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La division du travail

Dr. Michael LaitmanDans la Kabbale, quelque soit l’état, la créature est dans ce qui est appelé un «monde». Nous descendons et remontons l’échelle des mondes d’Adam Kadmon, d’Atsilout, de Béria, de Yetsira, et d’Assiya. Notre situation actuelle est appelée « notre monde ». Tout commence et finit avec l’état du monde de l’Infini. La différence entre les mondes nous parle du but de la création.

L’état initial du monde de l’Infini ne peut être perçu. Il est semblable à une goutte de sperm qui va se développer en fœtus, et donner naissance à une personne. C’est uniquement lorsqu’elle aura grandit, qu’elle atteindra l’âge adulte, l’état de conscience et comprendra où et ce qu’elle est et ce qui lui arrive. Tout cela découle d’un code génétique infime.

Dans le monde de l’infini d’où tout provient, nous sommes dans le même état, comme une goutte de sperm. Ensuite, nous passons par le second état, le stade de développement. Enfin, dans le troisième état, nous nous élevons au plus haut degré et, ensemble, comprenons un énorme désir appelé Adam.

Adam vient du mot «similaire». En d’autres termes, nous sommes tout à fait semblable à la Lumière, le Créateur. La Kabbale nous dit que pour y accéder, cet état est obligatoire.

Nous pouvons déjà voir le début de cette ascension dans notre état actuel. Après être descendu de haut en bas, nous devons maintenant arriver à la Makhsom, la barrière avant l’ascension. Nous sommes debout devant elle avec toute l’humanité.

Ce n’est pas grave qu’il n’y ait que plusieurs millions de personnes dans le monde intéressées à entrer dans le monde spirituel. Le reste de l’humanité est poussé en avant par la souffrance. Notre monde entier est pris en chasse par la souffrance c’est pourquoi nous allons de l’avant par notre propre aspiration au lieu de souffrir. C’est la différence entre nous et le monde en général. Contrairement à la masse, on avance avec notre propre aspiration. Notre désir nous tire vers l’avant.

Ainsi, il y a deux forces qui nous font avancer vers le but. La première force nous pousse et attire, tandis que la seconde force nous presse. Cela aussi existe partiellement en nous. Nous sommes partiellement poussés par derrière et partiellement nous avançons de notre propre gré. Cependant, les masses ne sont poussées en avant que par la souffrance.

Telle est la «division du travail »: Nous devons avancer, nous devons nous organiser, nous devons comprendre ce que la nature exige de nous. Ce qu’elle exige, c’est de révéler, de découvrir ces états d’exaltation, de s’adapter à ces états, et d’accéder au niveau suivant vers l’éternité et la perfection. La nature nous tire vers cela.

Dans le même temps, nous devons penser à aider les masses qui n’ont pas cette possibilité, qui éprouvent des souffrances et une énorme pression et n’ont aucune idée de ce qui les attend.

De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Un monde transparent

Dr. Michael LaitmanQuestion: Dois-je corriger les désirs qui se déroulent dans mes relations avec d’autres personnes aujourd’hui, comme ceux de richesse, puissance et connaissance?
Réponse: Non, vous ne devez pas. Vous ne considérez pas ces désirs. Pourquoi devriez-vous? Laissez-les. Après tout, ils apparaissent dans chaque personne individuellement dans une combinaison unique, tandis que vous devez corriger votre attitude envers les autres comme un tout, sans la casser en plusieurs parties.
Traitez vos désirs simplement. Tout d’abord, vous devez atteindre le degré de pur don sans réserve : «Ce que vous détestez, ne le faites pas à votre ami», qui signifie ne pas prendre plaisir à la souffrance de l’autre.
En tout cas, que j’en sois conscient ou pas, je préfère toujours regarder les autres. Si une personne est plus faible que moi, je me réjouis, et si je suis plus faible que lui ou elle, je souffre. Ainsi, ma priorité est d’atteindre un degré où j’arrête de me comparer aux autres. Je ne veux pas les mesurer envers moi.
Lorsque je gagne une telle attitude, le monde prend une forme très différente à mes yeux. C’est comme si je déchirais un voile, que je prenais un filtre hors de ma perception et que j’ouvrais tout grand un nouveau monde. J’ai soudain l’occasion de voir les autres comme n’ayant aucun lien avec moi, avec mon ego. J’ai éliminé tout avantage personnel, tout intérêt.
Je ne mesure pas une personne à la façon dont il ou elle regarde, ce qu’ils portent, ou comment ils agissent. Je ne les regarde pas du tout. J’ai neutralisé toutes nos relations. Le monde est plein d’opportunités. Quelles sont les possibilités? Je ne sais pas pour l’instant. En fait, je n’ai besoin de rien. J’existe simplement avec les autres et je ne leur fais rien que je détesterais pour moi-même.
C’est un degré spirituel très, très transparent et purement spirituel, car il se déploie au-dessus de tous les désirs matériels d’une personne. À l’extérieur, il est absolument indétectable, mais vous voyez le monde différemment maintenant.
Il est difficile de décrire ses contours. Les gens souffrent-ils à vos yeux? Sont-ils tous justes, ou les triez-vous toujours en bons et en mauvais ? C’est très compliqué à expliquer quelle image intérieure apparaît chez une personne quand il ou elle retire le filtre égoïste.
Cependant, d’une manière ou d’une autre, vous êtes confrontés à une réalité totalement différente, un autre type de relation entre les gens. Après tout, tout le monde juge par ses propres défauts, tandis que si vous vous êtes débarrassés d’eux vous voyez le monde non faussé par le faux miroir égoïste.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 20/06/2011, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Deux paradigmes, deux mondes

