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L’évolution des désirs, partie n°13

Au niveau de l’interaction absolue

Question : Une personne est constituée d’intention, de désirs, de sentiments, d’émotions, de raison et de pensées. Y a-t-il deux types d’intentions : pour soi-même ou pour les autres ? N’y a-t-il qu’un seul désir : avoir du plaisir ?

Réponse : Oui. Rien d’autre. C’est une qualité de la nature. C’est-à-dire que recevoir la satisfaction ou éviter la souffrance est fondamentalement une seule et même chose.

Les sensations et les émotions se manifestent dans le désir, selon l’ampleur de son remplissage. L’esprit nous permet de réaliser avec précision ce que nous voulons.

Question : Avant je pensais que l’esprit était séparé, pour ainsi dire, ou vice versa, que les désirs servaient l’esprit ?

Réponse : L’esprit aux niveaux minéral, végétal et animal peut servir les désirs instinctifs. Lorsqu’une personne se développe, alors l’esprit commence à servir ses désirs humains.

En fait, nous avons besoin de la raison pour contourner les désirs au niveau inanimé, végétal, animal et même humain, et pour commencer à s’élever au niveau d’interaction absolue, supérieur à notre nature. Telle est la soi-disant « foi au-dessus de la raison », lorsque nous recherchons la connexion les uns avec les autres malgré tous les autres désirs et intentions.

Question : Notre but est-il de corriger la perception égoïste naturelle du monde, les désirs égoïstes, envers le prochain ?

Réponse : Pas même un prochain, mais une union : « Aime ton prochain comme toi-même. » Autrement dit, je dois aussi m’aimer et mon prochain. Cela signifie une unification absolue afin de créer un système commun. Par conséquent, je veux être sa partie intégrale.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 19/07/2019

L’âme est la connaissance du monde supérieur

L’âme est la connaissance du monde supérieur ; si l’âme pouvait grandir sans connaissance, cela lui ferait du mal. C’est pourquoi on donne à l’âme la possibilité d’agir uniquement selon la mesure des connaissances acquises.

Dans notre monde, je peux appuyer sur les boutons de certains appareils, utiliser différents moteurs et, en même temps, être une menace pour moi-même et pour d’autres personnes, c’est-à-dire en appuyant sur le bouton d’activation d’une bombe atomique.

C’est impossible dans le monde spirituel. Là-bas, je peux appuyer sur n’importe quel « bouton » et lancer les systèmes d’interaction spirituelle entre les gens uniquement dans la mesure où je comprends ce que je fais. Je suis totalement connecté à cette action ; je suis en elle et au dessus d’elle. Ce n’est que dans la mesure où je comprends tout cela que je peux décider quoi que ce soit. Mais rien d’autre.

Le monde spirituel diffère de notre monde en ce sens que dans notre monde, une personne peut accomplir des actions laides et inconscientes sans comprendre ce qu’elle fait. En pratique, c’est ainsi que nous agissons tous parce que le monde spirituel est caché et que les conséquences de nos actes nous sont cachées.

Je fais quelque chose et ce qui en ressort arrive. Par conséquent, nous marquons le temps et sommes très limités dans nos actions, qui n’ont pas de développement propre parce que nous ne le voyons pas, ne le ressentons pas.

Mais après être entrés dans le monde spirituel, nous nous sentons complètement différents. Nous voyons les résultats de nos actions et si nous sommes entièrement d’accord avec elles, alors nous commençons à les mettre en œuvre.

Une personne commence à agir en fonction des connaissances acquises et son âme grandit. L’âme est la connaissance du monde supérieur. En grandissant, l’âme a la possibilité d’agir dans la mesure des connaissances de plus en plus acquises. Le résultat est le développement de l’âme.

Ainsi la force de l’enfant augmente progressivement, en fonction de l’ampleur des connaissances accumulées. Après tout, s’il avait reçu de la force avant la connaissance, il se serait fait du mal.

