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Emploi du temps quotidien

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment puis-je me créer un emploi du temps quotidien pour atteindre le plus tôt possible le don sans réserve?

Réponse: Tous nous groupes ensembles avec tous les amis du monde entier; qu’ils regardent le cours, travaillent, dorment, mettons nous d’accord de nous soutenir les uns les autres pour que personne n’oublit que nous ne découvrirons le Créateur que dans l’unité. Je dois penser tout le temps comment Le découvrir et rien d’autre.

Notre unité deviendra un outil, le résultat désiré de la brisure. Ensuite dans cette unité, nous découvrirons la force du don et de l’amour, la satisfaction et la vie éternelle. Jour et nuit, je dois me soucier qu’aucun des amis, personne ayant le point dans le coeur n’oublit que chose principale est: Si ensemble par tous nous moyens pensons et nous soucions de cela, alors Il se révèlera. Cela dépend de nous, vous être d’accord?

De la 4ème partie du cours quotidien de Kabbale, Préfauce au livre du Zohar

Responsables de tous

Dr. Michael LaitmanDans l’article «Matan Torah (Le don de la Torah), » Baal HaSoulam nous dit sous quelles conditions la Torah fut donnée aux personnes. Tout d’abord, il faut un groupe de personnes voulant être comme un seul homme dans un seul cœur. Les souffrances vécues ne leur laissent pas le choix et elles voient qu’elles doivent s’enfuir, mais elles doivent échapper consciemment. Ce n’est pas fuir la souffrance aveuglément, parce que la peine provient d’une force spéciale, du Créateur, selon Son plan, et dans ce cadre il y a un objectif précis.

Le Créateur provoque les souffrances à dessein. On dit : «J’ai créé le mauvais penchant, » ce qui signifie j’ai créé Pharaon qui rapproche les enfants d’Israël du Créateur. Le mauvais penchant est appelé « aide », car il pousse une personne à connaître la force qui la dirige. Une personne se demande : «D’où vient tout ce mal? Pourquoi est-ce que je souffre « Finalement,la recherche l’amène à la question principale : « Quel est le sens de ma vie », et plus loin : « Quel est le sens de la vie ? » Ainsi, une personne atteint la sagesse de la Kabbale.

Alors, elle reçoit la Torah et commence à comprendre qu’il faut changer quelque chose. Au lieu de changer le monde en essayant de «se modeler» lui-même, la personne comprend que le monde est une réplique de ses propres attributs internes. Changez-vous vous-mêmes et le monde changera.

C’est ce que nous disons à tous : Nous devrions corriger la personne et non pas le monde. Bien sûr, nous ne parlons pas de la perception de la réalité, du fait que l’image extérieure est déterminée par notre intériorité. Cela ne peut pas être expliqué pour le moment, bien qu’il existe déjà des preuves scientifiques à ce sujet. Dans l’ensemble, une personne comprend déjà qu’aujourd’hui, elle doit se corriger. Alors elle est prête à recevoir la Torah comme une épice « pour pimenter » le mauvais penchant par cette méthode, de sorte qu’il ait bon goût.

Finalement, nous devons donner au désir initial de recevoir la forme de l’attribut du don. Si une personne est prête pour cela, elle reçoit la Torah, c’est-à-dire la méthode de correction, et commence à travailler. Puis elle comprend l’essence de la condition qu’on lui a donnée : ce que signifie la garantie mutuelle, ce qu’est l’union générale, et ce que symbolise le but final d’ « Aime ton ami comme toi-même ». En chemin vers cet objectif, une personne découvre sa mission, qui se définit comme « un royaume de prêtres» et une «nation sainte». En d’autres termes, elle doit réaliser ce qui est dit non seulement en ce qui la concerne, mais elle doit aussi être responsable pour le monde entier. En se jugeant soi-même et en jugeant le monde entier selon une échelle du mérite, une personne utilise son potentiel correctement pour le bien des autres en faisant ce qu’elle doit faire, ce qui signifie en diffusant la méthode de correction dans le monde entier.