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Préface à la sagesse de la Kabbale », Point 11: Maintenant vous pouvez comprendre la véritable différence entre spiritualité et corporéité: Tout ce qui contient un désir complet de recevoir, sous tous ses aspects, qui est Behina Dalet, est considéré comme «corporel ». C’est ce qui existe dans tous les éléments de la réalité devant nous dans ce monde. Inversement, tout ce qui est au-dessus de cette grande mesure du désir de recevoir est considéré comme «spiritualité». Ce sont les mondes ABYA – au-dessus de ce monde et toute la réalité en leur sein.
Là, où le désir de profiter, l’intention de recevoir pour soi-même, règne, où le gain personnel existe, où je regarde la réalité, moi, le monde, et les autres à travers le paradigme égoïste, par l’intention de « que puis-je en obtenir ? » qui est inhérente à moi, là, je vois le monde corporel. Je suis né et j’ai grandi comme ça, et je ne peux pas regarder les choses différemment.
Je reconnais que ce qui semble bon pour moi, ce qui est utile ou dangereux et nuisible. En bref, je ne vois que ce que par quoi mon désir de profiter peut tirer du plaisir, ou de quoi il devrait s’éloigner pour éviter la souffrance. Je ne remarque pas à qui je peux donner, et je ne vois que de qui je peux recevoir. Cette image présentée devant moi est appelé «ce monde».
Si je change de paradigme, ma perception de la réalité, et que je souhaite regarder du point de vue de « à qui et combien je peux donner », alors je vois déjà le monde futur, au-dessus de notre monde. Ensuite, bien sûr, je vois d’autres formes, différentes relations que j’imagine, dans la spiritualité. C’est ce qu’on appelle le monde spirituel.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 20/06/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Comment des cellules altruistes produisent-elles un égoïste?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Mon corps est constitué de multiples cellules qui sont programmées en permanence pour «penser» à l’organisme en entier au lieu d’elles-mêmes. Chaque cellule fonctionne comme si elle était certaine que ce dernier lui donnera tout ce qu’il faut, comme dans la garantie mutuelle.
Comment cette masse de cellules produit-elle finalement mon « moi » qui leur est complètement opposé et qui désire recevoir pour sa propre satisfaction? Quand cette commutation se produit-elle ?

