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Apprenez à vivre dans le futur

Question : Comment apprenons-nous à ne pas vivre dans le présent ?

Réponse : Nous ne vivons jamais dans le présent. Même si je dis que maintenant je veux quelque chose, cela signifie que je veux déjà quelque chose qui pourrait être réalisé dans un moment futur. Nous existons toujours comme si c’était dans le futur.

Comment pouvons-nous apprendre à vivre dans le futur ? Nous devrions juste le créer.

L’avenir spirituel est créé par une plus grande connexion entre nous. Plus elle est forte, plus vite nous atteignons les états spirituels suivants. Nous devons y réfléchir.

Si nous nous occupons principalement de cela et de tous les problèmes terrestres seulement dans la mesure nécessaire, alors nous ressentirons soudainement qu’à partir de cet état spirituel vers lequel nous voulons avancer, nous nous fournissons aussi de choses matérielles parce que la Lumière supérieure brillera sur nous dans la matérialité également.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 28/04/2019

La préparation d’en haut et notre travail

Il est écrit : « Celui qui est en deuil de Jérusalem est récompensé de voir sa joie. » Cela signifie que nous devons prier pour le public, mais que devrions-nous demander ? Le public a-t-il un désir de spiritualité ? Le fait est que tous les désirs existant dans le public appartiennent à une personne travaillant sur la correction. Les désirs sont à l’intérieur des gens, et un kabbaliste doit développer des intentions. Le désir et l’intention sont deux catégories distinctes ; ils n’existent pas au même endroit. Lorsqu’un kabbaliste travaille avec un écran, la restriction et la Lumière réfléchie, les désirs commencent à se mettre en place et changent en fonction de l’intention avec laquelle il veut utiliser les désirs.

L’intention s’appelle Rosh (tête) et le désir s’appelle Gouf (corps). Nous travaillons dans Rosh, sur l’intention, pour qu’elle convienne au Gouf, et alors nous pourrons utiliser le Gouf, ce qui signifie le désir. La disparition d’une telle compatibilité après son existence s’appelle la destruction du Temple. Si une telle compatibilité entre l’intention et le désir est rétablie, alors c’est la construction du Partsouf spirituel, sa naissance.

Le récipient est l’intention de donner sans réserve. Toute la correction consiste à atteindre l’intention correcte. Les désirs existent. Ils sont juste arrangés de manière incorrecte, non dotés de l’intention correcte. Il n’y a pas de nouveaux désirs. La brisure, la restriction et la dissimulation se produisent tous afin que nous puissions examiner les désirs et commencer à les connecter. Comme un bébé qui est né et qui commence à grandir, nous corrigeons la brisure et développons notre âme. (1)

Nous travaillons sur l’intention de le faire afin de donner sans réserve, dans le but d’apporter du contentement au Créateur. Pour donner sans réserve au Créateur, il est nécessaire de concentrer l’intention correcte et de sélectionner parmi les désirs brisés ceux qui seront en mesure de travailler sous son contrôle. Ce faisant, nous construisons le Partsouf spirituel, l’extension de notre don sans réserve.

C’est pourquoi il y a eu des brisures, des préparatifs pour la correction qui n’étaient pas de notre faute. Il n’y a presque pas de travail de l’inférieur en cela. L’exil égyptien, le désert, la destruction du Premier Temple, l’exil babylonien, puis le Second Temple également détruit, et la sortie de ce dernier exil : comment tout cela a-t-il pu arriver ?

C’était juste une préparation d’en haut. Maintenant, il ne nous reste plus qu’à faire une correction finale. Seul le travail en vue de la correction finale est considéré comme le travail de la personne ; tout le reste était une préparation. (2)

De la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, « Le 9 Av », le 11/08/2019

(1) : à 32 minutes et 20 secondes
(2) : à 37 minutes

Je suis responsable de ma personne

laitman_549.01La nation d’Israël est un groupe inhabituel, car notre connexion n’est pas à un niveau corporel, et par conséquent elle est très instable. Cela nous connecte apparemment quelque part au-dessus, mais nous ne ressentons aucun lien entre nous. Tout cela est dû à nos grands ego qui nous séparent les uns des autres. Il n’y a pas de connexion naturelle, physique, matérielle ; il n’y a qu’une connexion spirituelle qui échappe à nos sens.

Le Baal HaSoulam écrit que seuls les problèmes communs nous unissent, comme des frères d’infortune. Ainsi, nous ressemblons à une poignée de noix à l’intérieur d’un sac uni uniquement par le sac, ce qui ne les laisse pas se disperser. De ce fait, notre seul espoir est une éducation publique, un mouvement vers l’unité nationale capable de susciter l’amour de la nation au sein du peuple, afin que nous nous ressentions comme un seul corps.

