Monthly Archives: juin 2011

Le programme de développement codé « HaVaYaH »

Dr. Michael LaitmanHaVaYaH (Youd-Hey-Vav-Hey) est le seul modèle du Créateur imprimé sur le désir créé par Lui « de l’absence. » La création tout entière est comprise dans ces quatre phases qui se déroulent continuellement et se développent dans les mondes.

Pourtant, nous ne quittons jamais Malkhout du monde de l’Infini qui commence à se développer en son sein, et c’est ce que nous considérons comme les mondes d’Adam Kadmon et d’Atsilout, la rupture, les mondes de Beria, Yetsira, Assiya, ce monde, et nous en ce monde. Tout cela reste à l’intérieur c’est exactement la même chose que Malkhout de l’Infini.

Tous ces mondes apparaissent par rapport à ceux qui ont atteint les propriétés de Malkhout et le lieu où ils résident. Ainsi, Malkhout se révèle à eux. Et c’est pourquoi nous disons que nous sommes dans «ce monde». Mais quel est «ce monde»? C’est le même, Malkhout de l’Infini qui est, cependant, si sombre, si autolimité que nous le ressentons comme «ce monde» à la place du monde de la Lumière infinie.

Lorsque nous commençons à travailler et à tracer la Lumière , en nous alignant avec la Lumière, nous commençons à ressentir, au lieu de ressentir ce monde, les mondes d’Assiya, Yetsira, Beria, et ainsi de suite dans un plus grand degré, jusqu’à ce que  Malkhout tout entière se révèle à nous en totalité.

Après qu’elle fut créée, Malkhout qui était dans son état primordial (1); nous sommes maintenant en elle dans le processus de correction (2), et à la fin, nous arriverons à l’état de la correction finale (3). Pourtant, c’est toujours la même création, Malkhout du monde de l’Infini.

 
De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale 30/05/2011, Talmud Esser Sefirot

Une science sur le monde

Dr. Michael LaitmanLa sagesse de la Kabbale explique l’ensemble du système de l’univers, elle nous décrit le monde de l’Infini et les quatre phases de développement de la Lumière Directe, ce qui signifie la formation des désirs « de l’absence. »

La Kabbale clarifie ce que signifie « de l’absence», qui existe dans une dimension spirituelle en dehors de notre monde, et elle explique la descente vers elle et l’ascension à partir d’elle, qui signifie « exister au-delà du temps, de l’espace et du mouvement», qui sont des états qui sont réalisés: selon Einstein ou d’une autre façon plus élevée?

La Kabbale traite également de la descente du désir. Elle parle du désir et de l’influence d’un paramètre unique, la Lumière, sur elle. Il n’y a rien d’autre dans l’univers excepté la Lumière et le désir. Ils engendrent tout ce que nous voyons en nous et entre nous. Toutes ces choses sont différentes manifestations du désir, qui ont été formées par la Lumière d’une façon ou d’une autre.

La Kabbale nous raconte la descente progressive de Haut en bas et la création de l’état spirituel: Partsoufim, Sefirot, et les mondes (dissimulations). Il s’agit d’un processus fondamental, stricte et précis, que nous étudions en utilisant une approche scientifique.

Il y a une énorme quantité de matériaux purement scientifiques et compliquée sur ce sujet: les graphiques, les équations, les conditions qui décrivent précisément le développement de cause à effet du désir sous l’influence de la Lumière, des écrans, d’enregistrements d’information (Reshimot), les stades du développement, et ainsi de suite. Tout cela est pure science qui n’a rien à voir ni avec la religion ni avec la poésie; ce n’est rien, mais de la physique pure.

Par ailleurs, la Kabbale parle de notre monde, de sa création. Dès 3700 années les kabbalistes décrivirent comment une étincelle de lumière créa le volume de notre monde, car auparavant, cet espace n’existait pas encore. Puis le Big Bang s’est produit dans cet espace, et cette petite étincelle a donné naissance à toute la matière de notre monde.