Réponse: En d’autres termes, il y a un système qui comprend les degrés minéral, végétal, et animé, régis d’En-Haut par la nature, et cela reste dans l’harmonie et la garantie mutuelle. Qu’est-ce qui se passe avec le degré parlant ? Il semble que vous puissiez faire ce qui vous plaît et vous éloigner de cela, en ne répondant à personne, comme si tout dépendait de vous.
Aujourd’hui, dans notre monde, nous commençons à comprendre et à prendre conscience du fait que le niveau parlant exige une correction, tout comme l’ensemble des autres niveaux qui le précèdent, qui fonctionnent dans le bon sens par la nature. Les degrés minéral, végétal et d’animé à l’intérieur de nous et dans la nature qui nous entoure existent bel et bien dans la garantie mutuelle. Vous n’avez rien d’autre à corriger sauf l’intention au degré parlant.
Question: Donc, ça veut dire que mon corps est spirituel, tandis que seulement mon « moi » est corporel?
Réponse: Votre corps est spirituel, et vous ne devez pas le corriger. À son niveau, il agit comme quelque chose de spirituel. Dans les phases un, deux et trois de l’expansion de la Lumière Directe, il n’y a pas encore de récipients. Il n’y a pas de volonté, par conséquent, il n’y a pas de séparation avec la spiritualité.
Cela pourrait être comparé à des degrés de notre corps pour lesquels la correction n’est pas nécessaire. Ils ont des défauts que nous projetons sur eux à partir du quatrième niveau, le niveau du parlant, et donc nous les altérons. Toutefois, cela ne veut pas dire qu’ils soient non corrigés.
Nous endommageons la nature, et nous la considérons comme endommagée par la suite. Cependant, c’est nous qui l’avons fait! Quant à la nature elle-même, elle reste toujours en balance, en équilibre. Nous observons la façon dont un animal dévore un autre, et dans notre esprit, c’est un acte mauvais. Cependant ça ne l’est pas. Si nous voulons prendre le temps d’examiner à fond tout cela, nous verrions que c’est leur façon de prendre soin les uns des autres, en nettoyant la nature, et finalement en vivant en paix puisque tout découle de l’équilibre des forces.
Ainsi, seule la quatrième phase, l’humain dans l’homme, doit être corrigée. Les trois premiers degrés sont corrigés en Lui, et si la quatrième phase retourne vers le Bien, nous allons voir le monde comme un corps parfait, y compris l’homme et tout ce qui existe.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 20/06/2011, «Préface à la sagesse de la Kabbale »

Le travail quotidien

Dr. Michael LaitmanQuestion: Les trois dernières conventions en Italie, en Espagne, et à Moscou étaient spéciales. Que devrait faire le groupe maintenant?
Réponse: La fin des Conventions signifie que maintenant vous avez à vous élever au niveau de cette convention dans votre état «quotidien». Il nous semble nous être tirés nous-mêmes vers le haut sur la barre, et maintenant nous devons nous y tenir sur nos pieds.
En d’autres termes, nous avons mis une échelle jusqu’à l’étape suivante et avons grimpé au sommet. Voici mon état actuel:

 Nous avons déployé des efforts pendant la convention et avons à peine fait là-bas. Et maintenant, nous devons nous tenir debout sur ce même échelon-tous ensemble.

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C’est notre travail quotidien jusqu’au prochain congrès. Dès que nous nous tiendrons debout, dès que nous maîtriserons cette étape, nous serons prêts pour cela.
Nous ne devrions pas maintenir cela automatiquement, simplement en mettant une croix sur une date dans un mois ou deux. Peut-être que cela viendra à échéance dans une semaine ou deux, ou au contraire, dans 6 mois; tout dépend de la rapidité avec laquelle nous nous rendrons compte et nous maitrisons le potentiel de notre ascension vers le sommet. Tout le monde doit le maîtriser en soi-même.
Quand j’étais à la convention, toute l’ascension a été incarnée pour moi dans notre groupe mondial. Je me suis uni avec les amis et grâce à cette unité je me suis élevé plus haut.

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Cependant, c’est arrivé sous l’influence de la communication, de la société, de l’environnement extérieur. Je me sentais prêt à fusionner avec eux, d’être avec eux. Au moins, il y avait des minutes comme ça et peut-être même des heures.
Maintenant, n’étant pas sous l’influence des amis, je dois faire cela en moi-même: me lever de mes genoux et me tenir sur mes pieds. C’est un travail sérieux et minutieux quand je sens que la charge que j’ai reçue de ses amis vit en moi, m’aide avec mon groupe et le groupe mondial dans la diffusion et dans les études, et tout le temps me donne de l’énergie de sorte que j’agis de concert avec eux.

L’unité qui a eu lieu là-bas, à la Convention, sous l’influence externe, doit se refléter dans ma réalisation.