Il n’y a pas une telle chose dans le monde spirituel. Là-bas, nous n’avons l’occasion d’agir que dans la mesure des connaissances acquises.

Par conséquent, aujourd’hui, quels que soient nos efforts, nous ne pourrons pas agir dans le monde spirituel car nous n’avons toujours aucune connaissance à son sujet. Dès que quelqu’un reçoit des connaissances sur le monde spirituel, selon la mesure de ces connaissances il pourra agir. Cette connaissance garantira que nous n’agirons pas de mauvaise manière.

Extrait de la leçon de kabbale en russe, le 16/06/2019

Pour chaque type d’âme

Question : J’ai entendu dire qu’une seule page d’un texte écrit par un kabbaliste suffit pour entrer dans la spiritualité. Pourquoi y a-t-il autant de livres écrits, des milliers de pages ?

Réponse : Tout d’abord, chaque personne a son propre destin, son propre type d’âme, sa propre progression. Quelqu’un aime quelque chose de spécifique ; une autre personne aime autre chose.

Nous nous dirigeons vers le Créateur de différentes manières et à différentes vitesses. Quelqu’un marche à gauche, quelqu’un à droite, quelqu’un traîne la jambe, etc.

Je ne vois aucune lettre ni aucun article du Baal HaSoulam et du Rabash dans lesquels il y ait des répétitions et où il ne serait pas nécessaire d’apprendre de chacun d’eux.

Mais ce n’est pas important. Après tout, lorsque nous les étudions, nous en venons à la conclusion que tout cela est traité en nous, analysé, et apporte un résultat.

Question : Si le livre Shamati évoque en moi une tempête de sensations, est-ce que cela prouve qu’il convient à mon type d’âme et à mon destin ?

Réponse : Bien sûr.

Question : Est-ce la façon dont vous pouvez vérifier un livre ?

Réponse : Non. Tout de même, les livres du Baal HaSoulam et du Rabash sont ce que vous avez. Je vous recommande de ne pas vous attarder sur les autres.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 10/03/2019

Que faire avec un rêve si tout est prédéterminé

Question : Si tout est prédéterminé, que devrions-nous faire avec les rêves ? Ne devrions-nous pas rêver ?

Réponse : Rêvez d’atteindre rapidement l’état le plus parfait au monde.

Le fait est que toute la nature est prédéterminée. Elle nous pousse en avant soit par un bon, un mauvais ou un moyen chemin. La sagesse de la Kabbale en parle. Lisez les articles du Baal HaSoulam, tout y est expliqué.

Le seul problème est d’accélérer ce développement et de le rendre plus confortable. Ne vous contentez pas d’accélérer et de traverser les bosses d’une mauvaise route, mais changez-la en une autoroute pour pouvoir la franchir rapidement et confortablement.

Le but futur a déjà été fixé. Nous sommes à l’intérieur de lui ; il suffit de le révéler.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 28/04/2019

L’âme est-elle en relation avec le corps ?

Question : Une personne qui vit dans ce monde, dans son corps biologique, peut-elle influencer son âme d’une manière ou d’une autre ?

Réponse : En fait, vous demandez quel est le but de notre corps physique ?

Le fait est qu’un corps physique nous est donné pour que nous puissions commencer à nous identifier à l’âme, à la découvrir, à la développer et à partir d’un certain état, comme si l’on sortait du corps et on commençait à y travailler.

Question : En tant que kabbaliste, prenez-vous toujours soin de votre corps ? Est-ce important pour vous ?

Réponse : Bien sûr. Du fait que j’existe dans mon corps, j’atteins, développe et corrige mon âme. Cependant, le corps lui-même n’y participe qu’indirectement.

Question : Cela signifie-t-il que développer son âme n’est possible qu’à partir d’un état où une personne existe dans son corps physique ?

Réponse : Oui, mais l’âme n’est pas liée au corps, pour qu’elle le soit je dois développer mon âme au cours de cette vie.

Question : Et comment fait-on ?

