Daily Archives: 23 juin 2011

Un nouveau conte à propos du petit chaperon rouge

Dr. Michael LaitmanQuestion: Que se passe-t-il «en coulisses» de mes actions lorsque, pendant la lecture du Livre du Zohar je fais des efforts répétés pour revenir à l’intention, mais qu’ils me semblent futiles ?

Réponse: Vos efforts déterminent vos qualités de perception, votre sensibilité, et puis vous faites la révélation. Tout est en face de vous, mais votre manque de sensibilité ne vous permet pas de révéler le système de connexion entre les âmes dont parle le Zohar. Vos efforts et la prière construisent les instruments de la perception à l’intérieur de vous afin de ressentir cette image.

Question: J’ai à plusieurs reprises continué à essayer de construire mon intention à nouveau, mais il me semble que je fais les mêmes efforts et que je ressens la même chose qu’il y a une semaine, comme si rien n’avait changé ….
Réponse: Supposons que je sois parmi des musiciens. En les regardant, je vois comment ils écoutent tous les sons et discernent la combinaison des sons différents, et je vois combien cela est important pour eux. Quand je les regarde, j’apprends sur la façon de traiter les sons. Puis, comme résultat de mes efforts, je deviens plus sensible et commence à les ressentir.
Ensuite je pose des questions aux musiciens et ils m’expliquent des choses, mais je ne comprends pas leurs explications. « Une quarte », « une quinte », « glissando », « forte », ces mots ne me disent rien, tout comme la terminologie inintelligible dans le Livre du Zohar.

Mais je veux les apprendre ! C’est pourquoi je cherche à devenir un peu plus sensible à eux et à les sentir. Ensuite, parce que nous sommes dans un système spécial, conformément à mes efforts, à mes désirs et aspirations, je commence à ressentir. Voilà comment un enfant se développe ainsi: il veut devenir grand et il est toujours en train de courir, sans jamais se lasser de rechercher tout autour.

Nous nous demandons: comment les enfants peuvent-ils regarder le même dessin animé ou écouter la même histoire mille fois? Cependant, c’est mille fois pour nous, car nous ne nous développons plus. Mais un enfant vit dans cette histoire. Quand il écoute le récit du Petit chaperon rouge aujourd’hui, pour lui c’est une histoire complètement nouvelle, pas comme hier. Vous le regardez et pensez: «Bon, je vais lui raconter l’histoire. Laissons-le s’asseoir tranquillement, se calmer, et en profiter … ». Mais il entend cette histoire comme une nouvelle à chaque fois! Et même s’il la sait aussi par cœur, quand il la répète avec vous, il revit tout depuis le commencement. C’est comme quand vous devez manger aujourd’hui, même si vous avez mangé hier. C’est ce qui lui arrive aussi!

Par conséquent, tout notre travail est de développer la sensibilité pour acquérir de nouvelles qualités de perception.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 23/06/11, Le Zohar

Un nouveau livre en chinois

Kabbalah Science and the Meaning of Life in ChineseMon livre «La science de la Kabbale et le sens de la vie » est en train d’être publié en Chine. Dans les prochains mois, nous prévoyons de publier deux livres de plus en chinois.

Hitler, Staline, Ahmadinejad …

Dr. Michael LaitmanQuestion: Qu’est-ce que le groupe? Est-ce une sorte d’idée, de gens, ou autre chose? Pourquoi est-il si difficile de s’unir avec des gens qui ne sont pas comme moi?
Réponse: Toute personne dans le monde est connectée à travers son âme avec les autres âmes. Vous avez besoin d’entrer dans ce système intérieur des âmes interconnectés, comme si vous plongiez au fond des océans. Et là, vous pourrez découvrir le réseau de connexions qui lie toutes les personnes.

Tout le monde est inclus dans ce réseau: Hitler, Staline, Ahmadinejad, Moïse, Abraham, et vous. Toutes les gens que vous connaissez uniquement par leur forme extérieure, ainsi que ceux que vous connaissez à un niveau plus profond, sont tous interconnectés de la meilleure façon possible.

Dans le monde extérieur, chacun d’eux remplit un rôle précis dans le but d’éveiller les autres à se rapprocher de ce réseau, pour plonger en lui, et se retrouver là, collé avec tout le monde dans le cœur et l’âme. Vous avez besoin de trouver le contact intérieur avec eux. Le groupe est l’union intérieure des âmes. Et vous devez vous inclure avec le reste.

Bien sûr, en parlant du groupe, je fais principalement référence à ceux qui étudient avec nous. Mais si vous entrez dans cette connexion, vous verrez que ce réseau rassemble tout le monde, même nos plus grands ennemis.

Nous devons comprendre que la coquille externe dans laquelle nous existons dans notre monde nous est donnée afin que nous puissions nous contraindre les uns les autres à faire un travail intérieur. Tout ce jeu vous est nécessaire afin que le Créateur, la force qui nous relie en interne, puisse se révéler aussi bien dans sa manifestation extérieure.

