Category Archives: Unité

Les secrets du cœur

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le but de notre travail lors de l’atelier est clair: nous ouvrons notre cœur à l’autre, nous nous rapprochons, nous nous connectons.

Réponse: Vous apprenez à comprendre ce que signifie un groupe. Avant cela, vous aviez seulement entendu ce que c’était. Mais ici, je l’espère, vous avez commencé à sentir que des propriétés spéciales sont intégrées dans le groupe, que vous ne serez pas en mesure de contrôler seul. En écoutant spécifiquement  votre ami et qu’importe ce qu’il dit car il peut ne rien savoir  du tout  (il peut être dans le groupe depuis un ou deux mois), vous entendrez dans ses mots ce que vous avez besoin d’entendre.

Question: Il y a aussi une autre forme de travail en groupe, lorsque le texte est tout simplement lu et qu’aucun commentaire n’est donné. Quelle est la différence? Quand allons-nous appliquer ce genre de travail?

Réponse: Il s’agit d’une question très sérieuse.

En général, comment pouvez-vous discuter de quelque chose entre vous lorsque vous vous situez dans un grand cercle et dire quelque chose? Vous pouvez également parler de vous, de vous-même, sur la grandeur du groupe, la grandeur de l’objectif, du rassemblement, ou pourquoi vous êtes venu au congrès.

Le plus important est de ne pas parler de ce qu’il y a dans votre cœur à un moment donné. Vous ne donnez pas libre cours à ce que vous ressentez en ce moment. Comme dans notre monde, vous ne voulez parler à personne de vos sentiments les plus profonds, des secrets personnels, et c’est la même chose ici. C’est à dire, je ne parle pas de ma relation avec le Créateur qui ne regarde que moi. Pour tout le reste- cela ne fait aucune différence.

Question: Lorsque nous travaillons de façon indépendante dans le groupe, qui nous aidera à temps à nous arrêter et à parler du fond du cœur, non de l’esprit?

Réponse: N’ayez pas peur de vous tromper. Ce n’est pas important. C’est tout à fait sans importance!

Ceux qui étudient pendant un mois ou deux peuvent se réunir dans le groupe et essayer de discuter de quelque chose entre eux, à marmonner comme des enfants-ce n’est pas important. Ils grandiront toutefois, s’ils ne font que ce qui est nécessaire. Aucune connaissance préalable n’est requise d’une personne, rien. Le plus important est d’agir simplement, de grand cœur, et naïvement, et puis tout ira bien.

Du congrès de Vilnius, le 25/03/2012, atelier  n°4

Gravir le sommet de la pyramide

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment dois-je ressentir mon groupe à la suite de l’atelier?

Réponse: Le groupe est «un» parce qu’une âme a été créée. Et plus je révèle la structure d’une seule âme, plus je révèle le groupe.

Un groupe n’est pas un concept matériel, ce n’est pas dix corps physiques assis en cercle. Le groupe est ce que nous construisons au-dessus notre égoïsme par l’intermédiaire du lien entre nous, en minimisant notre ego et en élevant l’importance de la connexion, le Créateur, la Lumière. De la partie la plus éloignée, nous prenons ces deux points opposés, élevant l’importance du don sans réserve, de  l’amour, et de la connexion, là-haut, nous commençons à nous sentir comme un.

Chacun ne se sent pas lui-même, mais l’un collectif, à l’extérieur de son corps, de ses pensées et de ses désirs. Nous ne ressentons tous que ce désir et qu’une pensée «comme un seul homme avec un seul cœur. » C’est ce qu’on appelle le groupe.

Si chacun agit comme cela au cours de l’atelier, nous construisons une position commune dans notre groupe, qui commence à rassembler toutes les autres «unités» dans la salle, formées à partir de chaque cercle ou abordant la question. Alors je vais commencer à sentir à travers ce capteur toutes les âmes du juste présent dans le monde spirituel. Cela devient mon récipient avec lequel je travaille dans le monde spirituel.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 17/05/12, « Discussion sur les congrès passés »

Un état corrigé

Dr. Michael LaitmanQuestion: Vous avez dit que nous devons constamment revenir à l’état corrigé et de garder cela à l’esprit. Qu’est-ce que cet état?