Tout est né de l’absence dans le monde de l’Infini. Puisque nous ne comprenons pas cela, nous nous demandons: « Que signifie tout de rien? » Toutefois, les physiciens disent que la même chose s’est produit aussi dans notre monde: Il y avait une certaine étincelle, un point, qui a soudainement explosé et a produit l’ Univers tout entier. En d’autres termes, la science moderne suit les mêmes principes et nous dit exactement ce que nous dit la Kabbale, dont les quatre étapes consécutives de développement: minéral, végétal, animal et humain.

La Kabbale nous parle également de la création de l’Univers au cours des milliards d’années, puis de la création de notre planète à partir d’un nuage de gaz. Cette procédure est décrite dans les livres de la Kabbale qui ont des centaines et des milliers d’années. Aujourd’hui la physique, la géologie, l’astronomie disent la même chose.

Les kabbalistes décrivirent les périodes de réchauffement et de refroidissement de la Terre, qui se sont produites pendant des dizaines de millions d’années, jusqu’à ce qu’une croûte solide apparaisse avec la possibilité pour la matière protéique d’exister grâce à la distribution appropriée entre tous les composants. Pourquoi la matière protéique spécifiquement? Pourquoi spécifiquement ce type de fondation au lieu de silicone ou de méthane, ou quelque autre matière? La Kabbale explique tout cela.

Et enfin, la Kabbale nous parle de la création d’un être humain qui a été le résultat du développement progressif de la nature minérale, végétale, et animale. La Kabbale décrit les étapes intermédiaires: les coraux qui sont encore entre le minéral et le végétal; une espèce particulière qui représente l’état intermédiaire entre la végétation et les niveaux animés et d’un primate qui est la forme intermédiaire entre l’état le plus élevé des animaux et l’homme.

La Kabbale décrit toutes ces étapes et montre pourquoi l’évolution s’est produite comme elle l’a fait. La seule différence avec la théorie de Darwin est que la Kabbale parle de données informationnelles qui existent depuis le début, les gènes d’information qui existent dans la matière, qui se développent selon un programme prédéfini, au lieu d’une évolution accidentelle ou d’une évolution qui dépend de circonstances.

Toutes les espèces sont réalisées en fonction de leurs paramètres internes qui existaient depuis le début dans le monde de l’Infini et sont simplement descendu et se sont réalisés ici dans l’ordre une fois de plus ayant pour objectif l’ascension. Cette chaîne est déterminée à l’avance; elle est calculée à l’avance du début à la fin.

 
De la l1ère eçon du 10/06/11 à la convention de Moscou

Le livre qui guide vers la bonté

Dr. Michael LaitmanNous sommes dans une réalité inconnue, et à ce jour, tout en existant dans ce monde dans lequel nous sommes et que nous ne comprenons toujours pas exactement, par quel programme, nous nous développons, et vers quel but nous nous dirigeons. Nous ne comprenons rien dans notre vie, et nous sommes abrités par la dissimulation, nous nous considérons comme malin et intelligent, comme si nous avions la connaissance, notre propre opinion et notre liberté de choix

 

Mais quand les coups et la souffrance nous rattrapent, nous comprenons que nous sommes capables de rien, que nous ne comprenons rien, et nous n’avons aucune chance de nous comporter intelligemment. Surtout maintenant, pendant cette période de crise, nous voyons que nous n’avons aucune chance de nous relier correctement à la réalité, que nous sommes confrontés à des problèmes et que nous n’avons pas la moindre capacité à les comprendre. Même si parfois nous comprenons quelque chose, une avancée d’un millimètre dans le temps cela ne nous permet pas de changer notre état ou de se comporter différemment. Même si nous décidons que nous avons vraiment besoin de changer et de commencer à se comporter différemment, nous n’avons pas les forces pour changer nos comportements. Alors, qu’allons-nous faire de ces décisions, si nous ne pouvons pas nous changer, changer l’influence de l’autre, et le monde entier?