A l’intérieur, cette connexion est maintenue par Lui, mais à l’extérieur c’est à vous de la faire se réaliser! Et si vous parvenez à effacer le fossé entre l’intériorité et l’extériorité, cela constituera votre correction complète.

Du cours quotidien de Kabbale du 25/03/2011, « Écrits du Rabash »

Vous ne saurez pas tant que vous ne goûterez pas

Dr. Michael LaitmanQuestion: Le Rabash écrit que la personne doit avoir la foi. Que veut-il dire par «la foi»?

Réponse: Nous percevons automatiquement les mots que nous lisons dans les textes kabbalistiques dans le sens traditionnel auquel nous sommes habitués. D’une part, cela nousperturbe tout le temps, tandis que d’autre part nous devons comprendre que ce n’est pas accidentel: nous avons simplement besoin de clarifier le sens spirituel de ces paroles.

L’incohérence et la confusion entre l’interprétation traditionnelle du mot «foi» généralement acceptées dans ce monde et sa signification spirituelle est causée par le fait que nous manquons encore de perception intérieure. Dès que nous commençons à expérimenter la spiritualité, ce mot ne nous trouble pas plus longtemps.

Par exemple, j’ai peut-être entendu le mot «salé» mille fois, mais jusqu’à ce que j’obtienne son goût, je ne sais pas ce qu’il signifie. Ma connaissance dérive de la sensation. Le désir de recevoir du plaisir doit ressentir le goût de la satisfaction, et d’ici là il continuera à ne rien expérimenter sauf de la confusion.

Question: Pourquoi y-a t-il des gens qui peuvent immédiatement croire ce qu’on leur dit?
Réponse: C’est le niveau de développement d’une personne au degré minéral, végétal ou animal. Quand il ou elle atteint le niveau «parlant» (humain), c’est à partir de là qu’ils ont à évoluer indépendamment.

Tout l’état précédent est annulé. Si dans le passé on croyait à toutes sortes de contes, de croyances et de religions, aujourd’hui on se sent vide. Et quand on trouve un enseignant pour soi, on ne lui fait même pas confiance. On ne fait pas confiance non plus ni au groupe ni aux livres. Il est dit que les livres ont été écrits par les sages, et alors?

Une personne n’acceptera plus rien aveuglément. Que fait-elle alors? Elle doit avancer par la fo dans les sages- au-dessus de la raison. Cela signifie qu’une personne ne prend rien « sur la foi», mais est censée vérifier ce que les kabbalistes ont décrit.

Pour ce faire, cependant, elle doit remplir quelques conditions: ouvrir les livres, rejoindre le groupe, examiner ses principes, et clarifier s’ils sont réalistes et fondés sur les forces, les propriétés et les lois de la nature. Une personne a besoin d’effectuer cette analyse afin qu’elle puisse acquérir une seconde nature qui pour le moment lui est dissimulée.

Question: Mais dans ce cas, on progresse par le biais de la connaissance. Où est «la foi au-dessus de la raison » en soi ?
Réponse: C’est vrai. « Au-dessus de la raison » c’est quand une personne accepte ces conditions et les applique à l’intérieur. En d’autres termes, elle considère tous les doutes, la confusion, et les obstacles comme un véhicule, une plate-forme pour sa croissance spirituelle.

Tout le travail spirituel personnel se situe au-dessus de la raison, mais à chaque nouveau degré, on clarifie ces conditions au moyen de la raison. Sinon, comment saurions-nous que nous avançons?

Un bébé enveloppé dans la couverture de ce monde

Dr. Michael LaitmanQuelle est la différence entre la perception d’un bébé, d’un adolescent et d’un adulte? Ils vivent tous dans le même monde, comme vous et moi, et il voit droit devant eux. Mais la mesure dans laquelle chacun d’eux révèle ce monde dépend de leur développement, et dans la même mesure chacun d’eux participe activement à sa vie. Et le monde se comporte également vis à vis de la personne en fonction de son développement.

Jusqu’à l’âge de 10 ans, un enfant est considéré comme jeune et la contribution qu’il fait est modéré, ce qui correspond à ses sensations et sa compréhension. Toute la différence entre cette perception enfantine et celle des adultes est «couvert» par l’environnement dans les deux sens du terme: à la fois en cachant les choses que l’enfant ne peut pas comprendre encore correctement, et pour compenser ce qu’il est incapable de faire lui-même. Il s’avère que l’enfant reçoit tout du monde et qu’il n’est pas encore capable de le faire par lui-même.

Et c’est exactement la même chose qui nous arrive dans le travail spirituel. Nous sommes debout, face au Créateur, la Lumière supérieure qui est au repos absolu, et rien n’existe hormis Lui. Mais pour l’instant il y a une dissimulation qui cache la Lumière que nous sommes incapables de révéler, et cela compense la faiblesse de notre travail.