Réponse: Le fait est que lorsqu’une personne atteint une connexion intégrale avec d’autres personnes dans un groupe qui n’est pas trop grand, elle s’en souvient, elle a une impression appelée Reshimo, (souvenir). Cette impression est émotionnelle et ell  est stockée en elle comme un souvenir, mais c’est une mémoire active.

Cela signifie que, avec l’aide de n’importe quel état ​​qui lui ressemble nous pouvons toujours réaliser le Reshimo et réellement commencer à en faire à nouveau l’expérience, à vivre en lui et immédiatement ressentir en lui la facilité, l’absence de restrictions, la chaleur, la sécurité et la sortie de toute crise, etc.

Quand une personne commence à sortir d’elle-même et à se connecter à d’autres, elle voit que tous les problèmes qu’elle sentait avant ont été ressentis par elle parce qu’elle avait une perception différente de la réalité, «pour elle-même» et non « venant d’elle-même ».

Donc, la chose principale est de laisser une impression très précise de la coopération mutuelle avec le monde autour de soi, avec l’environnement, chez une personne et de lui enseigner les habitudes et la façon dont elle peut revenir à partir de différents états à cet état de base. Ensuite, nous allons y revenir, à des niveaux différents, plus élevés, malgré les interruptions possibles, avec l’aide de différents environnements, dans n’importe quel environnement.

Question: Combien de fois doit-on avoir à retourner à l’état corrigé au cours de la journée?

Réponse: Cela doit être constamment en soi. J’essaie de transformer n’importe quel état où ​​je me trouve en état corrigé.

Question: Comment cela peut-il être intensifié, comment cela peut-il être plus fort et plus puissant?

Réponse: Il est possible de l’intensifier par la résistance que je ressens afin d’y revenir. Finalement, quand je vaincs la résistance que je ressens, elle devient un coefficient d’intensité. Mes expériences de coopération, l’opposition des états « pour moi » et «venant de moi » sera donc plus claire, plus lointaine et plus forte.

Question: Lorsque vous décrivez ce phénomène, je le vois comme un processus individualiste, mais nous sommes toujours en train de dire qu’il s’agit d’un processus de groupe.

Réponse: Il s’agit d’un processus de groupe, mais nous parlons d’un effort individuel dans le processus de groupe. Plus tard, lorsque le processus se stabilise comme un processus de groupe, tout le monde va commencer à ressentir un partenariat uni. C’est l’état dans lequel les individus deviennent un tout, tout comme de nombreuses gouttes fusionnent en une seule dans laquelle aucune division ne se fait sentir, mais c’est plutôt le sentiment d’une grande goutte unie.

Mais nous disons que ces états sont en constante évolution-les groupes se séparent et se reconnectent. Nous ne parlons pas d’un groupe ou du fait que l’humanité soit devenue un tel groupe. Par conséquent, la composante individuelle de mon travail avec l’ensemble de l’environnement devient la chose principale ici.

D’ «Une conférence sur l’éducation intégrale », le 27/02/2012

S’accrocher avec les dents ou se connecter comme des engrenages

Dr. Michael LaitmanAfin d’être en équilibre avec le Créateur, de me connecter à Lui, je dois me changer. Comment est-ce possible? Comment puis-je lui ressembler ? Après tout, l’équilibre est la ressemblance.

Pour ce faire, on nous a donné un environnement. L’équilibre avec le Créateur est atteint en m’équilibrant avec l’environnement dans lequel je Le découvre. Les Reshimot (réminiscences) qui sont réveillées se présentent pour moi à l’intérieur du groupe, et mon travail devient réel, maintenant, je fais face à quelque chose qui m’est familier, tout est résolu entre amis.

Comment est-il possible de trouver un équilibre avec le groupe? Grâce à la garantie mutuelle qui est la force, la loi de l’équilibre.

Selon cette loi, le monde entier est mutuellement connecté, comme des roues dentées dans un certain système. Aucune des roues dentées ne peut tourner indépendamment sans faire tourner toutes les roues et en étant tournée par elles. C’est un peu comme deux disques d’embrayage quand ils se touchent l’un avec l’autre.

