Daily Archives: 29 juin 2011

D’où vient la crainte du Zohar ?

Dr. Michael LaitmanQuestion: En participant à la semaine du livre hébraïque, j’ai observé un phénomène intéressant: une personne passe devant le stand de livres, voit le livre « Ouvrir le Zohar », et sa réaction montre qu’elle avait attendu ce moment toute sa vie. Elle regarde le livre, n’osant pas le prendre dans ses mains, puis elle marche, et tourne en rond pour revenir à lui. Il est évident qu’il y a une lutte interne.
Beaucoup de gens hésitent à prendre ce livre, ressentant quelque crainte face à lui, bien qu’inconsciemment quelque chose leur dit que la vérité est cachée en lui. Ils marchent même avec de la douleur en n’ayant pas pris le livre avec eux. Comment expliquez-vous cette crainte?
Réponse: C’est l’un des problèmes auquel nous avons à faire face pour aider les gens à surmonter cette peur. Ceci est la correction. Personne n’est à blâmer, comme il est dit: « Va à l’artisan qui t’a fait ».
Nous existons dans la nature égoïste qui doit ressentir le déni, la peur, le rejet de ce qui est censé nous apporter la correction. Cela advient revêtu dans une sorte de peur du livre et des résultats de sa lecture, comme si il ne pouvait que nous nuire. En essence, c’est la préparation pour la correction.
Cette crainte survient non pas parce que les gens ont parlé de l’interdiction de toucher le livre. Rien n’arrive sans raison. Au contraire, notre ego, notre désir de plaisir, nous a préparé de telle façon pour que nous gardions une certaine distance par rapport aux corrections.
Il n’y a pas de choix: Nous aurons à travailler sur elle, l’expliquer, et faire des efforts en elle. Mais en tout cas, ne blâmez personne. Personne ne fait ne cela à dessein. La nature même de notre ego, de notre volonté de profiter, nous met à l’encontre de tout ce qui est associé à la correction, nous forçant à rester le plus possible éloigné d’elle.
Il est intéressant d’étudier ce comportement. Un jeune homme moderne qui ne s’inquiète de rien ressent soudain une peur inexplicable, devant le Zohar. C’est la nature. Même s’il n’avait pas entendu parler de ce livre, il découvre en lui certains préjugés primitifs et médiévaux, comme s’il n’était plus du tout une personne moderne.

De la 2ème partie du cours quotidien de Kabbale du 22/06/2011, Le Zohar

Les kabbalistes sur la nature de l’homme et celle du Créateur, partie 10

Dr. Michael LaitmanChers amis, s’il vous plaît posez des questions sur ces passages des grands kabbalistes. Les commentaires entre crochets sont de moi.
La supériorité de l’homme sur l’animal

Tous les animaux font totalement confiance à la nature et sont totalement incapables de progresser au-delà de la nature, ce qui signifie au-delà des qualités avec lesquelles ils ont été créés. L’homme, cependant, a été doué du pouvoir de la pensée. En utilisant ce pouvoir, il se libère progressivement des chaînes de sa nature et il se développe depuis la réception jusqu’au don sans réserve. Sa tâche est de prendre exemple sur la nature et d’agir comme elle.
Il n’attend pas que la nature lui donne des poussins, la poule à venir et les œufs à incuber. Au lieu de cela, il construit une machine qui couve les œufs et lui sert des poussins, tout comme la poule naturelle. Ayant appris au sujet du but de son développement, l’homme n’attend pas de la nature pour l’amener à similitude avec le Créateur par la voie lente et les maux de la souffrance, mais plutôt s’empresse d’améliorer son développement par la puissance de la Lumière.
– Baal HaSoulam, « La Nation »

Vous avez un plan Monsieur bricolo?

Dr. Michael LaitmanQuestion: Comment pouvons-nous nous aligner en conformité avec la loi que nous n’avons pas suivi depuis un long moment, et avec laquelle nous n’avons pas l’équivalence de forme?

Réponse: Ce n’est pas une loi, c’est un état. Une «loi» signifie que vous agissez et vous vous insérez dans une certaine formule qui vous devez respecter indépendamment de votre désir. En d’autres termes, une loi est l’actualisation d’une certaine formule qui se trouve entre la cause et l’effet: Y = fonction de X.