Nous ne devons pas nous sentir comme des frères d’infortune, comme nous le faisons aujourd’hui, mais nous devons ressentir la connexion naturelle et éternelle qui existe en chacun de nous et dont personne ne peut se cacher. C’est la Lumière supérieure qui nous unit ensemble. Les autres nations sont connectées instinctivement par la nature même, ressentant un sentiment d’appartenance à leur nation. Mais pour le peuple d’Israël, cette connexion nécessite notre participation, nous devons l’attirer d’en haut par nous-mêmes.

Cet amour existait parmi nous à l’époque d’Abraham, le fondateur de la nation d’Israël. Mais après la destruction du Temple, cela a commencé à s’estomper et a été complètement perdu au cours des années d’exil. Nous devons reconstruire cet amour maintenant pour qu’il soit naturel et spirituel. Après tout, il n’y a pas d’amour corporel entre nous et nous ne voulons pas de liens mutuels comme les autres nations. Il ne reste plus rien de l’amour national après les deux mille ans d’exil. (1)

Je dois tout faire pour réveiller le groupe. Quelle que soit leur réponse, je continue de tout faire pour les unir : prier discrètement pour mes amis et faire divers actes que tout le monde peut voir, en montrant l’exemple. Ce faisant, je ne dépend de personne à part du Créateur, je lui demande donc de me donner la force et le désir. Ensuite, je me tourne vers mes amis et j’essaie de les inspirer. Je suis responsable de moi : « Si je ne suis pas pour moi, qui est pour moi. » (2)

Extrait de la deuxième partie de la Leçon quotidienne de la Kabbale, Écrits du Baal HaSoulam, Journal, « La Nation », le 17/07/2019

(1) : de 1 minute à 1 minute et 19 secondes
(2) : à 12 minutes

Y a-t-il une fin à l’étude de la Kabbale ?

Question : Y a-t-il une fin à l’étude de la Kabbale ?

Réponse : Non. La fin de l’étude repose dans l’infini. Même après avoir quitté ce monde, nous poursuivons notre atteinte dans le monde supérieur, en dehors de nos corps. Alors ne vous inquiétez pas, tout est encore devant nous.

Question : A quel état final une personne devrait-elle arriver ?

Réponse : L’état final est une connexion complète avec tous les êtres créés et avec le Créateur dans une union unique, dans un désir commun.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 10/03/2019

Votre ajout à Gmar Tikoun

Même lorsqu’un petit homme en bas demande et prie, il transmet son manque à la même Malkhout de Ein Sof. En réponse, la Lumière de l’infini descend sur lui, passant par tous les degrés et laissant une trace de cette personne en chacun d’eux. Ce fil, qui s’étend de haut en bas, est enregistré en son nom. Ainsi, chaque fois qu’il élève un manque et fait descendre un peu de Lumière, il investit sa part, son ajout à la fin de la correction générale. (1)

L’atteinte d’un kabbaliste dépend de son état, de son caractère et de la hauteur de la racine de son âme. Cependant, un kabbaliste n’aspire pas à acquérir le plus de compréhension possible de la spiritualité ; il veut voir seulement ce qui est bénéfique pour la correction. Si la révélation ne profite pas à la correction, il « cache son visage ». La prière du juste s’élève uniquement pour la correction, et il doit prendre soin de l’écran qui lui permettra d’accepter la révélation seulement dans la Lumière de Hassadim, pas pour lui-même. (2)

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de la Kabbale, Écrits du Baal HaSoulam « Préface à la Sagesse de la Kabbale », Point 160, le 31/07/2019

(1) : à 42 minutes et 30 secondes
(2) : à 43 minutes et 40 secondes

D’où viennent les désirs et les pensées ?

Question : Les désirs et les pensées sont-ils donnés d’en haut ?

Réponse : Bien sûr. Disons que maintenant vous avez envie de quelque chose. D’où ce désir est-il venu ?

Si c’est physiologique : manger, boire, dormir, etc., cela est compréhensible, le corps a ses propres lois et exigences particulières.

Si les pensées n’ont rien à voir avec votre corps animal, alors d’où viennent-elles ?

Les désirs et les pensées ne sont pas les vôtres. Vous êtes le récipient des pensées et des désirs qui planent autour de vous. Vous avez uniquement la possibilité de les trier correctement, de les percevoir et de commencer à travailler avec eux.

Par conséquent, nous travaillons tous avec les désirs et les pensées qui naissent en nous et nous devons commencer à les contrôler. C’est ce dont la sagesse de la Kabbale, la science de la réception, discute. Vous recevez des désirs et des pensées, et la Kabbale vous apprend à les manipuler convenablement afin d’atteindre les états les plus confortables et les plus corrects.

Question : Quel est notre travail ?

Réponse : Notre travail consiste à répertorier les désirs.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 14/04/2019

La personne découvre qui elle est en lisant le texte

Question : Les kabbalistes ont-ils écrit des textes avec des codes et ont-ils caché des secrets avec des lettres ou des mots, ou les livres devraient-ils être compris tels qu’ils ont été écrits ?