Même quand nous voyons que nous  infligeons des dommages et des malheurs sur nous-mêmes, que nous sommes, en fait, en train de nous conduire vers la mort, et que nous sommes toujours incapables de nous arrêter. Quelle insignifiance, quelle ignominie! Nous souhaitons simplement finir notre vie à l’intérieur de notre volonté d’obtenir du plaisir, ce qui nous tuerait complètement si nous n’avions pas reçu la Torah, les moyens de corriger le désir égoïste de sorte qu’à partir du point le plus bas possible, un instant avant la mort, nous pouvons commencer à nous élever  vers le haut, au niveau du Créateur, le plus élevé, la qualité contraire – le don sans réserve.

Ces moyens appelés « Torah » sont plus importants que tout. Sans elle, il n’y a aucune chance de réaliser quoique ce soit. Nous ne pouvons pas développer à travers la souffrance. L’influence de la souffrance ne produit que le développement de la volonté de profiter. Les coups provoquent  la  recherche de tous les moyens pour se débarrasser des ennuis, et à la fin cela conduit à la mort, au lieu d’éviter la souffrance. Quand le désir ressent des souffrances insupportables à cause de son opposition absolue à la lumière, il est prêt à se neutraliser complètement, tout sauf souffrir.

Si oui, alors la Torah est le seul moyen qui nous conduit à la vie, à la correction, et à l’existence. C’est pourquoi il n’y a pas de chemin de souffrance, pas de chemin sans Torah. La Torah doit se révéler à l’humanité afin que les gens soient capables de l’utiliser. Et ils doivent la révéler de façon correcte-comme la Lumière qui ramène vers le bien. Mais s’ils n’utilisent pas correctement la Torah, ce qui signifie qu’ils ne la réalisent pas, ce qui signifie qu’ils suivent le chemin de la souffrance. S’ils l’utilisent correctement, alors ils suivent le chemin de la Torah, le chemin de la Lumière. Et s’ils se trouvent au milieu, entre l’un et l’autre, ils avancent par « la voie terrestre. »

Par conséquent, l’article du Baal HaSoulam, « La Révélation de la Divinité (Matan Torah) » est très importante car elle nous raconte comment nous pouvons recevoir la Torah. La Torah nous est donnée par le supérieur, et il y a une réception de la Torah par le bas. Toutes les souffrances viennent à nous parce que nous n’utilisons pas la Torah correctement, la Lumière qui ramène vers le bien, qui nous ramène à la source de la bonté. Tout dépend de nos efforts pour devenir bon. Par conséquent, nous ne manquons de rien d’autre que de ces moyens. Nous allons découvrir comment recevoir la Torah et atteindre la bonté!
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale du 19.06.11 « Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Le moment est venu de réfléchir

Dr. Michael LaitmanAujourd’hui, le monde entier est en crise et nous nous approchons lentement de problèmes encore plus grands, visibles partout et dans tous les domaines. Tout ce que nous faisons dans ce monde n’est dicté que par notre égo.

A présent, le mal se révèle progressivement, pas à pas, goutte-à-goutte par le manque ou la sensation de « trop ». Sans la recherche de l’équivalence de forme nous chercherons toujours en vain. Mais si la douleur devient trop forte, nous ne pourrons pas penser à autre chose, seulement à la façon de nous débarrasser de toute cette souffrance. Nous ne songerons qu’à la fuir.

Cependant, si nous ressentons tous ces évènements tels les tsunamis ou autres : les crises mondiales, monétaires, ethniques, religieuses…., nous devons rechercher la cause à l’intérieur de nous. Comme dans un film : il y a un metteur-en scène, des acteurs, des figurants), mais c’est seulement après tout cela que nous voyons la concrétisation du projet. Et que nous pouvons visualiser un film globalement.

Admettre tout ceci n’est pas chose aisée : ce sont les causes et les conséquences, la honte que nous ressentons lorsque nous nous retrouvons face à lui (PBP). Et nous devrions accepter de Le refuser afin de mieux nous L’approprier. C’est un jeu qu’II joue avec nous et qu’Il a plaisir à nous voir jouer. Tout est inversé afin de pouvoir contenter chacun et ne léser personne.

Tout d’abord, nous devons étudier la cause de toute cette crise et sentir que plus Il s’approche, moins nous le sentons et admettre cela.

C’est à présent, ici et maintenant que nous devons tous agir, délicatement, progressivement afin que tous murissent en douceur. Jusqu’à la prochaine crise.