Quand est-il déjà possible de dire qu’une personne est dans l’état de Lo Lishma (Pas en Son nom), d’où elle procède à Lishma, le don sans réserve? C’est seulement quand elle sent qu’elle est absolument opposée au Créateur, mais il y a une certaine image de la réalité qui se tient entre eux. Cela est représenté par ses qualités ou des sensations. C’est un monde imaginaire qui semble exister pour lui, les amis, le groupe, et tout ce qui est autour d’elle. C’est ce qui sépare encore une personne de la simple Lumière supérieure, de la qualité du don sans réserve et de l’amour absolu.

Pour l’instant elle n’a pas ces qualités. Elle fait des calculs et se comporte selon son développement. Mais elle a déjà une sensation et la compréhension juste qu’elle se trouve en face du Créateur, séparés de lui par l’image de ce monde, à travers lequel elle travaille avec le Créateur. Cette image de la réalité se compose essentiellement de l’ensemble de ses qualités non corrigées, qui cachent et protègent (compenser), comme « des cheveux ».

Après tout, si tout lui était révélé, alors bien sûr qu’elle ne serait pas en mesure d’entrer dans une relation correcte avec le Créateur.

C’est ainsi que nous devrions voir notre Etat. Ce n’est qu’à partir de cet état de Lo Lishma, quand nous sommes sûrs qu’il y a Lishma (le don sans réserve), mais nous n’y sommes pas, que nous pouvons progressivement atteindre Lishma si nous tentons de découvrir le Créateur de façon constante et visualiser chaque évidence comme une opportunité qui nous est donnée d’en haut afin de corriger notre état de Lo Lishma et d’atteindre Lishma.
De la 1ère partie du cours quotidien de Kabbale 19/06/11, Écrits du Rabash

La division du travail

Dr. Michael LaitmanDans la Kabbale, quelque soit l’état, la créature est dans ce qui est appelé un «monde». Nous descendons et remontons l’échelle des mondes d’Adam Kadmon, d’Atsilout, de Béria, de Yetsira, et d’Assiya. Notre situation actuelle est appelée « notre monde ». Tout commence et finit avec l’état du monde de l’Infini. La différence entre les mondes nous parle du but de la création.

L’état initial du monde de l’Infini ne peut être perçu. Il est semblable à une goutte de sperm qui va se développer en fœtus, et donner naissance à une personne. C’est uniquement lorsqu’elle aura grandit, qu’elle atteindra l’âge adulte, l’état de conscience et comprendra où et ce qu’elle est et ce qui lui arrive. Tout cela découle d’un code génétique infime.

Dans le monde de l’infini d’où tout provient, nous sommes dans le même état, comme une goutte de sperm. Ensuite, nous passons par le second état, le stade de développement. Enfin, dans le troisième état, nous nous élevons au plus haut degré et, ensemble, comprenons un énorme désir appelé Adam.

Adam vient du mot «similaire». En d’autres termes, nous sommes tout à fait semblable à la Lumière, le Créateur. La Kabbale nous dit que pour y accéder, cet état est obligatoire.

Nous pouvons déjà voir le début de cette ascension dans notre état actuel. Après être descendu de haut en bas, nous devons maintenant arriver à la Makhsom, la barrière avant l’ascension. Nous sommes debout devant elle avec toute l’humanité.

Ce n’est pas grave qu’il n’y ait que plusieurs millions de personnes dans le monde intéressées à entrer dans le monde spirituel. Le reste de l’humanité est poussé en avant par la souffrance. Notre monde entier est pris en chasse par la souffrance c’est pourquoi nous allons de l’avant par notre propre aspiration au lieu de souffrir. C’est la différence entre nous et le monde en général. Contrairement à la masse, on avance avec notre propre aspiration. Notre désir nous tire vers l’avant.

Ainsi, il y a deux forces qui nous font avancer vers le but. La première force nous pousse et attire, tandis que la seconde force nous presse. Cela aussi existe partiellement en nous. Nous sommes partiellement poussés par derrière et partiellement nous avançons de notre propre gré. Cependant, les masses ne sont poussées en avant que par la souffrance.

Telle est la «division du travail »: Nous devons avancer, nous devons nous organiser, nous devons comprendre ce que la nature exige de nous. Ce qu’elle exige, c’est de révéler, de découvrir ces états d’exaltation, de s’adapter à ces états, et d’accéder au niveau suivant vers l’éternité et la perfection. La nature nous tire vers cela.

Dans le même temps, nous devons penser à aider les masses qui n’ont pas cette possibilité, qui éprouvent des souffrances et une énorme pression et n’ont aucune idée de ce qui les attend.

De la 2ème leçon à la Convention de Moscou 10/06/11