Mais la loi du développement opère dans ce mécanisme. Tout d’abord, la pédale d’embrayage est enfoncée et la connexion entre eux est encore faible. À ce stade, nous ne nous perturbons pas, mais plutôt nous nous aidons les uns les autres en faisant tourner, sans le sentiment que nous sommes reliés à un tout. Les états et les nations sont séparés, certains ne savent même pas que les autres existent.

Avec le temps, l’ego intérieur augmente et les roues dentées deviennent plus étroitement liées. En d’autres termes la pédale d’embrayage est relâchée et les disques se rapprochent progressivement l’un de l’autre, jusqu’à ce qu’ils soient très étroitement liés. C’est ainsi que l’ensemble de l’humanité se développe vers une coopération mutuelle: les pays établissent des connexions, de nouveaux continents sont découverts, le commerce international et  l’industrie prospèrent, les sociétés changent, le nombre de professions différentes croît, et les gens sont de plus en plus interdépendants jusqu’à ce qu’ils soient totalement interdépendants.

Cette évolution est très difficile parce que l’ego et les Reshimot qui se développent nous rapprochent et nous pressent, jusqu’à ce qu’à un certain moment lorsque cette connexion devient trop serrée nous  commençons à nous inquiéter. Nous ne pouvons pas nous détacher les uns des autres pour vivre sans l’autre, même si nous le voulons. Par conséquent, la nature, le Créateur, nous amène à un nouvel état dans lequel nous découvrons que nous ne pouvons plus du tout nous séparer. Si nous ne travaillons pas sur la bonne connexion mutuelle entre nous, alors nous pouvons nous détruire nous mêmes.
Ainsi  la garantie mutuelle nous oblige à être mutuellement responsables les uns des autres. Nous sommes comme des roues dentées: toute roue qui tourne fait tourner toutes les autres. La pédale d’embrayage est abandonnée et les disques sont réunis, les dents entrent les unes dans les autres et nous nous trouvons tous dans un système interconnecté énorme, qui ne permet pas à une roue dentée de tourner librement. Maintenant, toutes les autres doivent se mettre d’accord avec  elle, se mettre d’accord sur la direction et la vitesse. Sans cet accord, personne ne sera capable de bouger.

Finalement, tout le monde va découvrir une « main étrangère autour de son cou ». Imaginez une personne alitée avec une perfusion sans laquelle elle peut mourir, mais il y a plusieurs milliards de robinets installés sur le tube dans lequel circule le fluide vital. Tout le monde peut fermer son propre robinet, alors c’est la fin.

Nous allons bientôt avoir le sentiment que nous sommes dans une situation très désagréable. C’est pourquoi la sagesse de la Kabbale nous est révélée à l’avance, afin de préparer notre vie aux nouvelles conditions. Après tout, tout vient dans le but de la correction, la question est seulement de savoir comment regarder tout cela. Si nous savons d’avance que tout va arriver pour servir la recherche de la bonne connexion mutuelle entre nous, ce qui signifie la garantie mutuelle, alors les roues dentées seront organisées comme elles le devraient et elles tourneront dans la bonne direction, en harmonie. En outre, l’équilibre mutuel les aidera à devenir équilibrées avec la force générale qui les enferme dans le système en un seul ensemble avec le Créateur. C’est ainsi que le monde atteindra la correction souhaitée.

Du congrès « Un » de  New Jersey, le 12/05/2012, Cours n°3

Une réserve commune d’énergie spirituelle

Dr. Michael LaitmanPeu importe combien l’atteinte spirituelle semble difficile, en réalité, il n’y a rien de plus simple. Imaginez un système qui est complètement unifié, sain, connecté entre toutes ses parties, dans tous ses petits détails. Tout fonctionne en harmonie absolue et aspire à un seul but, tout est dirigé vers la connexion,  faisant une analyse commune, en d’autres termes, le Créateur, qui existe entre nous.

Nous Le révélons comme une conséquence de l’harmonie qui s’élève entre nous grâce à nos efforts constants pour se connecter entre nous harmonieusement. Comme résultat de trouver l’harmonie à l’intérieur de nos désirs, nous révélons la Lumière qui les remplit.