Ainsi, le Créateur nous enseigne et nous donne des occasions de chercher des raisons pour que nous Le révélions et que nous admettions que tous ce qui nous arrive est Sa volonté. Alors, nous comprendrons pourquoi nous nous sentons mal. En fin de compte, c’est parce que nous nous sentons si diamétralement opposé à Lui que nous avons honte

Que pouvons-nous faire pour nous sentir bien ? Le Créateur est parfait, bon et bienfaisant et nous laisse le choix de venir à Lui soit par les coups soit par l’Etude.

Cependant, nous devons révéler la méthode aux nations afin qu’ils apprennent d’où et pourquoi ces coups viennent. Par cela, nous faciliterons le développement de l’humanité entière. C’est appelé « Apporter La Lumière aux nations », « éclairer les nations »

Pour se développer avec conscience chaque personne doit découvrir la cause ainsi que la nécessité  de tout ces « coups ». Ceux qui possèdent la méthode de correction (et qui comprennent les écrits) ont le devoir d’amener l’Humanité toute entière à eux.

De la 1ère partie du cours quotidien de Kabble, Shamati 241, du 25/6/11

Quand le mal disparaîtra du monde

Dr. Michael LaitmanQuestion: Il est dit: «Faites le bien ». Mais comment pouvons-nous faire le bien si seul le mal a été créé, et que nous ne sachions toujours rien sur le bien?
Réponse: Le mal est délibérément créé dans nos sensations, afin que nous le transformions en bien. En réalité, il n’y a pas de mal. Notre perception est tournée vers l’intérieur, et de ce fait tout le bien que nous recevons nous apparaît comme le mal. Tout ce qui est perçu à l’intérieur de nous est ressenti comme mauvais parce que nous nous comparons avec ce qui existe en dehors de nous. C’est pourquoi, le mal est la division entre moi et les autres.
Le mal n’existe pas en soi .A savoir, ce paradigme, cette méthode d’épanouissement égoïste, cette direction intérieure, est le mal. Dès que nous le changeons, il disparaît immédiatement et notre sensation le fait ainsi avec tout le mal dans le monde.

Du cours virtuel sur les aspects fondamentaux de la Kabbale du 19/06/2011

Qu’est-ce que la Lumière de Hokhma?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, L’étude des dix Sefirot, partie 1, «Table des questions et des réponses pour le sens des mots»: question 18. Qu’est-ce que Hokhma? Cette Lumière est la base de la vie de l’être émané.
Du point de vue de l’être émané, la Lumière supérieure qui a créé le désir de profiter est divisé en deux formes, car deux types d’attitudes se posent dans l’être émané: 1) l’attitude envers la réalisation et 2) l’attitude envers le Donneur de cette atteinte. Par conséquent, quand on parle de la Lumière qui a créé le désir de profiter, comble le désir, et en prend soin, cette Lumière est appelée Hokhma (la Sagesse). Et quand nous parlons de la Lumière de la correction qui remplit l’être émané avec la qualité du don sans réserve, c’est appelé la Lumière de Hassadim (miséricorde).
En vérité, la Lumière à l’extérieur de l’être émané est uniforme. La Lumière supérieure reste toujours au repos absolu. Et toutes les qualités et les phénomènes en elle, comme la «Lumière ronde» et une «ligne» ou les Lumières «intérieure» et «environnante », ne sont que des impressions de la créature venant de l’influence de cette même Lumière.
Lorsqu’on se réfère à la vie de l’être émané, cette Lumière est appelée la Lumière de Hokhma, et quand on parle de notre don sans réserve au Créateur, c’est appelé la Lumière de Hassadim. Ce sont les deux principaux types de Lumière, qui se divisent ensuite en plusieurs sous-types.
En conclusion, la Lumière qui agit à travers le désir de la créature de profiter s’appelle la lumière de Hokhma.

De la 3e partie du cours quotidien de Kabbale du 21/06/11, Talmud Esser Sefirot

Pourquoi Abraham?