Ainsi, elle se corrige, car elle n’a besoin de rien d’autre. Il suffit de vivre en travaillant pour la correction générale, appelée «un royaume de prêtres». Les prêtres n’ont pas de propriétés corporelles, «Dieu est leur qualité», c’est-à-dire le niveau pur de Bina. Une personne devrait aussi se voir à ce niveau sublime où le bien d’autrui est sa seule préoccupation au-dessus de toutes ses autres préoccupations, et le seul but au-dessus de tous ses autres buts. Bien que différents désirs indésirables apparaissent et bien que les interruptions soient globales, tout cela arrive pour qu’au-dessus de cela, la personne puisse être responsable du monde entier. Sinon, elle ne pourra rien faire.

En remplissant la mission d’un «royaume de prêtres» et d’«une nation sainte», une personne réalise l’idée de garantie mutuelle. Le principal n’est pas que nous soyons responsables les uns des autres et que nous nous soutenions les uns aux autres sur le chemin de la correction. Non, nous avançons vers la garantie mutuelle avec le monde entier, nous sommes responsables de tout le monde, et à moins que nous les corrigions, notre travail ne pourra pas se terminer.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 13/06/12, « L’ Arvout (Garantie mutuelle) »

Quatre étapes juqu’à Kéter

Dr. Michael LaitmanLorsque la perception spirituelle se révèle en nous, nous commençons effectivement à voir et à comprendre peu à peu plus clairement que tout dépend de la «place»  (le Créateur), à savoir du nombre et de l’intensité de mes discernements révélant la réalité spirituelle et me montrant à quel point je suis connecté à tout le monde. Tout dépend du nombre de discernements et essentiellement de leur intensité et de l’intensité de la connexion.

Soudain, chacun d’entre nous découvre différents discernements de sa perception égoïste, mais renonce à son ego afin de se connecter aux autres. Il s’avère qu’un « creux » apparaît dans mon désir en face d’un «gonflement» dans le désir de l’ami, et un « renflement » de mon désir en face de son « creux. » Ainsi nous nous connectons, alors que chacun donne à l’autre.

Il s’avère que j’ai renoncé à mes intérêts dans le but de me connecter à l’ami, mais lui, dans sa perception découvrira les « bosses » de mon ego et s’annulera lui-même, afin de se connecter à moi. Ainsi, nous n’annulons pas notre ego, mais nous l’utilisons constamment à travers plus de « bosses » et de « creux ». Notre perception sensible et fine et son intensité dépend de la quantité de ces connexions dans lesquelles nous découvrons de plus en plus de discernements.

C’est ainsi que le récipient commun se construit dans l’intérêt public. Plus je découvre des besoins communs, plus je peux m’annuler et me connecter aux autres. Mais alors je dois réfléchir à la raison pour laquelle je fais cela -pour la révélation de la Shekhina (la Divinité). Ici, je dois atteindre une connexion supplémentaire qui est plus interne et pour un but plus élevé en découvrant que c’est le Créateur.

Le Créateur n’est pas une personne, mais un discernement que je révèle à la suite de ma clarification. Il s’agit de la Sefira supérieure de Kéter, que je découvre après avoir précisé toutes les Sefirot qui la précèdent. Tout comme le commandement d’aimer, que nous devons atteindre, mais qu’en fait nous ne pouvons pas. La Sefira Kéter nous révèle par elle-même si nous effectuons tous les commandements qui la précèdent.

C’est la même chose quand il s’agit de la connexion. Si, avec mon point dans le cœur, je travaille dans le groupe et me connecte aux amis, je découvre alors, au sein de cette connexion, dans toutes les quatre phases, leur racine interne appelée Shekhina. La Shekhina symbolise la révélation du Créateur.

Je ne peux pas construire cette dernière phase, Kéter, celui qui donne, par moi-même. Kéter ne se révèle que lorsque j’ai traversé les quatre étapes y menant.

