je les pousse par derrière. Je suis le dernier en ligne. Si je suis disposé à le faire, cela signifie que j’ai l’endurance de la patience. Si j’aide tout le monde, puis après ils se transforment, moi aussi, je serai corrigé.

Nul ne peut venir à la correction avant son environnement. nous considérons que : on est incapable de s’élever au-dessus de son cercle, car il s’agit d’un système sain où toutes ses parties interagissent les unes avec les autres.

Comment, alors, y aura-t-il une partie qui a été corrigée en son sein, tandis qu’une autre ne l’est pas? Par conséquent, plus une personne s’efforce d’élever son environnement, plus il ou elle deviendra exalté. Seul ce type d’approche mène au succès.

En outre, le degré de la patience de quelqu’un est mesuré par sa capacité à transformer la souffrance d’avoir à composer avec soi-même dans le don sans réserve et le plaisir. Dans ce cas, cette mesure de la patience qui a «enduré» ce travail se transforme en un grand Kli (désir).

Après tout, l’impatience est une authentique expression de l’ego qui «brûle» avec le désir d’être comblé et déteste tout ce qui l’empêche d’obtenir un tel accomplissement. Le degré de patience d’une personne apprivoise cet ego, le réforme, et devient le critère de l’avancement spirituel de l’homme.

En fin de compte, la mesure de la patience ce sont les mêmes Kelim non corrigés qui me séparent du Créateur, car c’est en eux que je ressens l’impatience.

Du cours quotidien de Kabbale du 25/02/2011, »Introduction à l’étude des dix Sefirot »

La femme est là où les changements ont lieu

Dr. Michael LaitmanPour influencer les hommes d’une manière saine et puissante, les femmes doivent aussi s’unir, mais elles doivent s’unir avec une compréhension des principes de notre travail et savoir quoi demander exactement aux hommes. Pour ce faire, elles doivent savoir ce qu’est la Lumière que les hommes ont besoin de tirer et de ce qui est à engendrer.Une femme dans la spiritualité est une force encore plus grande qu’un homme. Un homme est juste une force, un écran, alors que la femme est le lieu où toutes sortes de changements se produisent. Elle engendre un nouvel échelon et le nourrit. La conception, le nourrissage, et la maturation vers l’âge adulte, tout cela se situe dans le cadre de la partie féminine de l’âme collective ou individuelle.
En ce qui concerne un homme, il ne délivre que la Lumière. Il est dit qu’il «fournit le blanchiment», et cela complète son rôle, pour ainsi dire. Après cela, il réside au sein de la mère et à travers elle, fournit les efforts pour développer les âmes.

En ce qui concerne la descendance, tout vient de la mère, la partie femelle. Toute la croissance spirituelle passe par une femme, et c’est la partie femelle qui engendre les âmes. La même chose est mentionnée dans la Torah. Par exemple, « Abraham » et « Sarah » sont deux parties de l’âme qui engendrent une nouvelle âme, et leur état plus avancé est considéré comme « Isaac ». Qui lui donne naissance ? De toute évidence, c’est Sarah.

Nous devons fonctionner comme la nature le dicte. Après nous être aligné avec la nature matérielle, nous allons passer à la nature spirituelle, grâce à laquelle nous allons accomplir ce que nous avons décidé de faire sans nous nuire.

Vice versa, le plus nous nous infligeons de mal en nous livrant à notre égoïsme, plus on va crier sur l’«égalité» qui en réalité ruine les familles et la société, et plus nos chances vont diminuer. Certains politiciens peuvent en bénéficier, mais ce ne sera pas nous.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 6/3/2011sur les femmes.

Un puits d’eau vivante

Dr. Michael LaitmanQuestion: Pourquoi est-il beaucoup plus facile de nous élever au-dessus de la répulsion de l’autre dans de grandes Conventions?

Réponse: 1. A la Convention, une personne n’est pas dans son groupe. Elle se dissout dans un océan de gens avec lesquels elle n’a pas eu un contact étroit et n’a donc pas à révéler son mal à leur égard.

2. Aux Conventions nous ne travaillons pas sur la révélation du mal en soi, mais plutôt nous éveillons la bonté. Toutefois, cette bonté vient malgré le mal qui a déjà été révélé et pour que nous puissions acquérir des forces pour l’avenir.

