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Une formule simple pour la vie spirituelle

Dr. Michael LaitmanSi vous ne voyez pas une aspiration forte pour la spiritualité dans vos amis, si vous ne devenez pas impressionné par l’environnement, ou inspiré vers le don sans réserve, cela signifie que vous ne vous investissez pas dans l’environnement.Commencez à vous investir dans les amis et vous verrez comment ils vous influencent en retour.

La formule est très simple: je me connecte à un groupe et avec tout le monde j’atteins l’état où nous commençons à nous influencer mutuellement. Notre cercle se transforme en récipient spirituel (Kli). Tous nos désirs pour la spiritualité, nos points dans le cœur, s’unissent en lui, et au-dessus de lui, nous construisons un écran anti-égoïste, notre don sans réserve mutuel.

A Simple Formula

 

Maintenant que nous nous influençons mutuellement, nous devons examiner si oui ou non nous le faisons dans un souci de donner sans réserve au Créateur. Si oui, alors nous avons un écran et la Lumière Réfléchie. La Force Supérieure nous devient immédiatement révélée, selon l’équivalence de forme. Cette formule est très simple: « moi » – groupe> -> âme !

Acquérir les forces qui me manquent

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Comment puis-je exprimer mon amour des amis, si je n’existe pas encore dans le monde spirituel? 

Ma réponse: Vous devez montrer à tous comment vous percevez tout avec enthousiasme, combien vous êtes fermes dans votre aspiration à atteindre la spiritualité, avec quelle bonne volonté vous participez aux travaux et à la diffusion de la Kabbale, comment vous êtes prêt à vous unir avec les amis et à les aimer, quel grand effort vous y mettez.
Vous vous êtes ouvertement mis en exemple, et ceci réveillera les autres. Voilà comment nous nous comportons avec nos enfants dans ce monde: nous avons toujours un exemple pour eux, pour les inciter à agir. Si nous voulons qu’un enfant nous sourie, nous lui sourions.

Voilà comment nous devons agir aussi dans la relation avec un ami. Si je fais quelque chose pour lui, l’instant d’après je suis inspirée par sa réaction. Même si j’ai truqué mon inspiration par la spiritualité, cela le met en feu, et il se réveillera. Pendant ce temps, son inspiration m’éveille à la vérité.

J’ai commencé par la tromperie et à travers elle, il est devenu vraiment inspiré. Je construis l’environnement pour moi-même, précisément pour assumer ses désirs comme une loi pour moi. J’influence l’environnement tout le temps, ce qui démontre mon amour des amis, l’importance de l’objectif, et la volonté de m’annuler. En réponse, je reçois de lui tous les éléments qui m’aident à atteindre le Créateur. Je reçois d’autant plus de ces composants, qu’il y a de gens dans le groupe. Le groupe me fournit les forces corrigées qui me manquent.

Le travail intérieur d’un kabbaliste – 23/05/10

Dr. Michael LaitmanArticle « Sur l’amour des amis »:
1. Pourquoi ai-je besoin de l’amour des amis?

L’amour des amis est la connexion entre les âmes.

« Moi » est mon âme, un «ami» est une autre âme, mais l’amour est le genre de lien entre nous par lequel il devient plus important pour moi que je le suis à moi-même, et, en conséquence, je suis plus important pour lui que ce qu’il est pour lui-même. Je dois sentir ses désirs aussi proches que les miens. C’est ce qu’on appelle aimer l’autre comme soi-même.

Toutefois, d’aimer l’autre ne signifie pas sentir les désirs matériels de notre monde et les servir, mais plutôt cela signifie unir nos désirs pour atteindre le Créateur. Je construis une construction spirituelle entièrement nouvelle, l’âme commune de Adam HaRishon, Qui n’a jamais existé auparavant et qui est au-dessus toute matérialité
2. Pourquoi ai-je choisi ces amis particuliers, et pourquoi m’ont-ils choisi?

Ai-je vraiment pris ces amis? La force d’En-Haut m’a conduit à ce groupe. Alors, où commence mon libre arbitre ? Nous construisons notre libre arbitre tous les jours, en vérifiant constamment pourquoi nous devons nous unir aux amis:

a.) Est-ce que je vois en eux, et eux en moi, le point dans le cœur, qui est, le désir de s’unir et d’accomplir l’adhésion au Créateur?

b.) Quelle connexion devrait être établie afin de Le découvrir parmi nous selon la loi de l’équivalence de forme?