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Du cours quotidien de Kabbale à Moscou 16/06/2011, Écrits du Rabash

La matrice globale: il n’y a pas de temps pour nous-mêmes

Dr. Michael LaitmanLa crise est venue dans le monde entier, et les gens le sentent, ils sentent que les choses s’aggravent pour eux.Et en effet, cela n’ira pas mieux tant que nous ne commencerons pas à le corriger par l’harmonie avec le Créateur ou avec la Nature environnante, ce qui est la même chose.
C’est pourquoi nous devons rechercher des gens qui vont répondre à notre appel, nous avons besoin de diffuser, «jeter l’information tout autour», et de mieux utiliser l’Internet comme moyen. Internet est pratiquement notre seule opportunité d’être partout gratuitement. Tout d’abord, nous devons nous mettre en ordre, mais d’autre part, lorsque vous commencez à organiser les autres, vous aussi vous vous organisez.
La première chose dont nous avons besoin pour notre travail, c’est l’unité intérieure, et bien sûr l’aspect le plus important de notre travail est la diffusion. La crise nous montre clairement que nous avons besoin de davantage de prendre soins des autres que de nous-mêmes. Nous allons atteindre l’objectif plus rapidement en descendant l’avenue la plus fiable si nous diffusons la Kabbale. Grâce à la crise qui approche, le Créateur nous montre que nous n’avons pas de temps pour nous-mêmes. Nous avons seulement le temps pour le monde: en l’organisant, nous allons nous organiser et nous corriger nous-mêmes.
La crise mondiale est devenue évidente depuis seulement quelques années. Pendant longtemps, les écologistes ont crié que nous étions en difficulté, mais c’est spécifiquement la crise économique qui nous a mis dans la panique. Pourquoi la crise économique? Parce qu’elle reflète les liens entre les gens égoïstes: lorsque ces connexions deviennent globales et intégrées, cela devient un problème.
Qu’est-ce que l’économie? Il s’agit d’un jeu, une expression de notre connexion égoïste: la somme que  chacun de nous veut, mais qu’il est incapable de produire, et qu’il fait seulement grâce à ce que permettent des obligations économiques égoïstes et des relations obéissant au principe de « ce qui est à moi est à toi et ce qui est à toi est à moi ». L’économie est de l’égoïsme pur dans sa forme claire, crue et réelle. Et quand soudain nous entrons dans un état global et intégré, nous découvrons que cet état lui est complètement opposé.
Nous pouvons négocier n’importe quoi, même les armes atomiques – sans peur. Mais nous sommes fondamentalement incapables de négocier l’économie: tout le monde tire la couverture vers soi. Comment peut-il en être autrement ?
C’est notre principal problème. L’économie se manifeste déjà dans le monde comme un système global de connexion mutuelle, intégrée, interconnectée et les gens ne sont pas encore prêts pour cela.
C’est la plus grande discorde qui puisse exister dans notre monde, la démonstration la plus grande et la plus intense de notre non-conformité avec le système qui se manifeste maintenant devant nous. Nous sommes piégés dans un filet, une matrice analogique, où toutes les parties dépendent les unes des autres. Nous sommes incorporés contre notre volonté, nous sommes maintenus à l’intérieur par les liens séculaires de l’économie égoïstes comme avant, et nous n’avons aucun moyen de nous échapper. C’est la nature qui nous défie en nous montrant clairement que: « Les gars, le temps est écoulé. »
Nous avons besoin d’avancer par nous-mêmes et d’allèger cet état en amenant l’humanité à la pleine conformité avec cette matrice par des explications, l’éducation, et ainsi de suite. Si on ne bouge pas dans cette direction, même d’une moindre façon à la mesure de nos capacités, alors la crise se rapprochera encore.
La matrice possède son propre programme pour se rapprocher de nous, et comme résultat, de plus grandes contradictions se produisent dans le monde au point de vue des révolutions, de guerres, de différents cataclysmes , et ainsi de suite. L’éveil d’un volcan provoque de graves conséquences à l’échelle mondiale. Que faire si 20 à 30 volcans entrent en éruption? Nous sommes les otages de l’inconnu, on est assis sur un baril de poudre-notre Terre avec des forces titanesques qui bouillonnent à l’intérieur. Nous devons comprendre cela et ne pas provoquer une attitude dure de la nature à notre égard. Pourtant, au contraire, nous perturbons son équilibre, et pas seulement au sens écologique.
C’est pourquoi tous nos groupes, et chaque personne qui étudie avec nous, doivent diffuser. La Nature elle-même nous oblige envers elle. C’est la seule façon pour nous de nous donner une chance d’approcher la matrice globale.

Du cours quotidien de Kabbale de Moscou le 14/06/2011, Shamati n°4

Le meilleur principe de progression

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment une femme peut-elle trouver le manque de désir pour la spiritualité, si elle sent qu’elle est heureuse et épanouie?
Réponse : Si une personne se sent heureuse et comblée, elle n’a besoin de rien d’autre. Cependant, si l’on se sent heureux et comblé, mais en même temps, on comprend que son état ​​est un mensonge et une tromperie, alors il faut lire et à écouter ce qui est dit dans les articles kabbalistiques. Ils parlent de nos états futurs, états par lesquels nous seront obligés de passer, soit par la force, soit par notre propre volonté. Si on lit ces articles, si l’on s’inclut dans l’œuvre commune, si l’on participe aux leçons, alors on est lié pour développer désirs supplémentaires.