Par conséquent, les personnes qui ne travaillent pas sur elles-mêmes dans le groupe ne se sentent pas conduites à venir à la Convention. Elles ne voient pas cela comme une occasion de progresser. « Que vais-je y faire? Sauter ? Chanter ? Je peux juste regarder la télévision ou Internet à un moment qui me convient! »

En réalité, il y a une grande différence entre la participation virtuelle et physique à la Convention parce que, dans ce dernier cas, une personne dépense de l’énergie, de l’argent, et de grands efforts pour y prendre part. En outre, avant d’entrer dans la sensation du Monde Supérieur, nous ne pouvons pas révoquer l’importance du contact matériel. Par conséquent, la Convention est destinée aux personnes qui désirent y venir avec la réalisation du mal qu’elless ont accumulé avant, ainsi que celles qui désirent y recevoir les forces pour surmonter la réalisation du mal dans l’avenir.

La Torah parle beaucoup de comment dans les anciens temps les gens se réunissaient près d’un puits pour communiquer et établir des connexions. Voilà comment nous devrions nous sentir à la Convention: des gens comme ceux qui sont réunis près d’un puits qui donne la vie dans un désert, et à partir de ce puits nous pouvons recevoir les forces vives de Bina (l’eau est la qualité du don sans réserve, la qualité de Bina).

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 7/3/201, Le Zohar

Ajoutez le Créateur dans le groupe!

Dr. Michael Laitman with StudentsQuestion: Il est très facile de nous unir au cours de la convention, car il semble très naturel ici de nous annuler, de «perdre la tête », pour essayer de communiquer avec d’autres, nous y inclure. Mais il est très difficile de le faire dans votre propre groupe, une fois que vous revenez de la convention. De nombreux problèmes se posent et il devient très difficile de sentir l’essence intime du groupe, tout disparaît soudainement. Comment surmontez-vous cela?

Réponse: Faisons un exercice: Venons à un groupe, asseyons-nous en cercle, regardons-nous, et pensons : « Que fait le Créateur avec nous? » Nous voulons nous unir, nous travaillons dans le groupe, nous avons ouvert un centre de Kabbale, nous avons rassemblé, préparé un lieu de rencontre, et personne ne veut y aller ….

Regardez ce qu’Il fait! Nous ne sommes pas à blâmer pour cela: nous n’avons pas la liberté de la volonté. Regardez comment il nous réveille! Que fait-il pour cela? Pourquoi en a-t-il besoin? Qu’a t-Il a gagner de cela ?

La seule raison pour laquelle vous n’avancez pas est parce que vous oubliez un autre élément qui existe entre vous: la Force Supérieure, le Créateur, qui organise et prépare tout. Ajoutez-Le ! Devenez partenaire avec Lui! Et alors vous comprendrez ce que vous devez faire, comment progresser en étant reliés les uns aux autres et avec Lui. Ajoutez-Le à votre groupe. Je suis sérieux à ce sujet: Il existe parmi vous. Commencer à avoir ce genre de rassemblements d’amis, ces discussions de ce qui se passe entre vous, et alors tout s’éclaircira.

Comment construire un passage vers le Monde Supérieur

Dr. Michael LaitmanToutes nos prières ne peuvent être que pour le désir de donner. Mais quand le désir ne se réalise pas pendant une longue période, une personne atteint le désespoir parce qu’elle existe encore avec des désirs de plaisir.Si j’avais des désirs de don sans réserve, je ne désespèrerais pas. Je serais satisfait par mon anticipation. Mais puisque mes désirs sont égoïstes, mon aspiration au don sans réserve ne me satisfait pas.

C’est quand une personne tombe. Elle dit: Malheur à celui qui abandonne ses efforts avant de les avoir achevés. C’est alors que le groupe doit aider une personne à supporter de sorte qu’elle soit en mesure d’ajouter une autre goutte au-dessus de cette limite de désespoir qu’elle a atteint, peu importe à quel point elle ne serait plus en mesure de le faire. C’est exactement là où elle doit ajouter un peu plus d’efforts – au même endroit où il semblait qu’elle avait atteint le désespoir total, en utilisant la force supplémentaire qu’elle a reçue de l’environnement.

Ce sont ces ajouts qui construisent le passage vers le monde spirituel. Après tout, ils nous éveillent à une prière supplémentaire, à laquelle répond la Lumière qui vient et transforme le désir en un désir de donner sans réserve.

Puis nous commençons à avoir du plaisir du don sans réserve, dans lequel il ne peut jamais y avoir de désillusion! Il n’existe aucune restriction dans le monde du don sans réserve. Le monde entier est en face de vous -allez-y, soyez comblés sans aucune limite, infiniment! Faites tout ce que vous voulez!