3. Chaque ami doit-il exprimer ouvertement son amour ou suffit-il qu’il se cache dans son cœur?

Tout le monde doit exprimer ouvertement son amour pour le groupe. Ce faisant, il augmentera l’amour dans les cœurs de ses amis et sera impressionnés par eux. Si auparavant, il n’avait que sa puissance individuelle de l’amour pour ses amis, il va maintenant recevoir les pouvoirs de tous les amis dans le groupe.
Il faut toujours rappeler le but du groupe qui consiste à fusionner avec le Créateur.

Un groupe kabbalistique est fondé sur l’amour des amis, car il est le tremplin pour atteindre l’amour du Créateur. C’est pourquoi nous devons nous montrer les uns les autres des exemples de l’amour de l’autre.
4. Est-il nécessaire de savoir ce que chaque ami n’a pas pour le combler, ou suffit-il de l’amour des amis en général?

Il suffit d’aimer les amis en général de manière à s’assurer qu’un ami ne manque pas de motivation, à apporter de l’appui sur le chemin, l’inspiration et le sentiment de l’importance du Créateur et du groupe, et de lui fournir tout cela au mieux de sa capacité.

Quand le cœur comprend

Dr. Michael LaitmanLe Zohar, le chapitre  » Vayikra (le Seigneur a appelé) » Articles 147-149: Le Yod du Saint Nom connecte en trois liens. Pour cette raison, il y a un point en lui au-dessus, un point au-dessous, et un point au milieu, puisque trois liens pendent de lui. Le point du -dessus est la Keter supérieure, au-dessus de toutes celles du haut, la tête de toutes les têtes et elle se dresse sur l’ensemble d’entre elles … Le point du bas est l’autre, le point en bas du Yod. Il est Bina, le chef pour arroser le jardin, Malkhout. Il s’agit de la fontaine d’eau à partir de laquelle toutes les plantations sont arrosées, puisque tous les Mokhin de ZON et BYA s’étendent de Bina …. 

La lettre « Yod « est Hokhma du monde d’Atsilout, son «esprit caché». Grâce au point le plus haut entre la Lumière de l’infini, et par son point bas existe la Lumière de Bina, et qui coule à travers Zeir ANPIN, elle arrose le jardin, Malkhout

Il serait possible de décrire l’ensemble du système dans les détails comme ça, mais nous étudions Le Zohar afin de susciter la Lumière qui ramène vers le bien, et non pour étudier une théorie sèche. Nous étudions le Zohar non pas pour acquérir des connaissances théoriques de la spiritualité, mais en faire l’expérience! Quand nous commençerons à ressentir ce que Le Zohar nous dit, nous ressentirons en nous le don sans réserve et la réception et la différence entre eux, et alors seulement nous serons en mesure de lire et de dévoiler toute l’image qui apparaîtra comme des sensations. Nous allons étudier le Zohar, afin de comprendre ce que nous ressentons! Ensuite je vais commencer à étudier la Kabbale comme une science, je vais ajouter de l’esprit à mes sentiments.

Mais d’abord je dois recevoir la sensation! L’esprit suit. Sinon, ce serait tout simplement un raisonnement théorique, sans la compréhension pratique. Nous serions coincés dans ces schémas et resterions dans ce monde pour intellectualiser, comme si nous savions ce qui se passe «là-bas » dans le monde spirituel.

Mais nous n’avons pas besoin de savoir ce qui s’y passe: Nous devons être là-bas ! Il y a une grande différence entre ceux qui perçoivent le monde spirituel et les théoriciens qui apprennent juste à ce sujet dans le Zohar, ces derniers sont le type de gens que le Baal HaSoulam a rencontrés à Jérusalem quand il est arrivé en Israël. Ils étudiaient le Zohar et connaissaient tous ses livres et les écrits du ARI par cœur. Mais quand il a demandé s’ils le percevaient, ils répondirent: « Il n’y a rien à percevoir ici! Nous mémorisons juste le texte.  »

Mais pour nous, d’abord et avant tout, il est important d’atteindre la capacité de percevoir le monde spirituel: Le Zohar doit nous pénétrer, et nous devons commencer à vivre en lui. Ensuite, nous étudierons ce que nous ressentons et comment changer ces sentiment, comment marcher dans la spiritualité.