J’ai fait tout ce qui était en mon pouvoir, j’ai révélé les quatre phases et les formes de connexion par moi-même, et je découvre alors la phase de Kéter sur laquelle je ne peux pas travailler par moi-même. Il s’agit de la Shekhina. Pour ma part, je termine ici mon travail et une découverte alors m’attend, comme on dit: «J’ai fait des efforts et j’ai trouvé. »

De la 4e partie du cours  quotidien de Kabbale 13/06/12, « L’ Arvout (Garantie mutuelle) »

Patiemment et obstinément continuez sur le chemin

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que dois-je faire pour que la Lumière m’entende: crier, pleurer?

Réponse: Cela n’a pas d’importance la façon dont votre demande sera exprimée à l’extérieur, si vous allez danser ou si vous pleurez, criez ou vous taisez. La chose principale est que la demande puisse pénétrer aussi profondément que possible dans le cœur. Il n’y a qu’un seul moyen de vérifier: Est-ce que votre désir est dirigé d’une manière de plus en plus précise vers la connexion puisque seulement grâce à la connexion vous pouvez vous rapprocher de la Lumière?

Si la Lumière ne répond pas à votre demande, cela signifie que vous n’avez pas encore le désir. Le désir dans le cœur, ce qui est une demande vers la Lumière. Si vous développez le désir en vous, alors la Lumière va commencer à vous influencer et à vous remplir.

Il est dit que chaque personne est constamment en train de prier; la Lumière touche tous les désirs que naissent dans notre cœur. Après tout, la Lumière est au repos absolu, c’est une force qui remplit toute la création, le champ de force informationnel dans lequel nous sommes tous submergés, comme dans un océan d’eau. Et le moment où des désirs apparaissent en moi, cela touche la Lumière.

Mais le fait est qu’il y a des désirs qui ne vont pas dans le même sens que Lui. Et la Lumière travaille toujours sur eux, car cela affecte tout- c’est une loi immuable, comme en physique. Mais parce que ces désirs ne correspondent pas à la Lumière, la Lumière les développe sous une forme négative jusqu’à ce qu’une personne découvre qu’il ou elle se sent mal. Puis elle commence à chercher une cause et découvre qu’elle se déplaçait dans la mauvaise direction et qu’elle a besoin de changer ses désirs. C’est ce qu’on appelle le chemin de la souffrance.

Sinon, je peux utiliser la méthode de façon proactive, ce qui explique ce que l’on doit poser afin de correspondre à la Lumière dès le début. Pour ce faire je me joins à un groupe, ce qui m’encourage, ce qui alimente mon désir. Aucun d’entre nous ne veut s’unir, mais quand nous parlons tous de l’importance de la connexion, finalement tout le monde le veut. Après tout, c’est une loi de la nature, nous sommes marqués par notre environnement.

Je choisis donc un tel environnement qui m’insuffle de pensées justes et de désirs justes, qui parle constamment des avantages de l’union et des grandes réalisations qui sont possibles à travers elle. Et puis je vois que je ne peux tout simplement pas faire sans la connexion aux d’autres, et je commence à le désirer.

Si tout le monde fonctionne de cette manière correcte par rapport aux autres et si nous désirons nous unir au moins dans une certaine manière, alors la Lumière commence à nous toucher et nous rapproche de la connexion. Et quand cela nous amène à la première, la plus petite connexion de nos désirs, cela devient alors révélé en eux comme la Lumière de Nefesh. Cela signifie que nous avons commencé à vivre-que nous sommes nés dans le monde spirituel. C’est ainsi, nous nous unissons ensemble, même si pour le moment, c’est grâce à la plus faible connexion initiale.

Puis nous continuons à partir de cette connexion déjà réalisées ayant une certaine sensation de notre état et du processus en cours. Encore une fois, nous commençons à demander, dès maintenant une connexion encore plus grande. La lumière nous influence plus fortement et nous élève au niveau de Rouakh, à partir du degré minéral. Cela signifie que nous pouvons nous déplacer par nous même, nous sentons un certain mouvement dans nos connexions avec l’autre, une capacité à faire nous-mêmes quelque chose. Le degré de Rouakh signifie que nous ne sommes pas nés tout simplement dans le monde spirituel, mais que nous agissons et nous vivons en son sein! Rouakh (vent) est un degrès minéral et cela signifie la capacité de se déplacer.