Réponse : Vous devriez les comprendre tels qu’ils sont écrits. Vous constaterez alors qu’une signification complètement nouvelle et différente s’y trouve, non pas dans le texte lui-même, mais à l’intérieur de vous, en réaction au texte. C’est-à-dire que vous découvrez vous même, pas le texte.

Il n’y a pas de code, pas de secret, pas de message chiffré dans le texte. Tout le code secret est à l’intérieur de vous. Vos réactions aux mêmes mots seront complètement différentes. Vous serez capturé par ce qui apparait en vous.

En principe, le texte sera le même texte et le livre sera le même livre ; vous seul le percevrez d’une manière nouvelle. Par exemple, en lisant un livre pour la première fois, vous ressentirez qu’il dit quelque chose d’intelligent et puis, en y revenant après quelques années, vous verrez qu’il décrit la structure du monde supérieur et que vous y êtes dedans.

Extrait de la leçon de Kabbale en russe, le 10/03/2019

Comment devenir immortel ?

Question de Facebook : Vous dites qu’une personne peut être immortelle et qu’elle n’est pas obligée de mourir pour voir le Créateur. Mais l’homme est matériel et tant qu’il vit, cela ne se peut pas. Pour que cela se produise, nous devons quitter notre corps et rejoindre le Créateur avec notre âme.

Comment cela peut-il arriver si vous dites que mourir n’est pas nécessaire ?

Réponse : Le fait est que le corps humain n’a rien à voir avec les sensations de notre monde. C’est une apparence purement extérieure et rien d’autre. Par conséquent, il nous semble que nous ressentons le monde matériel à travers les cinq organes des sens corporels.

Pour faire l’expérience du monde supérieur, nous devons développer cinq sens spirituels. La sagesse de la Kabbale traite de leur développement et explique comment une personne peut commencer à ressentir le monde spirituel. Ainsi, mourir n’est pas nécessaire.

Question : Promettez-vous aux gens l’immortalité si nous nous unissons et développons notre esprit ?

Réponse : Bien sûr ! Ce n’est pas une promesse, mais une technique spirituelle, et c’est en fait réalisable. Aujourd’hui, même dans notre monde, vous pouvez rencontrer des personnes qui sont parvenues à atteindre le monde supérieur et qui perçoivent le monde comme éternel, immortel à travers cette méthode.

De KabTV, « Réponses aux questions de Facebook », le 10/03/2019

Au-delà du temps, de l’espace et du mouvement

Question : Les sources originelles disent que la réalité décrite par les kabbalistes est au-delà du temps, de l’espace et du mouvement. Quelle est cette réalité et où se trouve-t-elle ?

Réponse : Le temps, l’espace et le mouvement sont les paramètres de notre monde, qui est appelé le monde imaginaire. Ils apparaissent en nous à cause des désirs égoïstes non corrigés.

Si nous corrigeons nos désirs, les élevant au niveau du don sans réserve, des actions altruistes, alors ils perdent ces propriétés, en raison desquelles le temps ralentit au niveau de notre monde, et un espace physique apparaît soudainement, etc.

Par conséquent, les concepts de temps, d’espace et de mouvement dépendent uniquement de nos désirs égoïstes. Dès que nous nous élèverons au-dessus de notre égoïsme dans le monde spirituel, ces paramètres disparaîtront ; ils n’existent pas là-bas.

Dans le monde spirituel, le temps est un changement de moins d’altruisme à plus d’altruisme dans nos désirs. L’espace et le mouvement sont les mouvements des qualités du don sans réserve, des inférieures et des plus faibles jusqu’aux plus fortes.

Extrait de KabTV, « Les Fondamentaux de la Kabbale » du 26/11/2018

La satisfaction est constante lorsque nous le voulons vraiment

laitman_962.6Une personne ne reçoit pas de satisfaction de l’amour lui-même, mais du désir d’amour, du désir ardent de celle qu’elle aime. Elle est heureuse de vivre ces sensations sans recevoir une satisfaction égoïste.

Par conséquent, l’action spirituelle est accomplie à travers la foi au-dessus de la raison, en vue du don sans réserve. C’est un type différent de Kli. C’est le désir ardent qui remplit une personne ; c’est l’essentiel, il faut donc l’entretenir.

La même règle s’applique dans notre monde : tant que nous aspirons à l’objectif, il nous remplit bien plus que son atteinte et la réalisation de notre rêve. Alors, nous voyons que ce n’était pas ce que nous avions imaginé. Mais pourquoi est-ce ainsi ?

C’est parce qu’en réalité, la nature des désirs et des satisfactions ne fonctionne pas ainsi. La satisfaction véritable et constante n’est possible qu’à partir du désir ardent et non par la satisfaction du désir. Le désir de recevoir n’a pas été créé pour être rempli, mais plutôt pour développer au-dessus de lui l’aspiration à l’amour et au don sans réserve. (1)

Extrait de la 1ère partie de la Leçon quotidienne de Kabbale, L’absence de la grandeur du Créateur, le 03/07/2019

(1) : à 16 minutes et 55 secondes