Le Créateur est en nous! Nous sommes dans le monde de l’Infini, donc révélons au moins le premier, le degré le plus facile et le plus petit de cet état parfait. Pour révéler ce qui signifie vous faire correspondre à lui, devenir égaux en qualités, atteindre l’équilibre avec la Lumière qui le remplit au moins sur le premier degré-de-Nefesh Nefesh de-Nefesh du monde d’Assiya.

Pour cela, il est nécessaire pour parvenir à l’égalité de toutes les parties du récipient commun. Mais comment peut-il être atteint lorsque l’égalité ne peut pas être mesurée? La seule chose qui peut être mesurée est la différence entre l’un et l’autre, Delta. Mais quand les choses sont identiques, nous ne pouvons pas les apprécier parce que nous perdons l’échelle pour les mesurer. Comment deux couleurs absolument noires peuvent être comparées, ou comment peut-on comparer le blanc et le blanc? Nous avons besoin d’une certaine différence pour apprécier les choses.

Toutefois, nous devons vérifier notre égalité, parce que si je ne suis pas complètement égal à l’autre je ne peux pas le considérer comme mon ami, je ne suis pas connecté à lui par une connexion mutuelle ouverte. Et c’est pourquoi nous avons besoin de deux qualités: la réception et le don. Je dois donner sans réserve au groupe comme quelqu’un de grand par rapport à ceux qui sont petits, en leur donnant la grandeur du but, la reconnaissance de l’importance du Créateur et des amis. Et d’autre part, je dois m’abaisser dans la même mesure à leur égard afin de recevoir l’influence et de leur apporter un appui, comme je les perçois comme les plus grands hommes de la génération.

En d’autres termes, je réalise le don sans réserve maximal et je me réduis. Et ces deux maximums conduisent à mon égalité. Je ne peux pas construire l’égalité par elle même, juste en me considérant égale-cette égalité ne vaut rien. L’égalité ne se révèle que comme une conséquence de deux états extrêmes: le plus élevé et le plus bas.

Et quand tout le monde dans le groupe fonctionne de cette façon: dans le maximum et dans le minimum, donnant tout pour le groupe et recevant la force, l’éveil, et l’inspiration de leur part, alors c’est comme s’ils devenaient reliés par un canal ouvert unique. Avant, nous avions l’habitude de nous connecter les uns aux autres par des canaux, par lesquels l’énergie s’écoule, mais maintenant, ils ont tous fusionné ensemble et nous obtenons un grand lac, un réservoir commun est  découvert.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/05/12, Les Écrits du Rabash

Une nouvelle invitation à Pharaon

Dr. Michael LaitmanRecevoir la Torah, c’est connaître le Créateur qui se révèle dans notre relation avec l’autre. Les événements qui ont eu lieu au Mont Sinaï indiquent les conditions nécessaires qui doivent être réalisées: pour se sentir en exil de l’état de connexion et d’unité et le manque de perception du Créateur qui est révélé à l’intérieur de cette connexion dans la mesure des lamentations à partir du travail .

Et tout cela se passe sous les coups de Pharaon, que nous passons par la tentative de connexion, malgré tout le rejet, l’hostilité, la haine qui donne à l’égoïsme une chance de s’échapper. Mais encore, nous aspirons à la connexion et nous sont prêts à l’accepter dans n’importe quelle forme afin que cela se produise.

Puis nous traversons la mer Rouge et atteignons le mont Sinaï, mais il reste encore un long chemin pour se rapprocher de cet état. Et puis nous nous réunissons au mont Sinaï (la montagne de la haine), ce qui signifie, nous avons finalement réussi à nous unir autour de notre haine et à accepter la condition d’une garantie mutuelle: pour devenir un seul homme dans un seul cœur. Dans de telles circonstances, une force de correction nous devient révélée. Il s’avère que dans le but d’acquérir cette force, il est nécessaire de passer par un certain nombre d’états en augmentant et en clarifiant notre demande, ce qui signifie la construction d’un récipient approprié pour la correction, à la fois dans l’esprit et dans le cœur. En réalisant que nous n’avons besoin de rien d’autre que cela, nous recevrons la méthode révélée de la correction et de la force qui nous permet d’aller au-dessus de la raison.