Nous ne pouvons pas rechercher ce que nous ne percevons pas. Puisque nous sommes la matière du désir de recevoir, nous devons percevoir la réalité en son sein. Alors seulement nous serons en mesure d’étudier en quoi consiste notre perception.

Bina est dérivé du mot « Havana », la compréhension, comme il est écrit, «le cœur comprend. » C’est pourquoi nous étudions Le Zohar, afin d’être en mesure de donner sans réserve et de percevoir le Créateur. Plus tard, vous et moi allons discuter de toutes les pages du Zohar, et nous verrons combien il contient, la symphonie entière des sentiments.

La fenêtre sur un nouveau monde

Dr. Michael LaitmanL’homme est né en n’aimant que lui-même. C’est notre nature, et nous ne pouvons rien y faire. Nous y avons toujours vécu à l’intérieur et ne pouvons pas en sortir. Toutes nos actions sont uniquement pour notre propre intérêt, sinon, il est impossible d’aller de l’avant. Par conséquent, j’ai besoin d’une force étrangère qui agirait contre ma nature pour la changer.
Toutes mes pensées et mon énergie résident en continuant à travailler pour me combler et me réconforter moi-même. Mais il y a un point en moi qui me pousse à sortir de ma nature, à m’élever au-dessus du degré animé, et à atteindre le Créateur, c’est-à-dire, pour atteindre le niveau de l’homme. Seul ce point en moi appartient au degré humain, le niveau du Créateur puisque «l’homme» est semblable au Créateur.

 

J’appartiens entièrement au monde matériel, mais ce seul point en moi appartient au monde spirituel. S’il ne se réveille pas, un être humain vit seul dans ce monde et ne soupçonne pas quelque chose de plus, il est satisfait de cette vie matérielle. Si, toutefois, ce point est réveillé dans son cœur, il se sent mal à l’aise dans ce monde et cherche à s’élever au-dessus de lui. Il est influencé par deux forces: l’une le pousse par derrière sur le monde matériel, et l’autre le tire de l’avant, venant du monde spirituel.

 

Sans renoncer à soi-même (à son égoïsme) en s’élevant au-dessus sa nature, il est impossible de parvenir à l’adhésion avec le Créateur. Je dois décider à quelle nature je souhaite être relié: la nature du Créateur ou celle de la créature, c’est-à-dire, choisir le don sans réserve ou la réception.
Puisque donner est contraire à notre nature, il n’y a qu’un seul moyen de passer du matériel au spirituel: un groupe de Kabbale. Le groupe dispose d’un pouvoir immense, car nous travaillons ensemble et tout le monde annule le désir égoïste qui l’empêche de remplir le but pour lequel l’homme est né. L’objectif est de devenir semblable à son Créateur. Le Créateur est la force du don sans réserve, l’amour, et l’annulation de soi. C’est pourquoi j’ai besoin du groupe comme une force extérieure étrangère qui fonctionne comme un levier qui me permet de contourner ma nature.

Pour que cette force soit grande et vivifiante, le groupe doit être uni et forte en lui-même et brûler du désir d’atteindre le but spirituel. Puis, tout le monde dans le groupe peut user de ce pouvoir et sortir de l’asservissement de l’amour égoïste.

Un jeu: marcher dans l’inconnu

Dr. Michael LaitmanSe mouvoir dans un nouvel état inexploré que nous avons encore à découvrir, créer et sélectionner les actions appropriées, est appelé un jeu. Jouer, néanmoins, est une activité sérieuse, qui porte l’élément de l’inconnu. Pendant le jeu, nous étudions nos capacités, inclinations, et les objectifs, ainsi que leurs résultats. À chaque répétition, une personne va de l’avant vers un état inconnu.
Comment peut-on avancer dans l’inconnu? Si nous connaissons les états du début et de la fin, cela signifie que le programme est déjà en nous et que nous sommes tout simplement en train de le mettre en œuvre quand nous allons d’un état à l’autre. Toutefois, nous ne grandissons pas de cette manière. Marcher vers un état connu ne se traduit pas par l’acquisition d’un nouvel état, mais c’est seulement une accumulation d’expérience. Si une personne sait ce que l’état suivant devrait être, alors elle est en lui, elle est déjà en lui.
La «croissance», d’autre part, signifie que l’on acquiert un état totalement nouveau et que l’on devient la personne que nous ne sommes pas encore aujourd’hui. Comment pouvons-nous faire cela de la manière la plus rationnelle, mûre, et correcte si ce n’est avec l’aide d’un jeu, d’une simulation? La nature elle-même nous pousse sans cesse à apprendre en jouant.