Après tout, si votre intention est de donner sans réserve à autrui, alors il n’y a pas de restrictions pour vous.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 6/3/2011, Écrits du Rabash

Où sont les résultats ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Hier, j’ai passé toute la journée à penser au Kli mondial dirigé vers le but. Cela a-t-il contribué à renforcer la garantie mutuelle entre nous?Réponse: Nous ne sommes pas en mesure de voir les résultats de nos actions ponctuelles en cours. Tout ce que nous faisons devient «consommé» par le système commun. Quelqu’un a besoin de passer de nombreuses années de travail, et puis soudain, il obtient le résultat. Pourquoi donc? Il était en train de corriger les choses qui sont très loin de lui, mais elles touchent à l’âme même, son âme. Et il ne sera pas capable de sentir l’âme même au moindre degré jusqu’à ce qu’elle soit entièrement corrigée, même à son plus bas niveau, dans sa couche la plus petite.

Et c’est pourquoi il faut du temps pour connecter toutes les pièces de son âme dans sa perception. Ce n’est qu’alors qu’on les perçoit comme son système.

Hier, vous avez pensé à l’objectif, et vous n’avez pas reçu de résultat. En outre, un mois entier de pensées similaires peuvent finir de la même façon. Mais peut-être le résultat correct est la sensation réelle de son absence, qui évoque une nouvelle impulsion forte en vous.

Nous avons simplement besoin de continuer à travailler. Le système commun est grand et il nous est caché. Nous y investissons nos efforts, sans savoir à quelle vitesse approche le résultat, ni ce qu’il sera. Et la révélation vient tout d’un coup!
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 02/03/2011, Écrits du Rabash

De l’écran terrestre au spirituel

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, chapitre « Yitro (Jethro) » Point 180: … Nous devrions examiner les formes des personnes dans six discernements, et cela afin de connaître la sagesse rigoureusement. Ce sont les cheveux, les yeux, le nez, les lèvres, le visage et les mains, ce qui signifie les lignes des mains.

La science de la Kabbale explique toutes les qualités spirituelles en utilisant des mots terrestres. C’est parce qu’il n’y a pas de mots ou de lettres dans le monde spirituel, mais seulement la sensation, la réalisation, et la compréhension. Par conséquent, nous n’avons pas une autre façon d’exprimer et de transmettre des informations spirituelles et des impressions d’une personne à une autre. C’est pourquoi nous prenons les mots de notre monde parce que notre monde, cette réalité terrestre, est une empreinte de la réalité supérieure et tout ce qui existe dans notre monde a des racines dans le monde spirituel.

Par conséquent, lorsque le Zohar parle des caractéristiques du visage de la personne, de ses organes internes, ou de parties du corps, tout cela décrit les forces correspondantes agissant dans l’espace spirituel, ce qui signifie entre les âmes, à l’intérieur de leur connexion. De cette façon, en utilisant «le langage des branches », nous nous transmettons des informations sur le monde spirituel.

Cela peut être comparé à des forces électriques par lesquelles nous créons une image sur un écran d’ordinateur. A l’intérieur de l’ordinateur il y a des forces électriques, mais pour nous, nous les utilisons pour décrire les images que nous comprenons.

Nous pouvons parler de forces intérieures électriques en utilisant leurs résultats à l’extérieur: en termes graphique, en couleurs, et figures géométriques. Nous pouvons nommer ces forces électriques par leurs images graphiques, même si ce ne sont pas des couleurs, des lignes ou des images. C’est juste que dans leur manifestation extérieure, elles créent ces formes pour nous et nous utilisons les noms de ces formes pour nommer ces forces.

Par conséquent, nous devons comprendre que les auteurs du Zohar ne se livrent pas à la physio-mystique, la physiologie, ou autres choses semblables, mais ont tenu à décrire la structure intérieure de l’âme en détail. Une personne qui est dans le monde spirituel envisage tout ce qui est écrit dans le Zohar dans le sens spirituel, sachant qu’il parle de spiritualité. Elle voit cela parce que l’impression spirituelle est beaucoup plus puissante que celle terrestre. Par conséquent, elle observe l’image spirituelle avant tout.

D’autre part, une personne qui est seulement dans le monde matériel et pour l’instant ne perçoit que la réalité terrestre sur son écran, voit des images terrestres derrière les mots du Zohar.

Ainsi, en lisant le Zohar, nous allons essayer de passer d’un écran à l’autre, à partir de l’écran externe sur lequel les images terrestres nous sont représentées, à la structure interne de l’âme. Essayons d’imaginer les qualités de l’âme. Et même si nous ne comprenons pas de quoi parle le Zohar, nos efforts évoquent la Lumière qui nous corrige.