Cela signifie que vous devriez vous sentir heureux, épanouis et joyeux, mais en même temps, vous devriez toujours aspirer à un accomplissement  et à une joie encore plus grands. C’est le meilleure principe de progression.

De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11

Se comprendre mutuellement et découvrir le Créateur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Nous sommes tous composés de parties mâles et femelles. Comment puis-je arranger les parties masculines et féminines en moi pour jouer le rôle adéquat dans la relation au groupe des hommes?
Réponse: C’est exact, nous sommes tous constitués de parties féminines et masculines. Si un homme et une femme n’existaient pas au sein de chacun de nous, nous ne serions pas en mesure de communiquer l’un avec l’autre. Chaque molécule, chaque atome et chaque particule se composent de deux parties opposées, sinon ils n’existeraient pas.

Je peux communiquer et comprendre les femmes uniquement parce qu’il y a une part féminine en moi, en plus de ma part masculine dominante. Sinon, je ne serais en aucune façon capable de comprendre ce qu’elle est. La brisure du désir commun (Kli) nous permet d’être composé de parties opposées, qui à leur tour, nous permettent de nous contacter, de nous connecter, puis de nous unir.

Pour cette raison, on a besoin d’imaginer à l’intérieur de soi la forme du sexe opposé, la partie opposée, et d’utiliser cette image pour entrer, si je suis de sexe masculin, dans la partie féminine, afin de comprendre, de percevoir et de voir ces demandes, ces désirs intérieurs, ces aspirations, et essayer d’être plus sensibles à eux. Et la même chose s’applique aux femmes.

Les femmes sont très souvent critiques et exigeantes envers les hommes. Les hommes ont besoin d’être traités un peu comme des enfants et les femmes ont besoin d’être un peu comme les mères. C’est juste, plus correct.

Un homme est toujours sous l’influence d’une mère ou d’une épouse. Nous pensons qu’il est complètement libre, mais en réalité ce n’est pas vrai. Dans une société correcte, d’abord la mère puis la femme contrôle un homme. Ceci est vraiment une société adéquate, car une femme est plus proche de la nature, elle fait moins d’erreur, et elle est plus équilibrée. Je parle d’états idéaux, que la nature nous a pratiquement donnés. Et c’est pourquoi nous devons être plus sensibles à l’autre.

Nous commençons à comprendre le Créateur, quand nous avons une bonne connexion avec l’autre. Le Créateur est atteint en tant qu’élément commun entre nous, qui se compose de deux parties. Il est appelé « Boré», des mots «Bo» et «», qui signifie «viens» et «vois». Ceci est le nom du Créateur. Que signifient «viens» et «vois» ? Atteignez cette qualité et vous Le découvrirez en vous- le Créateur. Et comment allons-nous L’atteindre ? Nous le faisons notamment grâce à une connexion mutuelle.

C’est pourquoi une compréhension mutuelle et correcte, en devenant nettement de plus en plus proche les uns des autres dans le but de révéler le Créateur, nous amènera à l’objectif.

De la 2ème leçon de la Convention de Moscou 10/06/11

Reprendre conscience

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale ne se dévoile pas par elle-mais parce que nous la découvrons dans notre développement. Il est spécifié que, selon la structure de l’univers, nous devons atteindre notre point de départ à nouveau.

Initialement, un seul désir a été créé, et ce premier état est appelé le monde de l’Infini. Dans cet état, le désir et la Lumière qui crée le désir existent dans une similitude absolue, la fusion et la complémentarité mutuelle. Ici, le désir est rempli par la Lumière, mais c’est uniquement dans l’état conçu de la future créature. Elle ne sent toujours rien.

Ainsi, au début, elle doit devenir opposée au Créateur, opposée à la Lumière. Pour se détacher complètement de la source, la créature passe par cinq étapes de développement appelés mondes. Ainsi, de cette descente le désir survient, c’est son éloignement cohérent depuis son état originel.