Le même processus peut être observé aux niveaux minéral, le végétal, et et  animal. Afin de continuer à avancer, une plante emploie des processus similaires au sein d’elle-même, comme un jeu. Si nous étudions la plante pendant sa croissance, elle semble identique à la nôtre aux niveaux animés et humains.
Une personne doit imaginer correctement l’état suivant en elle-même, si bien qu’elle reçoit d’elle la force de la croissance. Par conséquent, la présence du Créateur dans chaque créature est obligatoire. On peut faire un pas en avant que s’il existe déjà en lui. Une personne doit consciemment et délibérément attirer la Lumière du Créateur, qui vient de sa « moitié » cachée supérieure.

Par conséquent, une personne construit un modèle d’un état plus avancé en utilisant le groupe, qui est un simulateur du Monde de l’Infini, des états spirituels, et du don sans réserve mutuel. Quand une personne accomplit diverses actions, elle s’attend à ce que la Lumière agisse sur elle pour lui faire savoir que l’état le plus exact possible a été trouvé. Quand cela se produit-il? Lorsque la Lumière se revêt en elle.
La Lumière reste dans le repos absolu. Nous avons seulement besoin de trouver notre ressemblance avec elle. De toutes les formes possibles, dès que nous choisissons la forme similaire au Créateur, Il nous remplit immédiatement et nous nous unissons les uns aux autres. C’est ce qu’on appelle l’état suivant. De cette manière, nous avançons.

La gamme unique de chaque âme

Dr. Michael LaitmanL’Arvout (La garantie mutuelle) prend vigueur au moment où je jure qu’à partir de maintenant tous les autres seront toujours comblés de ma part. Cela semble assez simple, mais pour moi, pour atteindre ceci, je dois adhérer spirituellement à tous les gens et sentir leurs désirs. Puisque nous sommes connectés dans nos âmes, je dois découvrir où se trouve ma part à l’intérieur du désir de l’autre et il doit certainement recevoir quelque chose à travers mon âme, puisque cela fonctionne dans un corps physique commun.
Où est donc cette zone creuse que j’ai à remplir selon le système qui existe dans le Monde de l’Infini? Je dois prendre soin d’elle, et ainsi donc chacun de nous en ce qui concerne les autres. Il n’y a pas d’âme où je n’ai pas une partie et un besoin pour en remplir l’espace. Personne ne peut le remplir, sauf moi, c’est un espace spécial, une gamme unique, que moi seulement je peux remplir. Et j’assume la responsabilité pour cela, laissez-moi juste le faire!

 

Je n’ai besoin de rien, mais que de cela. Comme une mère qui prend soin de son bébé qui désire qu’une seule chose: la possibilité de prendre soin d elui. Essayez de dire à une mère de passer son enfant à quelqu’un d’autre. Même si elle est une reine et a de nombreux agents qui seraient heureux de l’aider, elle a toujours plaisir à nourrir sa progéniture. Elle reçoit du plaisir à le faire elle-même. Nous aussi, nous devons percevoir notre don sans réserve vers les autres comme un plaisir.

Grâce à notre liaison les uns avec les autres, au sein de chaque âme il y a un espace que je dois remplir. Mon âme contient 7 milliard de pièces; en dehors d’elle, il y a 7 milliard d’âmes supplémentaires, et dans chacune d’elles je dois remplir mon espace (comme fait chacun de nous). De mon point dans le cœur, je dois remplir mes parties dans toutes les autres âmes, et chacune d’elles doit remplir sa part en moi.

The Unique Range

 

C’est ce qu’on appelle la pénétration mutuelle des âmes. Chacun a une racine à partir de laquelle on agit. Et tous les autres désirs en moi, sauf la racine sont étrangers. Ils sont présents en moi seulement parce que je les contient tous.