Dr. Michael LaitmanBaal HaSoulam, « Matan Torah (Le Don de la Torah) » Point 5: Nous devons d’abord comprendre pourquoi la Torah a été donnée spécifiquement à la nation israélienne et non pas aussi à tous les peuples du monde. Le nationalisme est-il en cause ici, Dieu ne plaise ?
Comme nous le savons, la Torah elle-même donne une réponse négative à cette question. Elle explique qu’Abraham, l’ancêtre du peuple d’Israël, était un prêtre dans l’ancienne Babylone parmi des gens qui étaient loin de connaître la réalité du Créateur. Il a révélé la méthodologie kabbalistique comme par hasard, bien évidemment il était déjà très développé intérieurement.
Il y a eu dix générations à partir d’Adam, le premier homme qui a révélé le monde spirituel, jusqu’à Noé et puis encore dix autres générations avant Abraham. En fait, nous parlons du développement intérieur de points dans le cœur, dont le premier fut Adam. Il est possible d’imaginer ce processus comme des cercles concentriques, rayonnant à partir du centre vers l’extérieur. Le vingtième cercle du développement du désir est représenté par Abraham.

Ainsi, Abraham avait déjà un bagage, la base interne de préparation qui a été créé initialement à partir du degré d’Adam. Le niveau d’Abraham a été très élevé. Bien qu’Adam ait révélé le Créateur avec un petit désir de recevoir, Abraham L’a révélé au-dessus du grand désir égoïste qui a surgi à Babylone. D’une part, il avait la base nécessaire, et d’autre part, l’accablement du cœur. Comme d’habitude, l’un est compatible avec l’autre.
En conséquence, Abraham a été en mesure de comprendre et d’élaborer la méthodologie kabbalistique, tandis qu’Adam, avec un petit récipient et une petite Lumière qui n’avait pas encore grandi, ne pouvait pas se développer, communiquer, expliquer, et l’apporter aux gens.

Le Baal HaSoulam explique l’ordre du développement global, qui est divisé en trois phases de deux mille ans chacune: HBD (Hokhma, Bina, Daat), HGT (Hessed, Guevoura, Tifferet), et NHY (Netsah, Hod, Yessod). Bien que les récipients propres des premiers kabbalistes soient proches de la Lumière, il est impossible de révéler la méthode sans un grand désir féroce qui demande plus de Lumières pour leur révélation riche en détails.
Essentiellement, il est clair pour nous que pour révéler la méthode à une certaine profondeur, on a besoin de grands désirs, d’un grand égoïsme, à l’opposé des quels une grande Lumière est révélée. C’est alors seulement que nous avons l’occasion de présenter de nouvelles choses afin qu’elles soient comprises.
C’est pourquoi Abraham devint le fondateur de la méthode de la correction. Cela ne pouvait pas être décrit correctement avant lui parce qu’il n’y avait rien à corriger encore. Les conditions dans Babylone devinrent la base. Le point dans le cœur s’est éveillé en Abraham et en des milliers de ses étudiants, et ils se sont dirigés vers la terre de Canaan, vers le désir dirigé vers la correction, de sorte qu’elle pourrait devenir la terre d’Israël dans le futur.
Babylone est un désir corrompu qui révèle la partie qui peut être corrigée. Le travail sur cette partie devient le pays de Canaan. Au fil du temps, le désir égoïste apparaît en elle, et il se transforme en Egypte, puis dans le désert, et enfin, dans la terre d’Israël.

De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale du 21.06.11, «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Trouver le courant dans l’océan de lumière

Dr. Michael LaitmanTous les articles du livre de Shamati sont destinés à harmoniser une personne vers l’attitude juste envers elle-même (ses capacités internes, ses aptitudes, ses forces et ses qualités) et vers tout ce qui est en dehors d’elle (les gens, la société, le groupe, l’enseignant, le Créateur , et la nature), de sorte qu’elle comprenne comment elle doit changer, grâce à quoi, et comment elle doit agir afin d’atteindre elle-même l’état parfait. Notre problème est le fait d’une part, qu’il n’y a rien que nous puissioons faire par nous-mêmes car nous sommes simplement le désir de recevoir, la volonté d’en tirer du plaisir.