Et puis nous avancer encore plus loin et atteignons le degré animal, Neshama (l’âme). À ce stade, une personne met fin à ses cycles de réincarnation. Il y a un degré encore plus élevé à la fin de la correction (Gmar Tikoun) quand tout le monde sera corrigé et uni ensemble. Mais pour l’instant nous avons besoin de monter le long des degrés précédents, et ce progrès ensemble se produit uniquement dans un groupe, dans l’unité, afin de révéler la Lumière qui va remplir le lien correct entre nous.

En d’autres termes, si nous parvenons à la bonne connexion entre nous, alors le sentiment de notre unité est appelée une sensation de Lumière.

Exigez de quelque manière que vous puissiez, encore et encore, et chaque fois que vous recevrez une impression, clarifier les Reshimot, et cela finira par se produire. La chose la plus importante est de continuer. Vous avez besoin d’étudier, participer à la vie entière du groupe, tentez de vous rapprocher de tout le monde, et puis ça va venir. Selon ce qui est écrit: « j’ai fais des efforts et j’ai trouvé. »

Et si cela n’est pas encore arrivé, cela signifie que pour l’instant il y a encore une insuffisance, mais pas de temps ni d’actions, mais de votre désir intérieur qui doit encore se développer et devenir parfait. De nouveaux, Reshimot plus avancé encore ont besoin d’apparaître, ce qui vous fait vous rendre compte que c’est grâce à votre travail, puis cela va se produire.

Vous pouvez crier et pleurer, mais cela ne va pas vous aider. Une seule chose vous aidera: minutieusement et de façon persistante, patiemment et obstinément  poursuivez votre chemin.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 08/06/2012, Les Écrits du Rabash

Les ateliers : Ne sont pas que des débats verbaux, mais une ascension vers l’unité

Dr. Michael LaitmanQuestion : Comment travailler avec le groupe pour que je puisse clarifier correctement tout ce qui m’arrive ?

Réponse : Tout d’abord, essayez de vous connecter aux amis. Laissez les clarifications pour l’instant ; vous n’avez pas les bons outils pour clarifier les choses. Vous devez d’abord acquérir les moyens, un récipient spirituel avec lequel vous pourrez comprendre ce qui se passe. Pour l’instant votre attitude envers la vie est faussée.

Aujourd’hui, vous devez construire un nouveau récipient dans le groupe, puisque la clarification est en fait tout dépend de la relation mutuelle qu’une personne a avec l’environnement.

Question : Nous essayons de le faire dans les ateliers. Comment pouvons-nous clarifier correctement les questions que vous présentez ?

Réponse : Vous devez vouloir vous connecter sur la base de mes questions. La question elle-même n’est pas aussi importante que tout ce que vous dites dans les discussions. Les mots sont nécessaires pour que nous nous élevions au-dessus d’eux et que nous réfléchissions constamment à la façon de nous connecter aux amis. Peu importe quelle absurdité l’ami peut dire, je passe par-dessus, en voulant me connecter à lui. Je dois considérer les amis comme les plus grands de notre génération, et d’autre part, je leur donne ma part de l’attribut du don général.

Le travail se déroule sur deux niveaux : au niveau inférieur – la haine et la grossièreté, et au niveau supérieur – l’amour et la pureté. Si ces deux choses existent, c’est déjà une sorte de récipient. Si vous atteignez un écart aussi important entre la grossièreté et la pureté, alors la Lumière, le Créateur, se révèle.

Jusque-là, vous devez constamment travailler dans des ateliers, dans la connexion et devez étudier en vue d’atteindre cet écart, qui représente notre objectif, appelé « le mont Sinaï. »

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 08/06/12, « L’essence de la sagesse de la Kabbale »

Tout a été parfaitement réglé par le haut …

Dr. Michael LaitmanAu séminaire d’hier nous avons eu une occasion générale et collective dans l’ensemble des groupes  mondiaux de nous élever au-dessus de notre sensation de lourdeur. Nous avons été cloués au sol par cette lourdeur et il  nous était difficile de nous connecter et de nous élever dans notre esprit et notre cœur.