Avec cette force, nous pouvons lutter contre notre égoïsme, qui croît de façon continue, mais maintenant elle grandit consciemment et sous contrôle. Il est clair que nous faisons des découvertes désagréables et en révélant un nouveau mal dans la ligne de gauche, mais ensuite nous le corrigeons dans la ligne droite. Nous apprenons donc progressivement à corriger tout notre égoïsme pour finalement entrer dans la terre d’Israël.

Le moment le plus important dans ce travail vient après l’exaltation et l’ascension réalisée à la suite d’un grand congrès. Après tout, cela arrive dans une nouvelle phase, à commencer par un durcissement du cœur, une nouvelle invitation à Pharaon, qui durcit encore plus. Et puis, surtout, l’engagement de se baisser et d’accepter ce processus est important. Bien que nous n’ayons pas toujours l’impression que ces états soient absolument nécessaires pour nous, nous devons les accepter comme inévitables, c’est faire confiance a l’enseignant le plus élevé qui nous conduit vers l’avant.

C’est le Créateur qui endurci le cœur de Pharaon, et ici nous avons besoin de nous élever à un certain niveau en nous annulant et en acceptant ce durcissement et en travaillant avec dévouement. Il est nécessaire d’accepter le fait qu’il n’y ait rien d’autre hormis Lui, et nous nous efforçons de rester connectés, peu importe combien dur sera l’état à venir.

Et ces défis difficiles sont généralement donnés après de grands rassemblements, le sentiment général d’inspiration et de connexion. Mais nous devons réaliser que les états difficiles qui viennent après un temps de travail réel. Maintenant, la possibilité vous ait donné de traiter correctement une nouvelle nature égoïste, un nouveau  Reshimo brisé, avec lequel vous devez travailler.

Mais l’esprit et le cœur oublient, et une personne se trompe en pensant que tout ce qui se passe, c’est la vérité et non pas un jeu venant du supérieur. Là, l’opinion générale du groupe et le soutien mutuel devrait venir à la rescousse. En dehors de la confusion et des sentiments mitigés que tout le monde ressent, une personne doit recevoir un second point de vue du groupe qui est au-delà de cette confusion, afin de montrer d’où cet état spécial et tous les sentiments mitigés viennent. Cela vient d’un nouveau Reshimo qui est volontairement révélé à nous par le Créateur pour le percevoir correctement.

Tout ce développement passe par les étapes de début HaVaYaH avec la « pointe de la lettre  » Youd  » », qui est complètement inconnu pour nous. Passe ensuite l’étape de « Youd-Hey, » le développement de haut en bas, puis « Vav-Hey, » nos préparatifs, les perceptions et les réactions à partir du bas. Ainsi, quand un nouvel état est mis en nous, dans les étapes de  « Youd-Hey, » il est important d’apprendre à bien l’accepter. Tout le monde n’est pas capable de le faire encore. Nous ne devrions pas les en blâmer, mais la force globale du groupe qui n’a pas fourni suffisamment de soutien, de connaissances, et de ressentis que tous ces états nous sont donnés afin de progresser.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 15/05/12, Les Écrits du Rabash

Changer le mal en bien

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le Créateur a fait le mauvais et le bon penchant. Il est écrit: «J’ai créé le mauvais penchant ». D’où vient donc le bon penchant ?

Réponse: En réalité, il n’y a pas de bon penchant. Il y a juste le mauvais penchant, qui a été initialement créé par le Créateur. C’est pourquoi il nous informe qu’Il a créé le mauvais penchant. Mais nous le corrigeons avec l’aide de la Torah et le transformons en bon penchant.

Le « penchant » est le désir. Le désir reste. Mais le «mauvais» signifie que je cesse de souhaiter recevoir pour mon propre bien, et alors cela me fait du mal parce que je me ferme dans ce monde comme un petit animal, en vivant les années que j’ai à vivre. C’est le genre de vie le plus misérable qui soit possible en réalité.

Le bon penchant signifie que nous essayons de nous unir dans le groupe et de voir que nous sommes incapables de cela, et commençons à crier dans une prière commune. Puis la Lumière qui ramène vers le bien vient et crée l’unité entre nous, et à l’intérieur de cette unité l’intention de donner sans réserve, la Lumière se révèle. Puis, au lieu du mauvais penchant, nous avons le bon penchant, le même désir, mais avec l’intention de nous unir avec notre prochain.