 

À l’origine, je suis juste un point. J’ai besoin des autres pour me donner satisfaction dans tous ces désirs et alors seulement, je vivrai! Quant à moi, je dois utiliser ces désirs pour comprendre les autres et réparer le trou en eux que seulement moi peut remplir. Lorsque je branche ces autres désirs en moi, je vois leurs besoins et je les remplis à partir de mon point dans le cœur. Vous me sentez à travers mon désir branché sur vous, et vous comblez dans votre espace en moi, à partir de votre point dans le cœur. C’est ce qu’on appelle l’Arvout. Il n’y a pas d’autre occasion pour nous tous d’être comblés. C’est le seul moyen.

Comment éviter la souffrance

Dr. Michael LaitmanPendant que nous analysons nos désirs nous avons besoin de pénétrer profondément en eux pour comprendre qu’ils, ainsi que leur intention égoïste, viennent du Créateur. Nous avons besoin d’atteindre la profondeur extrême de la reconnaissance du désir et de sa racine, atteindre l’endroit d’où vient le désir.
Lorsque nous révélons que le désir lui-même et son intention égoïste nous sont envoyés par le Créateur, nous comprenons qu’il n’y a pas d’autre choix. Nous n’avons personne d’autre vers qui nous tourner avec notre appel pour nous corriger, sauf le Créateur. Sinon, une personne n’a pas besoin de la Torah, tant qu’elle ne crie pas ou n’appelle pas vers le Créateur. On ne se perçoit pas encore comme un être régi par la Force Supérieure à laquelle on peut faire appel.
Notre origine égoïste est le même ange qui nous rapproche du Créateur. Nous recevons des coups, et, par conséquent, nous comprenons qu’ils ont un but et qu’ils sont envoyés par une personne plus haute que nous. Nous pouvons arriver à cette conclusion par la souffrance, et nous pouvons également y accéder à travers les études, l’environnement, et le développement spirituel.

« Un sage voit l’avenir », il voit l’éveil d’un état avant qu’il ne soit atteint et il a la capacité de le changer. La souffrance physique de ce monde se transforme en souffrance de l’amour lorsque je tire peu de Lumière Supérieure et que je ressens mon état par rapport à elle. Puis je commence à souffrir du fait que je n’ai pas l’amour du prochain ou l’amour pour le Créateur. C’est là que réside le point de notre libre choix.

Il est essentiel de s’attaquer à la racine de la souffrance et de comprendre que c’est à dessein qu’elle est envoyée d’En-Haut. Si nous comprenons qu’il n’y a pas de choix et commençons à crier vers le Créateur, cela signifie que nous avons atteint la plus grande profondeur. Toutefois, si nous attribuons encore notre souffrance à diverses raisons dans ce monde et à nous-mêmes, nous n’avons pas vraiment atteint le bas.

 
Je plonge de plus en plus profondément dans la souffrance par ses degrés d’Aleph, Bet, et Guimel (inanimés, végétal, et animé) et je pense que je reçois un coup de la nature. Toutefois, lorsque j’arrive dans sa dernière phase, Behina Dalet, je révèle là que sa source est au-dessus de la nature, qui est dans le Créateur, et c’est comme si le Créateur pointait un doigt. Alors, je crie vers Lui.

 
Est-il possible d’accélérer ce processus? Oui, bien sûr. La Torah nous fut donnée pour cette raison, afin d’avancer par un chemin simple et rapide en fonction de notre propre volonté plutôt que par le chemin de la souffrance. Je peux organiser un groupe autour de moi et tirer la Lumière d’En-Haut par les études (par exemple, en étudiant le Zohar) et j’atteins rapidement le même résultat. C’est ce qu’on appelle le chemin de la Torah. La différence entre les deux chemins se compose de milliers d’années de souffrance.

D’abord faire la soupe!

Dr. Michael LaitmanUne question que j’ai reçue: Quand je lis Le Zohar, mon esprit continue à voir des images superficielles. Comment puis-je me rappeler que toutes ces choses se passent en moi alors que le texte parle des connexions entre nous? 

Ma réponse: Pour vous dire la vérité, cela n’a pas d’importance. « Le temps fait ce que l’esprit ne sait pas. » Le temps est à l’étude et au rapprochement avec les amis. Lorsque, pendant la leçon, une personne n’est pas capable de penser (avec la tête) sur le but (avec son cœur), qu’elle écoute son cœur.

Le plus important est de toujours s’en tenir à l’idée de ce que vous voulez de l’étude. La Torah n’a pas d’effet sans cela. La Torah nous influence en fonction de notre intention. Comme il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant et j’ai donné la Torah comme épice. » Avez-vous un mauvais penchant? Apportez-le puis vous recevrez la Torah pour l’épicer (le moyen de sa correction).