Nous sentions que nous ne pouvions pas le faire. Il nous manquait l’intensité nécessaire du sentiment et de la clarté de la pensée, et c’est un état merveilleux pour notre travail, dans lequel nous devons entrer un moment afin de le ressentir. Pourtant, nous devons savoir à l’avance que nous vivons actuellement cette sensation de lourdeur et la discerner, afin de nous élever au-dessus immédiatement.

Ainsi, je suis confronté à ces sensations qui traversent mon esprit et mon cœur: l’aspect terne du sentiment, l’obscurcissement de la pensée et de la conscience, et maintenant je m’élève au-dessus de tout cela. Je n’aime pas ce que je ressens maintenant; au-dessus de lui je veux construire un état tout à fait nouveau qui n’est pas basé sur mon esprit animé,  terrestre ni mes sentiments, mais est lié à l’état le plus élevé, la spiritualité, le don sans réserve.

Cela signifie que je recevrai des instruments de perception et de désir complètement nouveaux, qui sont au dessus de moi et ne dépendent complètement pas de moi. J’utilise d’autres désirs, et non les miens, mais des pensées qui me sont étrangères, autrement dit celles qui appartiennent à d’autres, afin que par elles je donnerai sans réserve au  Créateur et  à eux. Alors je n’ai aucuns problèmes puisque que je ne suis pas fermé à l’intérieur de moi-même, mais je m’élève au-dessus ma perception égoïste.

Cette sensation de lourdeur est venue précisément pour nous montrer si oui ou non nous pouvons nous élever et remplir le monde avec la Lumière, si nous pouvons donner quelque chose à l’humanité. La sensation s’est adaptée au  thème du séminaire avec précision. C’était un package complet, tout a été parfaitement aménagé d’En-Haut.

Nos groupes auraient du se relier entre eux autant que possible, au-dessus de toute cette sensation de lourdeur, et avoir pensé  à  notre influence sur le monde, selon le thème du séminaire.

Les femmes ont trouvé une merveilleuse réponse à la question de la façon dont nous devrions donner au monde et comment le monde doit se connecter à nous, à travers l’exemple d’une mère qui allaite son bébé. Ceci est un exemple très précis, car on tient compte de la transition des Sefirot rondes (IgOulim) aux désirs corrects (Yosher).

C’est-à-dire, nous nous élevons au-dessus de nos désirs et de nos pensées et  trouvons de nouveaux récipients grâce à notre unité. Lorsque chaque personne  sort d’elle-même et devient incluse dans d’autres, elle sort de ses pensées et de ses sensations et acquiert de nouveaux désirs et la raison dans laquelle elle n’est limitée par rien du tout. Il s’agit de la forme dans laquelle nous avançons.

Mais certaines personnes s’immergent  dans leur sensation d’amertume et d’obscurité et souffrent à cause de cela au lieu de la tourner à l’envers et de la transformer en Lumière grâce à leur travail, en montant au-dessus de l’obscurité. Une personne doit se demander: pourquoi a-t-elle préféré souffrir? Aime-t-elle vraiment et tellement souffrir ? C’est stupide et ce sont  les résultats de notre fierté, de notre incapacité à nous élever au-dessus nous-mêmes.

Ou peut-être vous ne comprenez pas que votre récipient spirituel n’est pas à l’intérieur de vous, mais au-dessus de vous? Et que toutes ces sensations difficiles dans le cœur et l’esprit sont destinées à vous aider à vous élever. La force générale du groupe doit vous réveiller et vous aider à faire cela, alors pourquoi ne l’utilisez-vous pas ? Et le professeur vous dit que vous devez monter. Ne comprenez-vous pas, ou bien ne l’entendez vous pas ?

Mais en tout cas, il s’agit d’une bonne étude. Cette lourdeur est tout simplement un cadeau du ciel, ce qui correspond précisément au thème choisi pour le séminaire. C’est de cette façon qu’on nous montre combien  on pourrait s’élever facilement au-dessus, mais nous n’étions pas en mesure de le faire. Et tout cela est dû à une valeur insuffisante de l’environnement, le manque d’importance, et la nécessité de s’élever au-dessus de cette sensation.