D’autre part, si nous ne pouvons rien faire nous-mêmes et que nous ne représentons qu’un désir créé par opposition au Créateur, à la Lumière, alors comment pouvons-nous demander par nous-mêmes le changement, et exiger une action de notre propre chef ou par le biais d’autres systèmes?

En d’autres termes, nous sommes dans une double position. D’une part, je ne peux rien faire moi-même. D’autre part, je dois me résoudre au point où ma demande, mon désir, provoquera une telle influence sur moi qu’elle me fera changer. Ce point particulier est très difficile pour nous. Ici, une personne ne comprend pas son interaction avec la force supérieure qui l’a créée.

C’est, que je dois atteindre un état où je ressens mon incapacité totale à me corriger, où je réalise et je comprends que ma correction ne peut être faite que sous l’influence de la force extérieure. Inversement, cette force extérieure qui existe en dehors de moi est constante, et je ne peux l’atteindre d’aucune façon. Elle est absolue. Plutôt, je peux atteindre par moi-même en me soumettant à son influence c’est à dire par ma demande.

Ma demande est mon action lorsque je change mon comportement envers cette force supérieure et modifie ainsi son influence sur moi, et elle me corrige. Ainsi, pour l’essentiel, le travail se passe à l’intérieur d’une personne et il dépend de ses désirs, de son intention, de sa force et de sa direction. Une personne existe dans un domaine absolu, parfait, immuable. Mais le travail est fait précisément par ce domaine agissant sur une personne. Et elle se soumet à l’influence de ce domaine.

Du point de vue du désir d’être corrigé, une personne est un élément actif. Et du point de vue de la correction d’une personne elle-même, elle est passive: elle est corrigée par la Lumière qui existe en dehors d’elle, qui l’entoure, et qui est invariable. Il est possible de parler de cet état d’un grand échange, mais il doit être progressivement formé en nous comme un état défini, précis, interne et la Lumière, le Créateur.

L’article du Baal HaSoulam « Lishma est un éveil d’en Haut, et pourquoi avons-nous besoin d’un réveil d’en bas» est un de ces articles qui parle de l’alignement correct d’une personne avec le Créateur, avec la Lumière supérieure. Une personne signifie notre désir: comment peut-il être changé s’il se place correctement sous l’influence de la Lumière.

La propriété du don sans réserve que nous pouvons atteindre et auquel nous nous rapprochons progressivement sous l’influence de la Lumière est appelé «Lishma » ou « En Son nom. » Et sa propriété inverse est appelée «Lo Lishma» ou «Pas en Son nom», signifiant pour soi-même.

Les désirs apparaissent en nous indépendamment de nous, nous ne pouvons pas les régler, mais nous pouvons régler notre intention: Ce que nous voulons à chaque instant, ce que à quoi nous aspirons.
De la leçon quotidienne Kabbale de Moscou 15/06/11, Shamati # 5

L’intensificateur de lumière

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que cela signifie être transparent pour la lumière et la laisser passer à travers moi?

Réponse: Cela signifie être semblable à la Lumière. Puis elle passe à travers vous sans aucune interférence. C’est ainsi, vous en devenez le chef d’orchestre. Vous n’êtes pas seulement quelque chose de transparent de sorte qu’elle puisse passer à travers vous, sans obstacles, mais vous participez à son passage à travers vous.

Nous restons dans notre égoïsme devenu tellement plus léger qu’il laisse passer la lumière à travers nous. Cette Lumière passe et sort de vous encore plus fort en étant transmis aux autres. Supposons qu’à l’entrée, la puissance de la Lumière soit de «P1», et la puissance de votre égoïsme de « E. » Alors, « P1 » est multiplié par « E » c’est la puissance de la Lumière « P2 » que vous quitte.

The Light Intensifier

De cette façon vous êtes un intensificateur de la Lumière

L’amour est une rue à double sens

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous expliquer aux gens pourquoi l’amour est nécessaire?

Réponse: Vous pouvez aimer manger du poisson pour le déjeuner, vous pouvez aimer votre petit-fils, ou vous pouvez aimer votre prochain ou le Créateur. Les mêmes mots désignent des notions complètement différentes.