Cependant, d’avoir cette épice comment cela peut-il vous aider si vous n’avez pas le mauvais penchant? Les kabbalistes nous donner des exemples simples. Avez-vous de la soupe ? Souhaitez-vous lui ajouter du poivre, du sel, et toutes sortes d’assaisonnements? Allez-y, mais comment allez-vous profiter du sel et du poivre si vous n’avez pas la soupe? Par eux-mêmes, le sel et le poivre ont un goût répugnant.

Dans notre cas, nous devons d’abord préparer la « soupe ». Sans elle, il n’y a pas besoin de demander pour l’assaisonnement; nous ne serions même pas en mesure de le demander. C’est au cours du processus de faire de la soupe (dans le groupe) que la nécessité se pose pour l’assaisonnement (pour que la Lumière nous unisse). Seuls ceux qui ont besoin de la Torah ont (découvert), le mauvais penchant.

C’est pourquoi nous devons aborder la lecture du Zohar et toutes nos leçons avec l’intention appropriée, en sachant exactement ce que nous désirons, ou, en d’autres termes, avec une nature préparée au mal. Avec le mal révélé en vous, vous avez quelque chose à corriger, vous recevrez la correction pour cela. Si vous n’avez pas découvert le mal intérieur, vous devez d’abord le chercher. Si vous vous sentez droits, la Torah n’est pas pour vous, c’est pour les pécheurs, pour leur correction. C’est pourquoi celui qui est plus grand que les autres est celui qui découvre un plus grand égoïsme en lui, un mal plus grand, et il a quelque chose à corriger.
Ainsi, cela n’a pas d’importance combien on comprend au cours de la leçon. «Ce n’est pas le sage qui étudie » (Lo ha-Hacham Lomed). Ce qui importe c’est le sentiment que l’on a quelque chose à corriger dans la connexion avec ses amis.

 
Nous devons nous unir en un seul désir, l’âme d’Adam, et nous devons devenir frères dans notre objectif. Même si maintenant nous nous haïssons les uns les autres, que nous ne voulons pas des autres, et les méprisons, nous comprenons que l’unité est le but. C’est pourquoi nous attendons que la Lumière vienne et nous ramène à la source où nous deviendrons un désir complet, et que le Créateur sera révélé au milieu de nous.

Nous sommes tous responsables les uns des autres

Laitman_420_05Le Baal HaSoulam écrit dans l’article « Arvout (garantie mutuelle) « que tous ceux qui aspirent au Créateur sont une nation où tout le monde est responsable l’un de l’autre. C’est ce qu’on appelle la garantie mutuelle. La Torah (la Lumière de la correction) a été donnée à cette nation uniquement après que chaque personne se soit demandée: êtes-vous d’accord pour mener à bien le commandement de l’amour du prochain? « Tu aimeras ton prochain comme toi-même» signifie prendre soin des autres au moins autant que notre nature nous oblige à prendre soin de nous-mêmes. C’est la condition qui nous permet de d’attirer la Lumière qui corrige sur nous. La lumière viendra corriger nos récipients spirituels seulement si nous révélons que nous voulons nous unir dans ce sens.La garantie mutuelle, c’est quand, après être monté au-dessus de notre propre désir, nous avons déjà composé un corps unifié, un organisme, et nous dépendons tous les uns des autres. Pour ce faire, chaque personne doit disposer d’un écran anti-égoïste et être dans le monde spirituel sur le niveau du don sans réserve (Hafetz Hessed), tout en traitant sa vie matérielle comme une composante nécessaire pour sa vie spirituelle.

Mutual Guarantee

En fonctionnant dans la garantie mutuelle, chaque personne comble une autre et comprend qu’elle doit être connectée avec les autres. Sa vie entière prend place pour ces raisons-là, comme cela se passe avec les cellules à l’intérieur de son corps. Chaque cellule et chaque organe du corps vit afin de s’acquitter de sa fonction par rapport à l’organisme commun. Le sens de sa vie est amour et don. Lorsque nous percevons cet égard, parmi nous, c’est ce qu’on appelle la vie spirituelle.

Si nous voulons nous réunir de cette manière, nous allons recevoir la force pour le mener à bien !