Cela montre seulement que la qualité du don  sans réserve à laquelle je monte est moins importante pour moi que la sensation dans mon propre estomac. Tout d’abord je veux me sentir bien, et alors seulement, je suis prêt à monter plus haut. Regardez comment cette condition est égoïste.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale du  11/06/12, Écrits du Baal HaSoulam

Au sein de mon peuple

Dr. Michael LaitmanTous les récipients ne peuvent être remplis que par les autres et qu’en donnant l’un à l’autre. Dans la mesure où vous donnez aux autres, vous donnez au Créateur. Plus vous parvenez à vous connecter aux autres, plus vous vous connectez au Créateur. C’est ce qu’on appelle : «je réside dans mon peuple » parce que si vous vous connectez aux autres, vous y trouverez le Créateur.

Par conséquent, «Aime ton ami comme toi-même est la grande règle de la Torah», car en donnant à votre ami, vous donnez au Créateur. C’est la seule chose que vous devez faire, et il n’y a rien de plus que cela. Donner au Créateur se rapporte au récipient général et à la Lumière générale qui le remplit. Concernant les autres, nous effectuons une correction individuelle qui ne peut pas être réalisée par eux, si nous n’avons pas l’intention d’apporter contentement au Créateur, qui est le récipient général.

Nous ne pouvons pas percevoir le Créateur autrement qu’à travers la force générale du don qui se révèle dans le récipient commun, dans le désir général. Si nous refusons de donner aux autres, au sein du réseau général, cela nous empêchera de faire la chose juste et nous coupera de la réalité, car toute la réalité est fondée uniquement sur la connexion entre nous. Là, le désir de donner général appelé la Lumière supérieure, la loi générale appelée « le Créateur », se révèle. Par conséquent, il dit : «Aime ton ami comme toi-même est la grande règle de la Torah. »

De la 3e partie du cours quotidienne de Kabbale 07/06/12, L’étude des dix Sefirot

Debout devant le miroir

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Arvout (Garantie mutuelle) »: « Il s’avère qu’il fait régresser le monde, comme il est dit , « car un seul pécheur détruit beaucoup de bien ». Parce qu’il ne pouvait pas surmonter sa petite soif, il a fait reculer la spiritualité du monde entier. »

Le Baal HaSoulam nous parle du système général dans lequel nous existons. Une personne pense qu’elle vit dans un monde qui se compose de la nature inanimée, végétale  et animée, et aussi de sept milliards de personnes. Elle ne comprend pas que c’est en fait le Créateur qui se présente à elle de cette façon.

Dans un autre endroit, le Baal HaSoulam dit qu’une personne qui procure du chagrin à son ami est réellement la cause de la douleur du Créateur. C’est comme si nous nous penchons sur une sorte de « affichage »: le Créateur  nous est représenté sous la forme du minéral, du végétal, de l’animal et des humains qui sont autour de nous afin que nous leur répondions et avec leur aide, avec eux, nous serons en mesure d’atteindre l’objectif. Il nous a préparé tout cela afin de faciliter notre chemin vers le  but.

Si nous avons tous partagé un désir de recevoir qui n’est pas divisée en deux parties, face à une seule Lumière, qui n’est pas divisée en une «Lumière intérieure» et une «Lumière environnante» et à de nombreuses  autres lumières et d’autres influences, nous ne serions jamais en mesure de nous corriger. Notre désir de recevoir est maintenant extérieur à la suite de la brisure des récipients et se présente à nous sous des formes extérieures qui sont en face de nous. Dans l’ensemble, je déteste les autres au lieu de les aimer. Si le désir était en moi, j’aimerais les autres et les comblerais, mais de cette façon je veux les voler et les vider en remplissant seulement ce qui semble maintenant être moi.

Donc, nous sommes confrontés à un genre très spécial de travail dans notre perception déformée, dans les ténèbres, et la cécité, nous pouvons travailler comme si nous étions déjà corrigés.