Le Baal HaSoulam écrit ce qui suit dans « Introduction au Talmud des Dix Sefirot: donc nous devons nous demander, pourquoi alors, les kabbalistes obligent-ils chaque personne à étudier la sagesse de la Kabbale? En effet, il y a une chose importante, et digne d’être publiée: il y a un merveilleux remède précieux pour ceux qui s’engagent dans la sagesse de la Kabbale. Bien qu’ils ne comprennent pas ce qu’ils apprennent, grâce à l’aspiration et au grand désir de comprendre ce qu’ils apprennent, ils éveillent sur eux-mêmes les Lumières qui entourent leurs âmes.

Notre désir doit être non pas de comprendre, mais de ressentir cette image spirituelle intérieure. Par ce désir même nous attirons la Lumière de là -bas, qui nous corrige. Et puis nous entrons dans la sensation de ce monde intérieur.
De la 2ème partie du cours quotifien de Kabbale du 4/03/2011, Le Zohar

S’élever à la brisure

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il y a des états que tous les groupes traversent, y compris les groupes d’enfants. Nous estimons que nous avons atteint un certain niveau d’unité, puis notre égoïsme se développe et tout s’effondre, et donc nous perdons confiance. Comment peut-on l’acquérir à nouveau?

Réponse: Il s’agit d’un bon état. Nous avançons sur le chemin spirituel et de l’union afin d’acquérir le monde spirituel ensemble. En d’autres termes, nous unissons nos forces égoïstes dans l’intention de percer dans la spiritualité et d’atteindre le Créateur. Nous pensons que c’est notre initiative, que nous menons.

Mais alors nous commençons à révéler la haine, la répulsion, et les problèmes entre nous. C’est parce que nous devons réaliser que nous sommes incapables de donner sans réserve, que nous sommes des égoïstes qui ne voulons pas nous unir sauf s’il existe un objectif permanent devant nous qui est clair pour notre égoïsme.

Lorsque nous cherchons l’union, nous avons parlé et pensé au sujet de la spiritualité, et nous l’avons étudié en cours. C’est ainsi que nous nous sommes «ruinés» nous-mêmes car nous avons attiré la Lumière d’en-bas dans la brisure égoïste, et en raison du déséquilibre, et de la différence de qualités entre les deux, la rupture s’est naturellement développée. Nous l’avons révélée.

C’est alors que nous devons comprendre que nous avons découvert la vérité et que nous nous sommes élevés du niveau matériel vers le niveau de la rupture. Si maintenant, à ce niveau, nous commençons à nous unir les uns aux autres au moyen de la même Lumière, nous allons appliquer la méthode de la correction et révéler la réalité spirituelle dans les Kelim corrigés. C’est là où on commence à faire des corrections, alors que jusqu’à présent il n’y avait tout simplement rien pour nous corriger, parce que nous nous unissions avec notre égoïsme, en étant heureux de voir combien c’était amusant

Toute personne qui atteint la rupture et agit contre son égoïsme doit s’unir avec les amis, malgré sa répulsion. C’est uniquement possible d’y arriver avec l’aide de la Lumière Supérieure. Cela me séparait des autres et maintenant je dois sentir que cela me réunit avec eux. Dès que cela arrive au plus petit degré, je vais commencer à ressentir le monde spirituel. Après tout, le lien entre nous est déjà la spiritualité.
De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale du 3/3/11 sur la confiance.

Commencez à vivre dans la spiritualité

Dr. Michael LaitmanA mesure que nous avançons sur le chemin spirituel et que nous passons par différents états, nous sommes comme des bébés parce que nous ne savons pas comment nous développer ou ce qui nous arrive, et cela nous rend perplexe. C’est ce qui arrive aux petits enfants: Ils sont prêts à accepter tout ce que vous leur dites car comment pourraient -ils connaître la vérité? Ils sont complètement en votre pouvoir.Dans le monde spirituel nous passons par les mêmes états « infantiles ». Donc que nous reste-t-il à faire ? Après nous être efforcé de comprendre quoi que ce soit par la raison et la bonne organisation de notre travail, comme dans toute science, nous devons réaliser que dans la Kabbale un scientifique est une personne qui a développé les qualités spirituelles de la perception pour ressentir le monde duquel il est parti à la recherche.

Par conséquent, en approchant l’étude, nous devons penser à la Lumière qui nous ramène vers le bien. Cela nous permettra d’entrer dans la sensation, et puis aussi pour entrer dans la compréhension du monde qui se révèle à nous. D’abord nous ressentons et puis nous comprenons ce que nous ressentons.