Du 3ième séminaire du Congrès de New Jersey, 12/05/12

L’union est toujours avantageuse

Dr. Michael LaitmanAux nouvelles (Tiré de « Scientific American »): « Les populations humaines ont dû faire face, au fil du temps, à des goulets d’étranglement qui les ont mis en péril. Le biologiste évolutionniste Mark Pagel croit que les humains ont surmonté ces forces en se rassemblant en de grands groupes, qui peuvent avoir propulsé leur capacité cérébrale à de plus grandes hauteurs.

« Dans Wired for Culture, Pagel propose que les humains apprennent mieux par l’imitation. L’agrégation dans de grands groupes a permis à l’apprentissage social de véritablement se développer, conduisant finalement à la formation des sociétés, de la technologie et de la culture.

« Les êtres humains sont uniques parmi les autres primates, cependant, en cela ils ont fait plus que simplement ramasser la dernière technologie de pointe en observant et en imitant leurs pairs. Comme ils ont développé des compétences de communication plus complexes, ils étaient capables de s’adapter et de passer ces tactiques à la génération suivante.

« Pourtant, cet esprit de collaboration ne s’étend pas jusqu’à rendre altruiste les humains, conclut Pagel. En tant qu’espèce, nous unissons nos forces qu’avec ceux en qui nous avons confiance et dont les actions prévisibles seront semblables aux nôtres. En fait, il propose la théorie que des milliers de langues différentes existent dans le monde parce que nous sommes enclins à promouvoir la confiance au sein de nos propres cercles sociaux, mais la confusion parmi les étrangers. La langue nous a permis de passer à travers le temps des cultures individuelles tant qu’elles nous séparaient, et même nous protégeaient, de ceux qui étaient différents. »

Mon commentaire: C’est pourquoi aujourd’hui, en raison de l’intégralité de la communauté mondiale, une seule langue et une seule culture sont nécessaires. Mais dans tous les cas, l’union conduit à un développement évolutif, à la fois quantitativement et qualitativement.

Vérifier la connexion au groupe

Dr. Michael LaitmanNous devons comprendre qu’il n’y a que deux états dans notre vie, dans notre réalité : un état de ténèbres, l’ombre, ou un état de Lumière, la connexion, la révélation du bien et de Celui qui fait le bien. Il n’y a rien entre les deux. Si en entendant parler de cela, une personne essaie constamment de clarifier les états qu’elle traverse, qu’il s’agisse d’une ombre ou de la révélation du Créateur, elle avancera par la ligne médiane.

Baal HaSoulam, Shamati, l’article 8: « Quelle est la différence entre l’ombre de la Kedusha et celle de la Sitra Akhra« : « Au lieu de cela, tous les changements sont dans les receveurs. Nous devons observer deux discernements dans cette ombre …  »

Le premier, c’est quand une personne peut encore s’unir avec des amis, en surmontant les pensées qui séparent et le « flou » des sens. Elle peut encore vaincre les ténèbres et la dissimulation, elle comprend encore qu’elle a perdu l’objectif, le chemin vers le Créateur.

Mais dans l’ensemble, personne ne fait réellement son autocritique, « Pourquoi est-ce que je me sens ainsi ? D’où vient ce sentiment ? « Je ne suis pas mon propre psychologue, je ne fais que me sentir bien ou mal, comme un enfant. Je n’analyse pas qui m’envoie ces pensées et ces sentiments. Je « mijote » en eux, et m’enfonce dans mon corps, comme un petit enfant.
Pourtant, une personne doit se connaître et s’examiner elle-même : «Qu’est-ce qui a provoqué mes sentiments et mes pensées? Comment puis-je remonter au-dessus de moi-même, au-dessus de mon état actuel ? Comment puis-je sortir de ce marécage en me tirant moi-même par les cheveux ? « Une personne se regarde toujours de côté, » Oui, je suis profondément encré dans mon désir égoïste. Oui, il me contrôle. Certes, il ne me permet pas de me connecter, il ne me laisse pas me lever pour la leçon, il m’oblige à me séparer, il rend la vie quotidienne et tout ce qui s’y rapporte plus important. Mais je vois que je suis dans cet état et que celui-ci s’oppose à l’objectif.  »

Comment puis-je comprendre et reconnaître cela ? Quand je suis toujours connecté à quelque chose d’extérieur, au groupe. Voici le moment de vérité, je peux vérifier si j’étais vraiment connecté au groupe ou non. Si je n’étais pas connecté, je ne ressens que moi-même : je me sens mal, je ne veux rien, etc. En outre, je ne cherche même pas à considérer cela et je suis simplement le courant sans aucune pensée ou désir spécial.