Je n’aime pas, je déteste le désir des autres pour recevoir et je veux seulement lui voler, et maintenant je dois l’amener à l’intérieur de moi. La haine et la répulsion que me motivent ne sont pas vraiment destinés à d’autres, mais à mon désir de recevoir qui se présente à moi comme étant quelqu’un d’autre. On me montre ce faux affichage de mon intériorité, ce qui semble être hors de moi, pour m’aider ainsi à me relier à mon intériorité d’une manière spirituelle corrigée.

Si mon désir avait été ressenti comme le mien, je l’aimerais et je voudrais le sentir, mais maintenant je le déteste, le rejette, et veux le vider. Cela m’aide à former la bonne attitude spirituelle. Même sans chercher à changer mon attitude envers les autres, je n’ai besoin que  de changer ma compréhension de l’image et reconnaître le fait que ce qui semble être en dehors de moi est mon essence.

Ainsi, il est clair que la Providence supérieure joue à un jeu spécial avec nous;  en travaillant avec d’autres nous travaillons avec notre désir de recevoir. La haine et la répulsion créent les bonnes conditions et il n’y a que le «fait» que ce désir n’est pas le mien, qui me ramène dans le temps à partir de la hauteur spirituelle du monde de Ein Sof (Infini) vers la profondeur corporelle de ce monde.

De la  4èmepartie du cours quotidien de  Kabbale du 07/06/2012, « Arvout (Garantie mutuelle) »

Contact au point de restriction de l’ego

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que signifie donner à l’autre sans réserve quand vous êtes seulement en train de vous préparer à entrer dans le monde spirituel?

Réponse: Cela veut dire faire tout en votre pouvoir pour vous unir avec les autres, et dans ce lien pour faire apparaître la force du don commun sans réserve, le Créateur. Mais vous le faites justement parce que vous accomplissez Son désir d’être révélé aux créatures. À cette fin, elles doivent préparer un désir altruiste dans lequel la force du Créateur du don sans réserve sera révélée. Les créatures révèlent un besoin d’amour, et le Créateur sera révélé comme Amour.

Afin de me connecter à d’autres, j’ai besoin d’un écran. Sinon, je ne peux m’unir avec quiconque, car je ne désire que tout consommer. Par conséquent, ne pense pas que vous êtes capable de vous unifier  par vous-même : c’est la Lumière supérieure qui nous unit. Elle met un écran devant moi sur mon propre ego et m’élève au dessus, où il s’agit de mon cœur, de la concentration du désir. Et c’est là, dans l’espace au-dessus, où est transférée la source de tous mes désirs, buts et aspirations. Comme une mère qui  est comme sortie d’elle-même et vit à l’intérieur de son enfant.

Ce genre d’attitude est appelée Yesher (droit), mais avant cela mon désir était Igoulim (cercles). Dans la mesure où je peux faire une intention droite envers les autres, cela signifie que j’ai construit une «ligne droite».

Maintenant, j’existe dans un désir droit, mais il est semblable à la Lumière environnante, à des cercles. C’est un peu un paradoxe. Dans mon ego, je suis semblable à la Lumière ; la Lumière est circulaire dans son don sans réserve, et je suis un égoïste circulaire, ouvert à tous.

Mais dans mon travail, je suis comme une ligne droite, qui est opposée à la Lumière, car la Lumière est circulaire. Comment pouvons-nous alors nous connecter ensemble? Les cercles et la ligne droite sont reliés par la restriction faite à l’intérieur des deux. C’est grâce à cette restriction qu’un point mutuel surgit-leur point de contact.

 De la 3 ème partie du cours quotidien de Kabbale  du 07/06/2012, Etude des dix Sefirot

L’ « adaptateur » pour la connexion à la Lumière

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Arvout (Garantie mutuelle) »: Ce sont les paroles de Rabbi Elazar, fils de Rabbi Shimon, qui a dit que le monde est jugé par sa majorité. Il faisait allusion au rôle de la nation israélienne de qualifier le monde dans une certaine mesure de pureté, jusqu’à ce qu’ils soient dignes de prendre sur eux-mêmes Son travail, pas moins qu’Israël était digne au moment où ils recevaient la Torah  »

Il est faux d’imaginer le «monde» comme un désir de recevoir qui ne peut effectuer aucune action par lui-même. Il n’en est rien. La partie d’Israël dans le monde est tout simplement semblable à la tête du Partsouf, aux trois premières Sefirot (GAR), et il doit agir en tant qu’ « adaptateur » entre la Lumière et le désir de recevoir.