On peut voir ceci avec des bébés: d’abord, ils se sentent seulement «bon » ou «mauvais», et rien que ça. Plus tard, ils commencent à comprendre ce que cela dépend de comment on se rapproche du bien et on évite le mal, et ainsi de suite.

Les sensations viennent d’abord, avec des sensations d’accomplissements spécifiques à l’intérieur du désir. Mais pour être comblé, le désir doit changer sous l’influence de la Lumière, allant de la réception au don sans réserve. A ce degré on commence à ressentir l’épanouissement spirituel, la satisfaction par la qualité du don sans réserve, la réalisation par le don sans réserve.

Par conséquent, il nous est interdit de regretter le fait que nous ne comprenons pas le matériel que nous étudions non plus que les voies de notre travail. Quelqu’un qui pense qu’il ne comprend rien est un imbécile. Quelqu’un qui est fier de savoir, de comprendre et de percevoir , et qui quitte le cours rempli d’énergie, de compréhension et de fierté, est celui qui doit se rendre compte combien il est faible dans cet état parce qu’il n’y a pas de prière ni de demande dans son cœur, et donc aucun progrès.

Précisément au moment où une personne éprouve un manque d’accomplissement, un sentiment de sa propre insignifiance, un manque total de compréhension ou de sentiment, et de la confusion, quand il est dans un brouillard total et ne comprend pas ce qui lui arrive, c’est à ce moment qu’il est dans les meilleures conditions possibles pour que la Lumière Supérieure l’influence. Ces moments ne nous arrivent que par instants. Au début, nous ne les aimons pas beaucoup, mais plus tard, nous commençons à les valoriser.

Alors que devons nous préparer avant l’étude? C’est le désir de changement. En changeant nos sensations nous comprenons où nous sommes et ce qui se passe. Mais nous devons d’abord sentir et être dans l’état spirituel, ce qui signifie vivre dans des actions de don sans réserve.

De la 2e partie du cours quotidien de Kabbale du 3/3/2011, Le Zohar

Mode d’emploi de l’égoïsme: Ne pas l’utiliser

Dr. Michael LaitmanAvant que nous arrivions tous en cours, chacun de nous doit s’y préparer. Je me prépare à me mettre sous l’influence de l’environnement maintenant. Il y a de grandes puissances, les pouvoirs du Créateur, dans mes amis, et je tiens à être sous leur influence. Il n’y a que cela qui puisse me changer.L’espace est comme un réacteur, un excellent mécanisme, un service de soins, ou un hôpital tout entier. Il me change, me guérit, et me met en conformité avec le premier degré spirituel. Voilà comment je dois le traiter comme une aide d’urgence dont j’ai besoin en permanence.

Je viens encore et encore afin de recevoir des séances de thérapie, et je guéris progressivement. J’entends de plus en plus, je suis de plus en plus d’accord, et je ressens de plus en plus. Je vois comment en moi des fondations précédemment inexistantes me sont révélées, et je deviens plus sensible à l’environnement dans son ensemble. Je commence à ressentir des phénomènes particuliers qui en viennent, une preuve différente de la présence de la Force Supérieure en lui.

Peu à peu, cela rentre dans mes sensations et ensuite dans mon esprit. De nouvelles impressions s’incrustent dans mes sentiments, et les changements en eux m’amènent de nouvelles idées qui se connectent et s’accumulent en compréhension. De cette manière, j’établis une connexion continue de plus en plus attachée à la Force Supérieure qui se révèle à moi.

C’est pourquoi on a besoin de construire la bonne attitude à l’égard de l’environnement, en particulier au cours de l’étude. C’est la chose la plus importante pour quelqu’un puisque, de ce fait, c’est comme s’il venait à la seule procédure de guérison, comme s’il exécutait la seule action pour la correction qui uisse être réalisée en lui et l’aider à conquérir le monde spirituel. Un homme le «conquiert» en se changeant lui- même. Par conséquent, il est écrit: «Un héros est celui qui conquiert son mauvais penchant » ce qui signifie en le changeant en conformité avec le désir spirituel.

Il n’est pas en notre pouvoir de nous transcender, sans changements intérieurs. Cela ne fonctionne que peu dans notre monde, bien que plus tard nous voyons toujours que cela n’apporte aucun bénéfice réel et permanent. Cela se produit à chaque fois, et puis cela revient comme un boomerang vers un nouvel autre échec afin de nous apprendre la règle simple: toute utilisation de l’égoïsme est à notre détriment.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du 28/02/2011, Écrits du Rabash