Réponse : Notre âme s’appelle nos désirs. Les désirs peuvent être soit négatifs, ceux qui sont égoïstes, soit positifs, ceux qui sont altruistes. Nous travaillons sur eux pour que les désirs altruistes l’emportent toujours sur les désirs égoïstes ; nous construisons notre âme.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 11/12/2018

Deux forces émanent du Créateur

Question : Il existe deux forces : le pouvoir de la réception et le pouvoir du don sans réserve, le mal et le bien. Si tout est le Créateur, alors qui est celui qui perçoit ces deux forces ?

Réponse : La personne se développe dans sa propriété naturelle, que nous appelons l’égoïsme. Le Créateur nous le donne. Il nous a créés avec cette propriété. De ce fait, il est dit : « J’ai créé l’égoïsme. »

Maintenant, nous devons transformer cette propriété en son opposé, en don sans réserve et en amour. D’où vient la propriété de l’altruisme ? Cela vient aussi du Créateur. L’égoïsme se développe en nous sans le demander au Créateur, mais l’altruisme ne se développe en nous que si nous l’exigeons.

Notre travail consiste, par-dessus l’égoïsme que le Créateur développe constamment en nous, à Lui demander sans cesse, par l’intermédiaire du groupe, d’équilibrer l’égoïsme avec l’altruisme. Nous marcherons alors comme sur deux jambes, comprenant et ressentant l’univers entier, tous les mondes au-delà du temps, de l’espace et du mouvement.

Ainsi, les deux forces viennent du Créateur. L’une d’entre elles est le pouvoir du Créateur, le pouvoir du don sans réserve et de l’amour. Et la seconde, générée par Lui à partir de rien, est le pouvoir égoïste.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 07/04/2019

L’évolution des désirs, partie n°12

À quoi nous mène la Kabbale ?

Pour parler franchement, la nature de chacun est d’utiliser la vie de toutes les créatures du monde pour son propre bénéfice. Tout ce que la personne donne à son voisin ne se fait que de force, sous la contrainte. (Le Baal HaSoulam, « La Paix dans le Monde »)

Question : Le Baal HaSoulam écrit que chacun utilise l’autre de différentes manières. Environ 10% seulement des personnes ont une orientation altruiste. Cependant, comme le souligne le Baal HaSoulam, elles sont altruistes de manière égoïste, pour leur propre bien.

À quoi la Kabbale veut-elle nous mener ?

Réponse : Tout d’abord, la Kabbale nous enseigne ce qu’est notre nature : nous sommes des égoïstes absolus à tous les niveaux. Mais nous n’avons pas besoin de nous corriger aux niveaux minéral, animal et végétal, car nous sommes incapables de le faire.

Nous devons nous corriger uniquement au niveau humain, c’est-à-dire dans la société. Nous devons créer un groupe dans lequel nous serons harmonieusement connectés les uns aux autres, où nous nous remplacerons, nous nous soutiendrons mutuellement.

C’est uniquement dans un réseau de connexion entre nous, dans la bonne communication entre chacun que nous pouvons nous élever au-dessus de l’égoïsme. Et alors tous les autres niveaux de l’égoïsme (minéral, végétal, animal) rejoindront également le niveau humain.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 03/12/2018

Interconnexion absolue

Question : Je suis arrivé à la Kabbale avec une compréhension claire que tout ce à quoi une personne pense lui vient du Créateur. Je mets cela en pratique lorsque je pense à une autre personne, un membre de ma famille ou une connaissance ; je m’assure de réaliser cette pensée immédiatement.

Ce que je veux dire, c’est que je vais l’appeler pour lui demander comment ça va, et il s’avère qu’au même moment, cette personne pensait à moi ou avait des problèmes.

Ces pensées nous viennent-elles de notre monde égoïste ou surgissent-elles des mondes supérieurs ?

Réponse : Rien n’apparaît de lui-même. Nous sommes tous connectés par nos pensées et nos désirs. Je ne dis pas que nous devons nous appeler tout le temps et savoir ce qui se passe. Mais si des pensées ou des désirs apparaissent, ils dépendent de la vision globale des âmes avec lesquelles nous sommes complètement interconnectés.