Le Partsouf est divisé en cinq parties: Keter, Hokhma, Bina, Zeir Anpin, et Malkhout. La Lumière réside dans les récipients de Keter, Hokhma, et Bina, et ils sont adaptés pour cela. En étant dans le même désir de recevoir, ils contiennent la Lumière et effectuent une Zivoug de Haka’a (accouplement par coup) avec lui et le transmettent aux récipients bénéficiant, vers Zeir Anpin et Malkhout (ZON).

Il est donc impossible de se diriger sans les récipients de Keter, Hokhma, et Bina. Ils sont le lien et ils sont très importants car sans eux, la connexion est perdue. D’autre part, l’objectif du processus est que les récipients de ZON, dont le travail est d’augmenter la demande de la correction (MAN) aux récipients du don (GAR), à être incorporés en eux et se joindre à eux.

Les deux parties s’aident mutuellement. ZON aident les récipients de GAR pour remplir leur rôle en tant que lien, et GAR suscitent les récipients de ZON et leur apportent la méthode de la correction nécessaire pour les récipients recevant dans le but de se connecter et d’être incorporés dans les récipients de GAR. Ainsi, les « nations du monde, » celles qui n’ont pas une étincelle de don sans réserve, effectuent des travaux importants lorsqu’elles se connectent à des récipients des trois premières Sefirot.

La même chose nous arrive: Comment pourrions-nous attirer la Lumière si nous n’étions pas connectés à Rabbi Chimon, au Baal HaSoulam, au Rabash, et les autres grands kabbalistes, ou en d’autres termes aux Partsoufim, aux Sefirot, les niveaux spirituels? Nous nous connectons à eux afin de recevoir la puissance de leur part, de sorte qu’ils fonctionnent sur nous et nous unissent. Quand je lis un texte kabbalistique, j’essaie de me connecter à son auteur. Après tout, il est le supérieur pour moi et à travers lui ma connexion vers des flux de Lumière. Il ne s’agit pas d’une personne précise qui vivait autrefois; je veux me connecter à la source de la Lumière, et je suis attiré par le lien, le mécanisme spirituel à travers laquelle cette connexion continue.

Lorsque je développe mes récipients spirituels avec le Massakh (l’écran), si je peux me connecter au monde spirituel, je vais voir le kabbaliste dans sa forme spirituelle, comme un Partsouf. Maintenant, il est l’auteur de l’article ou l’auteur du livre pour moi. C’est le caractère unique de notre monde: Ici, nous pouvons utiliser les textes, que nous ne comprenons pas encore, et nous pouvons nous connecter avec la spiritualité à travers ces périphériques externes. Le kabbaliste m’invite, prend soin de moi, et j’essaie de rester avec lui, et donc nous sommes dans une relation de garantie mutuelle.

En ce qui concerne les « nations du monde», elles ne recevront pas toute la correction non plus. Leur rôle est de rejoindre, d’aider, d’être incorporées dans les récipients de GAR. C’est grâce à un travail très sérieux que Hokhma se révèle en elles. C’est par elles que toute la Lumière est révélée.

Bien que, selon la valeur opposée entre les Lumières et les récipients, elle n’est d’abord révélée que dans les récipients de GAR et uniquement pour le moment, sur le chemin de la fin de la correction. Plus tard, tout est rempli avec une Lumière simple, comme il est dit « et elles me connaîtront toute, de la plus petite à la  plus grande. » Et il n’y aura pas même un grain de désir qui ne recevra pas la réalisation complète. Comme tous les grains sont inclus dans l’autre, chacun d’entre eux, chaque âme individuelle atteint Ein Sof (Infini).

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale 06/06/12, « L’Arvout (Garantie mutuelle) »