Est-il digne d’intérêt de faire l’éloge pour son prochain d’une personne qui aime le poisson? Comment pouvez-vous lui décrire le plaisir du don sans réserve? Que va-il comprendre? Qu’il doit donner son poisson à quelqu’un d’autre? Est-ce l’amour?

Que signifie aimer son prochain? Cela a un sens complètement différent. Aimer son prochain signifie inclure son désir au vôtre et travailler avec votre désir afin de satisfaire son désir. Puis tous deux nous fusionnons en un seul ensemble, dans lequel je le comble et il s’accomplit. En quoi il se réalise? Dans son désir. Son désir par rapport au mien est comme Malkhout par rapport à Zeir Anpin. Je suis comme le Créateur, et Il est la création. C’est ce qu’est mon travail.

Ainsi, «l’amour» est la relation entre le Créateur et la création. Seul cet amour- l’attitude de la création envers le Créateur. Si je peux construire ce genre d’attitude envers les autres, ou en d’autres termes, si je acquière la qualité du Créateur, la qualité du don sans réserve, et par ce moyen, je lie la volonté de mon prochain, tout comme le Créateur fait, il s’avère que le Créateur est à l’intérieur de moi, et je fais les actes nécessaires en relation avec mon prochain. Cela signifie que j’aime mon prochain.

Nous n’avons pas le droit d’utiliser le mot «amour» dans un autre sens, dans un autre contexte, ou dans un autre cas. Sinon, nous confondrons « l’amour » avec notre « amour du poisson. »

Nous parlons de la mesure dans laquelle le Créateur, la qualité du don sans réserve, me revêtit à l’intérieur. Tout d’abord nous devons appliquer le principe: «Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse. » Voilà comment je deviens neutre. Après cela, je dois acquérir son désir plutôt que le mien. Le désir d’une autre personne devient plus important pour moi et donc il devient plus élevé que moi. Je suis prêt à tout faire pour elle, tout comme je le ferais pour mon enfant malade dans notre monde. Je suis complètement «court-circuité » sur son désir, c’est ce qui me fait agir.

C’est exactement pourquoi je suis semblable au Créateur, comme Zeir Anpin qui reçoit une demande de Malkhout. Le plus grand désir d’une autre personne est capable de m’activer vers le don sans réserve, plus élévé je suis à lui. C’est l’amour. Voyez-vous comment cela est différent de nos conceptions actuelles?

Plus je peux donner sans réserve à une autre personne, plus je lui fournis la Lumière qui corrige. Après tout, il ya la garantie mutuelle entre nous. Je ne remplis pas son désir égoïste, mais je dévoile à l’intérieur de lui le désir d’être dans un seul système avec moi afin que la Shechina règne entre nous. Alors, que dois-je lui fournir? Je lui donne mon soutien de la garantie mutuelle, qu’il me fournit aussi  en la révélant dans son désir. C’est l’amour.

Personne ne cède à  l’égoïsme de l’autre. Je ne révèle pas le désir égoïste de l’autre personne, mais le désir de se soutenir mutuellement, afin de révéler le Créateur dans la relation entre nous. Le Créateur ne peut être révélé à une personne ou seulement dans mon attitude vis-à-vis d’une autre personne, sauf si c’est fortifié par la même attitude de sa part. L’amour ne fonctionne pas dans une seule  direction. C’est une voie à double sens. L’amour nécessite un réseau permanent à travers lequel les impulsions du don sans réserve se répandent, un réseau imprégné par des sentiments d’amour, de relations de garantie mutuelle et de réciprocité par lequel nous nous renforçons les uns les autres.

Pendant ce temps, l’égoïsme reste en dessous, sans faire de calculs pour être accompli. Après tout, nous nous élevons au-dessus de l’égoïsme, reliés par notre intention mutuelle dans l’intention du don sans réserve. Et quand il atteint un niveau spécifique d’unité, en créant un réseau au-dessus de nous, alors nous révélons le Créateur, la qualité mutuelle du don sans réserve et de l’amour entre nous.
De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale, «Matan Torah (Le Don de la Torah) » le 20/06/11