Rien n’est indépendant dans ce monde, pas la moindre pensée ou désir. Tout est complètement interconnecté et défini mutuellement. Nous tous déterminons les destins de chacun.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 21/04/2019

La source de toute existence

Le Baal HaSoulam, Les Écrits du Baal HaSoulam, Volume 1, « La Qualité de la Sagesse Cachée en Général », Ce Principe Supérieur est Défini en Celui qui est Un, Seul et Unique : Il est évident que le supérieur est un. Il comprend toute la réalité et tous les temps (passé, présent et futur) car on ne peut pas donner ce que l’on n’a pas. Si toute la réalité et l’existence de la réalité n’avaient pas été incluses en Lui, elles ne seraient pas sorties de Lui, comme cela est évident pour tout scrutateur, et sans nous soucier du fait que nous trouvons des dysfonctionnements dans les usages de l’existence de la réalité.

En effet, sachez que ceci est l’étude que les sages de l’appel caché appellent « un ». Le premier à l’étudier fut Abraham le Patriarche (ceci est expliqué dans le Livre de la Création et est donc attribué à Abraham, le Patriarche). Cela signifie qu’il n’y a pas deux autorités ici (bonne et mauvaise) mais seulement bonne.

Le principe fondamental de la sagesse de la Kabbale est qu’il n’y a qu’une seule force, un seul but, un seul chemin et un seul mouvement dans l’univers, c’est-à-dire une seule source, à côté de laquelle rien n’existe. D’où l’affirmation : « Il n’y a rien hormis Lui. »

Tout ce qui nous semble exister en dehors de Lui est en fait Lui. Le fait que quelqu’un, quelque part et d’une manière ou d’une autre, voit que quelque chose est supposé exister ne constitue qu’un léger désalignement, une différence par rapport au centre, lorsque vous devez combiner deux lignes pour qu’elles atteignent exactement le point de la cible. Alors, la personne commencera à nouveau à ressentir qu’il n’y a rien hormis le Créateur.

Tous les écarts par rapport au concept de « un, seul et unique » nous sont donnés afin que nous nous efforcions de façon répétée de le confirmer et de nous fondre avec lui. C’est le but de notre développement. Le développement, c’est entrer et se dissoudre dans cette unité.

Cela ne rentre pas dans notre esprit, notre mémoire, ni dans nos capacités analytiques, car pour cela, nous devons complètement revoir notre approche, notre vision du but, du monde, de l’espace, du temps, du mouvement et, en général, de toute chose. Nous devrions tout rapporter à une seule et unique sensation : j’existe ou Lui seul.

Question : Donc, je n’existe pas ? Y a-t-il uniquement Lui ?

Réponse : Bien sûr, je n’existe pas. J’existe seulement lorsque je diffère de Lui ou lorsque je fusionne avec Lui.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 27/01/2019

Apprenez à vivre dans le futur

Question : Comment apprenons-nous à ne pas vivre dans le présent ?

Réponse : Nous ne vivons jamais dans le présent. Même si je dis que maintenant je veux quelque chose, cela signifie que je veux déjà quelque chose qui pourrait être réalisé dans un moment futur. Nous existons toujours comme si c’était dans le futur.

Comment pouvons-nous apprendre à vivre dans le futur ? Nous devrions juste le créer.

L’avenir spirituel est créé par une plus grande connexion entre nous. Plus elle est forte, plus vite nous atteignons les états spirituels suivants. Nous devons y réfléchir.

Si nous nous occupons principalement de cela et de tous les problèmes terrestres seulement dans la mesure nécessaire, alors nous ressentirons soudainement qu’à partir de cet état spirituel vers lequel nous voulons avancer, nous nous fournissons aussi de choses matérielles parce que la Lumière supérieure brillera sur nous dans la matérialité également.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 28/04/2019