Aujourd’hui d’autres personnes commencent à découvrir la loi révélée par les kabbalistes. Beaucoup savent déjà que nous devons arriver à l’équilibre avec la nature, s’unir, et développer le don sans réserve. Le besoin pour cela s’est d’ores et déjà manifesté, mais les gens ne seront pas en mesure de l’actualiser, sans la bonne méthode.

Les anciens Babyloniens s’étaient trouvés dans le même état: «Si nous ne nous unissons pas, nous périrons ici. » La même chose a été révélée quand la Torah a été donnée à Israël: «Si vous ne s’unissent pas, ce sera le lieu de votre enterrement.  »

Ceci est déjà clarifier, mais avons-nous une méthode? Si nous l’appliquons, nous savons comment aller de l’avant, mais si nous ne l’appliquons pas, ce sera vraiment notre tombe. Nous allons plonger dans une guerre mondiale tout simplement parce que nous n’aurons pas d’autre choix.

C’est le point dont nous nous rapprochons: Soit l’humanité accepte la méthode et s’embarque sur le chemin en se hâtant, ou elle ne l’accepte pas et suit la voie naturelle du développement. C’est l’un ou l’autre.

Le problème est que nous devons diffuser la sagesse de la Kabbale dans le monde à l’avance. Après tout, les gens ne savent pas qu’il y a un objectif et une méthode qui nous permet d’y accéder sans guerres ou sans souffrances. Pour l’essentiel, ils seront même capables de comprendre le but parce que nos yeux sont capables de reconnaître l’harmonie actuelle dans le monde dont l’homme est le seul composant déviant. Mais comment pouvons-nous nous unir dans cette harmonie?

La place entre le réel et le souhaitable, doit être rempli avec la méthode. En d’autres termes, ici vous avez besoin de la Lumière supérieure, la force qui agit au-dessus de notre nature. Elle a créé notre nature en tant que désir de recevoir, et elle créera en nous la qualité de l’union universelle. Et nous ne trouverons ce moyen que dans la méthode kabbalistique car elle n’existe pas dans notre monde.

 
De la 5ème partie du cours quotidien de Kabbale, du 21.06.11  «Matan Torah (Le Don de la Torah) »

Limitations systématiques

Dr. Michael LaitmanQuestion: Supposons que je veuille acheter une voiture de luxe qui est deux fois plus chère qu’une voiture normale. En quoi je fais du mal à d’autres personnes par cette action?

Réponse: Nous sommes tous dans une économie mondiale, intégrale, un système limité de la nature qui est interconnecté en une seule «sphère» que vous ne pouvez pas briser. Vous êtes obligés d’être dans cette sphère et d’être connecté avec les autres de façon très précise. Il n’y a rien de plus ou moins que cela.

Par conséquent, lorsque vous achetez une voiture qui est deux fois plus chère, vous devenez une cellule cancéreuse, car dans ce cas, vous ne l’achetez pas par pour mener une vie normale et servir les autres mais pour «arracher une autre bouchée. » Plus vous «consommer » au-delà de la nécessité, plus vous devenez une tumeur maligne.

L’organisme collectif est construit de façon idéale: Toute personne doit recevoir les nécessités vitales et d’une autre côté, elle doit penser aux autres uniquement. Le Créateur a créé le désir et sa satisfaction. Alors, pourquoi prenez-vous soudainement davantage que ce qui vous est attribué?

Tous les désirs sont réunis en un seul. La Lumière les remplit et leur donne vie dans la forme unique. Mais, soudain, vous «tirez la couverture vers vous », souhaitant plus. En conséquence, votre excédent se fera au détriment des autres.

Aujourd’hui, on nous le montre clairement: Un milliard de personnes sont au bord de la famine, et en attendant, les ressources de la terre sont presque épuisées. Bientôt, nous allons toutes les épuiser et nous nous retrouverons sans rien.

Nous arrivons à la fin de l’ensemble de notre production de consommation. Et que va-t-il se passer ensuite?

Par conséquent, si vous voulez atteindre la vie dans les limites de la nécessité vitale contre votre volonté, c’est ce qui va arriver. Tout est fini, limité et utilisé. Tout a une fin, et elle s’approche.

De la 4e partie du cours quotidien de Kabbale, du 22.06.11 «Matan Torah (Le Don de la Torah) »