Le premier monde est appelé Adam Kadmon. Adam est le prototype d’un être humain à venir. Puis vient le monde d’Atsilout, le monde de la création, suivie par Briya, le monde de l’émanation, Yetsira, le monde de la formation, et Assiya, le monde de l’action. Ce sont les cinq mondes, cinq descentes consécutives, l’épaississement, la dissimulation, et le départ de la Lumière de la volonté qui l’emplit. Chaque état suivant est comme le monde de l’Infini, sauf que la lumière existe dans une forme plus cachée.

Même maintenant, nous sommes dans le monde de l’Infini, car il n’y a rien d’autre. C’est seulement que cet état nous est caché derrière de nombreux écrans intérieurs. Nous devant les ouvrir, les décoller, puis, progressivement, nous commençons à ressentir la vraie forme.

Ceci est similaire à l’état d’une personne qui git inconsciente. Ceci est notre 2ème état, ici, dans ce monde. Nous sommes dans la dissimulation complète ici, comme si nous avions perdu connaisasnce et que nous existions dans une sorte de fluctuations internes, en imaginant des choses.

Si nous nous exerçons d’une façon particulière et nous retrouvons la conscience, nous nous élèverons à notre état initial. C’est ce qu’on appelle le troisième état. C’est aussi le monde de l’Infini. On y accède en gravissant exactement les mêmes étapes des mondes, par lesquels nous sommes passés lors de notre descente lorsque nous avons perdu le sentiment de perfection, la présence complète de la Lumière. Progressivement, en gravissant les mêmes marches, nous connaîtrons le niveau, le passage de notre état inconscient à un état conscient.

La première sortie de l’état inconscient vers la conscience est appelée la barrière, Makhsom. La chose la plus importante pour nous est de traverser cette Makhsom, pour sortir de l’état de détachement complet de la perception de la nature toute entière.

Ensuite, nous sentirons la nature uniquement sous la forme de notre monde et ne la percevons qu’à travers les désirs spirituels. Nous fairons l’expérience du monde tout en étant dans un état totalement déconnecté, sans utiliser les outils que nous avons à notre entière disposition.

Nous ressentons à travers nos cinq organes des sens: l’odorat, le toucher, la vue, l’ouïe, le goût. Ainsi, le sentiment de soi passe par notre corps animé. Puis, à l’intérieur, une image spécifique apparaît dans notre esprit. A l’arrière de notre cerveau, nous avons une sorte d’«écran» sur lequel tout ce que nous percevons est projeté. Tout ceci s’ajoute en une seule image du monde.


Ce n’est pas ce que nous voyons lors de la sortie de l’état d’inconscience. Dès que nous avons franchi la Makhsom, nous commençons à ressentir des états complètement différents. Nous commençons à sentir la Lumière à l’intérieur. Notre désir reçoit le plaisir de l’atteinte, la connaissance sur le monde réel, et ensuite un tableau précis est tracé l’intérieur de nous.

Ainsi, le plan du Créateur, l’intention originelle de la Lumière, est de créer le désir (la Lumière est primordiale, le désir est secondaire) afin que ce désir, ce qui signifie que  la créature devient égale à la Lumière, en état, en puissance et en sensations. Naturellement, cet état est au-dessus de notre monde, c’est au delà du temps, de l’espace, du mouvement, et surtout de la division de la vie, la naissance et la mort. Il est au-dessus de tout cela.

En découvrant ce nouveau sentiment intérieur, nous nous ressentirons existant éternellement, comme toute la nature. Nous cesserons de nous identifier comme un «animal» qui existe dans ce monde. Il disparaît de notre perception comme la plus petite de nos sensations.

Ainsi reprenant conscience, une personne peut en quelque sorte imaginer et se rappeler ce qui lui est arrivé. Cette sensation reste quelque part, mais elle est si petite, si insignifiante, si faible en puissance qu’elle est réprimée par la conscience de l’existence dans un monde nouveau, infini, éternel et parfait. Il s’agit de la Makhsom que nous devons traverser.

 De la 1ère leçon de la convention de Moscou du 10/6/11

Ensemble vers la lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Quels efforts doit faire une femme afin que la Lumière la corrige?

Réponse: Elle doit faire comme toutes les autres femmes et hommes, participer au mouvement vers la Lumière. Et elle doit le faire avec son désir! Non en criant ou en ayant des crises de colère, ou en faisant toute sorte de mouvements, mais seulement par le désir intérieur.

Rien n’existe en dehors du désir. C’est la seule chose qui fonctionne. Si vous n’agissez pas avec votre désir, de l’intérieur, alors en faisant des actions physiques extérieures physiques, vous ne corrigerez rien.

 
De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11