Mais si j’étais connecté au groupe, si j’avais une alliance avec les amis, selon laquelle ils doivent m’aider, même si je tombais et me tournais dans une autre direction, les connexions internes seraient maintenues, je me soucierais de la manière dont ils me voient , et je n’oublierais pas totalement mon engagement. Ils me soutiendraient et je serais capable de me voir sur le côté et de clarifier mes sentiments.

Ainsi je vais être divisé en deux : mon propre ego et mon attitude envers le groupe. Ce n’est qu’en m’accrochant à la connexion aux amis, que je serai en mesure de me voir plus clairement et de m’analyser et ainsi, de commencer l’ascension qui suit la descente. Sinon, je n’ai aucune chance, je tomberai tout simplement et partirai. Ainsi, une personne peut surmonter le premier type d’ombre, en justifiant son état actuel et en comprenant que cet état vient du Créateur. Ensuite, elle peut demander de l’aide au Créateur.

Pourquoi dois-je me tourner vers Lui ? Non pas pour me sentir mieux, parce qu’alors je demanderais d’annuler mon mauvais penchant, alors qu’Il l’a créé, en y ajoutant la Torah comme une épice. Donc, je dois demander l’épice, de sorte que la puissance de l’amour et du don, la Force de connexion vienne d’en haut et me permettre d’avancer vers l’autre ligne.

«Quand nous avons a encore la capacité de surmonter l’obscurité et la dissimulation que nous ressentons, il faut justifier le Créateur et prier le Créateur, pour qu’Il nous ouvre les yeux, afin que nous voyons que toutes les dissimulations que nous ressentons proviennent du Créateur. »

Quand une personne reste sans défense et ne voit pas de moyen de sortir, quand elle maudit le Créateur, les amis et la vie, elle se regarde toujours de côté et voit tout à coup une chance de sortie, elle peut demander que le Créateur la sauve. Pourquoi ? Parce qu’elle n’accepte pas l’état où la Providence du Créateur semble mauvaise, et qu’elle ne peut Le justifier. Une personne se sent mal parce qu’elle pense du mal du bien et du Bienveillant, en étant opposée à Lui. Si la vie semble mauvaise, c’est un signe que je suis opposé au Créateur.

Nous devons construire un Massakh (l’écran) et la Lumière réfléchie au-dessus de toutes les situations difficiles. Même dans les pires situations, je dois voir le Créateur comme étant leur source, comme une Lumière qui est pleine de toute l’abondance infinie, mais qui se brise en mon sein et se transforme en un mauvais sentiment, en une ombre, en ténèbres, puisque mes attributs sont opposés au bien et au bienveillant au bien qui fait le bien, opposés à l’attribut de don et d’amour.

Ainsi nous avançons à chaque fois que nous clarifions les choses correctement. La chose principale est de découvrir sans cesse ce point, « Qu’est-ce que je ressens? Qui m’envoie ce sentiment ? Pourquoi est ce que j’éprouve ce sentiment? « C’est tout le principe de notre travail et c’est ce qui divise l’humanité en 1% et 99%.

De la leçon du Brésil 03/05/12, Shamati n ° 8

Aujourd’hui, tous les chemins mènent dans le New Jersey

Dr. Michael LaitmanQuestion : Y a-t-il une différence entre suivre le congrès à la maison, sur l’écran d’ordinateur, ou y venir en personne ? Est-ce qu’on obtient quelque chose de plus en y assistant en personne ?

Réponse : Vous savez sans doute qu’au18ème siècle, il était usuel que la classe riche achète leur propre siège ou loge à l’opéra ou au théâtre. Si une personne voulait entendre son air favori à l’opéra, elle pourrait y venir en profitez seulement pendant 15 minutes, puis rentrer à la maison. A l’époque il n’y avait pas de magnétophones ou d’enregistrements, alors les gens devaient y venir en personne pour entendre une symphonie ou un opéra.

Plus tard, les magnétophones et les téléviseurs furent inventés, alors pourquoi les théâtres n’ont pas fermés à ce jour ? Par exemple, un billet pour un opéra italien réalisé par un célèbre chanteur coûte beaucoup d’argent. Je suis allé une fois à un opéra à Londres et la place la moins chère au poulailler coûtait 40 livres. Mais les gens continuent à y aller, parce qu’il est impossible de transférer une impression à travers un écran.

Pour avoir une impression complète, vous devez être à cet endroit en personne. « Un endroit » est une notion spirituelle, qui existe aussi dans notre monde.

Et c’est encore plus vrai pour un congrès kabbalistique, parce nous nous rassemblons pour nous unir ! Et pour cela, il ne suffit pas de le voir sur l’écran ou de l’entendre à travers des écouteurs. Si justement un opéra enregistré ne vous donne pas la même impression qu’un concert, alors c’est d’autant plus le cas avec le sentiment d’unité.

Le seul but du congrès est l’unité. Tous les événements, les séminaires et discussions sont consacrés à ce sujet. Il s’agit d’un seul et unique processus vivant, qui ne peut être transmis sous aucune forme. Pour cela, je suis prêt à me rendre auprès de n’importe quel groupe, auprès de tous les points au monde, même si cela m’est assez difficile. Mais il n’y a pas le choix, je ne peux pas mener à bien ma mission dans toute autre forme et vous ne pouvez pas atteindre l’objectif autrement.

Ce n’est que si une personne vit dans un endroit très isolé et n’a pas la possibilité d’y assister, et ne peux vraiment pas (et il devra le prouver au Créateur, et non pas à nous), alors apparemment, il y a un calcul personnel spécial avec lui. Mais je ne voudrais pour rien au monde laisser passer l’occasion de prendre part à un congrès.

Il y a l’exemple célèbre d’une personne qui vécut, il y a des milliers d’années, dans le désert du Néguev et qui travaillait dans l’agriculture ; une fois par an, il se rendait à pied pour étudier à Jérusalem. Il ne pouvait y rester et y étudier que pendant un jour, car la route prenait tant de temps qu’il devait immédiatement repartir pour pouvoir retourner travailler à temps dans son champ. De nos jours, il existe encore une journée spéciale au cours de l’année qui fut nommée en son honneur («un étudiant d’un jour ») quand tout le monde s’assoit et étudie.

Il est impossible de faire passer l’énergie d’une personne à l’autre sans contact physique personnel, quand nous sommes tous ensemble. C’est pourquoi nous existons dans ce monde ! Ce monde est spécial parce que nous sommes tous égoïstes et nous ne pouvons commencer notre connexion que de cette manière.

Après tout, nous ne sommes pas encore liés par une connexion spirituelle. Et donc, un autre niveau, plus faible nous a été donné, appelé « ce monde » – une réalité imaginaire dans laquelle notre connexion est née. Et après cela, elle commence alors à se développer spirituellement.

C’est comme une fleur qui ne pousse pas, tant que la graine ne pourrit pas dans la terre et tant qu’un bourgeon ne sort pas de lui, qui se développera ensuite pour devenir une fleur. C’est ainsi que nous devons planter le début de notre connexion. Et même si nous sommes dans un monde égoïste, notre graine doit pourrir dans ce sol égoïste et une nouvelle pousse en sortira.

Cependant, cette phase préliminaire, cette connexion physique entre nous est nécessaire, et c’est pourquoi tout ce monde existe.

Je pense qu’après ces mots, une explosion se produira et que tout ceux qui ne sont pas encore enregistrés se précipiteront pour s’inscrire au congrès. Si j’étais une personne vivant en Amérique, je ne resterais à la maison …

Vous pouvez placer une télévision avec le plus grand écran en face de vous, et mettre en place les conditions idéales, les plus confortables, prendre des vacances, afin que personne ne vous empêche de suivre le congrès, mais cela ne vous donnera jamais un vrai contact. Vous passerez à côté de la chose la plus importante : la sensation intérieure, et vous ne verrez que l’image extérieure.

De la leçon en Amérique du 09/05/12, Shamati